Écrivain et philosophe, Frédéric Lenoir est bien connu en librairie avec un titre notamment « Petit traité de vie intérieure » vendu à des milliers d'exemplaires. Mais, qu'il s'agisse d'essais, de romans, ou d'entretiens, chacun des livres de Frédéric Lenoir, parvient à trouve son public car Frédéric Lenoir sait par des mots justes et simples, évoquer des sujets qui nous touchent tous. « Comment Jésus est devenu Dieu », « L'âme du monde », « La parole perdue » ou « L'oracle delle luna » sont quelques-uns...
La consolation de l'ange de Frédéric Lenoir - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Frédéric Lenoir. Merci de nous recevoir ici chez vous. C'est là que vous vivez, là que vous travaillez. Votre actualité, un nouveau livre chez Fayard « La guérison du monde ». Lorsque vous publiez un livre, qu'avez-vous envie de dire ? Est-ce une appréhension par rapport à ce que le lecteur va en penser ou est-ce finalement une sorte de cadeau.Frédéric Lenoir :J'écris des choses qui me semblent importantes à dire, que je ressens profondément et je ne me souci pas tellement du résultat. Une fois...
La consolation de l'ange de Frédéric Lenoir - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Frédéric Lenoir, votre actualité, votre nouveau titre en librairie, chez Fayard, « La guérison du monde ». Un livre un peu différent des précédents. Les précédents étaient très personnel par rapport au lecteur, là vous parlez de la société, de l'humanité dans sa globalité...Frédéric Lenoir :Vous avez raison de dire qu'il vient après plusieurs livres consacrés à la sagesse personnelle, à la recherche personnelle du bonheur ou de la vie bonne et en même temps, ce n'est pas un livre unique dans...
La consolation de l'ange de Frédéric Lenoir - Le livre - Suite
Jean-Denys Tétier (La Colomberie – paris)Le philosophe et écrivain Frédéric Lenoir, très médiatisé, sollicité par la télévision pour les questions religieuses nous offre ce nouvel effet philosophique sur la guérison du monde. Cette guérison passe par un retournement, une conversion. Il essaie de nous montrer comment cette situation de crise économique, écologique, doit être dépassé pour vivre autrement, vivre cette conversion. Il y a une patte Lenoir dans le sens ou c'est une écriture fluide, très accessible. Ce n'est...
La consolation de l'ange de Frédéric Lenoir - L'avis du libraire - Suite
Frédéric Lenoir
La guérison du monde
Présentation 1'19Ecrivain et philosophe, Frédéric Lenoir est bien connu en librairie avec un titre notamment « Petit traité de vie intérieure » vendu à des milliers d'exemplaires. Mais, qu'il s'agisse d'essais, de romans, ou d'entretiens, chacun des livres de Frédéric Lenoir parvient à trouve son public
car Frédéric Lenoir sait par des mots justes et simples, évoquer des sujets qui nous touchent tous. « Comment Jésus est devenu Dieu », « L'âme du monde », « La parole perdue » ou « L'oracle della luna » sont quelques-uns de ces titres, traduits dans une vingtaine de langues.
Initié à la philosophie dès son enfance par son père qui lui fait lire à 13 ans « Le banquet » de Platon, Frédéric Lenoir est aujourd'hui directeur du Monde des religions et présente l'émission « Les racines du ciel » sur France Culture.
Dans son nouveau livre « La guérison du monde », il dresse un état des lieux de notre monde, de notre société, et en définit les maux auxquels il propose plusieurs remèdes.
Loin du catastrophisme ambiant, et tout en étant conscient des réalités et des perspectives difficiles qui s'offrent à notre société, voilà un livre qui nous incite à la réflexion et nous invite à être, chacun, un acteur de notre monde
« La guérison du monde » de Frédéric Lenoir aux éditions Fayard. Frédéric Lenoir nous reçoit pour WTC
Écrivain et philosophe, Frédéric Lenoir est bien connu en librairie avec un titre notamment « Petit traité de vie intérieure » vendu à des milliers d'exemplaires. Mais, qu'il s'agisse d'essais, de romans, ou d'entretiens, chacun des livres de Frédéric Lenoir, parvient à trouve son public car Frédéric Lenoir sait par des mots justes et simples, évoquer des sujets qui nous touchent tous. « Comment Jésus est devenu Dieu », « L'âme du monde », « La parole perdue » ou « L'oracle delle luna » sont quelques-uns de ces titres, traduits dans une vingtaine de langues.
