Édouard Launet

Édouard Launet

Le petit livre des gros égos

Portrait 3'52

Bonjour Edouard Launet. Merci d'accepter notre invitation. Vous êtes doublement dans l'actualité. Il y a ce livre qui sort chez Flammarion « Ecrivains, éditeurs et autres animaux ».
Et puis aux PUF, aux Presses universitaires de France, « Le petit livre des gros égos », c'est sur cet ouvrage que nous allons plus précisément parler.
Votre parcours. Vous êtes aujourd'hui journaliste en charge des pages Culture à Libération. Vous avez été journaliste scientifique, vous avez été ingénieur à la base. Pourquoi cette fascination pour la science ?
Je suis reporter au service Culture. La science parce que j'ai fait des études scientifiques tout simplement. La matière m'intéressait, je suis devenu ingénieur et puis je me suis aperçu
que la réalité du métier d'ingénieur n'était pas du tout celle que j'avais imaginé et un jour je me retrouve dans le journalisme, d'abord scientifique, c'était une transition normale, puis journaliste économique puis journaliste culturel, pour faire court.
Finalement, est-ce qu'il y a un lien entre la science et la culture ? Observez-vous le monde de la culture avec l'oeil du scientifique ?
Oui, évidemment qu'il y a un lien. La science est une culture. C'est une culture qui produit beaucoup de littérature. Il y a des dizaines de milliers de revues scientifiques dans le monde.
C'est une production intense que personne ne lit parce que souvent c'est spécialisé, mais à tord parce qu'il y a des histoires formidables dans la littérature scientifique.
Pendant longtemps, mes premiers livres, c'était ça, c'était d'aller trouver des histoires dans la littérature scientifique.
Qu'est ce qui vous intéresse lorsque vous publiez un livre ? Vous pourriez vous contenter de la presse écrite. Pourquoi avoir envie de publier des ouvrages ?
Pourquoi ? Parce que l'écriture journalistique a ses contraintes, ses qualités, ses travers et de temps en temps on a envie d'essayer autre chose.
Quelles sont vos inspirations littéraires ? Qu'aimez-vous lire ?
J'ai un panthéon comme tout le monde au-dessus duquel trône Victor Hugo. J'ai une passion que je ne m'explique pas pour Victor Hugo. Après, les monuments, Proust, Virginia Woolf, Claude Simon...
Quel regard portez-vous sur la culture contemporaine, la culture d'aujourd'hui et plus spécifiquement sur l'univers littéraire ?
Le milieu littéraire c'est un milieu que je découvre, parce que je ne suis pas né là-dedans. Je viens plutôt d'un milieu scientifique et donc je le regarde avec des yeux assez fascinés, assez amoureux aussi parce que j'ai découvert des gens...
Le milieu littéraire à côté du milieu scientifique, mais c'est une sorte d'explosion de sentiments, d'affect... C'est un milieu qui est plein d'égos, plein de gens que je trouve à la fois drôles et sympathiques et avec des travers ridicules
qui moi me font encore rire ce qui n'est sans doute pas le cas des gens qui sont immergés en permanence dedans. Il y a plein de gens que je trouve fascinants.
Lorsque je disais tout à l'heure que vous observiez ça avec l'oeil du scientifique, c'est un peu le titre de votre nouveau titre « Ecrivains, éditeurs et autres animaux ».
C'est très précisément l'exercice auquel je me livre dans ce livre. C'est-à-dire regarder ce milieu un peu de l'extérieur et de le montrer comme une sorte de zoo.
Est-ce que la causticité fait partie de votre marque de fabrique ?
Je n'ai pas de marque de fabrique, mais oui j'ai une tendance naturelle à l'ironie.
C'est rire de peur d'avoir à en pleurer ou c'est vraiment de l'humour qui correspond à votre état d'esprit ?
Fondamentalement je pense que je suis un clown donc avec ses côtés sentimentaux parfois. Peur d'en pleurer, mais aussi envie de rire.
Avez-vous des envies d'écriture que vous n'avez pas encore assouvies ?
J'en avais et je suis en train de les assouvir ?
Donc des projets ?
Oui, absolument.
Nous aurons donc l'occasion d'en reparler. Merci Edouard Launet. Double actualité vous concernant avec « Ecrivains, éditeurs et autres animaux », c'est chez Flammarion et puis ce « Petit livre des gros égos », c'est aux Presses universitaires de France.

Philippe Chauveau : Bonjour Édouard Launet. Merci d'accepter notre invitation. Vous êtes doublement dans l'actualité. Il y a ce livre qui sort chez Flammarion « Ecrivains, éditeurs et autres animaux ». Et puis aux PUF, aux Presses universitaires de France, « Le petit livre des gros égos », c'est sur cet ouvrage que nous allons plus précisément parler. Votre parcours. Vous êtes aujourd'hui journaliste en charge des pages Culture à Libération. Vous avez été journaliste scientifique, vous avez été ingénieur à la base. Pourquoi cette fascination pour la science ?


Édouard Launet :
Je suis reporter au service Culture. La science parce que j'ai fait des études scientifiques tout simplement. La matière m'intéressait, je suis devenu ingénieur et puis je me suis aperçu que la réalité du métier d'ingénieur n'était pas du tout celle que j'avais imaginé et un jour je me retrouve dans le journalisme, d'abord scientifique, c'était une transition normale, puis journaliste économique puis journaliste culturel, pour faire court.

