Nicolas Robin

Nicolas Robin

Roland est mort

Portrait 5'04

Transcriptions
Roland est mort
de
Nicolas Robin

Portrait de l'auteur :


Philippe Chauveau : Bonjour Nicolas Robin.

Nicolas Robin : Bonjour.

Philippe Chauveau : « Roland est mort » c'est votre nouveau livre, c'est votre troisième romans, vous êtes publié chez « Anne Carrière ». On va faire un petit peu connaissance parce qu'il y a l'écriture certes, mais vous avez un autre métier , vous êtes souvent dans les airs, vous êtes steward.

Nicolas Robin : Tout à fait.

Philippe Chauveau : Comment est venu cette envie d'être steward ?

Nicolas Robin : C'est venu par hasard en faite... Je suis rentré en tant que steward à « Air France », il y a à peu près 16 ans, parce que je parlais bien anglais, parce que j'avais envie de voyage j'avais envie d'évasion. Donc ça été une évidence pour moi de devenir steward au départ .

Philippe Chauveau : Il y avait une autre envie je crois c'était le théâtre.

Nicolas Robin : C'était ma première vocation, c'était la comédie et j'ai suivie beaucoup d'ateliers de théâtre à la fois au collège , au lycée, à la fac et à Paris, dans le 20 ème au théâtre Pazzo, sous la direction de Claire Loiseau. Elle m'a fait découvrir Samuel Beckett, on avait mis en scène « Fun Party » et c'est ce que je faisais en loisirs.

Philippe Chauveau : Lorsque l'on a des envies de théâtre, lorsque l'on devient steward, comment en arrive-t-on à l'écriture ? Est ce que, lorsque vous partez en mission pour « Air France », vous avez toujours un livre dans votre besace, vous mettez à profit le temps libre entre deux escales pour lire ?

Nicolas Robin : Tout à fait.

Philippe Chauveau : Ca vient de ça un petit peu ?

Nicolas Robin : La lecture m'accompagne dans les voyages, et je crois qu'à la base en faite je dois être très rêveur, et donc le rêve c'est l'émerveillement et l'émerveillement passe par le voyage, la rencontre vers l'inconnu. Donc au delà du moyen de transport, le voyage c'est la lecture. Il y a eu toujours beaucoup de lecture qui m'a accompagné et de la lecture découle l'écriture.

Philippe Chauveau : Lorsque l'on prend l'avion on est confronté à tout un tas de personnages qui chacun leurs personnalités, leurs vies. Ca vous sert aussi dans votre écriture, dans votre inspiration, toutes ces personnes que vous croisez dans les avions ?

Nicolas Robin : Il y a beaucoup de rencontres qui se font avec les passagers avec les gens en général. J'aime aller vers les gens, et du coup oui c'est beaucoup d'observation, souvent c'est la meilleure plateforme de sociologie car on observe beaucoup de comportement, on écoute beaucoup d'histoires, les gens se confient beaucoup. Et du coup je fantasme un petit peu tout ce que j'entends et ça créé des histoires.

Philippe Chauveau : Je le disais, Roland est mort est votre troisième titre, il y a eu précédemment « Super tragique » et « Moi, bébé requin ». À quel moment l'envie d'écriture c'est imposé à vous ?

Nicolas Robin : Après le théâtre en faite. J'avais beaucoup de difficultés à suivre l'atelier de théâtre et en même temps de m'aligner sur mon planning de vol , donc j'ai arrêté le théâtre et j'ai commencé à sentir comme une petite frustration.. Peut-être un besoin de créativité, donc j'ai commencé à écrire ce que je ne pouvais jouer. Et j'ai conçu « Bébé Requin » avec des portes qui claquent, des mères super dépassées, des secrets bien enfouis... Au départ c'était juste un exercice pour moi, c'était une mise en scène. Le goût de la mise scène m'a amené à l'écriture et ça donné lieux à ce roman qui est un petit peu conçu comme une mini pièce de théâtre ou une mini série TV.

Philippe Chauveau : Que vous apporte l'écriture, parce qu'on imagine que la vie d'un steward c'est assez trépident, à toujours regardez les horaires, à toujours préparer ses valises... L'écriture est une sorte d'apaisement ? Comment pourriez-vous le définir ?