Initié à la philosophie dès son enfance par son père qui lui fait lire à 13 ans « Le banquet » de Platon, Frédéric Lenoir est aujourd'hui directeur du Monde des religions et présente l'émission « Les racines du ciel » sur France Culture.
Dans son nouveau livre « La guérison du monde », il dresse un état des lieux de notre monde, de notre société, et en définit les maux auxquels il propose plusieurs remèdes.
Loin du catastrophisme ambiant, et tout en étant conscient des réalités et des perspectives difficiles qui s'offrent à notre société, voilà un livre qui nous incite à la réflexion et nous invite à être, chacun, un acteur de notre monde
« La guérison du monde » de Frédéric Lenoir aux éditions Fayard. Frédéric Lenoir nous reçoit pour WTC
Frédéric Lenoir
La guérison du monde
Portrait 3'02Bonjour Frédéric Lenoir. Merci de nous recevoir ici chez vous. C'est là que vous vivez, là que vous travaillez. Votre actualité, un nouveau livre chez Fayard « La guérison du monde ».
Lorsque vous publiez un livre, qu'avez-vous envie de dire ? Est-ce une appréhension par rapport à ce que le lecteur va en penser ou est-ce finalement une sorte de cadeau ?
J'écris des choses qui me semblent importantes à dire, que je ressens profondément et je ne me souci pas tellement du résultat. Une fois que j'ai transmis ce message, c'est une bouteille à la mer.
Khalil Gibran nous dit : « vos enfants ne sont pas vos enfants, ce sont les enfants de la vie ». Mes livres ne sont pas mes livres, ce sont les livres de ma vie et ils mènent leur existence.
Vous savez que les journalistes aiment mettre des étiquettes. Si je dis que vous êtes un écrivain-philosophe, est-ce une bonne définition de Frédéric Lenoir ?
Je pense que c'est la meilleure. On me met pas mal d'étiquettes différentes. On dit parfois que je suis journaliste, or je ne suis pas du tout journaliste, je n'ai fait aucune école de journalisme, mais il se trouve que je dirige un journal.
J'ai plutôt la fibre d'écrivain, d'ailleurs je m'intéresse à la philo depuis l'âge de treize ans. J'ai toujours un esprit critique, j'essaie toujours d'avoir de la distance, de la lucidité dans ce que je fais. Donc oui, écrivain-philosophe pourquoi pas.
C'est vrai que c'est votre père qui vous a fait lire « Le banquet » de Platon dès l'âge de treize ans ?
Tout à fait. C'est comme ça que j'ai découvert la philosophie et du coup j'ai lu tous les dialogues socratiques entre treize et quinze ans et après j'ai lu Aristote, Epicure et dans mes études de philo j'ai fait une maîtrise sur Aristote.
Je me suis toujours passionné pour les philosophies grecques. C'est resté une passion et je continue de relire Epicure, les Stoïciens, c'est une source permanente. D'enrichissement. Après je me suis intéressé à d'autres philosophes, notamment les modernes.
Nietzsche a été une passion à l'adolescence à 16-17 ans. Nietzsche ça libère. Après Spinoza et Schopenhauer . Donc je m'intéresse surtout aux philosophes qui réfléchissent sur la vie.
Si je schématise, j'ai envie de dire que vous êtes un philosophe qui donne un grand coup de balai dans la philosophie. Je sous-entends que vous avez peut-être eu envie d'offrir la philosophie au plus grand nombre ?
Plus exactement la sagesse. Qu'est ce qu'une vie bien, bonne ? Comment réussir sa vie ? C'est ça que j'ai essayé de transmettre et c'est au carrefour de la philosophie et de la spiritualité et dans ce sens là, je m'inscris dans un sillon contemporain
qui peut-être a été initié par Pierre Hadot, formidable historien de la philosophie grecque qui a rappelé, alors que l'université française avait complètement oublié, que les philosophes grecs étaient d'abord des sages.
