Gaël Brunet a 35 ans. Vivant depuis toujours en Bretagne, il a construit sa vie à l'ombre des livres. Après avoir publié plusieurs nouvelles dans la revue Décapages, il sort en 2011 son premier roman Tous les trois, aux éditions du Rouergue.
Sur un sujet douloureux, l'histoire d'un homme restant seul avec ses deux jeunes enfants après la mort accidentelle de sa femme, Gaël Brunet nous offre ici un livre tout en pudeur, en émotion et en tendresse. Sachant éviter l'écueil du pathos ou de la mièvrerie, il dévoile un réel...
Tous les trois de Gaël Brunet - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :
Bonjour Gaël Brunet. Votre premier roman, c'est aux éditions du Rouergue, « Tous les trois ». Vous arrivez de votre Bretagne et de Fougères précisément. Fougères, ce sont vos racines, vous y êtes attaché ?
Gaël Brunet :
Effectivement, ce sont mes racines.
Philippe Chauveau :
C'est à Fougères que vous avez découvert l'envie d'écrire ?
Gaël Brunet :
Tout à fait !
Philippe Chauveau :
Comment est-elle née cette envie de l'écriture ? Pourquoi ? Est-ce qu'il y a eu un déclic, une rencontre ? Est-ce...
Tous les trois de Gaël Brunet - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :
Un 1er roman aux éditions du Rouergue, avec vous Gaël Brunet, « Tous les trois ».
« Tous les trois », c'est une histoire tragique à la base. C'est une famille avec l'épouse et la mère qui disparaît un dimanche soir de juin dans un accident de voiture et c'est la vie à reconstruire pour un père et ses deux enfants.
Pourquoi cette histoire pour écrire votre 1er roman. Comment a-t-elle germé dans votre esprit ?
Gaël Brunet :
La première idée, c'est le thème de la paternité. Quand j'ai commencé à...
Tous les trois de Gaël Brunet - Le livre - Suite
Max Buvry
Librairie « Vaux Livres »
13 rue des Ormessons
77 000 Vaux-le-Pénil
Tél : 01 60 59 01 17
www.vaux-livres.fr
« Le point fort du bouquin, à mon avis, c'est que cela pourrait être un livre terrible, larmoyant, etc… Or, pas du tout et c'est un très bel hommage à la paternité, à l'amour paternel, à l'enfance et sa candeur, et surtout à la vie, à la puissance de la vie qui continue, malgré tout, tous les jours, avec des petits gestes du quotidien que le père va encadrer, créer, susciter et qui continuent tout au...
Tous les trois de Gaël Brunet - L'avis du libraire - Suite
Gaël Brunet
Tous les trois
Présentation 1'05Sur un sujet douloureux, l'histoire d'un homme restant seul avec ses deux jeunes enfants après la mort accidentelle de sa femme, Gaël Brunet nous offre ici un livre tout en pudeur, en émotion et en tendresse. Sachant éviter l'écueil du pathos ou de la mièvrerie, il dévoile un réel talent, dépeignant de simples scènes du quotidien dans lesquelles on voit ce père se débattre pour offrir des lendemains heureux à ces enfants.
Avec un ton simple, naturel, il offre au lecteur une histoire bouleversante mais où la tristesse n'est qu'éphémère, bien vite balayée par les rires des enfants.
Derrière une grande retenue, Gaël Brunet cache donc une belle sensibilité et surtout une écriture qui laisse entrevoir de belles perspectives d'écriture pour les années à venir.
Tous les trois, un livre coup de cœur que nous sommes vraiment heureux de vous présenter. Gaël Brunet est sur WTC.
Sur un sujet douloureux, l'histoire d'un homme restant seul avec ses deux jeunes enfants après la mort accidentelle de sa femme, Gaël Brunet nous offre ici un livre tout en pudeur, en émotion et en tendresse. Sachant éviter l'écueil du pathos ou de la mièvrerie, il dévoile un réel talent, dépeignant de simples scènes du quotidien dans lesquelles on voit ce père se débattre pour offrir des lendemains heureux à ces enfants.
Avec un ton simple, naturel, il offre au lecteur une histoire bouleversante mais où la tristesse n'est qu'éphémère, bien vite balayée par les rires des enfants.
Derrière une grande retenue, Gaël Brunet cache donc une belle sensibilité et surtout une écriture qui laisse entrevoir de belles perspectives d'écriture pour les années à venir.
Tous les trois, un livre coup de cœur que nous sommes vraiment heureux de vous présenter. Gaël Brunet est sur WTC.
