Frédéric Lenoir

Frédéric Lenoir

La guérison du monde

Portrait 3'02

Bonjour Frédéric Lenoir. Merci de nous recevoir ici chez vous. C'est là que vous vivez, là que vous travaillez. Votre actualité, un nouveau livre chez Fayard « La guérison du monde ».
Lorsque vous publiez un livre, qu'avez-vous envie de dire ? Est-ce une appréhension par rapport à ce que le lecteur va en penser ou est-ce finalement une sorte de cadeau ?
J'écris des choses qui me semblent importantes à dire, que je ressens profondément et je ne me souci pas tellement du résultat. Une fois que j'ai transmis ce message, c'est une bouteille à la mer.
Khalil Gibran nous dit : « vos enfants ne sont pas vos enfants, ce sont les enfants de la vie ». Mes livres ne sont pas mes livres, ce sont les livres de ma vie et ils mènent leur existence.
Vous savez que les journalistes aiment mettre des étiquettes. Si je dis que vous êtes un écrivain-philosophe, est-ce une bonne définition de Frédéric Lenoir ?
Je pense que c'est la meilleure. On me met pas mal d'étiquettes différentes. On dit parfois que je suis journaliste, or je ne suis pas du tout journaliste, je n'ai fait aucune école de journalisme, mais il se trouve que je dirige un journal.
J'ai plutôt la fibre d'écrivain, d'ailleurs je m'intéresse à la philo depuis l'âge de treize ans. J'ai toujours un esprit critique, j'essaie toujours d'avoir de la distance, de la lucidité dans ce que je fais. Donc oui, écrivain-philosophe pourquoi pas.
C'est vrai que c'est votre père qui vous a fait lire « Le banquet » de Platon dès l'âge de treize ans ?
Tout à fait. C'est comme ça que j'ai découvert la philosophie et du coup j'ai lu tous les dialogues socratiques entre treize et quinze ans et après j'ai lu Aristote, Epicure et dans mes études de philo j'ai fait une maîtrise sur Aristote.
Je me suis toujours passionné pour les philosophies grecques. C'est resté une passion et je continue de relire Epicure, les Stoïciens, c'est une source permanente. D'enrichissement. Après je me suis intéressé à d'autres philosophes, notamment les modernes.
Nietzsche a été une passion à l'adolescence à 16-17 ans. Nietzsche ça libère. Après Spinoza et Schopenhauer . Donc je m'intéresse surtout aux philosophes qui réfléchissent sur la vie.
Si je schématise, j'ai envie de dire que vous êtes un philosophe qui donne un grand coup de balai dans la philosophie. Je sous-entends que vous avez peut-être eu envie d'offrir la philosophie au plus grand nombre ?
Plus exactement la sagesse. Qu'est ce qu'une vie bien, bonne ? Comment réussir sa vie ? C'est ça que j'ai essayé de transmettre et c'est au carrefour de la philosophie et de la spiritualité et dans ce sens là, je m'inscris dans un sillon contemporain
qui peut-être a été initié par Pierre Hadot, formidable historien de la philosophie grecque qui a rappelé, alors que l'université française avait complètement oublié, que les philosophes grecs étaient d'abord des sages.
Que représente pour l'auteur que vous êtes la reconnaissance de vos lecteurs ? Y-a-t-il un souvenir particulier, êtes-vous conscient de ce que vous apportez ?
On se rend pas compte de l'impact qu'on peut avoir. Moi-même je vis avec ça. Tout ce que j'écris, j'essaie de le vivre plus ou moins. Je suis là-dedans si vous voulez. Et il y a des gens pour qui c'est une révélation, une découverte.
Donc je suis à la fois touché, mais j'ai aussi une certaine distance parce que je ne peux pas aussi rentrer dans un contact personnel, émotionnel avec chacun de mes lecteurs.
Merci beaucoup Frédéric Lenoir. Votre actualité chez Fayard, « La guérison du monde ».

Philippe Chauveau :
Bonjour Frédéric Lenoir. Merci de nous recevoir ici chez vous. C'est là que vous vivez, là que vous travaillez. Votre actualité, un nouveau livre chez Fayard « La guérison du monde ». Lorsque vous publiez un livre, qu'avez-vous envie de dire ? Est-ce une appréhension par rapport à ce que le lecteur va en penser ou est-ce finalement une sorte de cadeau.

Frédéric Lenoir :
J'écris des choses qui me semblent importantes à dire, que je ressens profondément et je ne me souci pas tellement du résultat. Une fois que j'ai transmis ce message, c'est une bouteille à la mer. Khalil Gibran nous dit : « vos enfants ne sont pas vos enfants, ce sont les enfants de la vie ». Mes livres ne sont pas mes livres, ce sont les livres de ma vie et ils mènent leur existence.

Philippe Chauveau :
Vous savez que les journalistes aiment mettre des étiquettes. Si je dis que vous êtes un écrivain-philosophe, est-ce une bonne définition de Frédéric Lenoir ?

