Caroline Sers

Caroline Sers

Le regard de crocodile

Portrait 4'11

Philippe Chauveau :
Caroline Sers,bonjour. Merci de nous accueillir chez vous, en plein cœur de Paris, dans le XXème arrondissement, c'est un quartier que vous aimez bien. Vous êtes née en Corrèze mais vous avez toujours vécu à Paris. Qu'est-ce que cela représente pour vous aujourd'hui lorsque vous vous baladez à Paris ou lorsque vous allez flâner au Père Lachaise, puisque vous êtes à deux pas. Vous avez l'âme parisienne ?

Caroline Sers :
Je pense avoir l'âme parisienne. J'adore me promener dans cette ville. A chaque fois que je prends ma moto pour aller travailler dans le centre de Paris, je me dis que j'ai beaucoup de chance de vivre ici parce que c'est magnifique.

Philippe Chauveau :
Pensez-vous que le fait d'avoir toujours vécu à Paris a pu vous influencer dans votre choix de travailler dans l'univers du livre, et peut-être d'écrire ?

Caroline Sers :
Je ne suis pas sûre que ce soit le fait de vivre à Paris qui m'ait donné envie de travailler dans l'univers du livre. C'est plus une tradition familiale. Mon père lisait beaucoup, écrivait aussi, mes oncles également. On a été élevé dans une ambiance où les livres étaient très importants. Je pense que c'est plus cela qui a porté mon goût vers les livres.

Philippe Chauveau :
Vous avez eu le goût de la lecture très jeune. L'envie d'écrire est-elle aussi venue très tôt ?

Caroline Sers :
En fait, oui ! J'adorais lire et rapidement, j'ai commencé à écrire des petites histoires parce que j'avais envie de construire un petit monde et je me disais que si j'écrivais, j'écrirais le livre que j'aurais envie de lire, essayer de créer le livre parfait, à tous points de vue. Donc,petite, j'ai fait beaucoup de tentatives.

Philippe Chauveau :
Ensuite, vous avez fait des études de lettres, vous avez travaillé dans le monde de l'édition. Aujourd'hui, votre actualité, c'est « Le regard de crocodile » publié aux éditions Buchet-Chastel. C'est un peu à part par rapport à ce que vous avez écrit jusqu'à présent car c'est un récit, qui vous touche de près. Mais sinon, c'est le roman. Il y a eu en 2004, « Tombent les avions » qui a été Prix du 1er roman. C'est une histoire de famille, des secrets de famille vus par les yeux d'un enfant, vous avez fait aussi une petite incursion dans le polar…

Caroline Sers :
Oui, en 2009 avec « Des voisins qui vous veulent du bien »

Philippe Chauveau :
Si vous deviez donner un adjectif ou une expression concernant votre style, ce que vous avez envie d'offrir aux lecteurs, comment définiriez-vous votre travail ?

Caroline Sers :
J'aime beaucoup les histoires de famille et j'aime beaucoup les personnages, suivre un personnage, comprendre ses motivations. Je pense avoir un style un peu classique. Moi, j'ai adoré les grands romanciers du XIXème siècle, par exemple, même si je ne prétends pas être arrivée à leur maîtrise !

Philippe Chauveau :
Quels sont ceux qui vous ont accompagnée ?

Caroline Sers :
Surtout Zola que j'ai toujours adoré. Bien que ce ne soit pas mon époque, le côté « ancré dans la vie réelle » de ses personnages, j'ai toujours trouvé que c'était passionnant. Et puis, ses personnages sont vraiment faits de chair et d'os, on est avec eux, on les suit. Victor Hugo aussi, évidemment. J'aime beaucoup Barbey d'Aurevilly et Maupassant.

Philippe Chauveau :
Quel est le roman que vous auriez aimé écrire, toutes époques confondues d'ailleurs ?

Caroline Sers :
J'aurais adoré écrire la saga des Rougon-Macquart parce que j'aime bien le côté « saga », le fait de retrouver des personnages de livre en livre, cette façon de tisser petit à petit tout un réseau et de créer tout un monde.

Philippe Chauveau :
Lorsque vous êtes devant votre page blanche, ou tout du moins votre écran d'ordinateur, que ressentez-vous, qu'éprouvez-vous ?

Caroline Sers :
Le plus difficile, c'est de s'asseoir à sa table et de s'y mettre. C'est assez paradoxal parce que l'on fait tous ça pour le plaisir, et en même temps, c'est toujours un effort de s'y mettre. Cette notion d'effort, on la retrouve chez beaucoup d'auteurs. J'essaie d'écrire toujours à la même heure, tous les matins, d'en faire un rendez-vous régulier. Une fois que j'y suis, cela apporte une certaine plénitude. C'est curieux cette impression de concrétiser, de rendre vivant ce que l'on a en tête. C'est satisfaisant !

Philippe Chauveau :
Merci Caroline Sers.

Philippe Chauveau :
Caroline Sers,bonjour. Merci de nous accueillir chez vous, en plein cœur de Paris, dans le XXème arrondissement, c'est un quartier que vous aimez bien. Vous êtes née en Corrèze mais vous avez toujours vécu à Paris. Qu'est-ce que cela représente pour vous aujourd'hui lorsque vous vous baladez à Paris ou lorsque vous allez flâner au Père Lachaise, puisque vous êtes à deux pas. Vous avez l'âme parisienne ?