Gaël Brunet
Tous les trois
Portrait 3'57Bonjour Gaël Brunet. Votre premier roman, c'est aux éditions du Rouergue, « Tous les trois ». Vous arrivez de votre Bretagne et de Fougères précisément. Fougères, ce sont vos racines, vous y êtes attaché ?
Gaël Brunet :
Effectivement, ce sont mes racines.
Philippe Chauveau :
C'est à Fougères que vous avez découvert l'envie d'écrire ?
Gaël Brunet :
Tout à fait !
Philippe Chauveau :
Comment est-elle née cette envie de l'écriture ? Pourquoi ? Est-ce qu'il y a eu un déclic, une rencontre ? Est-ce que vous vous souvenez du premier choc littéraire ?
Gaël Brunet :
Vous parlez de choc littéraire. Le 1er choc littéraire c'était avec Georges Pérec « Un homme qui dort », quand j'étais lycéen, je passais mon bac. Et véritablement, ça a été un choc.
Philippe Chauveau :
Et vous avez commencé par des nouvelles ?
Gaël Brunet :
Oui. J'ai commencé par écrire des textes courts, des nouvelles et j'ai publié dans la revue « Décapages » animée par Jean-Baptiste Gendarme. Et de fil en aiguille, je me suis dit : « Pourquoi ne pas passer à autre chose, un texte un peu plus long, un travail plus conséquent ? ».
Philippe Chauveau :
Quelles sont vos grandes influences littéraires ? Vous avez parlé de Pérec. Y-a-t'il d'autres auteurs qui vous ont marqué, que vous aimez retrouver régulièrement, que ce soit des classiques ou des contemporains ?
Gaël Brunet :
Non, je n'ai pas réellement d'influence mais je me suis absorbé des grands de la littérature mondiale. J'ai beaucoup lu Sartre, Kundera. Je me suis inspiré de Duras mais je n'ai pas d'influence dans le sens d'imiter quelqu'un ou de me rapprocher d'une sensibilité d'écrivain ou quoi que ce soit.
Philippe Chauveau :
Le fait d'être publié pour la première fois a-t-il changé votre vision de la vie ? Est-ce que vous vous sentez libéré ? C'est une satisfaction j'imagine, mais est-ce aussi une sorte de reconnaissance ? Comment le vivez-vous ?
Gaël Brunet :
Le fait d'être publié ne change pas grand-chose dans la vie de tous les jours. C'est une satisfaction parce que le texte qu'on a travaillé pendant de longs mois est validé, accepté par quelqu'un ou quelques-uns ; il est reconnu en tant que tel et ça, c'est une source de satisfaction.
Philippe Chauveau :
Quand vous avez vu la couverture de votre livre la première fois dans une librairie...
Gaël Brunet :
La première fois que j'ai vu la couverture de mon livre, c'était à la maison. J'ai reçu le livre par la Poste, on me l'a envoyé dès qu'il est sorti de chez l'imprimeur et effectivement, là, pour le coup, c'est vraiment une source de très grande joie. On tient l'objet-livre dans ses mains, c'est ce qu'on a produit, c'est ce qu'on a écrit et c'est véritablement quelque chose de très fort.
Philippe Chauveau :
Le 1er roman est là, il est publié, il fonctionne bien, la presse est unanime. L'écriture du 2ème est déjà en cours. C'est important de se remettre tout de suite au travail ?
Gaël Brunet :
Complètement car je pense qu'il ne faut pas lâcher l'effervescence de la première publication, en l'occurrence dans mon cas, c'est ce qui se passe. Je me suis attelé à l'écriture d'un second texte, d'un second roman. J'y prends beaucoup de plaisir. Je me rends compte qu'après l'écriture et la publication de ce 1er roman, je me sens beaucoup plus libre pour aborder d'autres textes et imaginer d'autres fictions. Et c'est un réel plaisir.
Philippe Chauveau :
On va suivre votre parcours avec attention. Merci beaucoup Gaël Brunet. « Tous les trois », votre 1er roman est à découvrir aux éditions du Rouergue.
Bonjour Gaël Brunet. Votre premier roman, c'est aux éditions du Rouergue, « Tous les trois ». Vous arrivez de votre Bretagne et de Fougères précisément. Fougères, ce sont vos racines, vous y êtes attaché ?
Gaël Brunet :
Effectivement, ce sont mes racines.
Philippe Chauveau :
C'est à Fougères que vous avez découvert l'envie d'écrire ?
Gaël Brunet :
Tout à fait !
