Nicolas Vanier

Nicolas Vanier

Belle et Sébastien

Le livre 4'20

Nicolas Vanier, vous êtes dans l'actualité et bien présent en librairie puisque vous publiez aux éditions XO « Belle et Sébastien ». Alors forcément lorsque l'on prononce ces deux noms il y a des souvenirs, des souvenirs d'enfance qui reviennent,
ce sont les personnages de Cécile Aubry. Vous êtes toujours là où on ne vous attend pas. Qu'est-ce qui vous a donné envie de reprendre « Belle et Sébastien » ?
Est-ce aussi un souvenir de gamin ? Qu'est ce que ça représente pour vous »Belle et Sébastien » et pourquoi vous êtes approprié ce titre ?
Je pense que c'est quelque chose qui me correspond totalement. C'est quasi du sur-mesure pour l'amoureux des chiens que j'ai toujours été, l'amoureux de la montagne que j'ai toujours été.
J'étais effectivement enfant la victime idéale de cette série qui m'a totalement captivée, émue et qui a peut-être eu des conséquences, sait-on jamais, sur cette vie entièrement consacrée aux montagnes, à la nature et aux chiens.
Donc redonner vie à cette série noir et blanc qui se mourait dans les archives de la télévision française était un défi qui me passionnait.
Ce qui est intéressant c'est que vous ne vous êtes pas contenté de reprendre les personnages, vous vous les êtes approprié et vous les avez mis dans un autre contexte que l'histoire d'origine de Cécile Aubry.
Vous nous les placé dans les Alpes pendant l'Occupation dans les années 40-43. On est loin de l'histoire d'origine, mais l'esprit est là.
Je voulais absolument rester fidèle à ces souvenirs, cette émotion que l'histoire de l'époque a provoqué chez moi et auprès de tout le public qui a pu le suivre donc avant d'écrire cette adaptation très libre revisionné tous les épisodes noir et blanc de cette série télévisée.
Et donc, j'ai dans cette histoire là repris un certains nombres de fondamentaux qui sont bien sûr le décors des Alpes, les personnages qui sont extrêmement bien placés, repris un certains nombres d'éléments, la notion d'aventure,
de passage qui était autrefois avec des contrebandiers qui dans cette histoire là des juifs qui tentent de quitter la zone occupée de la France en se faisant aider par ces personnes vivant dans la montagne.
Ce que j'ai aussi beaucoup apprécié, c'est que lorsqu'on a le livre en main, avec cette couverture qui reprend l'affiche du film, on se dit que c'est un roman pour les jeunes, pour les adolescents et puis en fait, on se laisse embarquer par l'histoire,
parce que l'écriture est très belle, très fluide, très poétique. On tourne les pages avec bonheur et on a vraiment envie de savoir ce qui va se passer entre Belle et Sébastien. Comment avez-vous travaillé l'écriture ? Quelle est l'émotion que vous avez voulu nous faire partager ?
J'ai l'habitude d'écrire des romans un peu comme des scénarios, très séquencés, un peu comme des films, avec un rythme un peu cinématographique. Le travail a d'abord consisté à écrire un scénario d'une centaine de pages à partir duquel ensuite j'ai pu développer le roman,
sachant qu'il y a une vraie frustration dans un film comme dans un scénario parce que l'on ne peut pas mettre dans un film ou dans un scénario tout ce que l'ont peut mettre dans un roman.
C'est quelque chose de très complémentaire et je crois que je serai très frustré de ne pouvoir faire qu'un film ou qu'un roman.
Ce sont deux choses très complémentaires et il y a beaucoup d'informations, beaucoup d'émotions, beaucoup de descriptions que l'on peut faire dans un roman et qu'on ne peut pas faire dans un film.
Merci beaucoup Nicolas Vanier. En attendant le film, le roman est déjà disponible en librairie aux éditions XO. « Belle et Sébastien », un livre à mettre entre toutes les mains, un très joli livre, toutes générations confondues.

Philippe Chauveau :
Nicolas Vanier, vous êtes dans l'actualité et bien présent en librairie puisque vous publiez aux éditions XO « Belle et Sébastien ». Alors forcément lorsque l'on prononce ces deux noms il y a des souvenirs, des souvenirs d'enfance qui reviennent, ce sont les personnages de Cécile Aubry. Vous êtes toujours là où on ne vous attend pas. Qu'est-ce qui vous a donné envie de reprendre « Belle et Sébastien » ? Est-ce aussi un souvenir de gamin ? Qu'est ce que ça représente pour vous »Belle et Sébastien » et pourquoi vous êtes approprié ce titre ?

