Gaël Brunet

Gaël Brunet

Tous les trois

Le livre 4'13
Philippe Chauveau :
Un 1er roman aux éditions du Rouergue, avec vous Gaël Brunet, « Tous les trois ». « Tous les trois », c'est une histoire tragique à la base. C'est une famille avec l'épouse et la mère qui disparaît un dimanche soir de juin dans un accident de voiture et c'est la vie à reconstruire pour un père et ses deux enfants.
Pourquoi cette histoire pour écrire votre 1er roman. Comment a-t-elle germé dans votre esprit ?

Gaël Brunet :
La première idée, c'est le thème de la paternité. Quand j'ai commencé à écrire, l'épouse et mère était toujours là et c'était bancal. Je n'arrivais pas à coucher sur papier ce que je souhaitais écrire avec une certaine forme d'émotion et de sensibilité, parce que c'est un texte qui se veut sensible. Et le fait d'imaginer que la maman disparaisse, ça a tout de suite créé les conditions d'une qualité dans l'écriture.

Philippe Chauveau :
Un père de famille avec ses deux enfants, un livre écrit à la première personne, le père qui appelle ses enfants, ses « deux soleils »… Pour vous, est-ce aussi une façon d'exorciser des drames qui peuvent nous toucher tout à chacun à n'importe quel moment et est-ce une façon de rappeler que le bonheur est très fragile ?

Gaël Brunet :
Exorciser le fait que le bonheur soit fragile est une chose, mais j'avais le besoin d'écrire et de crier avant tout que la paternité est quelque chose d'éminemment fort et très sensible. Il y a très peu de romans qui abordent ce thème de la paternité et j'avais envie de le dire, à ma façon.

Philippe Chauveau :
Êtes vous très présent dans ce roman, dans les ressentis, dans les sentiments ?

Gaël Brunet :
Oui, je suis très présent avec ma sensibilité de papa et c'est ce qui m'a servi de force pour écrire ce texte. C'est effectivement ce qui ressort, ce qui transparait au fil de l'écriture. Ce papa est désemparé par la perte de son épouse et, vaille que vaille, essaye de tenir, de ne pas couler parce que les petits sont là et constituent à eux deux la force de vie qui va permettre à leur papa de continuer la route, le chemin.

Philippe Chauveau :
Les critiques sont très bonnes, la presse est unanime pour saluer votre 1er roman. Les rencontres aussi avec les lecteurs fonctionnent bien. Quelles sont les réactions de lecteurs que vous avez aujourd'hui ?

Gaël Brunet :
Les réactions sont plutôt bonnes. Je rencontre beaucoup de lectrices qui ont beaucoup pleuré à la lecture de ce texte et qui félicitent cette écriture très sensible.

Philippe Chauveau :
Précisons le, c'est aussi un livre plein de vie, d'espoir et de soleil, comme le surnom, ces « deux soleils » que le père donne à ses enfants. Ces trois personnages, ces quatre personnages même, avec celui de la maman, les avez vous laissés facilement ou font ils encore partie de vous maintenant que vous avez commencé l'écriture d'un nouveau roman. Sont-ils encore présents dans votre vie ou les laissez vous se reposer ?

Gaël Brunet :
Je commence à les laisser se reposer, à vivre leur vie puisque je suis parti sur autre chose mais je pense que les personnages d'un premier roman font, malgré tout, toujours partie de soi

Philippe Chauveau :
Lorsque vos enfants seront un petit peu plus grands, qu'ils seront en âge de lire de la littérature, voulez vous qu'ils découvrent ce roman pour connaître un peu mieux leur père ?

Gaël Brunet :
J'espère bien ! C'est aussi un peu pour eux que j'ai écrit ce roman.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Gaël Brunet. « Tous les trois » votre 1er roman, un véritable « coup de cœur » est publié aux éditions du Rouergue.
Philippe Chauveau :
Un 1er roman aux éditions du Rouergue, avec vous Gaël Brunet, « Tous les trois ». « Tous les trois », c'est une histoire tragique à la base. C'est une famille avec l'épouse et la mère qui disparaît un dimanche soir de juin dans un accident de voiture et c'est la vie à reconstruire pour un père et ses deux enfants.
Pourquoi cette histoire pour écrire votre 1er roman. Comment a-t-elle germé dans votre esprit ?

Gaël Brunet :
La première idée, c'est le thème de la paternité. Quand j'ai commencé à écrire, l'épouse et mère était toujours là et c'était bancal. Je n'arrivais pas à coucher sur papier ce que je souhaitais écrire avec une certaine forme d'émotion et de sensibilité, parce que c'est un texte qui se veut sensible. Et le fait d'imaginer que la maman disparaisse, ça a tout de suite créé les conditions d'une qualité dans l'écriture.