Philippe Chauveau :
Comment est-elle née cette envie de l'écriture ? Pourquoi ? Est-ce qu'il y a eu un déclic, une rencontre ? Est-ce que vous vous souvenez du premier choc littéraire ?
Gaël Brunet :
Vous parlez de choc littéraire. Le 1er choc littéraire c'était avec Georges Pérec « Un homme qui dort », quand j'étais lycéen, je passais mon bac. Et véritablement, ça a été un choc.
Philippe Chauveau :
Et vous avez commencé par des nouvelles ?
Gaël Brunet :
Oui. J'ai commencé par écrire des textes courts, des nouvelles et j'ai publié dans la revue « Décapages » animée par Jean-Baptiste Gendarme. Et de fil en aiguille, je me suis dit : « Pourquoi ne pas passer à autre chose, un texte un peu plus long, un travail plus conséquent ? ».
Philippe Chauveau :
Quelles sont vos grandes influences littéraires ? Vous avez parlé de Pérec. Y-a-t'il d'autres auteurs qui vous ont marqué, que vous aimez retrouver régulièrement, que ce soit des classiques ou des contemporains ?
Gaël Brunet :
Non, je n'ai pas réellement d'influence mais je me suis absorbé des grands de la littérature mondiale. J'ai beaucoup lu Sartre, Kundera. Je me suis inspiré de Duras mais je n'ai pas d'influence dans le sens d'imiter quelqu'un ou de me rapprocher d'une sensibilité d'écrivain ou quoi que ce soit.
Philippe Chauveau :
Le fait d'être publié pour la première fois a-t-il changé votre vision de la vie ? Est-ce que vous vous sentez libéré ? C'est une satisfaction j'imagine, mais est-ce aussi une sorte de reconnaissance ? Comment le vivez-vous ?
Gaël Brunet :
Le fait d'être publié ne change pas grand-chose dans la vie de tous les jours. C'est une satisfaction parce que le texte qu'on a travaillé pendant de longs mois est validé, accepté par quelqu'un ou quelques-uns ; il est reconnu en tant que tel et ça, c'est une source de satisfaction.
Philippe Chauveau :
Quand vous avez vu la couverture de votre livre la première fois dans une librairie...
Gaël Brunet :
La première fois que j'ai vu la couverture de mon livre, c'était à la maison. J'ai reçu le livre par la Poste, on me l'a envoyé dès qu'il est sorti de chez l'imprimeur et effectivement, là, pour le coup, c'est vraiment une source de très grande joie. On tient l'objet-livre dans ses mains, c'est ce qu'on a produit, c'est ce qu'on a écrit et c'est véritablement quelque chose de très fort.
Philippe Chauveau :
Le 1er roman est là, il est publié, il fonctionne bien, la presse est unanime. L'écriture du 2ème est déjà en cours. C'est important de se remettre tout de suite au travail ?
Gaël Brunet :
Complètement car je pense qu'il ne faut pas lâcher l'effervescence de la première publication, en l'occurrence dans mon cas, c'est ce qui se passe. Je me suis attelé à l'écriture d'un second texte, d'un second roman. J'y prends beaucoup de plaisir. Je me rends compte qu'après l'écriture et la publication de ce 1er roman, je me sens beaucoup plus libre pour aborder d'autres textes et imaginer d'autres fictions. Et c'est un réel plaisir.
Philippe Chauveau :
On va suivre votre parcours avec attention. Merci beaucoup Gaël Brunet. « Tous les trois », votre 1er roman est à découvrir aux éditions du Rouergue.
Gaël Brunet
Tous les trois
Le livre 4'13Un 1er roman aux éditions du Rouergue, avec vous Gaël Brunet, « Tous les trois ». « Tous les trois », c'est une histoire tragique à la base. C'est une famille avec l'épouse et la mère qui disparaît un dimanche soir de juin dans un accident de voiture et c'est la vie à reconstruire pour un père et ses deux enfants.
Pourquoi cette histoire pour écrire votre 1er roman. Comment a-t-elle germé dans votre esprit ?
Gaël Brunet :
La première idée, c'est le thème de la paternité. Quand j'ai commencé à écrire, l'épouse et mère était toujours là et c'était bancal. Je n'arrivais pas à coucher sur papier ce que je souhaitais écrire avec une certaine forme d'émotion et de sensibilité, parce que c'est un texte qui se veut sensible. Et le fait d'imaginer que la maman disparaisse, ça a tout de suite créé les conditions d'une qualité dans l'écriture.
Philippe Chauveau :
Un père de famille avec ses deux enfants, un livre écrit à la première personne, le père qui appelle ses enfants, ses « deux soleils »… Pour vous, est-ce aussi une façon d'exorciser des drames qui peuvent nous toucher tout à chacun à n'importe quel moment et est-ce une façon de rappeler que le bonheur est très fragile ?
