En 1998, Marc Levy écrivait Et si c'était vrai. Son agent, consciente d'avoir une pépite entre les mains vendait les droits à Steven Spielberg. Le livre a été publié deux ans plus tard avec le formidable succès de librairie que l'on sait et sera adapté au cinéma. Dès lors chaque titre de Marc Levy connaitra la même trajectoire. Sept jours pour une éternité, Où es-tu ?, Mes amis, mes amours. En huit ans, près de vingt millions de livres vendus et traduits dans une quarantaine de langues. Dans le monde de l'édition, Marc...
Samedi 6 avril 2019 de Marc Levy - Présentation - Suite
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Bonjour Marc Levy, merci d'être avec nous sur Web Tv Culture.
Marc Levy (Le premier jour): Bonjour, merci à vous.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Votre nouveau roman Le premier jour, c'est chez Robert Laffont. Et si c'était vrai, c'était en 2000, un laps de temps assez court, à peine dix ans, et vous êtes devenu l'un des auteurs les plus lus dans le monde. Quarante et une traductions, dix-sept millions de livres vendus. Quand vous analysez ça, quand vous vous penchez en arrière, vous le...
Samedi 6 avril 2019 de Marc Levy - Portrait - Suite
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Merci Marc Levy d'être avec nous pour Le premier jour, chez Robert Laffont, c'est votre nouveau roman. Quelle histoire fabuleuse ! Quelle aventure ! Nous partons avec Keira notamment, nous traversons le Chili, nous partons du côté de l'Afrique, nous allons aussi en Grèce. Comment est-elle née cette histoire? Où avez-vous été pêcher toute cette idée ?
Marc Levy (Le premier jour): Elle est née d'une envie d'aventure. Elle est née dans la mémoire d'enfant, des lectures de Jules Verne, de...
Samedi 6 avril 2019 de Marc Levy - Le livre - Suite
Denis LABOREY
Librairie « L’œil écoute »
77, Boulevard Montparnasse
75006 Paris
01 45 48 23 20
Marc Levy est un écrivain qui publie depuis une dizaine d'années, il a écrit neuf romans, tous chez Robert Laffont. Il a eu un grand succès dés son premier livre Et si c'était vrai. Cette fois-ci il publie Le premier jour qui est donc centré sur deux personnages : une jeune archéologue et un astrophysicien. Toute l'histoire est centrée aussi sur un objet étrange trouvé en Éthiopie par l'archéologue. Un objet dont on ne...
Samedi 6 avril 2019 de Marc Levy - L'avis du libraire - Suite
Marc Levy
Le premier jour
Présentation 1'16Avec son nouveau roman Le premier jour, publié aux éditions Robert Laffont, Marc Levy nous entraîne entre l'Afrique, le Chili, à la rencontre de deux personnages, Keira, une jeune archéologue et Adrian, un jeune astrophysicien, tous les deux autour d'une pierre mystérieuse. Une aventure dans laquelle Marc Levy a, de son propre aveu, mis tous ses rêves d'enfants. Avec la pudeur et la courtoisie qui le caractérisent, Marc Levy nous reçoit pour Web Tv Culture.
Avec son nouveau roman Le premier jour, publié aux éditions Robert Laffont, Marc Levy nous entraîne entre l'Afrique, le Chili, à la rencontre de deux personnages, Keira, une jeune archéologue et Adrian, un jeune astrophysicien, tous les deux autour d'une pierre mystérieuse. Une aventure dans laquelle Marc Levy a, de son propre aveu, mis tous ses rêves d'enfants. Avec la pudeur et la courtoisie qui le caractérisent, Marc Levy nous reçoit pour Web Tv Culture.
