Les hasards de la vie réservent parfois de drôles de surprises et vous font prendre des chemins inattendus. La preuve avec Dominique Le Brun.Après des études de droit et avant d'attaquer une carrière d'avocat, il décide de s'accorder un peu de temps pour lui. Passionné par la mer, il sillonne le monde, devient skipper et convoyeur de bateaux de plaisance. Un naufrage évité de justesse change sa destinée. Il devient journalisme dans le domaine du nautisme, puis auteur d'ouvrages sur ce même thème. Il est aujourd'hui considéré...
Quai de la Douane de Dominique Le Brun - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Dominique Le Brun.Dominique Le Brun :Bonjour Philippe.Philipe Chauveau :Double actualité vous concernant, « Quai de la douane » aux éditions le Télégramme et puis « De la piraterie au piratage » ça c'est chez Buchet Chastel. Vous êtes un auteur prolixe, il y a une grande bibliographie vous concernant, toutefois c'est votre premier roman on y reviendra. Mais avant l'écriture il y avait eu le droit, alors comment passe t-on des études de droit à l'écriture ? Il y a eu là un changement de...
Quai de la Douane de Dominique Le Brun - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Dominique Le Brun « Quai de la douane » c'est votre actualité, c'est aux éditions Le Télégramme. On vous connaît en tant qu'auteur d'essais, d'ouvrages techniques sur le milieu de la mer entre autres, et vous signez là votre premier roman avec l'histoire d'un écrivain, d'un auteur d'ouvrages maritimes qui s'appelle François-Marie Rolland, qui part en dédicace à Brest, qui va faire des rencontres, qui va plonger dans ses histoires d'enfance et qui va être mêlé à une intrigue qui va très vite le...
Quai de la Douane de Dominique Le Brun - Le livre - Suite
Libraire Sylvie Loriquer L'attrape-coeurs (Paris)« Quai de la douane », c'est vraiment un roman maritime, un roman breton, on a tous les embrun, on a même tout un lexique, qu'il nous explique à la fin, heureusement parce que au niveau des termes, pour le petit vent, le grand vent, le moyen vent et j'en passe.Ça vous emmène ailleurs, vraiment, et on est vraiment en Bretagne.Le livre de Dominique Le Brun est vraiment très très très visuel, on a des personnages super bien campés et notamment le personnage du Cambodgien qui arrive...
Quai de la Douane de Dominique Le Brun - L'avis du libraire - Suite
Dominique Le Brun
Quai de la Douane
Présentation 1'04Les hasards de la vie réservent parfois de drôles de surprises et vous font prendre des chemins inattendus. La preuve avec Dominique Le Brun.
Après des études de droit et avant d'attaquer une carrière d'avocat, il décide de s'accorder un peu de temps pour lui. Passionné par la mer, il sillonne le monde, devient skipper et convoyeur de bateaux de plaisance.
Un naufrage évité de justesse change sa destinée. Il devient journalisme dans le domaine du nautisme, puis auteur d'ouvrages sur ce même thème.
Il est aujourd'hui considéré comme un spécialiste des ouvrages maritimes et s'implique aussi beaucoup à la défense des droits des auteurs.
L'actualité de Dominique Le Brun, c'est ce livre « Quai de la douane », un roman dans lequel un écrivain de passage à Brest va retrouver ses souvenirs de jeunesse
mais être aussi entraîné dans des luttes politiques et des haines impitoyables que même la force des vagues ne peuvent balayer.
Des souvenirs de gamins qui se mêlent aux fracas de l'Histoire, un suspense habilement mené et une écriture où pointe la passion de l'océan.. « Quai de la Douane » de Dominique Le Brun aux éditions du Télégramme. Dominique Le Brun est sur Web TV Culture.
Les hasards de la vie réservent parfois de drôles de surprises et vous font prendre des chemins inattendus. La preuve avec Dominique Le Brun.
Après des études de droit et avant d'attaquer une carrière d'avocat, il décide de s'accorder un peu de temps pour lui. Passionné par la mer, il sillonne le monde, devient skipper et convoyeur de bateaux de plaisance. Un naufrage évité de justesse change sa destinée. Il devient journalisme dans le domaine du nautisme, puis auteur d'ouvrages sur ce même thème. Il est aujourd'hui considéré comme un spécialiste des ouvrages maritimes et s'implique aussi beaucoup à la défense des droits des auteurs.
