Avocat pénaliste de renom, Vincent Ollivier a déjà prouvé un vrai talent pour l’écriture romanesque avec « Toscane » en 2018, un roman au vitriol dénonçant les dérives de l’argent. Si l’humour et le mordant caractérisait ce premier titre, Vincent Ollivier a choisi une écriture résolument plus sombre pour ce nouvel opus, peut-être parce qu’il connait bien ce sujet qui tristement a gangréné notre société, le terrorisme radical.
Karim a été abattu par la police après avoir commis un atroce attentat. Dans les...
Fraternels de Vincent Ollivier - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :
Bonjour Vincent Ollivier,
Vous êtes dans l'actualité avec ce titre chez Flammarion, « Fraternels », au pluriel. Il y avait eu précédemment « Toscanes » en 2018. Deux titres déjà à votre actif, mais on vous connaît aussi dans un univers assez éloigné de la littérature, c'est celui du monde de la justice. Vous êtes avocat pénaliste. C'est quoi d'ailleurs un avocat pénaliste ? Quelle est la définition de votre métier?
Vincent Ollivier :
C'est un avocat qui s'occupe de droit pénal, c'est à...
Fraternels de Vincent Ollivier - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :
Vous publiez ce nouveau titre chez Flammarion « Fraternels » avec cette couverture très parlante grâce au tableau de Géricault. Nous allons faire connaissance avec Augustin qui dirige un centre équestre en Normandie. Il a plutôt un beau parcours en tant que cavalier, il a été médaillé. Mais il y a une zone d'ombre dans sa vie puisque son frère, son demi-frère Karim, terroriste ayant commis un attentat, a été tué par la police. Le point de départ de ce roman, c’est la relation entre Augustin et...
Fraternels de Vincent Ollivier - Livre - Suite
Vincent Ollivier
Fraternels
Présentation 00'02'51"Avocat pénaliste de renom, Vincent Ollivier a déjà prouvé un vrai talent pour l’écriture romanesque avec « Toscane » en 2018, un roman au vitriol dénonçant les dérives de l’argent. Si l’humour et le mordant caractérisait ce premier titre, Vincent Ollivier a choisi une écriture résolument plus sombre pour ce nouvel opus, peut-être parce qu’il connait bien ce sujet qui tristement a gangréné notre société, le terrorisme radical.
Karim a été abattu par la police après avoir commis un atroce attentat. Dans les années précédentes, son frère Augustin a essayé de protéger, en vain, ce petit-frère né d’un deuxième lit. Devenu un cavalier émérite, créant un centre équestre à la clientèle huppée, Augustin s’est inconsciemment coupé de sa famille. Mais le destin tragique de Karim remet tout en question.
Par culpabilité, par aveuglement ou avec raison, Augustin a choisi. Si Karim est tombé dans ce délire religieux au point de prendre les armes au nom d’Allah, c’est à cause de la juge d’instruction Steiner, celle là même qui avait condamné son frère à la prison dès son plus jeune âge, pour des faits mineurs. Pour lui, c’est cette première condamnation qui a déclenché la chute de Karim.
Dès lors, Augustin, faisant voler en éclats toutes les barrières sociales dans lesquelles il s’était construit son petit univers, n’aura de cesse de venger son frère. Par sa connaissance des chevaux, le voici face à la juge Steiner lors d’une randonnée équestre dans les forêts bulgares. Elle est là pour se détendre, il est là pour la tuer ! Augustin ira-t-il jusqu’au geste ultime en mémoire de son frère ?
Voilà un formidable roman qui ne peut nous laisser indifférent tant il aborde des sujets de société. En premiers lieux, ce terrorisme qui s’invite chaque jour dans nos vies, mais aussi le rôle des familles de ceux qui commettent ces crimes. Qui sont-ils ? Ont-ils une part de responsabilité ? Comment se reconstruire quand on est du même sang que celui qui a commis l’innommable ? Enfin, le roman interroge aussi sur la justice et le quotidien de nos prisons.