Gaël Brunet :
Exorciser le fait que le bonheur soit fragile est une chose, mais j'avais le besoin d'écrire et de crier avant tout que la paternité est quelque chose d'éminemment fort et très sensible. Il y a très peu de romans qui abordent ce thème de la paternité et j'avais envie de le dire, à ma façon.
Philippe Chauveau :
Êtes vous très présent dans ce roman, dans les ressentis, dans les sentiments ?
Gaël Brunet :
Oui, je suis très présent avec ma sensibilité de papa et c'est ce qui m'a servi de force pour écrire ce texte. C'est effectivement ce qui ressort, ce qui transparait au fil de l'écriture. Ce papa est désemparé par la perte de son épouse et, vaille que vaille, essaye de tenir, de ne pas couler parce que les petits sont là et constituent à eux deux la force de vie qui va permettre à leur papa de continuer la route, le chemin.
Philippe Chauveau :
Les critiques sont très bonnes, la presse est unanime pour saluer votre 1er roman. Les rencontres aussi avec les lecteurs fonctionnent bien. Quelles sont les réactions de lecteurs que vous avez aujourd'hui ?
Gaël Brunet :
Les réactions sont plutôt bonnes. Je rencontre beaucoup de lectrices qui ont beaucoup pleuré à la lecture de ce texte et qui félicitent cette écriture très sensible.
Philippe Chauveau :
Précisons le, c'est aussi un livre plein de vie, d'espoir et de soleil, comme le surnom, ces « deux soleils » que le père donne à ses enfants. Ces trois personnages, ces quatre personnages même, avec celui de la maman, les avez vous laissés facilement ou font ils encore partie de vous maintenant que vous avez commencé l'écriture d'un nouveau roman. Sont-ils encore présents dans votre vie ou les laissez vous se reposer ?
Gaël Brunet :
Je commence à les laisser se reposer, à vivre leur vie puisque je suis parti sur autre chose mais je pense que les personnages d'un premier roman font, malgré tout, toujours partie de soi
Philippe Chauveau :
Lorsque vos enfants seront un petit peu plus grands, qu'ils seront en âge de lire de la littérature, voulez vous qu'ils découvrent ce roman pour connaître un peu mieux leur père ?
Gaël Brunet :
J'espère bien ! C'est aussi un peu pour eux que j'ai écrit ce roman.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Gaël Brunet. « Tous les trois » votre 1er roman, un véritable « coup de cœur » est publié aux éditions du Rouergue.
Un 1er roman aux éditions du Rouergue, avec vous Gaël Brunet, « Tous les trois ». « Tous les trois », c'est une histoire tragique à la base. C'est une famille avec l'épouse et la mère qui disparaît un dimanche soir de juin dans un accident de voiture et c'est la vie à reconstruire pour un père et ses deux enfants.
Pourquoi cette histoire pour écrire votre 1er roman. Comment a-t-elle germé dans votre esprit ?
Gaël Brunet :
La première idée, c'est le thème de la paternité. Quand j'ai commencé à écrire, l'épouse et mère était toujours là et c'était bancal. Je n'arrivais pas à coucher sur papier ce que je souhaitais écrire avec une certaine forme d'émotion et de sensibilité, parce que c'est un texte qui se veut sensible. Et le fait d'imaginer que la maman disparaisse, ça a tout de suite créé les conditions d'une qualité dans l'écriture.
Philippe Chauveau :
Un père de famille avec ses deux enfants, un livre écrit à la première personne, le père qui appelle ses enfants, ses « deux soleils »… Pour vous, est-ce aussi une façon d'exorciser des drames qui peuvent nous toucher tout à chacun à n'importe quel moment et est-ce une façon de rappeler que le bonheur est très fragile ?
Gaël Brunet :
Exorciser le fait que le bonheur soit fragile est une chose, mais j'avais le besoin d'écrire et de crier avant tout que la paternité est quelque chose d'éminemment fort et très sensible. Il y a très peu de romans qui abordent ce thème de la paternité et j'avais envie de le dire, à ma façon.
Philippe Chauveau :
Êtes vous très présent dans ce roman, dans les ressentis, dans les sentiments ?
Gaël Brunet :
Oui, je suis très présent avec ma sensibilité de papa et c'est ce qui m'a servi de force pour écrire ce texte. C'est effectivement ce qui ressort, ce qui transparait au fil de l'écriture. Ce papa est désemparé par la perte de son épouse et, vaille que vaille, essaye de tenir, de ne pas couler parce que les petits sont là et constituent à eux deux la force de vie qui va permettre à leur papa de continuer la route, le chemin.