L'actualité de Dominique Le Brun, c'est ce livre « Quai de la douane », un roman dans lequel un écrivain de passage à Brest va retrouver ses souvenirs de jeunesse mais être aussi entraîné dans des luttes politiques et des haines impitoyables que même la force des vagues ne peuvent balayer.
Des souvenirs de gamins qui se mêlent aux fracas de l'Histoire, un suspense habilement mené et une écriture où pointe la passion de l'océan..
« Quai de la Douane » de Dominique Le Brun aux éditions du Télégramme
Dominique Le Brun est sur WTC
Dominique Le Brun
Quai de la Douane
Portrait 4'53Bonjour Dominique Le Brun.
Bonjour Philippe.
Double actualité vous concernant, « Quai de la douane » aux éditions le Télégramme et puis « De la piraterie au piratage » ça c'est chez Buchet Chastel. Vous êtes un auteur prolixe, il y a une grande bibliographie vous concernant, toutefois c'est votre premier roman on y reviendra.
Mais avant l'écriture il y avait eu le droit, alors comment passe t-on des études de droit à l'écriture ? Il y a eu là un changement de direction.
D'abord le droit c'est bien connu mène à tout, à condition de savoir en sortir c'est un premier point. Ensuite quand on dit que ça mène à tout, ça m'a mené au journalisme, journalisme technique nautique certes, mais journalisme et qui dit journalisme dit analyse.
Et là pas de mystère le droit est certainement la meilleure des formations, donc à défaut de logique on dira qu'il y a de la cohérence.
Mais c'est vrai le journalisme ce n'étais pas prédestiné, il a fallu une rencontre tout à fait étonnante sur la mer.
Une rencontre avec la mer d'une part, et puis une rencontre avec un équipier, j'étais jeune skippeur, convoyeur de bateau, puisqu'à l'époque on ne les transportait pas, on les amenait par la mer.
Et puis gros coup de vent en méditerranée, portés disparus pendant douze jours, trois fois assis sur le plafond de la cabine, c'est-à-dire le mat à la place de la quille, ce qui est une situation désagréable.
On s'en est sorti et du coup en est né un reportage, que j'ai apporté au magazine que je lisais depuis que j'étais enfant, Neptune nautisme, et qui m'a fait entrer dans ses équipes de rédaction
et puis je suis devenu journaliste et de journaliste à auteur technique. Et puis un jour des années plus tard, premier roman et puis dans le même temps premier essai aussi. Ce qui est aussi une autre technique.
Que vous apporte l'écriture, qu'est ce que ça représente dans votre vie ?
Beaucoup de bonheur, il y a une jouissance extraordinaire quand on arrive à exprimer quelque chose qu'on a en tète, et que ça tombe sur le clavier, je trouve que c'est une véritable jouissance.
Beaucoup de gens disent que l'écriture est une souffrance etc. Moi ça me fait un plaisir considérable, vraiment.
Vous êtes aussi très attentif à vos confrère, puisque vous faites partis de nombreuses associations pour la défense des droits des auteurs et entre autre la SGDL, la Société des Gens De Lettre. Pourquoi cette motivation?
Parce que, journaliste indépendant, auteur indépendant, du fait d'internet, j'ai découvert un jour que je ne voyais plus personne, mes textes et mes photos passaient par le net, mes commandes m'arrivaient par le net, les discussions techniques se faisaient par mail,
j'étais seul, seul, seul, désespérément seul, et en fait j'ai eu besoin une fois de la société pour protéger un manuscrit ou un conseil fiscale je crois et j'ai découvert des gens qui m'ont plus et puis chose étonnante,
c'est eux un jour qui sont venus me chercher pour que je les rejoigne au comité parce que il se trouvait que j'avais signé beaucoup, beaucoup, beaucoup de contrats et que donc j'avais une espèce de vision panoramique du contrat d'édition en France.
Je le disais en préambule, il y a une double actualité vous concernant, « Quai de la douane » c'est donc votre roman et puis cet autre ouvrage chez Buchet Chastel, « De la piraterie au piratage ».
