Margaux Guyon

Margaux Guyon

Nunuche story

Portrait 4'46

Bonjour Margaux Guyon.
Bonjour Philippe.
« Nunuche Story » c'est votre troisième roman et c'est aux éditions Plon. Il y a un autre ouvrage qui est paru également dans un autre registre, on pourra l'évoquer. Quel drôle de titre ! On va y revenir bien sûr. Vous avez fait une entrée fracassante en 2012.
2011.
En 2011, avec « Latex etc ». Il y avait déjà de la provocation dans le titre. Est ce que la provocation est quelque chose qui vous démarque. Est ce que c'est vous ?
Qui me démarque ; par rapport aux autres je ne pense pas parce que tout le monde enfin pas tout le monde mais disons qu'on joue beaucoup sur la provoc, le côté un peu osé. Surtout maintenant. Ça me caractérise pas vraiment mais un petit peu quand même.
C'est vrai que ça m'amuse assez de jouer les insolentes même si finalement tout est relatif. « Latex » c'était mes premiers pas et je ne pense pas réécrire la même chose et avoir envie de rester dans ce registre toute ma vie
« Latex c'était déjà une histoire assez provocante, c'était l'histoire d'une femme qui cherchait un peu sa voie avec des expériences un peu surréalistes.
Disons le, qui était une call-girl.
Oui voilà.
J'avais quand même choisi de l'appeler Margaux, c'est assez troublant aussi. Ça m'avait bien amusé. C'est vrai qu'on a le cocktail qui plaît beaucoup. Le côté où on se demande si je suis la mystérieuse call-girl des environs d'Avignon.
Donc oui c'est vrai qu'il y a ce côté là mais bon après, est ce que tout le monde ne joue pas comme ça souvent pour son premier roman pour un petit peu faire parler, faire jaser.
Mais bon pour moi, « Latex », il n'y a pas que le côté provocateur j'espère. Et d'ailleurs on m'a dit que c'était plutôt pas mal écrit.
Il y a un travail littéraire.
C'est ce que je veux dire. C'est par là que je veux aller en tout cas.
J'imagine. Ce qui est important de souligner Margaux Guyon, c'est que vous êtes également traductrice et vous traduisez plus spécifiquement ces fameux romans érotiques que l'on voit fleurir en librairie certes mais au supermarché, les boutiques de gare, partout.
Je ne les citerai pas tous car le nombre de titres est assez incroyable. Comment en êtes vous arrivée à traduire ce genre d'ouvrage, la littérature érotique dont nous sommes submergés.
C'est un hasard. En fait je déjeunais avec l'éditeur des histoires sexy justement et il m'a demandée ce que je voudrai faire plus tard et
je lui ai dit que j'aimerai bien faire de la traduction parce que je pourrai le faire en espagnol ou en anglais parce que c'est vrai que j'ai fait des langues quand même.
Et puis le lien avec l'écrit me plaît beaucoup, j'adore travailler avec les mots, c'est, je pense là où je suis la meilleure. Et donc il me dit « J'ai quelque chose pour toi ».
C'est assez fou, j'ai rencontré l'éditrice en question et c'était parti avec le premier tome. Ce qui m'a d'abord beaucoup amusée comme on peut en avoir une petit idée dans ce roman qui en parle.
Au départ j'ai trouvé ça vraiment très distrayant, je me suis dit « Il y a un truc ». Mais c'est vrai que quand on en arrive au cinquième, c'est un petit peu moins surprenant.
Sur un plan littéraire, quel pourrait être le fil rouge, qu'est ce qui pourrait être le point commun entre « Nunuche Story », « Tombeau pour Don Juan » et « Latex ».
On m'a beaucoup dit l'érotisme, j'en ai pas tellement conscience. J'imagine que c'est une préoccupation, il y avait cette phrase très drôle d'un journaliste du Parisien qui m'avait citée en faisant un raccourci.
C'était « J'écris sur ce que je connais le mieux », en parlant de sexe du coup.
C'est un peu réducteur parce que dans vos histoires, certes il y a de l'érotisme mais il y a beaucoup d'autres choses et puis surtout il y a un style.
C'est vrai que j'en ai pas vraiment conscience parce que j'écris comme ça vient plus au moins, c'est vrai qu'il y a quelque chose d'un peu magique dans l'écriture
mais les trois romans ne tournent pas autour du sexe en tant que tel parce qu'il était décrit de manière très crue dans latex et ça m'intéressait beaucoup moins. Et c'est vrai que dans « Tombeau pour Don Juan » et « Nunuche Story », le rapport est totalement différent.
Mais c'est plus le désir, la manière dont ça affecte les gens, la manière dont on peut le ressentir et donc pour en revenir au thème du livre,
l'absence totale de transgression des romans américains qui se veulent transgressifs. Moi ce qui m'intéresse justement c'est ce qui n'appartient pas au genre de l'érotisme américaine.
Merci beaucoup Margaux Guyon, votre actualité « Nunuche Story » aux éditions Plon.

