Gaël Brunet

Gaël Brunet

Tous les trois

Portrait 3'57
Philippe Chauveau :
Bonjour Gaël Brunet. Votre premier roman, c'est aux éditions du Rouergue, « Tous les trois ». Vous arrivez de votre Bretagne et de Fougères précisément. Fougères, ce sont vos racines, vous y êtes attaché ?

Gaël Brunet :
Effectivement, ce sont mes racines.

Philippe Chauveau :
C'est à Fougères que vous avez découvert l'envie d'écrire ?

Gaël Brunet :
Tout à fait !

Philippe Chauveau :
Comment est-elle née cette envie de l'écriture ? Pourquoi ? Est-ce qu'il y a eu un déclic, une rencontre ? Est-ce que vous vous souvenez du premier choc littéraire ?

Gaël Brunet :
Vous parlez de choc littéraire. Le 1er choc littéraire c'était avec Georges Pérec « Un homme qui dort », quand j'étais lycéen, je passais mon bac. Et véritablement, ça a été un choc.

Philippe Chauveau :
Et vous avez commencé par des nouvelles ?

Gaël Brunet :
Oui. J'ai commencé par écrire des textes courts, des nouvelles et j'ai publié dans la revue « Décapages » animée par Jean-Baptiste Gendarme. Et de fil en aiguille, je me suis dit : « Pourquoi ne pas passer à autre chose, un texte un peu plus long, un travail plus conséquent ? ».

Philippe Chauveau :
Quelles sont vos grandes influences littéraires ? Vous avez parlé de Pérec. Y-a-t'il d'autres auteurs qui vous ont marqué, que vous aimez retrouver régulièrement, que ce soit des classiques ou des contemporains ?

Gaël Brunet :
Non, je n'ai pas réellement d'influence mais je me suis absorbé des grands de la littérature mondiale. J'ai beaucoup lu Sartre, Kundera. Je me suis inspiré de Duras mais je n'ai pas d'influence dans le sens d'imiter quelqu'un ou de me rapprocher d'une sensibilité d'écrivain ou quoi que ce soit.

Philippe Chauveau :
Le fait d'être publié pour la première fois a-t-il changé votre vision de la vie ? Est-ce que vous vous sentez libéré ? C'est une satisfaction j'imagine, mais est-ce aussi une sorte de reconnaissance ? Comment le vivez-vous ?

Gaël Brunet :
Le fait d'être publié ne change pas grand-chose dans la vie de tous les jours. C'est une satisfaction parce que le texte qu'on a travaillé pendant de longs mois est validé, accepté par quelqu'un ou quelques-uns ; il est reconnu en tant que tel et ça, c'est une source de satisfaction.

Philippe Chauveau :
Quand vous avez vu la couverture de votre livre la première fois dans une librairie...

Gaël Brunet :
La première fois que j'ai vu la couverture de mon livre, c'était à la maison. J'ai reçu le livre par la Poste, on me l'a envoyé dès qu'il est sorti de chez l'imprimeur et effectivement, là, pour le coup, c'est vraiment une source de très grande joie. On tient l'objet-livre dans ses mains, c'est ce qu'on a produit, c'est ce qu'on a écrit et c'est véritablement quelque chose de très fort.

Philippe Chauveau :
Le 1er roman est là, il est publié, il fonctionne bien, la presse est unanime. L'écriture du 2ème est déjà en cours. C'est important de se remettre tout de suite au travail ?

Gaël Brunet :
Complètement car je pense qu'il ne faut pas lâcher l'effervescence de la première publication, en l'occurrence dans mon cas, c'est ce qui se passe. Je me suis attelé à l'écriture d'un second texte, d'un second roman. J'y prends beaucoup de plaisir. Je me rends compte qu'après l'écriture et la publication de ce 1er roman, je me sens beaucoup plus libre pour aborder d'autres textes et imaginer d'autres fictions. Et c'est un réel plaisir.

Philippe Chauveau :
On va suivre votre parcours avec attention. Merci beaucoup Gaël Brunet. « Tous les trois », votre 1er roman est à découvrir aux éditions du Rouergue.
Philippe Chauveau :
Bonjour Gaël Brunet. Votre premier roman, c'est aux éditions du Rouergue, « Tous les trois ». Vous arrivez de votre Bretagne et de Fougères précisément. Fougères, ce sont vos racines, vous y êtes attaché ?

Gaël Brunet :
Effectivement, ce sont mes racines.

Philippe Chauveau :
C'est à Fougères que vous avez découvert l'envie d'écrire ?

Gaël Brunet :
Tout à fait !

Philippe Chauveau :
Comment est-elle née cette envie de l'écriture ? Pourquoi ? Est-ce qu'il y a eu un déclic, une rencontre ? Est-ce que vous vous souvenez du premier choc littéraire ?