Alors un petit mot sur cet ouvrage, on est en pleine actualité, et c'est vrai qu'on voit de plus en plus ces actes de piraterie sur toutes les mers du monde.
C'est la raison pour laquelle Buchet Chastel m'a commandé cet essai. J'avais publié une anthologie l'année précédente chez Omnibus sur les pirates qui avait été un énorme succès
et dans lequel dans mon dossier d'introduction je présentais la problématique : pourquoi trouve t-on les pirates sympathiques ? Ça a beaucoup excité Buchet Chastel qui m'a demandé de pousser la réflexion et donc ça a aboutit à un essai de trois cents pages,
pas tant finalement sur l'histoire de la piraterie et le phénomène actuel, que tout ce que cela sous-tend du point de vue politique, du point de vue philosophique,
du point de vue historique. Surtout la question est : l'image du pirate aujourd'hui est plus importante que le pirate lui-même.
Vous aimez changer de casquette dans votre écriture finalement, puisqu'à chaque fois vous abordez des sujets différents, qui tournent tous autour de la mer et de l'océan mais à chaque fois des thématiques différentes, maintenant le roman.
Vous aimez avoir différentes casquettes, différentes cordes à votre arc ?
Oui, et puis ce que vous ignorez Philippe, c'est que pendant vingt ans j'ai été montagnard et spécialiste du désert, j'avais complètement quitté le maritime, et il y a encore des tas de gens qui me connaissent que comme skieur ou alpiniste.
Une dernière question Dominique Le Brun, lorsque vous êtes sur les océans, ou éventuellement puisqu'on l'apprend sur les désert ou à la montagne, quel genre de livre glissez vous dans votre sac à dos? Lorsque vous êtes un lecteur vers quoi allez-vous?
Vers Jean Giono, vers Blaise Cendrars, j'ai écrit deux livres sur Giono d'ailleurs. Donc dans des écritures qui n'ont rien à voir avec le milieu ou je suis.
Merci, beaucoup Dominique Le Brun, votre actualité donc « De la piraterie au piratage », ça c'est chez Buchet Chastel, et puis dans un tout autre registre nous le disions, votre premier roman « Quai de la douane » qui est publié aux éditions Le Télégramme.
Philippe Chauveau :
Bonjour Dominique Le Brun.
Dominique Le Brun :
Bonjour Philippe.
Philipe Chauveau :
Double actualité vous concernant, « Quai de la douane » aux éditions le Télégramme et puis « De la piraterie au piratage » ça c'est chez Buchet Chastel. Vous êtes un auteur prolixe, il y a une grande bibliographie vous concernant, toutefois c'est votre premier roman on y reviendra. Mais avant l'écriture il y avait eu le droit, alors comment passe t-on des études de droit à l'écriture ? Il y a eu là un changement de direction.
Dominique Le Brun :
D'abord le droit c'est bien connu mène à tout, à condition de savoir en sortir c'est un premier point. Ensuite quand on dit que ça mène à tout, ça m'a mené au journalisme, journalisme technique nautique certes, mais journalisme et qui dit journalisme dit analyse. Et là pas de mystère le droit est certainement la meilleure des formations, donc à défaut de logique on dira qu'il y a de la cohérence.
Philippe Chauveau :
Mais c'est vrai le journalisme ce n'étais pas prédestiné, il a fallu une rencontre tout à fait étonnante sur la mer.
Dominique Le Brun :
Une rencontre avec la mer d'une part, et puis une rencontre avec un équipier, j'étais jeune skippeur, convoyeur de bateau, puisqu'à l'époque on ne les transportait pas, on les amenait par la mer. Et puis gros coup de vent en méditerranée, portés disparus pendant douze jours, trois fois assis sur le plafond de la cabine, c'est-à-dire le mat à la place de la quille, ce qui est une situation désagréable. On s'en est sorti et du coup en est né un reportage, que j'ai apporté au magazine que je lisais depuis que j'étais enfant, Neptune nautisme, et qui m'a fait entrer dans ses équipes de rédaction et puis je suis devenu journaliste et de journaliste à auteur technique. Et puis un jour des années plus tard, premier roman et puis dans le même temps premier essai aussi. Ce qui est aussi une autre technique.
Philippe Chauveau :
Que vous apporte l'écriture, qu'est ce que ça représente dans votre vie ?