Pour évoquer ces sujets douloureux, Vincent Ollivier a su habilement construire son intrigue avec des personnages cabossés, plein de doutes, aux failles plus ou moins profondes. Faisant alterner le récit entre la beauté des forêts bulgares et la descente aux enfers du jeune Karim, passant de l’élégance et de la sérénité du cheval à la violence humaine, ce roman nous bouscule, nous interroge, nous touche et nous révolte.
Entre le passé trouble de Karim et le périlleux voyage d'Augustin, Vincent Ollivier nous livre, sur fond de terrorisme, un grand roman noir sur la culpabilité et la justice.
« Fraternels » de Vincent Ollivier est publié chez Flammarion.
Vincent Ollivier
Fraternels
Portrait 00'06'43"Philippe Chauveau :
Bonjour Vincent Ollivier,
Vous êtes dans l'actualité avec ce titre chez Flammarion, « Fraternels », au pluriel. Il y avait eu précédemment « Toscanes » en 2018. Deux titres déjà à votre actif, mais on vous connaît aussi dans un univers assez éloigné de la littérature, c'est celui du monde de la justice. Vous êtes avocat pénaliste. C'est quoi d'ailleurs un avocat pénaliste ? Quelle est la définition de votre métier?
Vincent Ollivier :
C'est un avocat qui s'occupe de droit pénal, c'est à dire qui s'occupe de défendre des gens qui ont commis des infractions ou d'assister des personnes qui ont été victimes d'infractions.
Philippe Chauveau :
Je ne trahis aucun secret en disant que pendant une période de cette vie professionnelle, vous avez notamment traité des affaires antiterroristes.
Vincent Ollivier :
Oui, de 2005 à 2010, j'ai défendu un certain nombre de personnes qui étaient impliqués dans des procédures terroristes, effectivement.
Philippe Chauveau :
Je ne vais trahir non plus aucun secret en disant qu'on vous a vu, à certains moments de l'actualité, puisque vous avez eu à suivre le dossier Chérif Kouachi.
Vincent Ollivier :
Oui, j'ai eu à suivre le dossier Chérif Kouachi à une période où il était infiniment moins brûlant qu'il a pu l'être par la suite puisque j'ai défendu Chérif Kouachi de 2005 à 2008, à l'époque où il était impliqué dans une affaire de terrorisme, mais de relativement faible importance.
Philippe Chauveau :
Mais on le verra réapparaître dans l'actualité après les attentats de Charlie Hebdo. Je me permets simplement de faire cette parenthèse parce qu’on comprendra, par rapport à la thématique de votre roman, qu’il y a certaines résonances. Aussi, la question qu'on peut vous poser est la suivant : lorsque l'on est avocat pénaliste, pourquoi avoir envie de prendre la plume en tant que romancier?
Vincent Ollivier :
Parce que le droit pénal est une succession de romans qui vous sont offerts, c’est une forme de lecture vivante. Certains sont meilleurs que d'autres, sont plus intéressants que d'autres et soulèvent des problématiques qui vous touchent plus que d'autres. Mais il est difficile de ne pas envisager la vie comme un roman lorsque l'on est avocat pénaliste, car les histoires qui vous sont présentées sont des histoires réelles qui excèdent très largement ce que l'auteur le plus déjanté de fiction pourrait imaginer parfois.
Philippe Chauveau :
Vous m'aviez confié en préparant cette émission qu’effectivement, vous êtes avocat mais il y a aussi l'amour du théâtre, puisque vous avez notamment fait du théâtre de rue.
Vincent Ollivier :
Oui, j'ai fait du théâtre quand j'étais jeune, mais qui n'a pas fait du théâtre quand il était jeune…
Philippe Chauveau :
Tout de même, vous avez aussi participé au barreau de Paris à un concours d'éloquence. Cela veut dire que les mots, c'est quelque chose que vous aimez !
