Dominique Le Brun

Dominique Le Brun

Quai de la Douane

Portrait 4'53

Bonjour Dominique Le Brun.
Bonjour Philippe.
Double actualité vous concernant, « Quai de la douane » aux éditions le Télégramme et puis « De la piraterie au piratage » ça c'est chez Buchet Chastel. Vous êtes un auteur prolixe, il y a une grande bibliographie vous concernant, toutefois c'est votre premier roman on y reviendra.
Mais avant l'écriture il y avait eu le droit, alors comment passe t-on des études de droit à l'écriture ? Il y a eu là un changement de direction.
D'abord le droit c'est bien connu mène à tout, à condition de savoir en sortir c'est un premier point. Ensuite quand on dit que ça mène à tout, ça m'a mené au journalisme, journalisme technique nautique certes, mais journalisme et qui dit journalisme dit analyse.
Et là pas de mystère le droit est certainement la meilleure des formations, donc à défaut de logique on dira qu'il y a de la cohérence.
Mais c'est vrai le journalisme ce n'étais pas prédestiné, il a fallu une rencontre tout à fait étonnante sur la mer.
Une rencontre avec la mer d'une part, et puis une rencontre avec un équipier, j'étais jeune skippeur, convoyeur de bateau, puisqu'à l'époque on ne les transportait pas, on les amenait par la mer.
Et puis gros coup de vent en méditerranée, portés disparus pendant douze jours, trois fois assis sur le plafond de la cabine, c'est-à-dire le mat à la place de la quille, ce qui est une situation désagréable.
On s'en est sorti et du coup en est né un reportage, que j'ai apporté au magazine que je lisais depuis que j'étais enfant, Neptune nautisme, et qui m'a fait entrer dans ses équipes de rédaction
et puis je suis devenu journaliste et de journaliste à auteur technique. Et puis un jour des années plus tard, premier roman et puis dans le même temps premier essai aussi. Ce qui est aussi une autre technique.
Que vous apporte l'écriture, qu'est ce que ça représente dans votre vie ?
Beaucoup de bonheur, il y a une jouissance extraordinaire quand on arrive à exprimer quelque chose qu'on a en tète, et que ça tombe sur le clavier, je trouve que c'est une véritable jouissance.
Beaucoup de gens disent que l'écriture est une souffrance etc. Moi ça me fait un plaisir considérable, vraiment.
Vous êtes aussi très attentif à vos confrère, puisque vous faites partis de nombreuses associations pour la défense des droits des auteurs et entre autre la SGDL, la Société des Gens De Lettre. Pourquoi cette motivation?
Parce que, journaliste indépendant, auteur indépendant, du fait d'internet, j'ai découvert un jour que je ne voyais plus personne, mes textes et mes photos passaient par le net, mes commandes m'arrivaient par le net, les discussions techniques se faisaient par mail,
j'étais seul, seul, seul, désespérément seul, et en fait j'ai eu besoin une fois de la société pour protéger un manuscrit ou un conseil fiscale je crois et j'ai découvert des gens qui m'ont plus et puis chose étonnante,
c'est eux un jour qui sont venus me chercher pour que je les rejoigne au comité parce que il se trouvait que j'avais signé beaucoup, beaucoup, beaucoup de contrats et que donc j'avais une espèce de vision panoramique du contrat d'édition en France.
Je le disais en préambule, il y a une double actualité vous concernant, « Quai de la douane » c'est donc votre roman et puis cet autre ouvrage chez Buchet Chastel, « De la piraterie au piratage ».
Alors un petit mot sur cet ouvrage, on est en pleine actualité, et c'est vrai qu'on voit de plus en plus ces actes de piraterie sur toutes les mers du monde.
C'est la raison pour laquelle Buchet Chastel m'a commandé cet essai. J'avais publié une anthologie l'année précédente chez Omnibus sur les pirates qui avait été un énorme succès
et dans lequel dans mon dossier d'introduction je présentais la problématique : pourquoi trouve t-on les pirates sympathiques ? Ça a beaucoup excité Buchet Chastel qui m'a demandé de pousser la réflexion et donc ça a aboutit à un essai de trois cents pages,
pas tant finalement sur l'histoire de la piraterie et le phénomène actuel, que tout ce que cela sous-tend du point de vue politique, du point de vue philosophique,
du point de vue historique. Surtout la question est : l'image du pirate aujourd'hui est plus importante que le pirate lui-même.
Vous aimez changer de casquette dans votre écriture finalement, puisqu'à chaque fois vous abordez des sujets différents, qui tournent tous autour de la mer et de l'océan mais à chaque fois des thématiques différentes, maintenant le roman.
Vous aimez avoir différentes casquettes, différentes cordes à votre arc ?
Oui, et puis ce que vous ignorez Philippe, c'est que pendant vingt ans j'ai été montagnard et spécialiste du désert, j'avais complètement quitté le maritime, et il y a encore des tas de gens qui me connaissent que comme skieur ou alpiniste.
Une dernière question Dominique Le Brun, lorsque vous êtes sur les océans, ou éventuellement puisqu'on l'apprend sur les désert ou à la montagne, quel genre de livre glissez vous dans votre sac à dos? Lorsque vous êtes un lecteur vers quoi allez-vous?
Vers Jean Giono, vers Blaise Cendrars, j'ai écrit deux livres sur Giono d'ailleurs. Donc dans des écritures qui n'ont rien à voir avec le milieu ou je suis.
Merci, beaucoup Dominique Le Brun, votre actualité donc « De la piraterie au piratage », ça c'est chez Buchet Chastel, et puis dans un tout autre registre nous le disions, votre premier roman « Quai de la douane » qui est publié aux éditions Le Télégramme.