Dominique Le Brun :
Beaucoup de bonheur, il y a une jouissance extraordinaire quand on arrive à exprimer quelque chose qu'on a en tète, et que ça tombe sur le clavier, je trouve que c'est une véritable jouissance. Beaucoup de gens disent que l'écriture est une souffrance etc. Moi ça me fait un plaisir considérable, vraiment.
Philippe Chauveau :
Vous êtes aussi très attentif à vos confrère, puisque vous faites partis de nombreuses associations pour la défense des droits des auteurs et entre autre la SGDL, la société des gens de lettre. Pourquoi cette motivation?
Dominique Le Brun :
Parce que, journaliste indépendant, auteur indépendant, du fait d'internet, j'ai découvert un jour que je ne voyais plus personne, mes textes et mes photos passaient par le net, mes commandes m'arrivaient par le net, les discussions techniques se faisaient par mail, j'étais seul, seul, seul, désespérément seul, et en fait j'ai eu besoin une fois de la société pour protéger un manuscrit ou un conseil fiscale je crois et j'ai découvert des gens qui m'ont plus et puis chose étonnante, c'est eux un jour qui sont venus me chercher pour que je les rejoigne au comité parce que il se trouvait que j'avais signé beaucoup, beaucoup, beaucoup de contrats et que donc j'avais une espèce de vision panoramique du contrat d'édition en France.
Philippe Chauveau :
Je le disais en préambule, il y a une double actualité vous concernant, Quai de la douane c'est donc votre roman et puis cet autre ouvrage chez BUCHET CHASTEL, De la piraterie au piratage. Alors un petit mot sur cet ouvrage, on est en pleine actualité, et c'est vrai qu'on voit de plus en plus ces actes de piraterie sur toutes les mers du monde.
Dominique Le Brun :
C'est la raison pour laquelle BUCHET CHASTEL m'a commandé cet essai. J'avais publié une anthologie l'année précédente chez Omnibus sur les pirates qui avait été un énorme succès et dans lequel dans mon dossier d'introduction je présentais la problématique : pourquoi trouve t-on les pirates sympathiques. Ça a beaucoup excité BUCHET CHASTEL qui m'a demandé de pousser la réflexion et donc ça a aboutit à un essai de trois cents pages, pas tant finalement sur l'histoire de la piraterie et le phénomène actuel, que tout ce que cela sous-tend du point de vue politique, du point de vue philosophique, du point de vue historique. Surtout la question est : l'image du pirate aujourd'hui est plus importante que le pirate lui-même.
Philippe Chauveau :
Vous aimez changer de casquette dans votre écriture finalement, puisqu'à chaque fois vous abordez des sujets différents, qui tournent tous autour de la mer et de l'océan mais à chaque fois des thématiques différentes, maintenant le roman. Vous aimez avoir différentes casquettes, différentes cordes à votre arc ?
Dominique Le Brun :
Oui, et puis ce que vous ignorez Philippe, c'est que pendant vingt ans j'ai été montagnard et spécialiste du désert, j'avais complètement quitté le maritime, et il y a encore des tas de gens qui me connaissent que comme skieur ou alpiniste.
Philippe Chauveau :
Une dernière question Dominique Le Brun, lorsque vous êtes sur les océans, ou éventuellement puisqu'on l'apprend sur les désert ou à la montagne, quel genre de livre glissez vous dans votre sac à dos? Lorsque vous êtes un lecteur vers quoi allez-vous?
Dominique Le Brun :
Vers Jean Giono, vers Blaise Cendrars, j'ai écrit deux livres sur Giono d'ailleurs. Donc dans des écritures qui n'ont rien à voir avec le milieu ou je suis.
Philippe Chauveau :
Merci, beaucoup Dominique Le Brun, votre actualité donc De la piraterie au piratage, ça c'est chez BUCHET CHASTEL, et puis dans un tout autre registre nous le disions, votre premier roman Quai de la douane qui est publié aux éditions Le Télégramme.