Que représente pour l'auteur que vous êtes la reconnaissance de vos lecteurs ? Y-a-t-il un souvenir particulier, êtes-vous conscient de ce que vous apportez ?
On se rend pas compte de l'impact qu'on peut avoir. Moi-même je vis avec ça. Tout ce que j'écris, j'essaie de le vivre plus ou moins. Je suis là-dedans si vous voulez. Et il y a des gens pour qui c'est une révélation, une découverte.
Donc je suis à la fois touché, mais j'ai aussi une certaine distance parce que je ne peux pas aussi rentrer dans un contact personnel, émotionnel avec chacun de mes lecteurs.
Merci beaucoup Frédéric Lenoir. Votre actualité chez Fayard, « La guérison du monde ».
Philippe Chauveau :
Bonjour Frédéric Lenoir. Merci de nous recevoir ici chez vous. C'est là que vous vivez, là que vous travaillez. Votre actualité, un nouveau livre chez Fayard « La guérison du monde ». Lorsque vous publiez un livre, qu'avez-vous envie de dire ? Est-ce une appréhension par rapport à ce que le lecteur va en penser ou est-ce finalement une sorte de cadeau.
Frédéric Lenoir :
J'écris des choses qui me semblent importantes à dire, que je ressens profondément et je ne me souci pas tellement du résultat. Une fois que j'ai transmis ce message, c'est une bouteille à la mer. Khalil Gibran nous dit : « vos enfants ne sont pas vos enfants, ce sont les enfants de la vie ». Mes livres ne sont pas mes livres, ce sont les livres de ma vie et ils mènent leur existence.
Philippe Chauveau :
Vous savez que les journalistes aiment mettre des étiquettes. Si je dis que vous êtes un écrivain-philosophe, est-ce une bonne définition de Frédéric Lenoir ?
Frédéric Lenoir :
Je pense que c'est la meilleure. On me met pas mal d'étiquettes différentes. On dit parfois que je suis journaliste, or je ne suis pas du tout journaliste, je n'ai fait aucune école de journalisme, mais il se trouve que je dirige un journal. J'ai plutôt la fibre d'écrivain, d'ailleurs je m'intéresse à la philo depuis l'âge de treize ans. J'ai toujours un esprit critique, j'essaie toujours d'avoir de la distance, de la lucidité dans ce que je fais. Donc oui, écrivain-philosophe pourquoi pas.
Philippe Chauveau :
C'est vrai que c'est votre père qui vous a fait lire « Le banquet » de Platon dès l'âge de treize ans ?
Frédéric Lenoir :
Tout à fait. C'est comme ça que j'ai découvert la philosophie et du coup j'ai lu tous les dialogues socratiques entre treize et quinze ans et après j'ai lu Aristote, Epicure et dans mes études de philo j'ai fait une maîtrise sur Aristote. Je me suis toujours passionné pour les philosophies grecques. C'est resté une passion et je continue de relire Epicure, les Stoïciens, c'est une source permanente. D'enrichissement. Après je me suis intéressé à d'autres philosophe, notamment les modernes. Nietzsche a été une passion à l'adolescence à 16-17 ans. Nietzsche ça libère. Après Spinoza et Schopenhauer . Donc je m'intéresse surtout aux philosophes qui réfléchissent sur la vie.
Philippe Chauveau :
Si je schématise, j'ai envie de dire que vous êtes un philosophe qui donne un grand coup de balai dans la philosophie. Je sous-entends que vous avez peut-être eu envie d'offrir la philosophie au plus grand nombre ?
Frédéric Lenoir :
Plus exactement la sagesse. Qu'est ce qu'une vie bien, bonne ? Comment réussir sa vie ? C'est ça que j'ai essayé de transmettre et c'est au carrefour de la philosophie et de la spiritualité et dans ce sens là, je m'inscris dans un sillon contemporain qui peut-être a été initié par Pierre Hadot, formidable historien de la philosophie grecque qui a rappelé, alors que l'université française avait complètement oublié, que les philosophes grecs étaient d'abord des sages.