Vincent Ollivier :
Oui, oui, bien sûr. L'avocat est un écrivain probablement contrarié et un acteur tout aussi contrarié. Il trouve une forme d'ersatz à ses passions initiales dans l'audience et dans la rédaction d'écriture, d'articles, de tribunes. Il y a des liens très étroits entre l'écrivain et l'avocat. Comme il y a des liens très étroits entre l'acteur et l'avocat, je pense.
Philippe Chauveau :
Quel lecteur êtes-vous ? Quels sont les auteurs qui vous accompagnent ?
Vincent Ollivier :
Tous ceux qui réussissent à me faire oublier le présent. J'ai une grande affection pour des écrivains français comme Balzac ou Zola, mais j'aime aussi beaucoup les écrivains russes. Dostoïevski a bercé toute une année de mon adolescence, au point que cela frisait l'obsession. J'aime aussi les écrivains américains, je trouve qu'il y a quelque chose d'assez précis dans la description de la vie qui les entoure, quand les écrivains français ont parfois tendance à être plus flous.
Philippe Chauveau :
Revenons sur ce premier roman paru en 2018, « Toscanes ». Derrière ce titre qui évoque le soleil de l'Italie, qui évoque des paysages, c'était une sombre histoire, assez machiavélique qui se passait déjà dans un centre équestre, parce que je sais que les chevaux sont importants dans votre vie. A quel moment vous êtes-vous senti autorisé à écrire ce roman ? Comment est né ce premier roman « Toscanes » qui, je le précise, existe maintenant en édition poche?
Vincent Ollivier :
Ce roman vient d'une confession qui m'avait été faite par une femme que je ne connaissais pas, au sortir d'un repas en Italie, dans un agriturismo consacré à l'équitation. Cette femme, qui devait certainement être un peu prise de boisson, a commencé à me raconter sa vie en me disant qu'elle était malheureuse avec son mari, mariée depuis une quinzaine d'années, avec lequel elle avait eu un enfant mais qu'elle avait rencontré sur Twitter un militaire américain détaché en Afghanistan. Elle avait entrepris d'engager une correspondance romantique. Et elle me disait qu'elle envisageait de quitter son mari pour ce militaire qu'elle n'avait jamais vu et qu'elle ne connaissait pas réellement. L'idée m'est apparue curieuse et, de fil en aiguille, j'ai eu envie d'écrire une histoire à ce propos.
Philippe Chauveau :
Dans ce premier titre, « Toscanes », vous aviez choisi une écriture à la fois mordante, avec un humour assez grinçant.
Vincent Ollivier :
Je ne sais pas si je suis le mieux placé pour juger du caractère grinçant de mon écriture mais j'ai essayé d'y mettre un peu de cynisme, effectivement. Il y a un personnage qui est tout à fait cynique, parfois jusqu'à frôler la caricature lorsque je me relis. Je ne saurais pas dire pourquoi j’ai choisi ça. Mais oui, peut-être ce premier roman « Toscanes » était-il plus pétri d'humour, plus cynique que le second.
Philippe Chauveau :
Celui-ci est effectivement beaucoup plus sombre. On va y revenir. Dans ce parcours d'avocat pénaliste que nous avons évoqué en préambule de cet entretien, au-delà des sujets, même s'ils sont douloureux, est-ce que l'écriture est une sorte de sas de respiration ? Est-ce que, lorsque vous êtes à votre table de travail, vous êtes un autre Vincent Ollivier que celui qui est avocat?
Vincent Ollivier :
Je ne sais pas si je suis un autre Vincent Ollivier. Je pense que je suis le même, faisant des choses un peu distinctes. Mais j'ai toujours considéré que l'écriture était quelque chose qui permettait de ne plus avoir trop à penser aux choses. A partir du moment où on les écrit, où on les enferme, on les organise plus exactement dans un cadre. Après, on n'a presque plus à y penser et on se sent un peu plus léger. C'est comme si les choses étaient placées à l'extérieur de moi, ce qui était un peu, je pense, le but recherché.