Philippe Chauveau :
Un père de famille avec ses deux enfants, un livre écrit à la première personne, le père qui appelle ses enfants, ses « deux soleils »… Pour vous, est-ce aussi une façon d'exorciser des drames qui peuvent nous toucher tout à chacun à n'importe quel moment et est-ce une façon de rappeler que le bonheur est très fragile ?

Gaël Brunet :
Exorciser le fait que le bonheur soit fragile est une chose, mais j'avais le besoin d'écrire et de crier avant tout que la paternité est quelque chose d'éminemment fort et très sensible. Il y a très peu de romans qui abordent ce thème de la paternité et j'avais envie de le dire, à ma façon.

Philippe Chauveau :
Êtes vous très présent dans ce roman, dans les ressentis, dans les sentiments ?

Gaël Brunet :
Oui, je suis très présent avec ma sensibilité de papa et c'est ce qui m'a servi de force pour écrire ce texte. C'est effectivement ce qui ressort, ce qui transparait au fil de l'écriture. Ce papa est désemparé par la perte de son épouse et, vaille que vaille, essaye de tenir, de ne pas couler parce que les petits sont là et constituent à eux deux la force de vie qui va permettre à leur papa de continuer la route, le chemin.

Philippe Chauveau :
Les critiques sont très bonnes, la presse est unanime pour saluer votre 1er roman. Les rencontres aussi avec les lecteurs fonctionnent bien. Quelles sont les réactions de lecteurs que vous avez aujourd'hui ?

Gaël Brunet :
Les réactions sont plutôt bonnes. Je rencontre beaucoup de lectrices qui ont beaucoup pleuré à la lecture de ce texte et qui félicitent cette écriture très sensible.

Philippe Chauveau :
Précisons le, c'est aussi un livre plein de vie, d'espoir et de soleil, comme le surnom, ces « deux soleils » que le père donne à ses enfants. Ces trois personnages, ces quatre personnages même, avec celui de la maman, les avez vous laissés facilement ou font ils encore partie de vous maintenant que vous avez commencé l'écriture d'un nouveau roman. Sont-ils encore présents dans votre vie ou les laissez vous se reposer ?

Gaël Brunet :
Je commence à les laisser se reposer, à vivre leur vie puisque je suis parti sur autre chose mais je pense que les personnages d'un premier roman font, malgré tout, toujours partie de soi

Philippe Chauveau :
Lorsque vos enfants seront un petit peu plus grands, qu'ils seront en âge de lire de la littérature, voulez vous qu'ils découvrent ce roman pour connaître un peu mieux leur père ?

Gaël Brunet :
J'espère bien ! C'est aussi un peu pour eux que j'ai écrit ce roman.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Gaël Brunet. « Tous les trois » votre 1er roman, un véritable « coup de cœur » est publié aux éditions du Rouergue.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Gaël Brunet a 35 ans. Vivant depuis toujours en Bretagne, il a construit sa vie à l'ombre des livres. Après avoir publié plusieurs nouvelles dans la revue Décapages, il sort en 2011 son premier roman Tous les trois, aux éditions du Rouergue. Sur un sujet douloureux, l'histoire d'un homme restant seul avec ses deux jeunes enfants après la mort accidentelle de sa femme, Gaël Brunet nous offre ici un livre tout en pudeur, en émotion et en tendresse. Sachant éviter l'écueil du pathos ou de la mièvrerie, il dévoile un réel...Tous les trois de Gaël Brunet - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Bonjour Gaël Brunet. Votre premier roman, c'est aux éditions du Rouergue, « Tous les trois ». Vous arrivez de votre Bretagne et de Fougères précisément. Fougères, ce sont vos racines, vous y êtes attaché ? Gaël Brunet : Effectivement, ce sont mes racines. Philippe Chauveau : C'est à Fougères que vous avez découvert l'envie d'écrire ? Gaël Brunet : Tout à fait ! Philippe Chauveau : Comment est-elle née cette envie de l'écriture ? Pourquoi ? Est-ce qu'il y a eu un déclic, une rencontre ? Est-ce...Tous les trois de Gaël Brunet - Portrait - Suite
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    Max Buvry Librairie « Vaux Livres » 13 rue des Ormessons 77 000 Vaux-le-Pénil Tél : 01 60 59 01 17 www.vaux-livres.fr « Le point fort du bouquin, à mon avis, c'est que cela pourrait être un livre terrible, larmoyant, etc… Or, pas du tout et c'est un très bel hommage à la paternité, à l'amour paternel, à l'enfance et sa candeur, et surtout à la vie, à la puissance de la vie qui continue, malgré tout, tous les jours, avec des petits gestes du quotidien que le père va encadrer, créer, susciter et qui continuent tout au...Tous les trois de Gaël Brunet - L'avis du libraire - Suite