Dominique Le Brun
Quai de la Douane
Le livre 4'20Dominique Le Brun « Quai de la douane » c'est votre actualité, c'est aux éditions Le Télégramme. On vous connaît en tant qu'auteur d'essais, d'ouvrages techniques sur le milieu de la mer entre autres, et vous signez là votre premier roman avec l'histoire d'un écrivain,
d'un auteur d'ouvrages maritimes qui s'appelle François-Marie Rolland, qui part en dédicace à Brest, qui va faire des rencontres, qui va plonger dans ses histoires d'enfance et qui va être mêlé à une intrigue qui va très vite le dépasser.
Alors forcément une question, pourquoi maintenant dans votre parcours, pourquoi l'envie d'écrire un roman sur un auteur d'ouvrages maritimes, et un ouvrage qui se passe à Brest parce que ça vous ressemble quand même beaucoup ça.
Alors vous noterez que se servir soi même c'est beaucoup plus facile, au lieu d'inventer un héros on se prend tout seul soi même, ça évite déjà d'avoir à inventer.
Ce qui est passionnant dans votre ouvrage Dominique Le Brun, c'est qu'on passe sans cesse de l'époque contemporaine aux souvenirs d'enfance de notre auteur qui est en dédicace à Brest et puis on va même aller encore plus loin dans le passé
puisqu'on va remonter au second conflit mondial. Comment avez-vous construit votre histoire, qu'aviez vous envie de dire, qu'aviez-vous envie de raconter ?
Comme beaucoup de premier roman c'est peut être une forme d'auto-analyse, j'avais à comprendre comment ayant vécu sept ans dans une école de curés, extraordinaire par la qualité du travail et de ce qu'on apprenait,
mais qui était une véritable prison d'une certaine façon, avoir deux heures de libre était pratiquement exceptionnel. J'avais du mal à comprendre comment j'avais pu passer de ça à une vie de voyages, d'aventures, de plaisir.
Est-ce que je voulais simplement rattraper le temps perdu, je voulais savoir finalement, j'avais besoin de le savoir. Et puis la deuxième chose c'est que je suis né dix ans après la libération et que pendant toute mon enfance,
j'ai été bercé par les récits des réseaux de résistance qu'il y avait en Bretagne où j'étais, qui avait été trahis, ces gens qu'on avait arrêté, qui avait été fusillés, ces otages etc.…
Je me suis rendu compte après coup que mon enfance a été bercée par cette ambiance un peu morbide et avec beaucoup de non-dits. Ce qui m'a amené après coup à enquêter et à faire cette découverte que je raconte là,
c'est que des maquis bretons ont été attaqués par des Bretons qui portaient l'uniforme allemand. Et ça, ça fait très peu de temps, soit on ne le savait pas, soit on ne voulait pas le savoir.
C'est un roman à tiroir, puisqu'il y a donc notre héros, François-Marie Rolland, dont on va découvrir la psychologie parfois un peu complexe, il y a aussi une peinture au vitriole, j'ai envie de dire, de la Bretagne et notamment de la ville de Brest et de ses habitants.
Et puis il y aussi une intrigue, avec ces personnages qui ont des faces très sombre, plus toutes ces histoires effectivement liées au passé.
Il y a un moment ou le lecteur est un peu embrouillé volontairement par l'auteur que vous êtes et puis d'un seul coup tous les fils se tissent comme il le faut.
Oui, parce que dans la vie rien n'est simple. Mais alors portrait au vitriole de Brest, non, non, non.
Non, j'ai une tendresse extraordinaire pour Brest et les Brestois jusqu'à preuve du contraire ce sont bien reconnus et dans les paysages, et dans les gens et dans leurs cafés.
Vous en faites quand même des gens parfois un petit peu renfermés sur eux même.
Lequel ? Non, c'est pas renfermé. On ne parle pas pour ne rien dire par exemple, c'est pas la même chose. Et il n'y a pas de non-dit dans ce livre, tout est dit, certes de façon un peu brutale souvent, mais tout est dit quand même.
Donc c'est vrai, en écrivant ce livre vous ne vous êtes fait aucun ennemis à Brest ?
A ma grande surprise non, ou alors ils se sont bien cachés, mais pour le moment à ma très très grande surprise, les Brestois s'y reconnaissent et ils aiment beaucoup.
Parce que votre héros qui est auteur et qui part en dédicace à Brest finit quand même dans le port puisque quelqu'un va le pousser à l'eau. Ça ne vous est pas encore arrivé ?
Rien que de très normal, si ça m'arrive un jour, c'est que je l'aurai mérité.
