David Emton

David Emton

Le dernier déluge

Portrait 4'55

Bonjour David Emton.
Bonjour.
Nous avions eu l'occasion de vous rencontrer il y a quelques temps déjà, il y a deux ans, lorsque aviez sorti votre premier roman, Le secret de Dieu, c'était déjà un thriller, vous réitérez aujourd'hui avec Le dernier déluge.
Expliquez moi vous qui avez été journaliste, reporter, donc qui retracez des faits avérés. Pourquoi vous lancer dans l'écriture de romans et plus spécifiquement dans ce type d'écriture, ces romans apocalyptiques ?
Parce que le métier de reporter est fabuleux mais vous êtes corseté, il faut raconter ce que vous voyez. Quand vous écrivez un roman, vous pouvez vous inspirer de la réalité, qui est un gisement fabuleux,
mais il n'y a plus de limite, sinon celle de votre imagination. Et c'est un challenge, un défi qui est magnifique.
Mais dans vos intrigues, vous utilisez nos peurs, les plus inavouées, est-ce à dire que l'époque dans laquelle nous vivons vous semble terrifiante ou vous en rajoutez un peu ?
Et bien je crois que je n'en rajoute pas du tout, je suis même en deçà parfois il me semble. Je veux dire par là que ce sont des livres d'anticipation. Le livre dont nous allons parler, Le dernier déluge, concerne Paris,
pris dans une crue du millénaire. La question n'est pas de savoir si ça va arriver mais quand. Quand aux autres peurs, que j'exploite dans ce roman, elles sont toutes fondées et à mon sens à peine exagérées.
Dans Le secret de Dieu, il était beaucoup question des religions, des relations internationales. Dans Le dernier déluge, il est beaucoup question de science. On sent là que le journaliste et le reporter revient en étant très précis sur les faits,
sur les informations données, on sent qu'il y a beaucoup de recherches dans votre écriture. C'est quand même aussi votre envie, c'est de donner à la fois plaisir au lecteur et de lui apporter de l'information ?
Oui, c'est ça, c'est à la fois un plaisir de lecture. J'ai un jeu un peu sadique avec mon lecteur, j'aime bien le trimballer de chapitre en chapitre, lui faire peur comme vous dites.
Mais je crois que un récit fantastique, un récit imaginaire est d'autant plus puissant, captivant, vous renverse d'autant plus qu'il prend place dans un décor réel, avec des faits avérés, que vous pouvez vérifier.
Parce que alors les limites entre le fantasme, la peur et la réalité observable, s'estompent, elles n'existent plus.
Que vous apporte l'écriture dans votre vie, au quotidien ?
De la souffrance d'abord, parce que écrire, il faut que les gens le sache, c'est pas une partie de plaisir, c'est du travail, c'est du labeur. Et puis un sens de la responsabilité, comme un parent, quand on commence un ouvrage,
je suis en train de finir le troisième, actuellement, il faut aller jusqu'au bout, bien faire les choses, c'est quelque chose parfois d'écrasant, vous voyez c'est pas forcément positif ce que j'ai à dire sur le travail d'écriture.
Et puis après c'est une libération et un formidable plaisir.
Comment réagiriez-vous si vous étiez confronté aux événements que vous faites vivre à vos personnages ? Est-ce une façon de conjurer la peur, l'écriture pour vous ?
Certainement, vous l'avez noté dans Le secret de Dieu, et puis maintenant dans le Dernier déluge et dans celui qui suivra, je m'attache toujours à explorer des scénarios où tout fini. J'aime bien penser à la fin, comment on termine, individuellement ou collectivement.
Alors effectivement, ce n'est pas sans rapport avec la peur. Je crois que toute créature dotée d'un minimum d'intelligence doit avoir peur dans l'existence, parce que son terme déjà est angoissant,
et c'était quelque chose qui me travaille, alors donc je l'exploite dans les romans. Si j'étais l'un de mes personnages, comment je réagirais ? Je suis pas sûr que je serais très héroïque, je ne sais pas.
Il y a déjà l'écriture d'un troisième roman en cours, vous êtes déjà en écriture ou là vous vous accordez un petit moment de détente après Le dernier déluge ?
Alors je m'accorderais un moment de détente quand j'aurais, dans quelques jours fini le troisième thriller.
C'est déjà quasiment bouclé ?
Il est bouclé oui.
Ah oui, vous êtes un acharné. Un gros travailleur ?
Ecoutez, je crois qu'il est notoire que pour produire des bons livres il faut 99% de sueur et 1% de génie. Moi j'ai tablé sur les 99% de travail.
Sans rien dévoiler, on reste dans notre époque contemporaine, on sera en Europe, on sera dans une autre partie du monde ? Allez, mettez-nous l'eau à la bouche.
On sera perdus dans les neiges éternelles, de nos jours. Mais ça sera quelque chose de très lunaire.
Alors en attendant de découvrir ce troisième roman, on va déjà profiter de celui-ci qui est excellent. Si vous aimez les thrillers, vous allez adorer. Le dernier déluge de David Emton, c'est chez Albin Michel. Merci