Philippe Chauveau :
Bonjour Margaux Guyon.

Margaux Guyon :
Bonjour Philippe.

Philippe Chauveau :
« Nunuche Story » c'est votre troisième roman et c'est aux éditions Plon. Il y a un autre ouvrage qui est paru également dans un autre registre, on pourra l'évoquer. Quel drôle de titre ! On va y revenir bien sûr. Vous avez fait une entrée fracassante en 2012.

Margaux Guyon :
2011.

Philippe Chauveau :
En 2011, avec « Latex etc ». Il y avait déjà de la provocation dans le titre. Est ce que la provocation est quelque chose qui vous démarque. Est ce que c'est vous ?

Margaux Guyon :
Qui me démarque ; par rapport aux autres je ne pense pas parce que tout le monde enfin pas tout le monde mais disons qu'on joue beaucoup sur la provoc, le côté un peu osé. Surtout maintenant. Ça me caractérise pas vraiment mais un petit peu quand même. C'est vrai que ça m'amuse assez de jouer les insolentes même si finalement tout est relatif. « Latex » c'était mes premiers pas et je ne pense pas réécrire la même chose et avoir envie de rester dans ce registre toute ma vie

Philippe Chauveau :
« Latex c'était déjà une histoire assez provocante, c'était l'histoire d'une femme qui cherchait un peu sa voie avec des expériences un peu surréalistes.

Margaux Guyon :
Disons le, qui était une call-girl.

Philippe Chauveau :
Oui voilà.

Margaux Guyon :
J'avais quand même choisi de l'appeler Margaux, c'est assez troublant aussi. Ça m'avait bien amusé. C'est vrai qu'on a le cocktail qui plaît beaucoup. Le côté où on se demande si je suis la mystérieuse call-girl des environs d'Avignon. Donc oui c'est vrai qu'il y a ce côté là mais bon après, est ce que tout le monde ne joue pas comme ça souvent pour son premier roman pour un petit peu faire parler, faire jaser. Mais bon pour moi, « Latex », il n'y a pas que le côté provocateur j'espère. Et d'ailleurs on m'a dit que c'était plutôt pas mal écrit.

Philippe Chauveau :
Il y a un travail littéraire.

Margaux Guyon :
C'est ça que je veux dire. C'est par là que je veux aller en tout cas.

Philippe Chauveau :
J'imagine. Ce qui est important de souligner Margaux Guyon, c'est que vous êtes également traductrice et vous traduisez plus spécifiquement ces fameux romans érotiques que l'on voit fleurir en librairie certes mais au supermarché, les boutiques de gare, partout. Je ne les citerai pas tous car le nombre de titres est assez incroyable. Comment en êtes vous arrivée à traduire ce genre d'ouvrage, la littérature érotique dont nous sommes submergés.

