Gilles Legardinier

Gilles Legardinier

Et soudain tout change

Le livre 3'54

« Et soudain tout change », c'est votre nouveau livre, Gilles Legardinier, aux éditons Fleuve Noir. Précédemment « Complètement cramé ! » et « Demain j'arrête ! ». « Et soudain tout change »,
alors qu'est-ce qui a changé par rapport aux précédents titres que je viens de citer ? Est-ce que c'est dans la continuité ou est-ce qu'on est dans un univers complètement différent ?
Les personnages changent. A chaque fois ce sont des personnegas complètement différents. Dans « Demain j'arrête ! », c'est une jeune femme qui tombait amoureuse, dans « Complètement cramé ! », c'est un homme plutôt âgé, 66 ans, mais pas encore trop,
qui pense que sa vie est derrière lui et là, c'est une jeune fille qui découvre la vie, 17 ans. L'esprit est le même, après les circonstances sont complètement différentes, c'est vraiment dans le milieu du lycée.
C'est un chassé-croisé entre des jeunes qui découvrent la vie, les adultes qui les côtoient. Des thèmes qui sont pour le coup très universels, qui touchent aussi bien les gens plus âgés et les gens plus jeunes.
On est sur des gens qui découvrent la vie, se posent encore des questions et commencent à avoir des réponses.
Là on va suivre Camille. Elle a 17 ans et va passer le Bac. On la retrouve avec toute sa bande de copains au lycée. Ils ont les préoccupations de leur âge, ils sont en pleine insouciance, puis la vie va les rattraper avec un drame qui va se jouer autour d'eux.
Lorsque vous avez écrit « Demain j'arrête ! » on s'était étonné que ce soit écrit par un homme, puisque c'était l'histoire de cette jeune femme qui était complètement déjantée.
Là, on est dans une histoire d'adolescents. On peut vous rétorquer la même chose. On peut s'étonner que ce soit écrit par un homme de votre âge.
Je l'ai été. Il suffit de garder la mémoire de ce qu'on est. Et puis le métier d'un auteur, c'est quand même de se glisser dans la peau de personnage qu'il n'est pas.
Mes camarades qui écrivent sur des tueurs en série, sauf deux, je vous donnerai les noms plus tard, ne sont pas des tueurs en série.
Notre métier, c'est de vous amener dans des univers qu'on connait ou qu'on connait un petit peu, ou qu'on ressent, mais auquel on n'appartient pas forcément.
Mais les jeunes, vous allez les faire se confronter à la réalité de la vie avec un drame qui va venir les perturber, les chambouler. « Et soudain tout change » est peut-être un peu plus sombre que les deux précédents titres ?
Je ne sais pas s'il est plus sombre, mais en tout cas il fait appel à quelque chose qui est plus dur. Dans « Complètement cramé ! » il était déjà question de la mort ou de la maladie, mais on trouve ça plus normal chez des gens de 60 ans et plus.
C'était aussi présent dans « Demain j'arrête ! », mais on se croit à l'abri quand on a la trentaine de tout ce qui peut concerner ce genre de chose.
Là, quand ils ont 17 ans, ça ne les concerne même pas théoriquement, sauf que parfois la vie fait, et comme beaucoup de monde, qu'ils peuvent s'y trouver confronté.
Quels souvenirs gardez-vous de vos années lycée ?
Excellentes. Pour moi, c'est une période extra-ordinaire.
Ca vous a servi pour l'écriture ?
Oui, bien sûr. Alors il n'y a pas d'anecdotes, parce qu'on a fait pire et que personne ne l'aurait cru si on l'avait mis dans un livre. C'est là que j'ai rencontré ma femme, la plupart de mes amis, de mes vrais amis, date de cette époque là, même avant.
Je suis encore ami avec beaucoup de profs qui à l'époque nous faisaient une guerre acharnée pour essayer de nous faire apprendre les identités remarquables entre autre. Mais c'était extra-ordinaire.
Un mot parce que c'est important. La plupart de vos confrères ou de vos consoeurs mettent trois lignes de remerciements à la fin de leurs ouvrages. Vous, vous nous proposez carrément cinq ou six pages de remerciements. Pourquoi avez-vous besoin de vous dévoiler autant ?
J'ai toujours fait des remerciements assez longs. L'auteur tout puissant, je n'y crois pas trop.
Il y a des gens qui inspirent, des gens qui infusent en vous et je pense que c'est bien de remettre les choses à leur place et je trouve ça toujours joli de profiter d'une tribune pour oser dire qu'on dépend des autres.
Quand on dit que Gilles Legardinier écrit des livres qui font du bien, vous êtes d'accord, ça vous amuse, ça vous agace, vous trouvez ça réducteur, comment le vivez-vous ?
S'il y a besoin d'une étiquette, je préfère avoir celle-là plutôt que celle d'écrire des bouquins qui ennuient. Les gens me taxent de ce qu'ils veulent, je n'ai pas de soucis avec ça.
Vous n'avez pas peur d'apparaître comme quelqu'un de trop gentil ?
Ceux qui commetront l'erreur de dépasser la ligne , se rendont vite compte de la réalité.
« Et soudain tout change ». Ne changez rien Gilles Legardinier, c'est votre actualité, c'est votre nouveau titre et c'est aux éditions Fleuve Noir.

