Olivier Norek

Olivier Norek

Territoires

Portrait 5'01

Bonjour Olivier Norek
Bonjour Philippe
Je ne sais pas si je si je dois être plus impressionné d'être devant un lieutenant de police ou devant celui dont on a dit qu'il a écrit avec « Code 93 » le polars français de l'année, du grand art de polars, on ressort bluffé. Je suis très impressionné.
Code 93 c'était votre premier titre, vous sortez aujourd'hui « Territoires » avec des personnages récurrents.
Mais vous êtes avant tout lieutenant de police dans le 93, avant vous vous êtes engagé dans l'humanitaire. Quel est le fil conducteur de votre vie ?
Mon fil conducteur c'est l'autre, ma vie ne peut pas être pleine ou intéressante si elle n'est pas dirigée vers l'autre.
C'était les raisons de l'humanitaire mais c'était aussi les raisons de la police. Parce que l'on pense trop souvent à la police comme quelque chose de répressif.
Moi j'ai cette habitude de me mettre de l'autre côté et de me dire que la police n'est que préventive. Et j'ai l'impression qu'il n'y a aucune mission de police qui n'est pas préventive, et qu'elles sont toutes dirigées vers la sécurité de l'autre.
Travailler dans la police, ça correspond à un rêve de gamin ou c'est venu plus tardivement ?
C'est venu pendant les missions humanitaires ou j'ai réalisé que j'étais parfaitement épanoui quand ma journée n'était pas juste centrée autour de moi, de mes besoins, de mes envies et de mes caprices.
Quand à la fin d'une journée, on réalise qu'on à pu être utile à l'autre, c'est la que je me suis senti bien. Et quand il à sagit de trouver un boulot, c'etait presque comme une évidence.
Et j'ai rencontré des milliers d'histoires que j'au eu envie de raconter un jour.
L'envie de raconter des histoires, est ce que ça vient aussi de l'enfance ? Est ce qu'on vous racontait des histoires ? Est ce que vous vous inventiez des histoires ?
J'ai toujours été un grand solitaire, et j'ai vécu une bonne partie de ma journée tous seul dans mon cerveau à me raconter des histoires déjà petit.
Donc effectivement, ça s'est bien trouvé de pouvoir écrire ce qui se passait dans ma vie, surtout quand ma vie n'était que succession d'aventures.
Parce que le job d'un flic c'est un job d'aventurier. C'est un boulot incroyable où on va vous demander de gérer la criminalité sur un territoire . On est à la limite du western, tout en évitent évidement d'utiliser son arme.
Quel lecteur êtes-vous ? Est ce qu'il y a des auteurs qui vous ont donnez envie d'écrire ? Est ce que vous êtes vous-même amateur de polars ou de thriller ? Quel genre de bouquin aimez-vous avoir avec vous ?
Vu que je fais pas mal de salons en ce moment pour la promotion de mes bouquins, je rencontre pas mal de collègues auteurs.
C'est assez amusant de voir qu'ils ont tous à peut près un bonne tête et qu'ils sont tous très très sympathiques, et quand vous ouvrez leurs livres, vous découvrez les choses les plus infâmes qu'ils peuvent écrire.
Je découvre un peu cette littérature policière actuelle, moi j'en étais resté à « Simenon » « Fred Vargas », et là je découvre des « Favan », « Serniac », « Commère », « Jacques Saussey » , qui sont des auteurs de polars.
Je regarde un peu se qu'ils écrivent et je regarde un peu se que j'écris et j'essaie de voir un peu la différence entre : quand un flic écrit un livre et quand quelqu'un qui n'est pas policier écrit un livre.
Et c'est amusant car moi j'ai mon garde-fou de la procédure et de la vrai enquête policière alors que eux partent dans une imagination absolue et c'est tout aussi intéressant.
Que vous apporte aujourd'hui l'écriture que peut-être votre métier de policier ne vous apportait pas ?
Car au moment de la sortie de votre livre, on vous sent un peu stressé, pourquoi vous avoir mis cette pression supplémentaire ?
Je m'y attendais pas. La pression le stresse, la trouille, je pensais avoir tous vu quand j'étais policier.
Et en fait non, c'est tout une autre pression, que d'écrire des livres car on se retrouve seul pendant des mois et des mois à construire une histoire, construire des personnages, et construire une enquête.
Et à un moment donné on est jeté dans des salons dans des libraires faces à des journalistes, face à la caméra et là on se retrouve un personnage quasi publique.
Moi j'ai pensé l'écrivain avec un chat dans sa maison de campagne à écrire le matin et à faire son potager l'après midi. Absolument pas, en fait le métier d'écrivain, c'est juste épuisant.
J'ai un peu de mal à croire finalement que la maison de campagne, le chat, ça vous plairait.
Ce serait un peu rapide. Le choc thermique risquerait de m'ébrécher un peu.
En tous cas, on va suivre avec beaucoup d'intérêt la suite de vos aventures littéraires.
Votre actualité Olivier Norek, c'est donc « Territoires » publié chez Michel LAFON et puis on signal également en parallèle la sortie de « Code 93 » dans sa version poche.