Margaux Guyon :
C'est un hasard. En fait je déjeunais avec l'éditeur des histoires sexy justement et il m'a demandée ce que je voudrai faire plus tard et je lui ai dit que j'aimerai bien faire de la traduction parce que je pourrai le faire en espagnol ou en anglais parce que c'est vrai que j'ai fait des langues quand même. Et puis le lien avec l'écrit me plaît beaucoup, j'adore travailler avec les mots, c'est, je pense là où je suis la meilleure. Et donc il me dit « J'ai quelque chose pour toi ». C'est assez fou, j'ai rencontré l'éditrice en question et c'était parti avec le premier tome. Ce qui m'a d'abord beaucoup amusée comme on peut en avoir une petit idée dans ce roman qui en parle. Au départ j'ai trouvé ça vraiment très distrayant, je me suis dit « Il y a un truc ». Mais c'est vrai que quand on en arrive au cinquième, c'est un petit peu moins surprenant.

Philippe Chauveau :
Sur un plan littéraire, quel pourrait être le fil rouge, qu'est ce qui pourrait être le point commun entre « Nunuche Story », « Tombeau pour Don Juan » et « Latex ».

Margaux Guyon :
On m'a beaucoup dit l'érotisme, j'en ai pas tellement conscience. J'imagine que c'est une préoccupation, il y avait cette phrase très drôle d'un journaliste du Parisien qui m'avait citée en faisant un raccourci. C'était « J'écris sur ce que je connais le mieux », en parlant de sexe du coup.

Philippe Chauveau :
C'est un peu réducteur parce que dans vos histoires, certes il y a de l'érotisme mais il y a beaucoup d'autres choses et puis surtout il y a un style.

Margaux Guyon :
C'est vrai que j'en ai pas vraiment conscience parce que j'écris comme ça vient plus au moins, c'est vrai qu'il y a quelque chose d'un peu magique dans l'écriture mais les trois romans ne tournent pas autour du sexe en tant que tel parce qu'il était décrit de manière très crue dans latex et ça m'intéressait beaucoup moins. Et c'est vrai que dans « Tombeau pour Don Juan » et « Nunuche Story », le rapport est totalement différent. Mais c'est plus le désir, la manière dont ça affecte les gens, la manière dont on peut le ressentir et donc pour en revenir au thème du livre, l'absence totale de transgression des romans américains qui se veulent transgressifs. Moi ce qui m'intéresse justement c'est ce qui n'appartient pas au genre de l'érotisme américaine.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Margaux Guyon, votre actualité « Nunuche Story » aux éditions Plon.

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  • LE LIVRE
  • Ne vous laissez pas attendrir par sa jeunesse, son sourire ou son regard mutin. Margaux Guyon a la tête sur les épaules et connaît déjà bien la vie. Si elle assume une assurance certaine et joue de la provocation dans ses romans, c'est sans doute aussi une façon de se protéger.En 2011, son premier roman « Latex » a fait l'effet d'une petite bombe. L'histoire de cette jeune adolescente prostituée et y prenant plaisir n'est pas passée inaperçue. Avec « Tombeau pour Don Juan », la manipulation et la perversion étaient...Nunuche story de Margaux Guyon - Présentation - Suite
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    Philippe Chauveau :« Nunuche Story », c'est vous Margaux Guyon qui avait choisi ce titre ou conjointement avec votre éditeur ?Margaux Guyon :C'est moi. C'était mon idée, qui était un petit peu une idée plaisante. Je me disais « Bon comment je vais appeler mon fichier word. ». Nunuche c'est pas un mot que j'utilise beaucoup mais pour caractériser les traductions c'était le premier mot qui me venait à l'esprit, je me disais « C'est tellement nunuche ». Et j'avais bien réfléchi avec un titre eau de rose ou fleur...Nunuche story de Margaux Guyon - Le livre - Suite