Philippe Chauveau :
« Et soudain tout change », c'est votre nouveau livre, Gilles Legardinier, aux éditons Fleuve Noir. Précédemment « Complètement cramé ! » et « Demain j'arrête ! ». « Et soudain tout change », alors qu'est-ce qui a changé par rapport aux précédents titres que je viens de citer ? Est-ce que c'est dans la continuité ou est-ce qu'on est dans un univers complètement différent ?

Gilles Legardinier :
Les personnages changent. A chaque fois ce sont des personnegas complètement différents. Dans « Demain j'arrête ! », c'est une jeune femme qui tombait amoureuse, dans « Complètement cramé ! », c'est un homme plutôt âgé, 66 ans, mais pas encore trop, qui pense que sa vie est derrière lui et là, c'est une jeune fille qui découvre la vie, 17 ans. L'esprit est le même, après les circonstances sont complètement différentes, c'est vraiment dans le milieu du lycée. C'est un chassé-croisé entre des jeunes qui découvrent la vie, les adultes qui les côtoient. Des thèmes qui sont pour le coup très universels, qui touchent aussi bien les gens plus âgés et les gens plus jeunes. On est sur des gens qui découvrent la vie, se posent encore des questions et commencent à avoir des réponses.

Philippe Chauveau :
Là on va suivre Camille. Elle a 17 ans et va passer le Bac. On la retrouve avec toute sa bande de copains au lycée. Ils ont les préoccupations de leur âge, ils sont en pleine insouciance, puis la vie va les rattraper avec un drame qui va se jouer autour d'eux. Lorsque vous avez écrit « Demain j'arrête ! » on s'était étonné que ce soit écrit par un homme, puisque c'était l'histoire de cette jeune femme qui était complètement déjantée. Là, on est dans une histoire d'adolescents. On peut vous rétorquer la même chose. On peut s'étonner que ce soit écrit par un homme de votre âge.

Gilles Legardinier :
Je l'ai été. Il suffit de garder la mémoire de ce qu'on est. Et puis le métier d'un auteur, c'est quand même de se glisser dans la peau de personnage qu'il n'est pas. Mes camarades qui écrivent sur des tueurs en série, sauf deux, je vous donnerai les noms plus tard, ne sont pas des tueurs en série. Notre métier, c'est de vous amener dans des univers qu'on connait ou qu'on connait un petit peu, ou qu'on ressent, mais auquel on n'appartient pas forcément.

Philippe Chauveau :
Mais les jeunes, vous allez les faire se confronter à la réalité de la vie avec un drame qui va venir les perturber, les chambouler. « Et soudain tout change » est peut-être un peu plus sombre que les deux précédents titres ?

Gilles Legardinier :
Je ne sais pas s'il est plus sombre, mais en tout cas il fait appel à quelque chose qui est plus dur. Dans « Complètement cramé ! » il était déjà question de la mort ou de la maladie, mais on trouve ça plus normal chez des gens de 60 ans et plus. C'était aussi présent dans « Demain j'arrête ! », mais on se croit à l'abri quand on a la trentaine de tout ce qui peut concerner ce genre de chose. Là, quand ils ont 17 ans, ça ne les concerne même pas théoriquement, sauf que parfois la vie fait, et comme beaucoup de monde, qu'ils peuvent s'y trouver confronté.

Philippe Chauveau :
Quels souvenirs gardez-vous de vos années lycée ?

Gilles Legardinier :
Excellentes. Pour moi, c'est une période extra-ordinaire.