Philippe Chauveau :
Bonjour Olivier Norek

Olivier Norek :
Bonjour Philippe

Philippe Chauveau :
Je ne sais pas si je si je dois être plus impressionné d'être devant un lieutenant de police ou devant celui dont on a dit qu'il a écrit avec « Code 93 » le polars français de l'année, du grand art de polars, on ressort bluffé. Je suis très impressionné. Code 93 c'était votre premier titre, vous sortez aujourd'hui « Territoires » avec des personnages récurrents. Mais vous êtes avant tout lieutenant de police dans le 93, avant vous vous êtes engagé dans l'humanitaire. Quel est le fil conducteur de votre vie ?

Olivier Norek :
Mon fil conducteur c'est l'autre, ma vie ne peut pas être pleine ou intéressante si elle n'est pas dirigée vers l'autre. C'était les raisons de l'humanitaire mais c'était aussi les raisons de la police. Parce que l'on pense trop souvent à la police comme quelque chose de répressif. Moi j'ai cette habitude de me mettre de l'autre côté et de me dire que la police n'est que préventive. Et j'ai l'impression qu'il n'y a aucune mission de police qui n'est pas préventive, et qu'elles sont toutes dirigées vers la sécurité de l'autre.

Philippe Chauveau :
Travailler dans a police, ça correspond à un rêve de gamin ou c'est venu plus tardivement ?

Olivier Norek :
C'est venu pendant les missions humanitaires ou j'ai réalisé que j'étais parfaitement épanoui quand ma journée n'était pas juste centrée autour de moi, de mes besoins, de mes envies et de mes caprices. Quand à la fin d'une journée, on réalise qu'on à pu être utile à l'autre, c'est la que je me suis senti bien. Et quand il à sagit de trouver un boulot, c'etait presque comme une évidence. Et j'ai rencontré des milliers d'histoires que j'au eu envie de raconter un jour.

Philippe Chauveau :
L'envie de raconter des histoires, est ce que ça vient aussi de l'enfance ? Est ce qu'on vous racontait des histoires ? Est ce que vous vous inventiez des histoires ?

Olivier Norek :
J'ai toujours été un grand solitaire, et j'ai vécu une bonne partie de ma journée tous seul dans mon cerveau à me raconter des histoires déjà petit. Donc effectivement, ça s'est bien trouvé de pouvoir écrire ce qui se passait dans ma vie, surtout quand ma vie n'était que succession d'aventures. Parce que le job d'un flic c'est un job d'aventurier. C'est un boulot incroyable où on va vous demander de gérer la criminalité sur un territoire . On est à la limite du western, tout en évitent évidement d'utiliser son arme.

Philippe Chauveau :
Quel lecteur êtes-vous ? Est ce qu'il y a des auteurs qui vous ont donnez envie d'écrire ? Est ce que vous êtes vous-même amateur de polars ou de thriller ? Quel genre de bouquins aimez-vous avoir avec vous ?

Olivier Norek :
Vu que je fais pas mal de salons en ce moment pour la promotion de mon bouquin, je rencontre pas mal de collègues auteurs. C'est assez amusant de voir qu'ils ont tous à peut près un bonne tête et qu'ils sont tous très très sympathiques, et quand vous ouvrez leurs livres, vous découvrez les choses les plus infâmes qu'ils peuvent écrire. Je découvre un peu cette littérature policière actuelle, moi j'en étais resté à « Simenon » « Fred Vargas », et là je découvre des « Favan », « Serniac », « Commère », « Jacques Saussey » , qui sont des auteurs de polars. Je regarde un peu se qu'ils écrivent et je regarde un peu se que j'écris et j'essaie de voir un peu la différence entre : quand un flic écrit un livre et quand quelqu'un qui n'est pas policier écrit un livre. Et c'est amusant car moi j'ai mon garde-fou de la procédure et de la vrai enquête policière alors que eux partent dans une imagination absolue et c'est tout aussi intéressant.