Philippe Chauveau :
Bonjour David Emton.

David Emton :
Bonjour.

Philippe Chauveau :
Nous avions eu l'occasion de vous rencontrer il y a quelque temps déjà, il y a deux ans, lorsque aviez sorti votre premier roman, Le secret de Dieu, c'était déjà un thriller, vous réitérez aujourd'hui avec Le dernier déluge. Expliquez moi vous qui avez été journaliste, reporter, donc qui retracez des faits avérés. Pourquoi vous lancez dans l'écriture de romans et plus spécifiquement dans ce type d'écriture, ces romans apocalyptiques ?

David Emton :
Parce que le métier de reporter est fabuleux mais vous êtes corseté, il faut raconter ce que vous voyez. Quand vous écrivez un roman, vous pouvez vous inspirer de la réalité, qui est un gisement fabuleux, mais il n'y a plus de limite, sinon celle de votre imagination. Et c'est un challenge, un défi qui est magnifique.

Philippe Chauveau :
Mais dans vos intrigues, vous utilisez nos peurs, les plus inavouées, est-ce à dire que l'époque dans laquelle nous vivons vous semble terrifiante ou vous en rajoutez un peu ?

David Emton :
Et bien je crois que je n'en rajoute pas du tout, je suis même en deçà parfois il me semble. Je veux dire par là que ce sont des livres d'anticipation. Le livre dont nous allons parler, Le dernier déluge, concerne Paris, pris dans une crue du millénaire. La question n'est pas de savoir si ça va arriver mais quand. Quand aux autres peurs, que j'exploite dans ce roman, elles sont toutes fondées et à mon sens à peine exagérées.

Philippe Chauveau :
Dans Le secret de Dieu, il était beaucoup question des religions, des relations internationales. Dans Le dernier déluge, il est beaucoup question de science. On sent là que le journaliste et le reporter revient en étant très précis sur les faits, sur les informations données, on sent qu'il y a beaucoup de recherches dans votre écriture. C'est quand même aussi votre envie, c'est de donner à la fois plaisir au lecteur et de lui apporter de l'information ?

David Emton :
Oui, c'est ça, c'est à la fois un plaisir de lecture. J'ai un jeu un peu sadique avec mon lecteur, j'aime bien le trimballer de chapitre en chapitre, lui faire peur comme vous dites. Mais je crois que un récit fantastique, un récit imaginaire est d'autant plus puissant, captivant, vous renverse d'autant plus qu'il prend place dans un décor réel, avec des faits avérés, que vous pouvez vérifier. Parce que alors les limites en le fantasme, la peur et la réalité observable, s'estompent, elles n'existent plus.

Philippe Chauveau :
Que vous apporte l'écriture dans votre vie, au quotidien ?

David Emton :
De la souffrance d'abord, parce que écrire, il faut que les gens le sache, c'est pas une partie de plaisir, c'est du travail, c'est du labeur. Et puis un sens de la responsabilité, comme une parent, quand on commence un ouvrage, je suis en train de finir le troisième, actuellement, il faut aller jusqu'au bout, bien faire les choses, c'est quelque chose parfois d'écrasant, vous voyez c'est pas forcément positif ce que j'ai à dire sur le travail d'écriture. Et puis après c'est une libération et un formidable plaisir.

