Frédéric Lenoir

Frédéric Lenoir

La guérison du monde

Le livre 3'54

Frédéric Lenoir, votre actualité, votre nouveau titre en librairie, chez Fayard, « La guérison du monde ». Un livre un peu différent des précédents. Les précédents étaient très personnel par rapport au lecteur, là vous parlez de la société, de l'humanité dans sa globalité...
Vous avez raison de dire qu'il vient après plusieurs livres consacrés à la sagesse personnelle, à la recherche personnelle du bonheur ou de la vie bonne et en même temps, ce n'est pas un livre unique dans mon parcours, il se relit à d'autres livres.
J'ai fait il y a vingt ans un livre qui s'appelle « Le temps de la responsabilité » où les intuitions de ce livre sont déjà là. Et puis il y a dix ans, donc vous voyez tous les dix ans, j'ai fait ce livre d'entretien avec Hubert Reeves « mal de terre » sur toutes les questions environnementales
et écologiques et dont je reprends aussi un certain nombre de points déjà traités dans ce livre là et j'essaie de voir toujours le positif. Je suis un optimiste. J'essaie de voir le positif, de voir comment on peut s'améliorer soi-même, comment on peut améliorer le monde.
Ca c'est ma conviction profonde. Je suis vraiment quelqu'un qui a envi de faire progresser les choses et de progresser moi-même, donc j'entraine les gens vers ça. Ca, c'est tous mes livres à travers des dimensions différentes.
Après la différence, c'est qu'il ne se traduit pas dans la lignée immédiate de mes derniers livres qui sont plutôt axés sur la transformation de soi, la sagesse personnelle. Il s'intéresse plutôt aux problèmes collectifs.
Lorsque vous présentez l'état du monde, et vous parlez des bouleversements, vous faites comprendre qu'autrefois, les sociétés, les pays étaient régis par la religion,
les frontières et que tout ça a explosé et que forcément le bouleversement était inévitable. Ca, c'est l'un des premiers grands changements de notre époque ?
Oui, je crois que c'est le principal changement. C'est d'une part l'émancipation de l'individu du groupe et ça donne aujourd'hui ce qu'on connait, c'est-à-dire un individu qui a son choix de conscience, de vie, d'orientation sexuelle, c'est tout ce qu'on voit aujourd'hui.
Et c'est à la fois un bien, parce que je pense que c'est un progrès considérable dans l'histoire de l'Humanité et en même temps ça pose des problèmes et des questions très importantes. Aujourd'hui, on a coupé notre relation aux autres, au cosmos.
Du coup, on pille la planète, on voit ce qui se passe et en même temps, on est dans un individualisme un peu triste avec de plus en plus d'individus qui sont perdus parce qu'il se sentent seuls, isolés, ils ne sont plus dans des liens de solidarité.
Je pense qu'il faut qu'on retrouve une dimension de fraternité et de lien avec le monde, de lien avec le cosmos.
Ce qui est passionnant dans votre ouvrage, c'est qu'on commence par cet état des lieux de la planète. Alors c'est vrai qu'il y a ce catastrophisme ambiant et vous nous dites « le monde est comme ça, mais il est peut-être encore temps de le changer »
et plus on avance dans le livre, plus on se rend compte que face aux problèmes qui touchent la planète, chacun à sa façon a des solutions et ça c'est passionnant parce qu'on se dit en rentrant chez soi « voilà je peux peut-être m'y mettre aussi ».
Je m'appuis sur des expériences de gens qui, chacun à leur niveau, participent à la guérison du monde, à l'amélioration du monde, parce que le monde ne sera jamais totalement guéri.
Mais je dis simplement qu'il y a un processus d'amélioration, de guérison du monde qui est en cours et qui existe de mille manières, à la fois dans le domaine de la santé, il y a des gens qui proposent de guérir autrement.
Je parle de David Servan-Schreiber, de Thierry Janssen, de Christophe André, un psychiatre qui fait méditer dans les hôpitaux psychiatriques. C'est quand même meilleur que de mettre des camisoles chimiques aux individus.
Je montre des agriculteurs comme Pierre Rabhi qui vont prôner une agriculture à la fois efficace, qui a du rendement, et en même temps respectueuse des sols, de la planète. Je montre des gens qui ont inventé des systèmes économiques plus justes, le commerces équitable,
je parle d'un tas d'expériences très concrètes, l'économie solidaire et sociale où on ne recherche pas le profit immédiat, mais on recherche finalement une économie qui aide la société à progresser.
Là-dessus, je crois qu'il y a plein d'initiatives d'individus ou d'associations qui ne sont pas toujours bien connues. J'essaie un peu de les faire connaître dans ce livre.
Merci beaucoup Frédéric Lenoir. Votre actualité chez Fayard, « La guérison du monde ».