Marc Levy
Le premier jour
Portrait 4'05Marc Levy (Le premier jour): Bonjour, merci à vous.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Votre nouveau roman Le premier jour, c'est chez Robert Laffont. Et si c'était vrai, c'était en 2000, un laps de temps assez court, à peine dix ans, et vous êtes devenu l'un des auteurs les plus lus dans le monde. Quarante et une traductions, dix-sept millions de livres vendus. Quand vous analysez ça, quand vous vous penchez en arrière, vous le vivez comment?
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Et bien écoutez, je ne me penche pas en arrière, je ne l'analyse pas du tout et surtout je n'y prête aucune attention. Ça me rend très heureux quand on me le dit, je me dis « chouette »! Mais d'abord je n'ai pas du tout l'impression qu'on parle de moi en me disant ça. Et puis ça ne fait pas partie du tout de mon quotidien. Et justement, bien au-delà des chiffres, il y a des rencontres avec des lecteurs qui se font dans des séances de signatures, qui se font dans des forums, qui se font au travers des correspondances de mails auxquels je m'efforce de répondre. Tout ça reste à taille vraiment humaine, à échelle humaine.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Est ce que l'écriture pour vous c'est la concrétisation d'un rêve de gosse ?
Marc Levy (Le premier jour): Mon rêve de gosse c'était d'être artisan. Et l'écriture est un artisanat pour moi. Et gosse j'avais une admiration folle pour les artisans. Il y a une façon de vivre sa vie professionnelle qui est celle de l'artisan. Le mot artisan est un des mots qui ne touche le plus et si je n'avais qu'une fraction d'ego dans la vie ça serait celle de pouvoir me dire « J'ai fait mon métier en artisan ». Je ne crois pas une seule seconde qu'être écrivain est plus important qu'être boulanger. Le point commun qu'il peut y avoir entre les métiers c'est l'amour, la passion, l'envie de progresser que l'on a en faisant son métier.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Justement cette passion de l'écriture elle se dégage de vos livres. Est-ce qu'il y a des auteurs qui vous ont peut-être, plus jeune, inspiré ?
Marc Levy (Le premier jour): Ca va de Saint-Exupéry à Jules Verne en passant par Romain Gary, en passant par Stephen King, en passant par Patrick Cauvin dont E=mc2 mon amour m'a réconcilié avec mon adolescence quand j'étais adolescent... A Hemingway, en passant par Victor Hugo qui a été l'auteur classique, avec Dumas, qui ont probablement le plus compté pour moi... La liste est très très longue. Ça serait injuste de ne pas dire Tintin. Tintin a aussi beaucoup compté pour moi, comme d'ailleurs, j'en suis convaincu, pour beaucoup de romanciers contemporains.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Est ce que dans votre écriture vous avez l'impression de donner une part de votre enfance ? Est ce que vous êtes resté un grand enfant ?
Marc Levy (Le premier jour): Je pense qu'on ne se débarrasse jamais de l'enfant qui est en soi. Et heureusement, je pense qu'on perd beaucoup de temps à vouloir tout faire pour ne plus l'entendre. La conversation avec l'enfant que l'on a été c'est quelque chose de très important. Finalement, c'est une vraie question de se dire: « Mais si l'enfant que j'étais rencontrait l'adulte que je suis devenu, est ce qu'ils seraient copains ? »
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): C'est quoi votre leitmotiv ? C'est le plaisir de partager ? Si vous deviez définir votre écriture ?
Marc Levy (Le premier jour): Déjà ça serait de se dire que c'est un métier qu'il faut faire très sérieusement sans jamais se prendre au sérieux. C'est très important parce que l'écriture c'est une liberté immense. Et finalement je m'aperçois que cette liberté énorme qui est offerte à celui qui écrit... l'humilité est la gardienne de cette liberté.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Vous êtes un auteur parfois adoré, parfois détesté par une certaine catégorie de personne, est-ce que vous en souffrez ?