Philippe Chauveau :
Bonjour Dominique Le Brun.

Dominique Le Brun :
Bonjour Philippe.

Philipe Chauveau :
Double actualité vous concernant, « Quai de la douane » aux éditions le Télégramme et puis « De la piraterie au piratage » ça c'est chez Buchet Chastel. Vous êtes un auteur prolixe, il y a une grande bibliographie vous concernant, toutefois c'est votre premier roman on y reviendra. Mais avant l'écriture il y avait eu le droit, alors comment passe t-on des études de droit à l'écriture ? Il y a eu là un changement de direction.

Dominique Le Brun :
D'abord le droit c'est bien connu mène à tout, à condition de savoir en sortir c'est un premier point. Ensuite quand on dit que ça mène à tout, ça m'a mené au journalisme, journalisme technique nautique certes, mais journalisme et qui dit journalisme dit analyse. Et là pas de mystère le droit est certainement la meilleure des formations, donc à défaut de logique on dira qu'il y a de la cohérence.

Philippe Chauveau :
Mais c'est vrai le journalisme ce n'étais pas prédestiné, il a fallu une rencontre tout à fait étonnante sur la mer.

Dominique Le Brun :
Une rencontre avec la mer d'une part, et puis une rencontre avec un équipier, j'étais jeune skippeur, convoyeur de bateau, puisqu'à l'époque on ne les transportait pas, on les amenait par la mer. Et puis gros coup de vent en méditerranée, portés disparus pendant douze jours, trois fois assis sur le plafond de la cabine, c'est-à-dire le mat à la place de la quille, ce qui est une situation désagréable. On s'en est sorti et du coup en est né un reportage, que j'ai apporté au magazine que je lisais depuis que j'étais enfant, Neptune nautisme, et qui m'a fait entrer dans ses équipes de rédaction et puis je suis devenu journaliste et de journaliste à auteur technique. Et puis un jour des années plus tard, premier roman et puis dans le même temps premier essai aussi. Ce qui est aussi une autre technique.

Philippe Chauveau :
Que vous apporte l'écriture, qu'est ce que ça représente dans votre vie ?

Dominique Le Brun :
Beaucoup de bonheur, il y a une jouissance extraordinaire quand on arrive à exprimer quelque chose qu'on a en tète, et que ça tombe sur le clavier, je trouve que c'est une véritable jouissance. Beaucoup de gens disent que l'écriture est une souffrance etc. Moi ça me fait un plaisir considérable, vraiment.

Philippe Chauveau :
Vous êtes aussi très attentif à vos confrère, puisque vous faites partis de nombreuses associations pour la défense des droits des auteurs et entre autre la SGDL, la société des gens de lettre. Pourquoi cette motivation?