Philippe Chauveau :
Votre actualité, Vincent Ollivier, ce nouveau roman, c'est votre deuxième roman « Fraternels ». C'est aux éditions Flammarion.
Vincent Ollivier
Fraternels
Livre 00'08'17"Philippe Chauveau :
Vous publiez ce nouveau titre chez Flammarion « Fraternels » avec cette couverture très parlante grâce au tableau de Géricault. Nous allons faire connaissance avec Augustin qui dirige un centre équestre en Normandie. Il a plutôt un beau parcours en tant que cavalier, il a été médaillé. Mais il y a une zone d'ombre dans sa vie puisque son frère, son demi-frère Karim, terroriste ayant commis un attentat, a été tué par la police. Le point de départ de ce roman, c’est la relation entre Augustin et Karim, ces deux demi-frères, que tout semble opposer.
Vincent Ollivier :
Ce sont deux personnes qui sont unies par les liens du sang mais qui, à la mort de leur père, ont eu chacun deux routes différentes à prendre. Et on peut dire que celle d'Augustin a été plus fleurie peut-être que celle de Karim, ce qui a abouti à une forme d'acrimonie de la part de Karim qui reproche à son frère, implicitement, parfois explicitement, de les avoir laissé tomber, lui et sa mère. Et cela aboutit à une forme de culpabilité pour Augustin, qui, lui aussi se reproche peut-être de ne pas avoir été assez présent auprès de son frère.
Philippe Chauveau :
Karim va donc être abattu par les forces de police et on va retrouver Augustin en Bulgarie, lorsqu’il décide de s'inscrire à une randonnée équestre dans les forêts bulgares. Il ne va pas y aller pour le simple plaisir de se vider la tête et profiter des paysages. S’il va en Bulgarie c'est parce qu'il veut rencontrer une autre personne qui est aussi membre de cette randonnée. C'est la juge Steiner. Qui est-elle cette femme ?
Vincent Ollivier :
Souvent, ceux qui se reprochent quelque chose ont un mécanisme psychologique qui consiste à tenter de trouver un autre responsable, à trouver un nouveau clou de culpabilité, si je puis dire, pour chasser celui qu'ils enfoncent dans leur propre personne. Et la juge est ce nouveau clou de culpabilité trouvé par Augustin pour échapper à la sensation un peu désespérante qu'il éprouve d'être le seul et unique responsable de ce qui s'est produit.
Philippe Chauveau :
Si je résume, finalement, c'est cette femme juge qui avait envoyé le jeune Karim en prison lorsqu'il n'avait fait que de menus larcins. Et son frère estime que c'est sans doute le point de départ de sa descente aux enfers.
Vincent Ollivier :
Oui, c'est l'explication qu'il trouve au parcours de son frère qu'il voit encore comme l’enfant doux et aimant qu'il était lorsqu'il avait entre 7 et 14 ans. Il pense que la dérive terroriste de son frère s'explique par la volonté de la juge, qui a décidé de le maintenir en prison trop longtemps.
Philippe Chauveau :
Je rappelle, Vincent Ollivier, que vous êtes avocat pénaliste. Pendant plusieurs années, vous avez évolué dans le domaine de l'antiterrorisme et vous avez parfois eu à côtoyer des terroristes qui ont fait l'actualité. Jusqu'où votre expérience professionnelle est-elle présente dans le livre? Et comment, en tant que romancier, avez-vous réussi à mettre une distance entre l'avocat et l'écrivain ?
Vincent Ollivier :
Mon expérience professionnelle est présente dans le livre parce que la trajectoire de Karim est sinon calquée, du moins inspirée par celle de Chérif Kouachi. Je pense que ce n'est pas un livre sur mon expérience d'avocat. C'est un livre sur ce que j'ai pu observer, lorsque j'étais avocat, des réactions des familles et des personnes impliquées ou concernées par des procédures judiciaires pénales.