Marc Levy (Le premier jour): Le fait qu'une certaine partie du milieu littéraire ne m'apprécie pas je le respecte, je le comprends et je trouve ça extrêmement sain. Ce qui me rendrait profondément triste c'est si un lecteur me disait: « J'ai lu votre livre et je trouve que vous avez bâclé votre travail », là je me sentirais minable.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Marc Levy, merci beaucoup. Votre nouveau roman Le premier jour, c'est aux éditions Robert Laffont.
Marc Levy (Le premier jour): Bonjour, merci à vous.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Votre nouveau roman Le premier jour, c'est chez Robert Laffont. Et si c'était vrai, c'était en 2000, un laps de temps assez court, à peine dix ans, et vous êtes devenu l'un des auteurs les plus lus dans le monde. Quarante et une traductions, dix-sept millions de livres vendus. Quand vous analysez ça, quand vous vous penchez en arrière, vous le vivez comment?
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Et bien écoutez, je ne me penche pas en arrière, je ne l'analyse pas du tout et surtout je n'y prête aucune attention. Ça me rend très heureux quand on me le dit, je me dis « chouette »! Mais d'abord je n'ai pas du tout l'impression qu'on parle de moi en me disant ça. Et puis ça ne fait pas partie du tout de mon quotidien. Et justement, bien au-delà des chiffres, il y a des rencontres avec des lecteurs qui se font dans des séances de signatures, qui se font dans des forums, qui se font au travers des correspondances de mails auxquels je m'efforce de répondre. Tout ça reste à taille vraiment humaine, à échelle humaine.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Est ce que l'écriture pour vous c'est la concrétisation d'un rêve de gosse ?
Marc Levy (Le premier jour): Mon rêve de gosse c'était d'être artisan. Et l'écriture est un artisanat pour moi. Et gosse j'avais une admiration folle pour les artisans. Il y a une façon de vivre sa vie professionnelle qui est celle de l'artisan. Le mot artisan est un des mots qui ne touche le plus et si je n'avais qu'une fraction d'ego dans la vie ça serait celle de pouvoir me dire « J'ai fait mon métier en artisan ». Je ne crois pas une seule seconde qu'être écrivain est plus important qu'être boulanger. Le point commun qu'il peut y avoir entre les métiers c'est l'amour, la passion, l'envie de progresser que l'on a en faisant son métier.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Justement cette passion de l'écriture elle se dégage de vos livres. Est-ce qu'il y a des auteurs qui vous ont peut-être, plus jeune, inspiré ?
Marc Levy (Le premier jour): Ca va de Saint-Exupéry à Jules Verne en passant par Romain Gary, en passant par Stephen King, en passant par Patrick Cauvin dont E=mc2 mon amour m'a réconcilié avec mon adolescence quand j'étais adolescent... A Hemingway, en passant par Victor Hugo qui a été l'auteur classique, avec Dumas, qui ont probablement le plus compté pour moi... La liste est très très longue. Ça serait injuste de ne pas dire Tintin. Tintin a aussi beaucoup compté pour moi, comme d'ailleurs, j'en suis convaincu, pour beaucoup de romanciers contemporains.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Est ce que dans votre écriture vous avez l'impression de donner une part de votre enfance ? Est ce que vous êtes resté un grand enfant ?
Marc Levy (Le premier jour): Je pense qu'on ne se débarrasse jamais de l'enfant qui est en soi. Et heureusement, je pense qu'on perd beaucoup de temps à vouloir tout faire pour ne plus l'entendre. La conversation avec l'enfant que l'on a été c'est quelque chose de très important. Finalement, c'est une vraie question de se dire: « Mais si l'enfant que j'étais rencontrait l'adulte que je suis devenu, est ce qu'ils seraient copains ? »
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): C'est quoi votre leitmotiv ? C'est le plaisir de partager ? Si vous deviez définir votre écriture ?
Marc Levy (Le premier jour): Déjà ça serait de se dire que c'est un métier qu'il faut faire très sérieusement sans jamais se prendre au sérieux. C'est très important parce que l'écriture c'est une liberté immense. Et finalement je m'aperçois que cette liberté énorme qui est offerte à celui qui écrit... l'humilité est la gardienne de cette liberté.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Vous êtes un auteur parfois adoré, parfois détesté par une certaine catégorie de personne, est-ce que vous en souffrez ?