Dominique Le Brun :
Parce que, journaliste indépendant, auteur indépendant, du fait d'internet, j'ai découvert un jour que je ne voyais plus personne, mes textes et mes photos passaient par le net, mes commandes m'arrivaient par le net, les discussions techniques se faisaient par mail, j'étais seul, seul, seul, désespérément seul, et en fait j'ai eu besoin une fois de la société pour protéger un manuscrit ou un conseil fiscale je crois et j'ai découvert des gens qui m'ont plus et puis chose étonnante, c'est eux un jour qui sont venus me chercher pour que je les rejoigne au comité parce que il se trouvait que j'avais signé beaucoup, beaucoup, beaucoup de contrats et que donc j'avais une espèce de vision panoramique du contrat d'édition en France.

Philippe Chauveau :
Je le disais en préambule, il y a une double actualité vous concernant, Quai de la douane c'est donc votre roman et puis cet autre ouvrage chez BUCHET CHASTEL, De la piraterie au piratage. Alors un petit mot sur cet ouvrage, on est en pleine actualité, et c'est vrai qu'on voit de plus en plus ces actes de piraterie sur toutes les mers du monde.

Dominique Le Brun :
C'est la raison pour laquelle BUCHET CHASTEL m'a commandé cet essai. J'avais publié une anthologie l'année précédente chez Omnibus sur les pirates qui avait été un énorme succès et dans lequel dans mon dossier d'introduction je présentais la problématique : pourquoi trouve t-on les pirates sympathiques. Ça a beaucoup excité BUCHET CHASTEL qui m'a demandé de pousser la réflexion et donc ça a aboutit à un essai de trois cents pages, pas tant finalement sur l'histoire de la piraterie et le phénomène actuel, que tout ce que cela sous-tend du point de vue politique, du point de vue philosophique, du point de vue historique. Surtout la question est : l'image du pirate aujourd'hui est plus importante que le pirate lui-même.

Philippe Chauveau :
Vous aimez changer de casquette dans votre écriture finalement, puisqu'à chaque fois vous abordez des sujets différents, qui tournent tous autour de la mer et de l'océan mais à chaque fois des thématiques différentes, maintenant le roman. Vous aimez avoir différentes casquettes, différentes cordes à votre arc ?

Dominique Le Brun :
Oui, et puis ce que vous ignorez Philippe, c'est que pendant vingt ans j'ai été montagnard et spécialiste du désert, j'avais complètement quitté le maritime, et il y a encore des tas de gens qui me connaissent que comme skieur ou alpiniste.

Philippe Chauveau :
Une dernière question Dominique Le Brun, lorsque vous êtes sur les océans, ou éventuellement puisqu'on l'apprend sur les désert ou à la montagne, quel genre de livre glissez vous dans votre sac à dos? Lorsque vous êtes un lecteur vers quoi allez-vous?

Dominique Le Brun :
Vers Jean Giono, vers Blaise Cendrars, j'ai écrit deux livres sur Giono d'ailleurs. Donc dans des écritures qui n'ont rien à voir avec le milieu ou je suis.

Philippe Chauveau :
Merci, beaucoup Dominique Le Brun, votre actualité donc De la piraterie au piratage, ça c'est chez BUCHET CHASTEL, et puis dans un tout autre registre nous le disions, votre premier roman Quai de la douane qui est publié aux éditions Le Télégramme.

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  • L'AVIS DU LIBRAIRE
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    Libraire Sylvie Loriquer L'attrape-coeurs (Paris)« Quai de la douane », c'est vraiment un roman maritime, un roman breton, on a tous les embrun, on a même tout un lexique, qu'il nous explique à la fin, heureusement parce que au niveau des termes, pour le petit vent, le grand vent, le moyen vent et j'en passe.Ça vous emmène ailleurs, vraiment, et on est vraiment en Bretagne.Le livre de Dominique Le Brun est vraiment très très très visuel, on a des personnages super bien campés et notamment le personnage du Cambodgien qui arrive...Quai de la Douane de Dominique Le Brun - L'avis du libraire - Suite