Philippe Chauveau :
Les critiques sont très bonnes, la presse est unanime pour saluer votre 1er roman. Les rencontres aussi avec les lecteurs fonctionnent bien. Quelles sont les réactions de lecteurs que vous avez aujourd'hui ?
Gaël Brunet :
Les réactions sont plutôt bonnes. Je rencontre beaucoup de lectrices qui ont beaucoup pleuré à la lecture de ce texte et qui félicitent cette écriture très sensible.
Philippe Chauveau :
Précisons le, c'est aussi un livre plein de vie, d'espoir et de soleil, comme le surnom, ces « deux soleils » que le père donne à ses enfants. Ces trois personnages, ces quatre personnages même, avec celui de la maman, les avez vous laissés facilement ou font ils encore partie de vous maintenant que vous avez commencé l'écriture d'un nouveau roman. Sont-ils encore présents dans votre vie ou les laissez vous se reposer ?
Gaël Brunet :
Je commence à les laisser se reposer, à vivre leur vie puisque je suis parti sur autre chose mais je pense que les personnages d'un premier roman font, malgré tout, toujours partie de soi
Philippe Chauveau :
Lorsque vos enfants seront un petit peu plus grands, qu'ils seront en âge de lire de la littérature, voulez vous qu'ils découvrent ce roman pour connaître un peu mieux leur père ?
Gaël Brunet :
J'espère bien ! C'est aussi un peu pour eux que j'ai écrit ce roman.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Gaël Brunet. « Tous les trois » votre 1er roman, un véritable « coup de cœur » est publié aux éditions du Rouergue.
Gaël Brunet
Tous les trois
L'avis du libraire 1'28Librairie « Vaux Livres »
13 rue des Ormessons
77 000 Vaux-le-Pénil
Tél : 01 60 59 01 17
www.vaux-livres.fr
« Le point fort du bouquin, à mon avis, c'est que cela pourrait être un livre terrible, larmoyant, etc… Or, pas du tout et c'est un très bel hommage à la paternité, à l'amour paternel, à l'enfance et sa candeur, et surtout à la vie, à la puissance de la vie qui continue, malgré tout, tous les jours, avec des petits gestes du quotidien que le père va encadrer, créer, susciter et qui continuent tout au long de cette longue vie qui les attends tous les trois. Le terme important, c'est aussi « tous les trois », c'est vraiment un trio soudé.
Il y a plusieurs points forts : le thème évidemment et l'écriture qui est très tendre, très douce. Gaël Brunet a fait le choix de chapitres très courts, ce qui renforce cette idée de vie, de puissance. C'est très vivant, on dévore le livre, on ne le lâche pas et il y a évidemment une proximité entre les gamins et le père qui s'introduit dès les premières phrases.
On va le suivre. L'intérêt des ces premiers romans, quand ils sont réussis et comme c'est le cas ici, c'est de susciter des espoirs. On suivra son deuxième roman et on sera ravi de recevoir ce deuxième roman. Je pense qu'il n'y a pas trop de soucis… »
Librairie « Vaux Livres »
13 rue des Ormessons
77 000 Vaux-le-Pénil
Tél : 01 60 59 01 17
www.vaux-livres.fr
« Le point fort du bouquin, à mon avis, c'est que cela pourrait être un livre terrible, larmoyant, etc… Or, pas du tout et c'est un très bel hommage à la paternité, à l'amour paternel, à l'enfance et sa candeur, et surtout à la vie, à la puissance de la vie qui continue, malgré tout, tous les jours, avec des petits gestes du quotidien que le père va encadrer, créer, susciter et qui continuent tout au long de cette longue vie qui les attends tous les trois. Le terme important, c'est aussi « tous les trois », c'est vraiment un trio soudé.
Il y a plusieurs points forts : le thème évidemment et l'écriture qui est très tendre, très douce. Gaël Brunet a fait le choix de chapitres très courts, ce qui renforce cette idée de vie, de puissance. C'est très vivant, on dévore le livre, on ne le lâche pas et il y a évidemment une proximité entre les gamins et le père qui s'introduit dès les premières phrases.
On va le suivre. L'intérêt des ces premiers romans, quand ils sont réussis et comme c'est le cas ici, c'est de susciter des espoirs. On suivra son deuxième roman et on sera ravi de recevoir ce deuxième roman. Je pense qu'il n'y a pas trop de soucis… »