Philippe Chauveau :
Que représente pour l'auteur que vous êtes la reconnaissance de vos lecteurs ? Y-a-t-il un souvenir particulier, êtes-vous conscient de ce que vous apportez ?
Frédéric Lenoir :
On se rend pas compte de l'impact qu'on peut avoir. Moi-même je vis avec ça. Tout ce que j'écris, j'essaie de le vivre plus ou moins. Je suis là-dedans si vous voulez. Et il y a des gens pour qui c'est une révélation, une découverte. Donc je suis à la fois touché, mais j'ai aussi une certaine distance parce que je ne peux pas aussi rentrer dans un contact personnel, émotionnel avec chacun de mes lecteurs.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Frédéric Lenoir. Votre actualité chez Fayard, « La guérison du monde ».
Frédéric Lenoir
La guérison du monde
Le livre 3'54Frédéric Lenoir, votre actualité, votre nouveau titre en librairie, chez Fayard, « La guérison du monde ». Un livre un peu différent des précédents. Les précédents étaient très personnel par rapport au lecteur, là vous parlez de la société, de l'humanité dans sa globalité...
Vous avez raison de dire qu'il vient après plusieurs livres consacrés à la sagesse personnelle, à la recherche personnelle du bonheur ou de la vie bonne et en même temps, ce n'est pas un livre unique dans mon parcours, il se relit à d'autres livres.
J'ai fait il y a vingt ans un livre qui s'appelle « Le temps de la responsabilité » où les intuitions de ce livre sont déjà là. Et puis il y a dix ans, donc vous voyez tous les dix ans, j'ai fait ce livre d'entretien avec Hubert Reeves « mal de terre » sur toutes les questions environnementales
et écologiques et dont je reprends aussi un certain nombre de points déjà traités dans ce livre là et j'essaie de voir toujours le positif. Je suis un optimiste. J'essaie de voir le positif, de voir comment on peut s'améliorer soi-même, comment on peut améliorer le monde.
Ca c'est ma conviction profonde. Je suis vraiment quelqu'un qui a envi de faire progresser les choses et de progresser moi-même, donc j'entraine les gens vers ça. Ca, c'est tous mes livres à travers des dimensions différentes.
Après la différence, c'est qu'il ne se traduit pas dans la lignée immédiate de mes derniers livres qui sont plutôt axés sur la transformation de soi, la sagesse personnelle. Il s'intéresse plutôt aux problèmes collectifs.
Lorsque vous présentez l'état du monde, et vous parlez des bouleversements, vous faites comprendre qu'autrefois, les sociétés, les pays étaient régis par la religion,
les frontières et que tout ça a explosé et que forcément le bouleversement était inévitable. Ca, c'est l'un des premiers grands changements de notre époque ?
Oui, je crois que c'est le principal changement. C'est d'une part l'émancipation de l'individu du groupe et ça donne aujourd'hui ce qu'on connait, c'est-à-dire un individu qui a son choix de conscience, de vie, d'orientation sexuelle, c'est tout ce qu'on voit aujourd'hui.
Et c'est à la fois un bien, parce que je pense que c'est un progrès considérable dans l'histoire de l'Humanité et en même temps ça pose des problèmes et des questions très importantes. Aujourd'hui, on a coupé notre relation aux autres, au cosmos.
Du coup, on pille la planète, on voit ce qui se passe et en même temps, on est dans un individualisme un peu triste avec de plus en plus d'individus qui sont perdus parce qu'il se sentent seuls, isolés, ils ne sont plus dans des liens de solidarité.
Je pense qu'il faut qu'on retrouve une dimension de fraternité et de lien avec le monde, de lien avec le cosmos.
Ce qui est passionnant dans votre ouvrage, c'est qu'on commence par cet état des lieux de la planète. Alors c'est vrai qu'il y a ce catastrophisme ambiant et vous nous dites « le monde est comme ça, mais il est peut-être encore temps de le changer »
et plus on avance dans le livre, plus on se rend compte que face aux problèmes qui touchent la planète, chacun à sa façon a des solutions et ça c'est passionnant parce qu'on se dit en rentrant chez soi « voilà je peux peut-être m'y mettre aussi ».