Marc Levy (Le premier jour): Le fait qu'une certaine partie du milieu littéraire ne m'apprécie pas je le respecte, je le comprends et je trouve ça extrêmement sain. Ce qui me rendrait profondément triste c'est si un lecteur me disait: « J'ai lu votre livre et je trouve que vous avez bâclé votre travail », là je me sentirais minable.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Marc Levy, merci beaucoup. Votre nouveau roman Le premier jour, c'est aux éditions Robert Laffont.
Marc Levy
Le premier jour
Le livre 4'16Marc Levy (Le premier jour): Elle est née d'une envie d'aventure. Elle est née dans la mémoire d'enfant, des lectures de Jules Verne, de Blake et Mortimer, des romans anglo-saxons, d' Out of Africa. A un moment en me mettant au travail, j'ai eu une envie de grands espaces, j'ai eu une envie de rythme, j'ai eu une envie d'aventure, j'ai eu une envie de thriller, j'ai eu une envie d'une histoire en scope, d'un récit de grande aventure. Et je me suis dit : « Mince j'ai envie de rêver, j'ai envie de partager un instant de rêve ». Ca c'est un des premiers axes de naissance de ce livre. Le deuxième axe de naissance je le dois probablement à une professeure d'histoire géographie dont une phrase m'avait vraiment marqué à l'adolescence, où elle nous avait dit : « Pendant très longtemps l'homme a cru que la Terre était plate et il avait peur d'aller vers le large. Et puis un jour bravant sa peur, l'homme quitte la côte et là se produit quelque chose d'extraordinaire : l'homme avance vers l'horizon et c'est l'horizon qui recule devant lui ». J'avais douze ans et j'ai compris ce que notre professeur essayait de nous dire. Elle essayait de nous dire que plus l'homme va vers la connaissance, plus il fait reculer sa peur et plus, ce faisant, il élargit son horizon.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Pour avoir lu vos précédents titres, j'ai l'impression qu'il y a une sorte de virage, parce que là vous le disiez, il y a des grands espaces, il y a beaucoup d'aventure, il y a aussi beaucoup de personnages secondaires qui sont très importants. Vous aviez envie d'offrir quelque chose d'un petit peu différent à vos lecteurs, de les entraîner dans une aventure différente ?
Marc Levy (Le premier jour): J'ai eu envie plusieurs fois dans mes livres de ne jamais rien prendre comme étant un acquis. Je trouve que quand on a la chance incroyable d'avoir des gens qui vous font confiance et donc qui vont aller chercher le livre - comme moi je fais confiance à des auteurs et je vais acheter leurs livres parce que j'aime ces auteurs et j'ai envie de suivre ce qu'ils vont faire ou certains réalisateurs - je trouve qu'une des responsabilité c'est de ce remettre en cause et de ne pas resservir le même récit que celui de l'an dernier en l'ayant un peu maquillé, habillé, retransformé et hop! Donc là, c'est impossible de regarder les peuples de l'Omo, par exemple, qui sont les peuples de cette vallée éthiopienne, sans être subjugué par la beauté de ce qu'ils font, de la façon dont leurs corps sont peints. Quand on met cette beauté en perspective par rapport à ce que nous nous déclarons comme étant beau, ça nous ramène à énormément d'humilité et ça nous ouvre une palette d'émotions qui est extraordinaire. J'ai eu envie d'apporter cette matière dans le roman, de toutes ces rencontres humaines, culturelles qui ont provoqué chez moi des émotions fortes et d'essayer de les faire partager.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Alors Le premier jour, c'est le début de l'aventure, puisque qu'on sait déjà qu'il y a un autre titre qui va suivre. Vous aviez plein d'imagination pour cette histoire et pour ses héros ?