On vous souhaite d'en ressortir dans tous les cas.
J'ai une veste flottante.
Dominique Le Brun, c'est donc votre actualité et c'est vrai que ce n'est pas un polar, ce n'est pas un thriller
Non plus.
Mais il y a vraiment un suspense vraiment bien ciselé et on passe un très bon moment à la lecture de cet ouvrage, même si on n'est pas Breton d'ailleurs.
Merci.
Ca s'appelle « Quai De la douane », c'est donc votre premier roman et c'est aux éditions Le Télégramme.
Philippe Chauveau :
Dominique Le Brun « Quai de la douane » c'est votre actualité, c'est aux éditions Le Télégramme. On vous connaît en tant qu'auteur d'essais, d'ouvrages techniques sur le milieu de la mer entre autres, et vous signez là votre premier roman avec l'histoire d'un écrivain, d'un auteur d'ouvrages maritimes qui s'appelle François-Marie Rolland, qui part en dédicace à Brest, qui va faire des rencontres, qui va plonger dans ses histoires d'enfance et qui va être mêlé à une intrigue qui va très vite le dépasser. Alors forcément une question, pourquoi maintenant dans votre parcours, pourquoi l'envie d'écrire un roman sur un auteur d'ouvrages maritimes, et un ouvrage qui se passe à Brest parce que ça vous ressemble quand même beaucoup ça.
Dominique Le Brun :
Alors vous noterez que se servir soi même c'est beaucoup plus facile, au lieu d'inventer un héros on se prend tout seul soi même, ça évite déjà d'avoir à inventer.
Philippe Chauveau : Ce qui est passionnant dans votre ouvrage Dominique Le Brun, c'est qu'on passe sans cesse de l'époque contemporaine aux souvenirs d'enfance de notre auteur qui est en dédicace à Brest et puis on va même aller encore plus loin dans le passé puisqu'on va remonter au second conflit mondial. Comment avez-vous construit votre histoire, qu'aviez vous envie de dire, qu'aviez-vous envie de raconter ?
Dominique Le Brun :
Comme beaucoup de premier roman c'est peut être une forme d'auto-analyse, j'avais à comprendre comment ayant vécu sept ans dans une école de curés, extraordinaire par la qualité du travail et de ce qu'on apprenait, mais qui était une véritable prison d'une certaine façon, avoir deux heures de libre était pratiquement exceptionnel. J'avais du mal à comprendre comment j'avais pu passer de ça à une vie de voyages, d'aventures, de plaisir. Est-ce que je voulais simplement rattraper le temps perdu, je voulais savoir finalement, j'avais besoin de le savoir. Et puis la deuxième chose c'est que je suis né dix ans après la libération et que pendant toute mon enfance, j'ai été bercé par les récits des réseaux de résistance qu'il y avait en Bretagne où j'étais, qui avait été trahis, ces gens qu'on avait arrêté, qui avait été fusillés, ces otages etc.… Je me suis rendu compte après coup que mon enfance a été bercée par cette ambiance un peu morbide et avec beaucoup de non-dits. Ce qui m'a amené après coup à enquêter et à faire cette découverte que je raconte là, c'est que des maquis bretons ont été attaqués par des Bretons qui portaient l'uniforme allemand. Et ça, ça fait très peu de temps, soit on ne le savait pas, soit on ne voulait pas le savoir.
Philippe Chauveau :
C'est un roman à tiroir, puisqu'il y a donc notre héros, François-Marie Rolland, dont on va découvrir la psychologie parfois un peu complexe, il y a aussi une peinture au vitriole, j'ai envie de dire, de la Bretagne et notamment de la ville de Brest et de ses habitants. Et puis il y aussi une intrigue, avec ces personnages qui ont des faces très sombre, plus toutes ces histoires effectivement liées au passé. Il y a un moment ou le lecteur est un peu embrouillé volontairement par l'auteur que vous êtes et puis d'un seul coup tous les fils se tissent comme il le faut.
Dominique Le Brun :
Oui, parce que dans la vie rien n'est simple. Mais alors portrait au vitriole de Brest, non, non, non.
Philippe Chauveau :
Quand même.