Je m'appuis sur des expériences de gens qui, chacun à leur niveau, participent à la guérison du monde, à l'amélioration du monde, parce que le monde ne sera jamais totalement guéri.
Mais je dis simplement qu'il y a un processus d'amélioration, de guérison du monde qui est en cours et qui existe de mille manières, à la fois dans le domaine de la santé, il y a des gens qui proposent de guérir autrement.
Je parle de David Servan-Schreiber, de Thierry Janssen, de Christophe André, un psychiatre qui fait méditer dans les hôpitaux psychiatriques. C'est quand même meilleur que de mettre des camisoles chimiques aux individus.
Je montre des agriculteurs comme Pierre Rabhi qui vont prôner une agriculture à la fois efficace, qui a du rendement, et en même temps respectueuse des sols, de la planète. Je montre des gens qui ont inventé des systèmes économiques plus justes, le commerces équitable,
je parle d'un tas d'expériences très concrètes, l'économie solidaire et sociale où on ne recherche pas le profit immédiat, mais on recherche finalement une économie qui aide la société à progresser.
Là-dessus, je crois qu'il y a plein d'initiatives d'individus ou d'associations qui ne sont pas toujours bien connues. J'essaie un peu de les faire connaître dans ce livre.
Merci beaucoup Frédéric Lenoir. Votre actualité chez Fayard, « La guérison du monde ».
Philippe Chauveau :
Frédéric Lenoir, votre actualité, votre nouveau titre en librairie, chez Fayard, « La guérison du monde ». Un livre un peu différent des précédents. Les précédents étaient très personnel par rapport au lecteur, là vous parlez de la société, de l'humanité dans sa globalité...
Frédéric Lenoir :
Vous avez raison de dire qu'il vient après plusieurs livres consacrés à la sagesse personnelle, à la recherche personnelle du bonheur ou de la vie bonne et en même temps, ce n'est pas un livre unique dans mon parcours, il se relit à d'autres livres. J'ai fait il y a vingt ans un livre qui s'appelle « Le temps de la responsabilité » où les intuitions de ce livre sont déjà là. Et puis il y a dix ans, donc vous voyez tous les dix ans, j'ai fait ce livre d'entretien avec Hubert Reeves « mal de terre » sur toutes les questions environnementales et écologiques et dont je reprends aussi un certain nombre de points déjà traités dans ce livre là et j'essaie de voir toujours le positif. Je suis un optimiste. J'essaie de voir le positif, de voir comment on peut s'améliorer soi-même, comment on peut améliorer le monde. Ca c'est ma conviction profonde. Je suis vraiment quelqu'un qui a envi de faire progresser les choses et de progresser moi-même, donc j'entraine les gens vers ça. Ca, c'est tous mes livres à travers des dimensions différentes. Après la différence, c'est qu'il ne se traduit pas dans la lignée immédiate de mes derniers livres qui sont plutôt axés sur la transformation de soi, la sagesse personnelle. Il s'intéresse plutôt aux problèmes collectifs.
Philippe Chauveau :
Lorsque vous présentez l'état du monde, et vous parlez des bouleversements, vous faites comprendre qu'autrefois, les sociétés, les pays étaient régis par la religion, les frontières et que tout ça a explosé et que forcément le bouleversement était inévitable. Ca, c'est l'un des premiers grands changements de notre époque ?
Frédéric Lenoir :
Oui, je crois que c'est le principal changement. C'est d'une part l'émancipation de l'individu du groupe et ça donne aujourd'hui ce qu'on connait, c'est-à-dire un individu qui a son choix de conscience, de vie, d'orientation sexuelle, c'est tout ce qu'on voit aujourd'hui. Et c'est à la fois un bien, parce que je pense que c'est un progrès considérable dans l'histoire de l'Humanité et en même temps ça pose des problèmes et des questions très importantes. Aujourd'hui, on a coupé notre relation aux autres, au cosmos. Du coup, on pille la planète, on voit ce qui se passe et en même temps, on est dans un individualisme un peu triste avec de plus en plus d'individus qui sont perdus parce qu'il se sentent seuls, isolés, ils ne sont plus dans des liens de solidarité. Je pense qu'il faut qu'on retrouve une dimension de fraternité et de lien avec le monde, de lien avec le cosmos.
