Dany Laferrière

Sa biographie

Dany Laferrière

Dany Laferrière est né à Port au Prince en Haïti en 1953. Son père, ancien maire de la capitale et sous-secrétaire d'Etat, est en opposition avec le régime dictatorial de François Duvalier, surnommé Papa Doc. Il part pour le Québec en exil. Dès lors, la mère du jeune Dany n'aura de cesse de protéger son fils, de crainte de représailles. Dany Laferrière grandit donc auprès de sa grand-mère à Petit Goâve jusqu'à l'âge de 11ans. Il en garde de nombreux souvenirs qu'il racontera dans plusieurs de ses livres. De retour à Port au Prince à l'adolescence, après un assouplissment du régime, il entame des études de journaliste puis travaille en radio et en presse écrite.

Mais en 1971, le dictateur Duvalier est remplacé par son fils, Jean-Claude Duvalier, qui durcit à nouveau l'étau sur les intellectuels et les opposants. En 1976, le journaliste Gasner Raymond, ami de Dany Laferrière, est assassiné. La vie de Dany Laferrière est à nouveau menacée. Il quitte Haïti et rejoint le Québec. Installé à Montréal, il fait plusieurs petits boulots tout en écrivant sur une machine à écrire achetée d'occasion.

En 1985 parait « Comment faire l'amour avec un nège sans se fatiguer ». Le livre est un succès et Dany Laferrière devient une personnalité québécoise. Engagé à la télévision où il présente la météo, il reprend toutefois ses études à l'université de Montréal et publie régulièrement récits et romans qui reçoivent plusieurs récompenses. En 2006, avec « Vers le Sud », il obtient le prix Renaudot. En 2013, il est élu à l'Académie française.

En 2015, les éditions Zulma rééditent le roman « Le cri des oiseaux fous » dans lequel l'auteur raconte sa dernière nuit à Port au Prince, avant son exil en 1976.

De cet auteur

Dany Laferrière 12 octobre 2016
Dany Laferrière Le cri des oiseaux fous
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  • Romancier par vocation, Didier van Cauwelaert publie son premier roman, « Vingt ans et des poussières » en 1982. Se considérant lui-même comme un raconteur d’histoires, il reçoit le prix Goncourt en 1994 pour « Un aller simple ». Depuis, son succès ne s’est jamais démenti, en France comme à l’étranger, et il est traduit en une trentaine de langues. Trente ans après cette récompense prestigieuse, dans son nouveau roman, « L’impasse des rêves » (Ed. Albin Michel), Didier van Cauwelaert se penche sur les affres...L’impasse des rêves de Didier van Cauwelaert - Découvrir l'interview - Suite