Philippe Chauveau :
Frédéric Lenoir, votre actualité, votre nouveau titre en librairie, chez Fayard, « La guérison du monde ». Un livre un peu différent des précédents. Les précédents étaient très personnel par rapport au lecteur, là vous parlez de la société, de l'humanité dans sa globalité...

Frédéric Lenoir :
Vous avez raison de dire qu'il vient après plusieurs livres consacrés à la sagesse personnelle, à la recherche personnelle du bonheur ou de la vie bonne et en même temps, ce n'est pas un livre unique dans mon parcours, il se relit à d'autres livres. J'ai fait il y a vingt ans un livre qui s'appelle « Le temps de la responsabilité » où les intuitions de ce livre sont déjà là. Et puis il y a dix ans, donc vous voyez tous les dix ans, j'ai fait ce livre d'entretien avec Hubert Reeves « mal de terre » sur toutes les questions environnementales et écologiques et dont je reprends aussi un certain nombre de points déjà traités dans ce livre là et j'essaie de voir toujours le positif. Je suis un optimiste. J'essaie de voir le positif, de voir comment on peut s'améliorer soi-même, comment on peut améliorer le monde. Ca c'est ma conviction profonde. Je suis vraiment quelqu'un qui a envi de faire progresser les choses et de progresser moi-même, donc j'entraine les gens vers ça. Ca, c'est tous mes livres à travers des dimensions différentes. Après la différence, c'est qu'il ne se traduit pas dans la lignée immédiate de mes derniers livres qui sont plutôt axés sur la transformation de soi, la sagesse personnelle. Il s'intéresse plutôt aux problèmes collectifs.

Philippe Chauveau :
Lorsque vous présentez l'état du monde, et vous parlez des bouleversements, vous faites comprendre qu'autrefois, les sociétés, les pays étaient régis par la religion, les frontières et que tout ça a explosé et que forcément le bouleversement était inévitable. Ca, c'est l'un des premiers grands changements de notre époque ?

Frédéric Lenoir :
Oui, je crois que c'est le principal changement. C'est d'une part l'émancipation de l'individu du groupe et ça donne aujourd'hui ce qu'on connait, c'est-à-dire un individu qui a son choix de conscience, de vie, d'orientation sexuelle, c'est tout ce qu'on voit aujourd'hui. Et c'est à la fois un bien, parce que je pense que c'est un progrès considérable dans l'histoire de l'Humanité et en même temps ça pose des problèmes et des questions très importantes. Aujourd'hui, on a coupé notre relation aux autres, au cosmos. Du coup, on pille la planète, on voit ce qui se passe et en même temps, on est dans un individualisme un peu triste avec de plus en plus d'individus qui sont perdus parce qu'il se sentent seuls, isolés, ils ne sont plus dans des liens de solidarité. Je pense qu'il faut qu'on retrouve une dimension de fraternité et de lien avec le monde, de lien avec le cosmos.

Philippe Chauveau :
Ce qui est passionnant dans votre ouvrage, c'est qu'on commence par cet état des lieux de la planète. Alors c'est vrai qu'il y a ce catastrophisme ambiant et vous nous dites « le monde est comme ça, mais il est peut-être encore temps de le changer » et plus on avance dans le livre, plus on se rend compte que face aux problèmes qui touchent la planète, chacun à sa façon a des solutions et ça c'est passionnant parce qu'on se dit en rentrant chez soi « voilà je peux peut-être m'y mettre aussi ».