Philippe Chauveau :
Je tiens à souligner la qualité de votre écriture. Et puis, il y a une autre réussite, ce sont ces deux histoires que vous allez nous raconter en parallèle. Il y a le narrateur qui explique le cheminement, la descente aux enfers de Karim et en même temps celle d'Augustin. Et puis, il y a aussi cette autre histoire qu'Augustin est en train de vivre dans ces forêts bulgares, avec le juge Steiner. Les paysages sont très importants dans l'histoire. La présence des chevaux aussi est très importante, comme si elle apportait justement une sorte d'apaisement par rapport à tout ce qui cogite dans la tête d'Augustin.
Vincent Ollivier :
C'est le principe de l'équitation. On réfléchit toujours mieux à cheval et il a une vertu apaisante. Oui, le cheval est, dans mes livres comme dans ma vie, une forme de vecteur d'apaisement.
Philippe Chauveau :
Vous nous parlez de notre époque contemporaine. Vous nous parlez de notre société avec ses drames et notamment le terrorisme qui gangrène notre société. Mais l'histoire que vous nous racontez est aussi l'histoire éternelle. Il y a des références qui sont presque mythologiques, ne serait-ce que la place du père par rapport à Karim et Augustin. C'est intemporel !
Vincent Ollivier :
Oui, la question du rapport à la paternité et la maternité est une histoire qui traverse les siècles. Je n'aurai pas la prétention de dire que j'ai une quelconque originalité en la traitant. C'est vrai qu'il y a quelque chose de mythologique, et l'endroit où cela se produit est d'ailleurs baigné de mythologie, puisque l'histoire se déroule dans les montagnes des Rhodopes, qui sont connues pour être l'endroit où se trouve la grotte d'Orphée. C'est la grotte dans laquelle Orphée est entrée pour descendre jusqu'aux enfers et aller chercher Eurydice, tenter de la ramener et presque y parvenir, mais elle échoue, vaincue par sa curiosité, par son désir de savoir. Effectivement, il y a quelque chose d'intemporel, c'est que l'ignorance est souvent ce qui garantit la paix et la volonté de savoir, de deviner ou d'aller jusqu'au fond des choses est souvent ce qui amène la violence ou le drame.
Philippe Chauveau :
Vous avez évoqué précédemment votre premier roman « Toscanes » qui était, on l'a dit, dans un esprit plus léger. Le terme est sans doute mal choisi, mais en tout cas, il y avait un humour un peu grinçant. Cette fois-ci, on est vraiment dans une histoire très, très sombre, un roman dramatique. Il y avait dès le départ cette volonté d'avoir un univers beaucoup plus noir.
Vincent Ollivier :
Oui. Pour revenir à ce que mon expérience professionnelle peut avoir à faire avec ce livre, lorsqu'on m'a appris l'attentat de Charlie Hebdo dans lequel Chérif Kouachi était impliqué, évidemment, j'ai pensé aux victimes de Charlie Hebdo, mais j'ai aussi été marqué par le destin de Chérif Kouachi et la dichotomie totale entre la représentation que je pouvais m'en faire et ce qu'il était devenu. Je n'avais absolument aucune idée qu'il puisse devenir cet assassin de sang-froid, pouvant tuer plusieurs personnes en un si bref laps de temps. Naturellement, l'écriture qui m'est venue pour parler de tout ça est une écriture plutôt sombre et soutenue par des conditions météorologiques dans le livre, qui vont également vers la noirceur, vers le côté sombre. Je n'ai pas senti ni la nécessité ni la possibilité d'y mettre plus d'humour, et il y en a fort peu, je le reconnais.
Philippe Chauveau :
Un sujet d'actualité et une intrigue habilement construite, tout cela portée par une très belle écriture. Ce livre est une vraie réussite. C'est un roman sur la famille, sur la justice et, nous le disions, sur la culpabilité. C'est votre actualité, Vincent Ollivier, « Fraternels ». Vous êtes publié aux éditions Flammarion. Merci beaucoup.