Dominique Le Brun :
Non, j'ai une tendresse extraordinaire pour Brest et les Brestois jusqu'à preuve du contraire ce sont bien reconnus et dans les paysages, et dans les gens et dans leurs cafés.
Philippe Chauveau :
Vous en faites quand même des gens parfois un petit peu renfermés sur eux même.
Dominique Le Brun :
Lequel ? Non, c'est pas renfermé. On ne parle pas pour ne rien dire par exemple, c'est pas la même chose. Et il n'y a pas de non-dit dans ce livre, tout est dit, certes de façon un peu brutale souvent, mais tout est dit quand même.
Philippe Chauveau :
Donc c'est vrai, en écrivant ce livre vous ne vous êtes fait aucun ennemis à Brest ?
Dominique Le Brun :
A ma grande surprise non, ou alors ils se sont bien cachés, mais pour le moment à ma très très grande surprise, les Brestois s'y reconnaissent et ils aiment beaucoup.
Philippe Chauveau :
Parce que votre héros qui est auteur et qui part en dédicace à Brest finit quand même dans le port puisque quelqu'un va le pousser à l'eau. Ça ne vous est pas encore arrivé ?
Dominique Le Brun :
Rien que de très normal, si ça m'arrive un jour, c'est que je l'aurai mérité.
Philippe Chauveau :
On vous souhaite d'en ressortir dans tous les cas.
Dominique Le Brun :
J'ai une veste flottante.
Philippe Chauveau :
Dominique Le Brun, c'est donc votre actualité et c'est vrai que ce n'est pas un polar, ce n'est pas un thriller
Dominique Le Brun :
Non plus.
Philippe Chauveau :
Mais il y a vraiment un suspense vraiment bien ciselé et on passe un très bon moment à la lecture de cet ouvrage, même si on n'est pas Breton d'ailleurs.
Dominique Le Brun :
Merci.
Philippe Chauveau :
Ca s'appelle « Quai De la douane », c'est donc votre premier roman et c'est aux éditions Le Télégramme.
Dominique Le Brun
Quai de la Douane
L'avis du libraire 1'25« Quai de la douane », c'est vraiment un roman maritime, un roman breton, on a tous les embrun, on a même tout un lexique, qu'il nous explique à la fin, heureusement parce que au niveau des termes, pour le petit vent, le grand vent, le moyen vent et j'en passe.
Ça vous emmène ailleurs, vraiment, et on est vraiment en Bretagne.
Le livre de Dominique Le Brun est vraiment très très très visuel, on a des personnages super bien campés et notamment le personnage du Cambodgien qui arrive dès les premières pages du livre.
Lorsque nous allons dans la deuxième guerre mondiale, et bien l'on apprend pleins de choses, d'ailleurs je ne sais pas comment le livre a été accepté, digéré par les Bretons parce qu'il y a quand même une histoire du passé, qui n'est pas toujours très très glorieuse.
Les mots pour ce livre là c'est : une bonne évasion, une bonne dose d'embrun et puis oui découvrir un peu plus la Bretagne vu de l'intérieur, partir en voyage et puis on a beaucoup de pluie ces derniers temps, mais encore un peu, ça peu être bien.
Libraire Sylvie Loriquer L'attrape-coeurs (Paris)
« Quai de la douane », c'est vraiment un roman maritime, un roman breton, on a tous les embrun, on a même tout un lexique, qu'il nous explique à la fin, heureusement parce que au niveau des termes, pour le petit vent, le grand vent, le moyen vent et j'en passe.
Ça vous emmène ailleurs, vraiment, et on est vraiment en Bretagne.
Le livre de Dominique Le Brun est vraiment très très très visuel, on a des personnages super bien campés et notamment le personnage du Cambodgien qui arrive dès les premières pages du livre.
Lorsque nous allons dans la deuxième guerre mondiale, et bien l'on apprend pleins de choses, d'ailleurs je ne sais pas comment le livre a été accepté, digéré par les Bretons parce qu'il y a quand même une histoire du passé, qui n'est pas toujours très très glorieuse.
Les mots pour ce livre là c'est : une bonne évasion, une bonne dose d'embrun et puis oui découvrir un peu plus la Bretagne vu de l'intérieur, partir en voyage et puis on a beaucoup de pluie ces derniers temps, mais encore un peu, ça peu être bien.