Marc Levy (Le premier jour): Je n'avais absolument pas prévu de faire deux tomes. Ça n'était pas calibré, je ne me suis pas dit : « Tiens chouette, je vais faire deux tomes! ». Je me suis fait avoir, je me suis fait piéger. C'est-à-dire que j'ai commencé à écrire l'histoire, j'ai fait deux ans de recherches, j'ai travaillé comme un dingue, j'ai cohabité avec Keira, avec Adrian, avec Walter, avec Ivory et avec toute cette galerie de personnages. À un moment donné je me suis senti prêt à raconter leur histoire. Quand j'ai tapé le trois centième feuillet et que j'ai regardé la pile de droite, je me suis dit : « J'ai un problème, je n'aurai jamais fini dans deux cents pages ».
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Et bien en attendant le second tome, on va déjà partir pour cette aventure tout à fait exceptionnelle avec vous. Merci Marc Levy, Le premier jour, c'est aux éditions Robert Laffont.
Marc Levy (Le premier jour): C'est moi qui vous remercie.
Marc Levy (Le premier jour): Elle est née d'une envie d'aventure. Elle est née dans la mémoire d'enfant, des lectures de Jules Verne, de Blake et Mortimer, des romans anglo-saxons, d' Out of Africa. A un moment en me mettant au travail, j'ai eu une envie de grands espaces, j'ai eu une envie de rythme, j'ai eu une envie d'aventure, j'ai eu une envie de thriller, j'ai eu une envie d'une histoire en scope, d'un récit de grande aventure. Et je me suis dit : « Mince j'ai envie de rêver, j'ai envie de partager un instant de rêve ». Ca c'est un des premiers axes de naissance de ce livre. Le deuxième axe de naissance je le dois probablement à une professeure d'histoire géographie dont une phrase m'avait vraiment marqué à l'adolescence, où elle nous avait dit : « Pendant très longtemps l'homme a cru que la Terre était plate et il avait peur d'aller vers le large. Et puis un jour bravant sa peur, l'homme quitte la côte et là se produit quelque chose d'extraordinaire : l'homme avance vers l'horizon et c'est l'horizon qui recule devant lui ». J'avais douze ans et j'ai compris ce que notre professeur essayait de nous dire. Elle essayait de nous dire que plus l'homme va vers la connaissance, plus il fait reculer sa peur et plus, ce faisant, il élargit son horizon.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Pour avoir lu vos précédents titres, j'ai l'impression qu'il y a une sorte de virage, parce que là vous le disiez, il y a des grands espaces, il y a beaucoup d'aventure, il y a aussi beaucoup de personnages secondaires qui sont très importants. Vous aviez envie d'offrir quelque chose d'un petit peu différent à vos lecteurs, de les entraîner dans une aventure différente ?
Marc Levy (Le premier jour): J'ai eu envie plusieurs fois dans mes livres de ne jamais rien prendre comme étant un acquis. Je trouve que quand on a la chance incroyable d'avoir des gens qui vous font confiance et donc qui vont aller chercher le livre - comme moi je fais confiance à des auteurs et je vais acheter leurs livres parce que j'aime ces auteurs et j'ai envie de suivre ce qu'ils vont faire ou certains réalisateurs - je trouve qu'une des responsabilité c'est de ce remettre en cause et de ne pas resservir le même récit que celui de l'an dernier en l'ayant un peu maquillé, habillé, retransformé et hop! Donc là, c'est impossible de regarder les peuples de l'Omo, par exemple, qui sont les peuples de cette vallée éthiopienne, sans être subjugué par la beauté de ce qu'ils font, de la façon dont leurs corps sont peints. Quand on met cette beauté en perspective par rapport à ce que nous nous déclarons comme étant beau, ça nous ramène à énormément d'humilité et ça nous ouvre une palette d'émotions qui est extraordinaire. J'ai eu envie d'apporter cette matière dans le roman, de toutes ces rencontres humaines, culturelles qui ont provoqué chez moi des émotions fortes et d'essayer de les faire partager.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Alors Le premier jour, c'est le début de l'aventure, puisque qu'on sait déjà qu'il y a un autre titre qui va suivre. Vous aviez plein d'imagination pour cette histoire et pour ses héros ?