Gaël Brunet :
Vous parlez de choc littéraire. Le 1er choc littéraire c'était avec Georges Pérec « Un homme qui dort », quand j'étais lycéen, je passais mon bac. Et véritablement, ça a été un choc.

Philippe Chauveau :
Et vous avez commencé par des nouvelles ?

Gaël Brunet :
Oui. J'ai commencé par écrire des textes courts, des nouvelles et j'ai publié dans la revue « Décapages » animée par Jean-Baptiste Gendarme. Et de fil en aiguille, je me suis dit : « Pourquoi ne pas passer à autre chose, un texte un peu plus long, un travail plus conséquent ? ».

Philippe Chauveau :
Quelles sont vos grandes influences littéraires ? Vous avez parlé de Pérec. Y-a-t'il d'autres auteurs qui vous ont marqué, que vous aimez retrouver régulièrement, que ce soit des classiques ou des contemporains ?

Gaël Brunet :
Non, je n'ai pas réellement d'influence mais je me suis absorbé des grands de la littérature mondiale. J'ai beaucoup lu Sartre, Kundera. Je me suis inspiré de Duras mais je n'ai pas d'influence dans le sens d'imiter quelqu'un ou de me rapprocher d'une sensibilité d'écrivain ou quoi que ce soit.

Philippe Chauveau :
Le fait d'être publié pour la première fois a-t-il changé votre vision de la vie ? Est-ce que vous vous sentez libéré ? C'est une satisfaction j'imagine, mais est-ce aussi une sorte de reconnaissance ? Comment le vivez-vous ?

Gaël Brunet :
Le fait d'être publié ne change pas grand-chose dans la vie de tous les jours. C'est une satisfaction parce que le texte qu'on a travaillé pendant de longs mois est validé, accepté par quelqu'un ou quelques-uns ; il est reconnu en tant que tel et ça, c'est une source de satisfaction.

Philippe Chauveau :
Quand vous avez vu la couverture de votre livre la première fois dans une librairie...

Gaël Brunet :
La première fois que j'ai vu la couverture de mon livre, c'était à la maison. J'ai reçu le livre par la Poste, on me l'a envoyé dès qu'il est sorti de chez l'imprimeur et effectivement, là, pour le coup, c'est vraiment une source de très grande joie. On tient l'objet-livre dans ses mains, c'est ce qu'on a produit, c'est ce qu'on a écrit et c'est véritablement quelque chose de très fort.

Philippe Chauveau :
Le 1er roman est là, il est publié, il fonctionne bien, la presse est unanime. L'écriture du 2ème est déjà en cours. C'est important de se remettre tout de suite au travail ?

Gaël Brunet :
Complètement car je pense qu'il ne faut pas lâcher l'effervescence de la première publication, en l'occurrence dans mon cas, c'est ce qui se passe. Je me suis attelé à l'écriture d'un second texte, d'un second roman. J'y prends beaucoup de plaisir. Je me rends compte qu'après l'écriture et la publication de ce 1er roman, je me sens beaucoup plus libre pour aborder d'autres textes et imaginer d'autres fictions. Et c'est un réel plaisir.

Philippe Chauveau :
On va suivre votre parcours avec attention. Merci beaucoup Gaël Brunet. « Tous les trois », votre 1er roman est à découvrir aux éditions du Rouergue.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Gaël Brunet a 35 ans. Vivant depuis toujours en Bretagne, il a construit sa vie à l'ombre des livres. Après avoir publié plusieurs nouvelles dans la revue Décapages, il sort en 2011 son premier roman Tous les trois, aux éditions du Rouergue. Sur un sujet douloureux, l'histoire d'un homme restant seul avec ses deux jeunes enfants après la mort accidentelle de sa femme, Gaël Brunet nous offre ici un livre tout en pudeur, en émotion et en tendresse. Sachant éviter l'écueil du pathos ou de la mièvrerie, il dévoile un réel...Tous les trois de Gaël Brunet - Présentation - Suite
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    Max Buvry Librairie « Vaux Livres » 13 rue des Ormessons 77 000 Vaux-le-Pénil Tél : 01 60 59 01 17 www.vaux-livres.fr « Le point fort du bouquin, à mon avis, c'est que cela pourrait être un livre terrible, larmoyant, etc… Or, pas du tout et c'est un très bel hommage à la paternité, à l'amour paternel, à l'enfance et sa candeur, et surtout à la vie, à la puissance de la vie qui continue, malgré tout, tous les jours, avec des petits gestes du quotidien que le père va encadrer, créer, susciter et qui continuent tout au...Tous les trois de Gaël Brunet - L'avis du libraire - Suite