Nicolas Robin : Il y a beaucoup de fantaisies dans l'écriture et beaucoup de liberté. Dans mon métier tout est codifié, il y a beaucoup de procédure. Donc en faite, je pense que je développe beaucoup plus la fantaisie, la liberté, le lâché prise et je me donne complètement à la créativité.

Philippe Chauveau : « Roland est mort » est un livre qui est beaucoup porté par les libraires, il y a un vrai coup de cœur, même les lecteurs sont très attentifs à ce livre. C'est vraiment le genre de livre qu'on se passe en disant « tiens tu vas voir c'est très bien ». Comment vivez-vous tout cela, entre votre métiers de steward, la découverte du milieu littéraire, c'est de l'appréhension, c'est du plaisir, c'est un mélange des deux ?

Nicolas Robin : Quand on écrit un livre, il y a une volonté de partager donc on a envie évidemment que ce livre passe de main en main, qu'on en parle. Il y a eu un engouement par Philippe Fournier, la librairie, la maison de presse à Mérignac avec qui j'ai eu un bon contact et un bon retour.

Philippe Chauveau : Vos origines, vous êtes des landes.

Nicolas Robin : Oui, de l'Aquitaine. Forcément j'étais très content parce que c’était grisant. Ensuite c'est vrai Gérard Collard en a beaucoup parlé avec Valérie Expert... Et c'est beaucoup de plaisir, j'observe ce qu'il se dit... Et j'essaye de m'en détacher quand même, j'essaye de pas me laisser emballer par les éloges pour pas sombrer par les remontrances qui pourrait y avoir aussi.

Philippe Chauveau : Cela veut dire qu'il y a un autre projet derrière ou pour le moment vous savourez juste ce moment de rencontre avec le public. Vous avez commencé à écrire …. ?

Nicolas Robin : J'écris toujours beaucoup régulièrement, j'essaie toujours de trouver 2 heures par jours pour écrire. Mais je savoure l’instant présent et pour le moment je savoure cette rencontre avec « Anne Carrière », toute l'équipe à la maison d'édition et ce projet qui nous porte tous ensemble. C'est une belle aventure.

Philippe Chauveau : « Roland est mort », c'est votre nouveau titre Nicolas Robin aux éditions « Anne carrière ».

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LIVRE
  • Lorsque l’on rencontre un jeune auteur qui fait ses premiers pas dans l’univers littéraire, c’est toujours assez touchant. Quand le livre est une petite pépite à la fois d’humour et d’émotion, on a forcément envie de partager son plaisir de lecture. « Roland est mort » est le troisième titre de Nicolas Robin. Si ses deux premiers romans sont restés confidentiels, celui-ci fait partie de ces jolies surprises que réserve le monde du livre, à savoir un ouvrage qui sort sans tambour ni trompette, porté simplement par...Revivez les grands moments du salon de Nicolas Robin - Présentation - Suite
    Transcriptions Roland est mortde Nicolas Robin Portrait de l'auteur : Philippe Chauveau : Bonjour Nicolas Robin.Nicolas Robin : Bonjour. Philippe Chauveau : « Roland est mort » c'est votre nouveau livre, c'est votre troisième romans, vous êtes publié chez « Anne Carrière ». On va faire un petit peu connaissance parce qu'il y a l'écriture certes, mais vous avez un autre métier , vous êtes souvent dans les airs, vous êtes steward. Nicolas Robin : Tout à fait. Philippe Chauveau : Comment est venu cette envie d'être...Revivez les grands moments du salon de Nicolas Robin - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau : Roland est mort pauvre garçon et cette nouvelle on nous la rappelle à chaque début de chapitre... C'est votre troisième titre Nicolas Robin. Roland est mort c'est un homme, qui vivait seul dans son immeuble et c'est le voisin de palier qui finalement va récupérer et le chien et l'urne funéraire. C'est le voisin de palier que nous allons suivre, c'est lui le narrateur de cette histoire. D'où vient-elle d'ailleurs cette histoire, qui est ce fameux Roland ?Nicolas Robin : Roland est mort a été inspiré de...Revivez les grands moments du salon de Nicolas Robin - Livre - Suite