Philippe Chauveau :
Que vous apporte aujourd'hui l'écriture que peut-être votre métier de policier ne vous apportait pas ?
Car au moment de la sortie de votre livre, on vous sent un peu stressé, pourquoi vous avoir mis cette pression supplémentaire ?

Olivier Norek :
Je m'y attendais pas. La pression le stresse, la trouille, je pensais avoir tous vu quand j'étais policier.
Et en fait non, c'est tout une autre pression, que d'écrire des livres car on se retrouve seul pendant des mois et des mois à construire une histoire, construire des personnages, et construire une enquête. Et à un moment donné on est jeté dans des salons dans des libraires faces à des journalistes, face à la caméra et là on se retrouve un personnage quasi publique. Moi j'ai pensé l'écrivain avec un chat dans sa maison de campagne à écrire le matin et à faire son potager l'après midi. Absolument pas, en fait le métier d'écrivain, c'est juste épuisant.

Philippe Chauveau :
J'ai un peu de mal à croire finalement que la maison de campagne, le chat, ça vous plairait.

Olivier Norek :
Ce serait un peu rapide. Le choc thermique risquerait de m'ébrécher un peu.

Philippe Chauveau :
En tous cas, on va suivre avec beaucoup d'intérêt la suite de vos aventures littéraires. Votre actualité Olivier Norek, c'est donc « Territoires » publié chez Michel LAFON et puis on signal également en parallèle la sortie de « Code 93 » dans sa version poche.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • En 2013, le premier roman d'Olivier Norek « Code 93 » a connu un beau succès en librairie, porté par des critiques élogieuses et les retours enthousiastes des lecteurs amateurs de polars. Lui-même lieutenant de police dans le 93, Olivier Norek a choisi de placer ses intrigues dans cet univers qu'il connait bien avec un personnage central, le capitaine Victor Coste, aux prises avec les affres des cités de banlieues. Après avoir travaillé dans l'humanitaire, Olivier Norek a décidé d'intégrer la police depuis une quinzaine...Dans les brumes de Capelans d'Olivier Norek - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Olivier NorekOlivier Norek :Bonjour PhilippePhilippe Chauveau :Je ne sais pas si je si je dois être plus impressionné d'être devant un lieutenant de police ou devant celui dont on a dit qu'il a écrit avec « Code 93 » le polars français de l'année, du grand art de polars, on ressort bluffé. Je suis très impressionné. Code 93 c'était votre premier titre, vous sortez aujourd'hui « Territoires » avec des personnages récurrents. Mais vous êtes avant tout lieutenant de police dans le 93, avant...Dans les brumes de Capelans d'Olivier Norek - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Dans « Code 93 » Olivier Norek, nous avions fait connaissance avec votre personnage principal « Victor Coste » Capitaine de police dans le 93.Olivier Norek :C'est çà, au SDPJ 93.Philippe Chauveau :Donc ça ressemble beaucoup à votre environnement professionnel. On retrouve Victor Coste dans « Territoires », avec cette couverture impressionnante, cette grande tour dans un ciel gris. Que nous racontez-vous dans « Territoire » ?Olivier Norek :« Territoire », c'est l'histoire d'une ville du 93,...Dans les brumes de Capelans d'Olivier Norek - Le livre - Suite
    Danièle LanoëJe recommande « Territoires » à mes clients parce que c'est un polars qui est très prenant, depuis le début. Sans temps morts jusqu'à la fin. Mais avec des moments où Oliviers Norek sais faire passer beaucoup d'émotions différentes ce qui fait qu'on ressent vraiment de l'empathie pour certains des personnages. Le style est très original, c'est quelque chose que l'on a jamais vu et lu ailleurs. Il y a un humour incroyable et c'est ce qui à mon avis fait que l'auteur est vraiment unique. Moi je le comparerais à...Dans les brumes de Capelans d'Olivier Norek - L'avis du libraire - Suite