Philippe Chauveau :
Comment réagiriez-vous si vous étiez confronté aux événements que vous faites vivre à vos personnages ? Est-ce une façon de conjurer la peur, l'écriture pour vous ?

David Emton :
Certainement, vous l'avez noté dans Le secret de Dieu, et puis maintenant dans le Dernier déluge et dans celui qui suivra, je m'attache toujours à explorer des scénarios où tout fini. J'aime bien penser à la fin, comment on termine, individuellement ou collectivement. Alors effectivement, ce n'est pas sans rapport avec la peur. Je crois que toute créature dotée d'un minimum d'intelligence doit avoir peur dans l'existence, parce que son terme déjà est angoissant, et c'était quelque chose qui me travaille, alors donc je l'exploite dans les romans. Si j'étais l'un de mes personnages, comment je réagirais ? Je suis pas sûr que je serais très héroïque, je ne sais pas.

Philippe Chauveau :
Il y a déjà l'écriture d'un troisième roman en cours, vous êtes déjà en écriture ou là vous vous accordez un petit moment de détente après Le dernier déluge ?

David Emton :
Alors je m'accorderais un moment de détente quand j'aurais, dans quelques jours fini le troisième thriller.

Philippe Chauveau :
C'est déjà quasiment bouclé ?

David Emton :
Il est bouclé oui.

Philippe Chauveau :
Ah oui, vous êtes un acharné. Un gros travailleur ?

David Emton :
Ecoutez, je crois qu'il est notoire que pour produire des bons livres il faut 99% de sueur et 1% de génie. Moi j'ai tablé sur les 99% de travail.

Philippe Chauveau :
Sans rien dévoiler, on reste dans notre époque contemporaine, on sera en Europe, on sera dans une autre partie du monde ? Allez, mettez-nous l'eau à la bouche.

David Emton :
On sera perdus dans les neiges éternelles, de nos jours. Mais ça sera quelque chose de très lunaire.

Philippe Chauveau :
Alors en attendant de découvrir ce troisième roman, on va déjà profiter de celui-ci qui est excellent. Si vous aimez les thrillers, vous allez adorer. Le dernier déluge de David Emton, c'est chez Albin Michel. Merci

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • De son métier de reporter et de journaliste d'investigation, David Emton a conservé le goût de l'enquête, de la précision que l'on retrouve dans ses romans où le cadre et les thèmes abordés ont autant d'importance que l'intrigue et les personnages. Se consacrant désormais à l'écriture, il a choisi le thriller pour exprimer sa vision du monde et peut-être aussi apaiser ses propres angoisses. Après « Le secret de Dieu », roman apocalyptique qui nous entrainait dans les entrailles de Jérusalem, on retrouve le rythme...Le dernier déluge de David Emton - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour David Emton.David Emton :Bonjour.Philippe Chauveau :Nous avions eu l'occasion de vous rencontrer il y a quelque temps déjà, il y a deux ans, lorsque aviez sorti votre premier roman, Le secret de Dieu, c'était déjà un thriller, vous réitérez aujourd'hui avec Le dernier déluge. Expliquez moi vous qui avez été journaliste, reporter, donc qui retracez des faits avérés. Pourquoi vous lancez dans l'écriture de romans et plus spécifiquement dans ce type d'écriture, ces romans apocalyptiques ?David...Le dernier déluge de David Emton - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Dans ce nouveau titre, David Emton, nous sommes au mois de décembre, c'est Noël, Noël qui approche, nous sommes le 24. Paris est dans la tempête, il tombe des cordes, l'eau de la Seine ne cesse de s'élever et nous avons Christine qui reçoit un paquet à son domicile. Dans ce paquet un enfant, entouré d'une membrane, et elle va aller sonner chez son voisin pour trouver de l'aide. C'est le point de départ. D'où vient-elle cette histoire ? Pourquoi Paris sous la tempête, pourquoi ce Paris apocalyptique ? Et...Le dernier déluge de David Emton - Le livre - Suite