Frédéric Lenoir :
Je m'appuis sur des expériences de gens qui, chacun à leur niveau, participent à la guérison du monde, à l'amélioration du monde, parce que le monde ne sera jamais totalement guéri. Mais je dis simplement qu'il y a un processus d'amélioration, de guérison du monde qui est en cours et qui existe de mille manières, à la fois dans le domaine de la santé, il y a des gens qui proposent de guérir autrement. Je parle de David Servan-Schreiber, de Thierry Janssen, de Christophe André, un psychiatre qui fait méditer dans les hôpitaux psychiatriques. C'est quand même meilleur que de mettre des camisoles chimiques aux individus. Je montre des agriculteurs comme Pierre Rabhi qui vont prôner une agriculture à la fois efficace, qui a du rendement, et en même temps respectueuse des sols, de la planète. Je montre des gens qui ont inventé des systèmes économiques plus justes, le commerces équitable, je parle d'un tas d'expériences très concrètes, l'économie solidaire et sociale où on ne recherche pas le profit immédiat, mais on recherche finalement une économie qui aide la société à progresser. Là-dessus, je crois qu'il y a plein d'initiatives d'individus ou d'associations qui ne sont pas toujours bien connues. J'essaie un peu de les faire connaître dans ce livre.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Frédéric Lenoir. Votre actualité chez Fayard, « La guérison du monde ».

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Écrivain et philosophe, Frédéric Lenoir est bien connu en librairie avec un titre notamment « Petit traité de vie intérieure » vendu à des milliers d'exemplaires. Mais, qu'il s'agisse d'essais, de romans, ou d'entretiens, chacun des livres de Frédéric Lenoir, parvient à trouve son public car Frédéric Lenoir sait par des mots justes et simples, évoquer des sujets qui nous touchent tous. « Comment Jésus est devenu Dieu », « L'âme du monde », « La parole perdue » ou « L'oracle delle luna » sont quelques-uns...La consolation de l'ange de Frédéric Lenoir - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Frédéric Lenoir. Merci de nous recevoir ici chez vous. C'est là que vous vivez, là que vous travaillez. Votre actualité, un nouveau livre chez Fayard « La guérison du monde ». Lorsque vous publiez un livre, qu'avez-vous envie de dire ? Est-ce une appréhension par rapport à ce que le lecteur va en penser ou est-ce finalement une sorte de cadeau.Frédéric Lenoir :J'écris des choses qui me semblent importantes à dire, que je ressens profondément et je ne me souci pas tellement du résultat. Une fois...La consolation de l'ange de Frédéric Lenoir - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Frédéric Lenoir, votre actualité, votre nouveau titre en librairie, chez Fayard, « La guérison du monde ». Un livre un peu différent des précédents. Les précédents étaient très personnel par rapport au lecteur, là vous parlez de la société, de l'humanité dans sa globalité...Frédéric Lenoir :Vous avez raison de dire qu'il vient après plusieurs livres consacrés à la sagesse personnelle, à la recherche personnelle du bonheur ou de la vie bonne et en même temps, ce n'est pas un livre unique dans...La consolation de l'ange de Frédéric Lenoir - Le livre - Suite
    Jean-Denys Tétier (La Colomberie – paris)Le philosophe et écrivain Frédéric Lenoir, très médiatisé, sollicité par la télévision pour les questions religieuses nous offre ce nouvel effet philosophique sur la guérison du monde. Cette guérison passe par un retournement, une conversion. Il essaie de nous montrer comment cette situation de crise économique, écologique, doit être dépassé pour vivre autrement, vivre cette conversion. Il y a une patte Lenoir dans le sens ou c'est une écriture fluide, très accessible. Ce n'est...La consolation de l'ange de Frédéric Lenoir - L'avis du libraire - Suite