Philippe Chauveau :
Finalement, est-ce qu'il y a un lien entre la science et la culture ? Observez-vous le monde de la culture avec l'oeil du scientifique ?

Édouard Launet :
Oui, évidemment qu'il y a un lien. La science est une culture. C'est une culture qui produit beaucoup de littérature. Il y a des dizaines de milliers de revues scientifiques dans le monde. C'est une production intense que personne ne lit parce que souvent c'est spécialisé, mais à tord parce qu'il y a des histoires formidables dans la littérature scientifique. Pendant longtemps, mes premiers livres, c'était ça, c'était d'aller trouver des histoires dans la littérature scientifique.

Philippe Chauveau :
Qu'est ce qui vous intéresse lorsque vous publiez un livre ? Vous pourriez vous contenter de la presse écrite. Pourquoi avoir envie de publier des ouvrages ?

Édouard Launet :
Pourquoi ? Parce que l'écriture journalistique a ses contraintes, ses qualités, ses travers et de temps en temps on a envie d'essayer autre chose.

Philippe Chauveau :
Quelles sont vos inspirations littéraires ? Qu'aimez-vous lire ?

Édouard Launet :
J'ai un panthéon comme tout le monde au-dessus duquel trône Victor Hugo. J'ai une passion que je ne m'explique pas pour Victor Hugo. Après, les monuments, Proust, Virginia Woolf Claude Simon...

Philippe Chauveau :
Quel regard portez-vous sur la culture contemporaine, la culture d'aujourd'hui et plus spécifiquement sur l'univers littéraire ?

Édouard Launet :
Le milieu littéraire c'est un milieu que je découvre, parce que je ne suis pas né là-dedans. Je viens plutôt d'un milieu scientifique et donc je le regarde avec des yeux assez fasciné, assez amoureux aussi parce que j'ai découvert des gens... Le milieu littéraire à côté du milieu scientifique, mais c'est une sorte d'explosion de sentiments, d'affect... C'est un milieu qui est plein d'égos, plein de gens que je trouve à la fois drôles et sympathiques et avec des travers ridicules qui moi me font encore rire ce qui n'est sans doute pas le cas des gens qui sont imagés en permanence dedans. Il y a plein de gens que je trouve fascinants.

Philippe Chauveau :
Lorsque je disais tout à l'heure que vous observiez ça avec l'oeil du scientifique, c'est un peu le titre de votre nouveau titre « Ecrivains, éditeurs et autres animaux ».

Édouard Launet :
C'est très précisément l'exercice auquel je me livre dans ce livre. C'est-à-dire regarder ce milieu un peu de l'extérieur et de le montrer comme une sorte de zoo.

Philippe Chauveau :
Est-ce que la causticité fait partie de votre marque de fabrique ?

Édouard Launet :
J' n'ai pas de marque de fabrique, mais oui j'ai une tendance naturelle à l'ironie.

Philippe Chauveau :
C'est rire de peur d'avoir à en pleurer ou c'est vraiment de l'humour qui correspond à votre état d'esprit ?

Édouard Launet : Fondamentalement je pense que je suis un clown donc avec ses côtés sentimentaux parfois. Peur d'en pleurer, mais aussi envie de rire.


Philippe Chauveau :
Avez-vous des envies d'écriture que vous n'avez pas encore assouvies ?

Édouard Launet :
J'en avais et je suis en train de les assouvir ?

Philippe Chauveau :
Donc des projets ?

Édouard Launet :
Oui, absolument.

Philippe Chauveau :
Nous aurons donc l'occasion d'en reparler. Merci Édouard Launet. Double actualité vous concernant avec « Ecrivains, éditeurs et autres animaux », c'est chez Flammarion et puis ce « Petit livre des gros égos », c'est aux Presses universitaires de France.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Ancien journaliste scientifique, Édouard Launet collabore actuellement au journal Libération et plus spécialement pour les pages Culture. En 2004, il publie son premier livre « Au fond du labo à gauche, de la vraie science pour rire », ouvrage scientifique de vulgarisation et depuis son nom apparaît régulièrement en librairie avec toujours des titres qui font mouche. « Sexe machin » en 2007, « Au fond du zoo à droite » en 2009, « De la jouissance en littérature » en 2011 et aujourd'hui « Le petit livre des gros...Le petit livre des gros égos de Édouard Launet - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Bonjour Édouard Launet. Merci d'accepter notre invitation. Vous êtes doublement dans l'actualité. Il y a ce livre qui sort chez Flammarion « Ecrivains, éditeurs et autres animaux ». Et puis aux PUF, aux Presses universitaires de France, « Le petit livre des gros égos », c'est sur cet ouvrage que nous allons plus précisément parler. Votre parcours. Vous êtes aujourd'hui journaliste en charge des pages Culture à Libération. Vous avez été journaliste scientifique, vous avez été ingénieur à la base....Le petit livre des gros égos de Édouard Launet - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Édouard Launet, je rappelle que vous êtes journaliste à Libération. Vous êtes reporter pour toute la partie culture. Et vous publiez aux PUF, aux Presses universitaires de France « Le petit livre des gros égos ». C'est pour ce titre que j'ai eu envie de vous recevoir. Vous vous lâchez dans ce livre ! C'est un recueil assez court, deux-trois pages à chaque fois pour parler de personnages. Certains sont morts, la plupart sont encore de ce monde. Il y a beaucoup de personnalités du milieu littéraire. Qu'est...Le petit livre des gros égos de Édouard Launet - Le livre - Suite