Philippe Chauveau :
Ca vous a servi pour l'écriture ?

Gilles Legardinier :
Oui, bien sûr. Alors il n'y a pas d'anecdotes, parce qu'on a fait pire et que personne ne l'aurait cru si on l'avait mis dans un livre. C'est là que j'ai rencontré ma femme, la plupart de mes amis, de mes vrais amis, date de cette époque là, même avant. Je suis encore ami avec beaucoup de profs qui à l'époque nous faisaient une guerre acharnée pour essayer de nous faire apprendre les identités remarquables entre autre. Mais c'était extra-ordinaire.

Philippe Chauveau :
Un mot parce que c'est important. La plupart de vos confrères ou de vos consoeurs mettent trois lignes de remerciements à la fin de leurs ouvrages. Vous, vous nous proposez carrément cinq ou six pages de remerciements. Pourquoi avez-vous besoin de vous dévoiler autant ?

Gilles Legardinier :
J'ai toujours fait des remerciements assez longs. L'auteur tout puissant, je n'y crois pas trop. Il y a des gens qui inspirent, des gens qui infusent en vous et je pense que c'est bien de remettre les choses à leur place et je trouve ça toujours joli de profiter d'une tribune pour oser dire qu'on dépend des autres.

Philippe Chauveau :
Quand on dit que Gilles Legardinier écrit des livres qui font du bien, vous êtes d'accord, ça vous amuse, ça vous agace, vous trouvez ça réducteur, comment le vivez-vous ?

Gilles Legardinier :
S'il y a besoin d'une étiquette, je préfère avoir celle-là plutôt que celle d'écrire des bouquins qui ennuient. Les gens me taxent de ce qu'ils veulent, je n'ai pas de soucis avec ça.

Philippe Chauveau :
Vous n'avez pas peur d'apparaître comme quelqu'un de trop gentil ?

Gilles Legardinier :
Ceux qui commetront l'erreur de dépasser la ligne , se rendont vite compte de la réalité.

Philippe Chauveau :
« Et soudain tout change ». Ne changez rien Gilles Legardinier, c'est votre actualité, c'est votre nouveau titre et c'est aux éditions Fleuve Noir

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Après avoir travaillé sur des plateaux de cinéma et de télévision, Gilles Legardinier s'est lancé dans l'écriture de polars et de livres jeunesse. Mais c'est vraiment en 2011 que la rencontre avec le public s'est faite, lorsqu'il publie « Demain j'arrête ! ». En grand format ou en édition poche, ce titre a été un énorme succès de librairie et fait partie de ces livres que l'on s'échange, que l'on se prête, que l'on s'offre en disant : « tu vas voir, j'ai adoré ». Le succès ne s'est pas démenti avec...Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Gilles Legardinier. J'avais déjà eu le plaisir de vous recevoir dans ce même fauteuil pour votre précédent titre. C'était « Complètement cramé ! », puis il y avait eu précédemment « Demain j'arrête !» L'aventure se poursuit plutôt agréablement puisqu'à chaque nouveau livre, il y a un succès de librairie.Gilles Legardinier :Pour le moment oui, mais on en est à deux, donc c'est une petite continuation, mais c'est un bonheur quand même.Philippe Chauveau :Mais le troisième se profile et...Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :« Et soudain tout change », c'est votre nouveau livre, Gilles Legardinier, aux éditons Fleuve Noir. Précédemment « Complètement cramé ! » et « Demain j'arrête ! ». « Et soudain tout change », alors qu'est-ce qui a changé par rapport aux précédents titres que je viens de citer ? Est-ce que c'est dans la continuité ou est-ce qu'on est dans un univers complètement différent ?Gilles Legardinier :Les personnages changent. A chaque fois ce sont des personnegas complètement différents. Dans...Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - Le livre - Suite
    Valériz Caffier – Librairie Le Divan (Paris)J'étais un peu perplexe au départ, je vous avoue. Quand j'ai ouvert le livre et j'ai vu que c'était une histoire d'adolescents au lycée, je me suis dit : « tiens, il a changé de public qu'il voulait toucher ». Mais en fait, je pense qu'il va toucher le même public qu'avec ses deux précédents livres et peut-être un public encore plus jeune à travers cette histoire de lycéens.Il a installé un lectorat, un public qui attendait celui là et qui d'ailleurs dès sa sortie il y a...Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - L'avis du libraire - Suite