Frédéric Lenoir :
Je pense que c'est la meilleure. On me met pas mal d'étiquettes différentes. On dit parfois que je suis journaliste, or je ne suis pas du tout journaliste, je n'ai fait aucune école de journalisme, mais il se trouve que je dirige un journal. J'ai plutôt la fibre d'écrivain, d'ailleurs je m'intéresse à la philo depuis l'âge de treize ans. J'ai toujours un esprit critique, j'essaie toujours d'avoir de la distance, de la lucidité dans ce que je fais. Donc oui, écrivain-philosophe pourquoi pas.

Philippe Chauveau :
C'est vrai que c'est votre père qui vous a fait lire « Le banquet » de Platon dès l'âge de treize ans ?

Frédéric Lenoir :
Tout à fait. C'est comme ça que j'ai découvert la philosophie et du coup j'ai lu tous les dialogues socratiques entre treize et quinze ans et après j'ai lu Aristote, Epicure et dans mes études de philo j'ai fait une maîtrise sur Aristote. Je me suis toujours passionné pour les philosophies grecques. C'est resté une passion et je continue de relire Epicure, les Stoïciens, c'est une source permanente. D'enrichissement. Après je me suis intéressé à d'autres philosophe, notamment les modernes. Nietzsche a été une passion à l'adolescence à 16-17 ans. Nietzsche ça libère. Après Spinoza et Schopenhauer . Donc je m'intéresse surtout aux philosophes qui réfléchissent sur la vie.

Philippe Chauveau :
Si je schématise, j'ai envie de dire que vous êtes un philosophe qui donne un grand coup de balai dans la philosophie. Je sous-entends que vous avez peut-être eu envie d'offrir la philosophie au plus grand nombre ?

Frédéric Lenoir :
Plus exactement la sagesse. Qu'est ce qu'une vie bien, bonne ? Comment réussir sa vie ? C'est ça que j'ai essayé de transmettre et c'est au carrefour de la philosophie et de la spiritualité et dans ce sens là, je m'inscris dans un sillon contemporain qui peut-être a été initié par Pierre Hadot, formidable historien de la philosophie grecque qui a rappelé, alors que l'université française avait complètement oublié, que les philosophes grecs étaient d'abord des sages.

Philippe Chauveau :
Que représente pour l'auteur que vous êtes la reconnaissance de vos lecteurs ? Y-a-t-il un souvenir particulier, êtes-vous conscient de ce que vous apportez ?

Frédéric Lenoir :
On se rend pas compte de l'impact qu'on peut avoir. Moi-même je vis avec ça. Tout ce que j'écris, j'essaie de le vivre plus ou moins. Je suis là-dedans si vous voulez. Et il y a des gens pour qui c'est une révélation, une découverte. Donc je suis à la fois touché, mais j'ai aussi une certaine distance parce que je ne peux pas aussi rentrer dans un contact personnel, émotionnel avec chacun de mes lecteurs.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Frédéric Lenoir. Votre actualité chez Fayard, « La guérison du monde ».

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Écrivain et philosophe, Frédéric Lenoir est bien connu en librairie avec un titre notamment « Petit traité de vie intérieure » vendu à des milliers d'exemplaires. Mais, qu'il s'agisse d'essais, de romans, ou d'entretiens, chacun des livres de Frédéric Lenoir, parvient à trouve son public car Frédéric Lenoir sait par des mots justes et simples, évoquer des sujets qui nous touchent tous. « Comment Jésus est devenu Dieu », « L'âme du monde », « La parole perdue » ou « L'oracle delle luna » sont quelques-uns...La consolation de l'ange de Frédéric Lenoir - Présentation - Suite
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    Philippe Chauveau :Frédéric Lenoir, votre actualité, votre nouveau titre en librairie, chez Fayard, « La guérison du monde ». Un livre un peu différent des précédents. Les précédents étaient très personnel par rapport au lecteur, là vous parlez de la société, de l'humanité dans sa globalité...Frédéric Lenoir :Vous avez raison de dire qu'il vient après plusieurs livres consacrés à la sagesse personnelle, à la recherche personnelle du bonheur ou de la vie bonne et en même temps, ce n'est pas un livre unique dans...La consolation de l'ange de Frédéric Lenoir - Le livre - Suite
    Jean-Denys Tétier (La Colomberie – paris)Le philosophe et écrivain Frédéric Lenoir, très médiatisé, sollicité par la télévision pour les questions religieuses nous offre ce nouvel effet philosophique sur la guérison du monde. Cette guérison passe par un retournement, une conversion. Il essaie de nous montrer comment cette situation de crise économique, écologique, doit être dépassé pour vivre autrement, vivre cette conversion. Il y a une patte Lenoir dans le sens ou c'est une écriture fluide, très accessible. Ce n'est...La consolation de l'ange de Frédéric Lenoir - L'avis du libraire - Suite