Marc Levy (Le premier jour): Je n'avais absolument pas prévu de faire deux tomes. Ça n'était pas calibré, je ne me suis pas dit : « Tiens chouette, je vais faire deux tomes! ». Je me suis fait avoir, je me suis fait piéger. C'est-à-dire que j'ai commencé à écrire l'histoire, j'ai fait deux ans de recherches, j'ai travaillé comme un dingue, j'ai cohabité avec Keira, avec Adrian, avec Walter, avec Ivory et avec toute cette galerie de personnages. À un moment donné je me suis senti prêt à raconter leur histoire. Quand j'ai tapé le trois centième feuillet et que j'ai regardé la pile de droite, je me suis dit : « J'ai un problème, je n'aurai jamais fini dans deux cents pages ».
Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Et bien en attendant le second tome, on va déjà partir pour cette aventure tout à fait exceptionnelle avec vous. Merci Marc Levy, Le premier jour, c'est aux éditions Robert Laffont.
Marc Levy (Le premier jour): C'est moi qui vous remercie.
Marc Levy
Le premier jour
L'avis du libraire 1'42Denis LABOREY
Librairie « L’œil écoute »
77, Boulevard Montparnasse
75006 Paris
01 45 48 23 20
Marc Levy est un écrivain qui publie depuis une dizaine d'années, il a écrit neuf romans, tous chez Robert Laffont. Il a eu un grand succès dés son premier livre Et si c'était vrai. Cette fois-ci il publie Le premier jour qui est donc centré sur deux personnages : une jeune archéologue et un astrophysicien. Toute l'histoire est centrée aussi sur un objet étrange trouvé en Éthiopie par l'archéologue. Un objet dont on ne sait pas en fait la composition et un objet qui suscite l'intérêt et la passion de tout un groupe de personnes qui apparaissent petit à petit dans le livre. En fait c'est un public majoritairement jeune mais pas seulement. Quelquefois les adolescents ou les jeunes adultes ont entraîné leurs parents et maintenant il a un public plus large. C'est l'imagination de Marc Levy qui je crois entraîne tout ce monde là, il apprend des choses dans ses ouvrages à son public mais d'une manière relativement légère sans érudition forcée. On apprend des choses en l'occurrence sur l'archéologie et sur l'astrophysique mais à travers un vrai suspens et un vrai mystère.
Denis LABOREY
Librairie « L’œil écoute »
77, Boulevard Montparnasse
75006 Paris
01 45 48 23 20
Marc Levy est un écrivain qui publie depuis une dizaine d'années, il a écrit neuf romans, tous chez Robert Laffont. Il a eu un grand succès dés son premier livre Et si c'était vrai. Cette fois-ci il publie Le premier jour qui est donc centré sur deux personnages : une jeune archéologue et un astrophysicien. Toute l'histoire est centrée aussi sur un objet étrange trouvé en Éthiopie par l'archéologue. Un objet dont on ne sait pas en fait la composition et un objet qui suscite l'intérêt et la passion de tout un groupe de personnes qui apparaissent petit à petit dans le livre. En fait c'est un public majoritairement jeune mais pas seulement. Quelquefois les adolescents ou les jeunes adultes ont entraîné leurs parents et maintenant il a un public plus large. C'est l'imagination de Marc Levy qui je crois entraîne tout ce monde là, il apprend des choses dans ses ouvrages à son public mais d'une manière relativement légère sans érudition forcée. On apprend des choses en l'occurrence sur l'archéologie et sur l'astrophysique mais à travers un vrai suspens et un vrai mystère.