Philippe Chauveau :
Ce qui est passionnant dans votre ouvrage, c'est qu'on commence par cet état des lieux de la planète. Alors c'est vrai qu'il y a ce catastrophisme ambiant et vous nous dites « le monde est comme ça, mais il est peut-être encore temps de le changer » et plus on avance dans le livre, plus on se rend compte que face aux problèmes qui touchent la planète, chacun à sa façon a des solutions et ça c'est passionnant parce qu'on se dit en rentrant chez soi « voilà je peux peut-être m'y mettre aussi ».
Frédéric Lenoir :
Je m'appuis sur des expériences de gens qui, chacun à leur niveau, participent à la guérison du monde, à l'amélioration du monde, parce que le monde ne sera jamais totalement guéri. Mais je dis simplement qu'il y a un processus d'amélioration, de guérison du monde qui est en cours et qui existe de mille manières, à la fois dans le domaine de la santé, il y a des gens qui proposent de guérir autrement. Je parle de David Servan-Schreiber, de Thierry Janssen, de Christophe André, un psychiatre qui fait méditer dans les hôpitaux psychiatriques. C'est quand même meilleur que de mettre des camisoles chimiques aux individus. Je montre des agriculteurs comme Pierre Rabhi qui vont prôner une agriculture à la fois efficace, qui a du rendement, et en même temps respectueuse des sols, de la planète. Je montre des gens qui ont inventé des systèmes économiques plus justes, le commerces équitable, je parle d'un tas d'expériences très concrètes, l'économie solidaire et sociale où on ne recherche pas le profit immédiat, mais on recherche finalement une économie qui aide la société à progresser. Là-dessus, je crois qu'il y a plein d'initiatives d'individus ou d'associations qui ne sont pas toujours bien connues. J'essaie un peu de les faire connaître dans ce livre.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Frédéric Lenoir. Votre actualité chez Fayard, « La guérison du monde ».
Frédéric Lenoir
La guérison du monde
L'avis du libraire 1'14Le philosophe et écrivain Frédéric Lenoir, très médiatisé, sollicité par la télévision pour les questions religieuses nous offre ce nouvel effet philosophique sur la guérison du monde. Cette guérison passe par un retournement, une conversion.
Il essaie de nous montrer comment cette situation de crise économique, écologique, doit être dépassé pour vivre autrement, vivre cette conversion. Il y a une patte Lenoir dans le sens ou c'est une écriture fluide, très accessible.
Ce n'est pas de la philosophie d'universitaire. Ce livre s'adresse à un public qui lit un peu de philo. Ce n'est pas un livre si grand public que ça parce que c'est un peu trapu dans l'écriture.
C'est un livre accessible néanmoins qui peut faire un joli cadeau de Noël à tous ceux qui veulent se convertir, non pas à une religion, mais à une philosophie de vie.
Jean-Denys Tétier (La Colomberie – paris)
Le philosophe et écrivain Frédéric Lenoir, très médiatisé, sollicité par la télévision pour les questions religieuses nous offre ce nouvel effet philosophique sur la guérison du monde. Cette guérison passe par un retournement, une conversion. Il essaie de nous montrer comment cette situation de crise économique, écologique, doit être dépassé pour vivre autrement, vivre cette conversion. Il y a une patte Lenoir dans le sens ou c'est une écriture fluide, très accessible. Ce n'est pas de la philosophie d'universitaire. Ce livre s'adresse à un public qui lit un peu de philo. Ce n'est pas un livre si grand public que ça parce que c'est un peu trapu dans l'écriture. C'est un livre accessible néanmoins qui peut faire un joli cadeau de Noël à tous ceux qui veulent se convertir, non pas à une religion, mais à une philosophie de vie.