Caroline Sers :
Je pense avoir l'âme parisienne. J'adore me promener dans cette ville. A chaque fois que je prends ma moto pour aller travailler dans le centre de Paris, je me dis que j'ai beaucoup de chance de vivre ici parce que c'est magnifique.

Philippe Chauveau :
Pensez-vous que le fait d'avoir toujours vécu à Paris a pu vous influencer dans votre choix de travailler dans l'univers du livre, et peut-être d'écrire ?

Caroline Sers :
Je ne suis pas sûre que ce soit le fait de vivre à Paris qui m'ait donné envie de travailler dans l'univers du livre. C'est plus une tradition familiale. Mon père lisait beaucoup, écrivait aussi, mes oncles également. On a été élevé dans une ambiance où les livres étaient très importants. Je pense que c'est plus cela qui a porté mon goût vers les livres.

Philippe Chauveau :
Vous avez eu le goût de la lecture très jeune. L'envie d'écrire est-elle aussi venue très tôt ?

Caroline Sers :
En fait, oui ! J'adorais lire et rapidement, j'ai commencé à écrire des petites histoires parce que j'avais envie de construire un petit monde et je me disais que si j'écrivais, j'écrirais le livre que j'aurais envie de lire, essayer de créer le livre parfait, à tous points de vue. Donc,petite, j'ai fait beaucoup de tentatives.

Philippe Chauveau :
Ensuite, vous avez fait des études de lettres, vous avez travaillé dans le monde de l'édition. Aujourd'hui, votre actualité, c'est « Le regard de crocodile » publié aux éditions Buchet-Chastel. C'est un peu à part par rapport à ce que vous avez écrit jusqu'à présent car c'est un récit, qui vous touche de près. Mais sinon, c'est le roman. Il y a eu en 2004, « Tombent les avions » qui a été Prix du 1er roman. C'est une histoire de famille, des secrets de famille vus par les yeux d'un enfant, vous avez fait aussi une petite incursion dans le polar…

Caroline Sers :
Oui, en 2009 avec « Des voisins qui vous veulent du bien »

Philippe Chauveau :
Si vous deviez donner un adjectif ou une expression concernant votre style, ce que vous avez envie d'offrir aux lecteurs, comment définiriez-vous votre travail ?

Caroline Sers :
J'aime beaucoup les histoires de famille et j'aime beaucoup les personnages, suivre un personnage, comprendre ses motivations. Je pense avoir un style un peu classique. Moi, j'ai adoré les grands romanciers du XIXème siècle, par exemple, même si je ne prétends pas être arrivée à leur maîtrise !

Philippe Chauveau :
Quels sont ceux qui vous ont accompagnée ?

Caroline Sers :
Surtout Zola que j'ai toujours adoré. Bien que ce ne soit pas mon époque, le côté « ancré dans la vie réelle » de ses personnages, j'ai toujours trouvé que c'était passionnant. Et puis, ses personnages sont vraiment faits de chair et d'os, on est avec eux, on les suit. Victor Hugo aussi, évidemment. J'aime beaucoup Barbey d'Aurevilly et Maupassant.

Philippe Chauveau :
Quel est le roman que vous auriez aimé écrire, toutes époques confondues d'ailleurs ?

Caroline Sers :
J'aurais adoré écrire la saga des Rougon-Macquart parce que j'aime bien le côté « saga », le fait de retrouver des personnages de livre en livre, cette façon de tisser petit à petit tout un réseau et de créer tout un monde.

Philippe Chauveau :
Lorsque vous êtes devant votre page blanche, ou tout du moins votre écran d'ordinateur, que ressentez-vous, qu'éprouvez-vous ?

Caroline Sers :
Le plus difficile, c'est de s'asseoir à sa table et de s'y mettre. C'est assez paradoxal parce que l'on fait tous ça pour le plaisir, et en même temps, c'est toujours un effort de s'y mettre. Cette notion d'effort, on la retrouve chez beaucoup d'auteurs. J'essaie d'écrire toujours à la même heure, tous les matins, d'en faire un rendez-vous régulier. Une fois que j'y suis, cela apporte une certaine plénitude. C'est curieux cette impression de concrétiser, de rendre vivant ce que l'on a en tête. C'est satisfaisant !

Philippe Chauveau :
Merci Caroline Sers.

Le regard de crocodile Aux Éditions Buchet-Chastel
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • La littérature, Caroline Sers est tombée quand elle était petite. Les livres faisaient vraiment partie de la famille ! C'est donc tout naturellement qu'elle s'est mise à la lecture puis à l'écriture. Après des études de lettres, elle intègre les métiers de l'édition avant de publier son 1er titre « Tombent les avions », en 2004, qui recevra le Prix du Premier roman. Après une incartade dans le polar avec  « Des voisins qui vous veulent du bien », elle poursuit son parcours littéraire avec notamment « Les petits...Les belles espérances de Caroline Sers - Présentation - Suite
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    Philippe Chauveau :« Le regard de crocodile », c'est votre nouveau titre, Caroline Sers, publié chez Buchet-Chastel. Il y avait eu « Tombent les avions » et « Des voisins qui vous veulent du bien » ; on était alors dans l'univers du roman. Là, vous nous avez offert un récit. Vous nous retracez une période de votre vie, avec la mort de Thomas, votre enfant, après plusieurs mois de maladie. Il a été 2 jours chez vous, sinon, le reste s'est passé à l'hôpital. Alors que votre travail était dans le roman, pourquoi avoir eu...Les belles espérances de Caroline Sers - Le livre - Suite