Nicolas Vanier :
Je pense que c'est quelque chose qui me correspond totalement. C'est quasi du sur-mesure pour l'amoureux des chiens que j'ai toujours été, l'amoureux de la montagne que j'ai toujours été. J'étais effectivement enfant la victime idéale de cette série qui m'a totalement captivée, émue et qui a peut-être eu des conséquences, sait-on jamais, sur cette vie entièrement consacrée aux montagnes, à la nature et aux chiens. Donc redonner vie à cette série noir et blanc qui se mourait dans les archives de la télévision française était un défi qui me passionnait.

Philippe Chauveau :
Ce qui est intéressant c'est que vous ne vous êtes pas contenté de reprendre les personnages, vous vous les êtes approprié et vous les avez mis dans un autre contexte que l'histoire d'origine de Cécile Aubry. Vous nous les placé dans les Alpes pendant l'Occupation dans les années 40-43. On est loin de l'histoire d'origine, mais l'esprit est là.

Nicolas Vanier :
Je voulais absolument rester fidèle à ces souvenirs, cette émotion que l'histoire de l'époque a provoqué chez moi et auprès de tout le public qui a pu le suivre donc avant d'écrire cette adaptation très libre revisionné tous les épisodes noir et blanc de cette série télévisée. Et donc, j'ai dans cette histoire là repris un certains nombres de fondamentaux qui sont bien sûr le décors des Alpes, les personnages qui sont extrêmement bien placés, repris un certains nombres d'éléments, la notion d'aventure, de passage qui était autrefois avec des contrebandiers qui dans cette histoire là des juifs qui tentent de quitter la zone occupée de la France en se faisant aider par ces personnes vivant dans la montagne.


Philippe Chauveau :
Ce que j'ai aussi beaucoup apprécié, c'est que lorsqu'on a le livre en main, avec cette couverture qui reprend l'affiche du film, on se dit que c'est un roman pour les jeunes, pour les adolescents et puis en fait, on se laisse embarquer par l'histoire, parce que l'écriture est très belle, très fluide, très poétique. On tourne les pages avec bonheur et on a vraiment envie de savoir ce qui va se passer entre Belle et Sébastien. Comment avez-vous travaillé l'écriture ? Quelle est l'émotion que vous avez voulu nous faire partager ?

Nicolas Vanier :
J'ai l'habitude d'écrire des romans un peu comme des scénarios, très séquencés, un peu comme des films, avec un rythme un peu cinématographique. Le travail a d'abord consisté à écrire un scénario d'une centaine de pages à partir duquel ensuite j'ai pu développer le roman, sachant qu'il y a une vraie frustration dans un film comme dans un scénario parce que l'on ne peut pas mettre dans un film ou dans un scénario tout ce que l'ont peut mettre dans un roman. C'est quelque chose de très complémentaire et je crois que je serai très frustré de ne pouvoir faire qu'un film ou qu'un roman. Ce sont deux choses très complémentaires et il y a beaucoup d'informations, beaucoup d'émotions, beaucoup de descriptions que l'on peut faire dans un roman et qu'on ne peut pas faire dans un film.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Nicolas Vanier. En attendant le film, le roman est déjà disponible en librairie aux éditions XO. « Belle et Sébastien », un livre à mettre entre toutes les mains, un très joli livre, toutes générations confondues.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • La vie de Nicolas Vanier ressemble à un roman d'aventures. Né au Sénégal, c'est pourtant en France, en Sologne qu'il grandit et envisage de reprendre l'exploitation agricole familiale. Mais l'envie d'ailleurs est déjà encrée en lui. A 17 ans, il parcourt la Laponie. Dès lors, il n'aura de cesse d'explorer les contrées les plus lointaines et les plus hostiles. Soucieux de partager ses expériences, il publie de nombreux ouvrages, parmi lesquels « L'odyssée blanche », « L'enfant des neiges » ou plus récemment « Le grand...Belle et Sébastien de Nicolas Vanier - Présentation - Suite
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    Philippe Chauveau :Nicolas Vanier, vous êtes dans l'actualité et bien présent en librairie puisque vous publiez aux éditions XO « Belle et Sébastien ». Alors forcément lorsque l'on prononce ces deux noms il y a des souvenirs, des souvenirs d'enfance qui reviennent, ce sont les personnages de Cécile Aubry. Vous êtes toujours là où on ne vous attend pas. Qu'est-ce qui vous a donné envie de reprendre « Belle et Sébastien » ? Est-ce aussi un souvenir de gamin ? Qu'est ce que ça représente pour vous »Belle et...Belle et Sébastien de Nicolas Vanier - Le livre - Suite