Gaëlle Nohant

Gaëlle Nohant

La part des flammes

Portrait 3'58"

Bonjour Gaëlle Nohant, vous êtes dans l'actualité avec ce roman qui vient de paraitre aux éditions Héloïse d'Ormesson, « La part des flammes ».
C'est votre deuxième livre, il y avait eu précédemment « L'ancre des rêves » et un recueil de nouvelles.
Mais vous m'avez confié que l'écriture était un rêve de petite fille, vous avez eu envie d'écrire dès vos huit ans parait-il ?
Oui, après avoir lu « Jane Eyre », donc quand j'avais huit ans et après avoir refermé le livre je me suis dit « Charlotte Brontë c'est une fille, ça va, je vais être écrivain moi aussi ».
Le fait que ce soit une femme qui ait écrit ce roman, vous vous êtes dit « si elle peut le faire, moi aussi » ?
Oui ! J'ai fait une sorte d'identification sachant qu'à l'époque, je ne savais rien de Charlotte Brontë. J'ai découvert bien après tout ce que cela lui avait coûté d'être écrivain.
Vous étiez une petite fille révoltée par rapport aux garçons qui vous entouraient ?
Non, pas du tout, mais j'étais dans mon monde, je vivais à peu près autant dan mon monde imaginaire que dans la vie de tout les jours.
Pourquoi vous étiez vous construit un monde imaginaire ?
Je pense que j'avais déjà besoin à l'époque d'avoir plusieurs vies, et je pense que c'est pour ça que j'écris des histoires aujourd'hui.
Parce que votre vie ne vous suffit pas, vous avez besoin de vous protéger en créant d'autres univers ?
Je ne sais pas si c'est une protection, mais en tout cas j'ai besoin d'avoir plusieurs vies, de me plonger dans des histoires, et des personnages différents de moi.
Homme, femme, enfant, voilà ça m'intéresse, j'aime l'idée d'avoir des vies presque infinies.
Je l'ai dit en préambule, il y a eu deux romans, et puis il y a un recueil de nouvelles, pourquoi ce goût pour la nouvelle, quelle différence faites-vous avec le roman ?
En fait, j'ai écrit des nouvelles à une période, je ne sait pas si une période de ce genre reviendra dans ma vie, mais à ce moment là mon imagination était calibrée sur un format court, donc c'était des idées à développer en une dizaine de pages.
Et il y en a une, tout à coup, qui a commencé à s'étendre sur cent pages et cette nouvelle est devenue mon premier roman « L'ancre des rêves ».
Votre nouveau roman « La part des flammes » connaît un succès fulgurant, et c'est surtout le bouche à oreille qui fait le succès de ce livre aujourd'hui.
Le livre est porté par les libraires, et ce qui est intéressant, c'est que vous même, vous avez travaillé dans le domaine de la librairie.
Aujourd'hui comment vivez-vous le fait d'être passé de l'autre coté de la barrière ?
Je trouve ça passionnant, parce que je sais combien le travail de libraire est difficile, je sais à quel point ils sont submergés de livres et donc à quel point il est difficile d'être lu. Donc pour moi c'est extrêmement précieux d'être lu.
Et je les vois un peu comme les derniers passeurs de la passion littéraire et cela me touche d'être soutenue par les libraires.
Votre actualité Gaëlle Nohant, « La part des flammes », c'est donc votre deuxième roman et vous êtes publiée chez Héloïse d'Ormesson.

Philippe Chauveau :
Bonjour Gaëlle Nohant, vous êtes dans l'actualité avec ce roman qui vient de paraitre aux éditions Héloïse d'Ormesson, « La part des flammes ». C'est votre deuxième livre, il y avait eu précédemment « L'ancre des rêves » et un recueil de nouvelles. Mais vous m'avez confié que l'écriture était un rêve de petite fille, vous avez eu envie d'écrire dès vos huit ans parait-il ?

Gaëlle Nohant :

Oui, après avoir lu « Jane Eyre », donc quand j'avais huit ans et après avoir refermé le livre je me suis dit « Charlotte Brontë c'est une fille, ça va, je vais être écrivain moi aussi ».

Philippe Chauveau :
Le fait que ce soit une femme qui ait écrit ce roman, vous vous êtes dit « si elle peut le faire, moi aussi » ?

Gaëlle Nohant :
Oui ! J'ai fait une sorte d'identification sachant qu'à l'époque, je ne savais rien de Charlotte Brontë. J'ai découvert bien après tout ce que cela lui avait coûté d'être écrivain.

Philippe Chauveau :
Vous étiez une petite fille révoltée par rapport aux garçons qui vous entouraient ?

Gaëlle Nohant :
Non, pas du tout, mais j'étais dans mon monde, je vivais à peu près autant dan mon monde imaginaire que dans la vie de tout les jours.

Philippe Chauveau :
Pourquoi vous étiez vous construit un monde imaginaire ?

Gaëlle Nohant :
Je pense que j'avais déjà besoin à l'époque d'avoir plusieurs vies, et je pense que c'est pour ça que j'écris des histoires aujourd'hui.

Philippe Chauveau :
Parce que votre vie ne vous suffit pas, vous avez besoin de vous protéger en créant d'autres univers ?

Gaëlle Nohant :
Je ne sais pas si c'est une protection, mais en tout cas j'ai besoin d'avoir plusieurs vies, de me plonger dans des histoires, et des personnages différents de moi. Homme, femme, enfant, voilà ça m'intéresse, j'aime l'idée d'avoir des vies presque infinies.

Philippe Chauveau :
Je l'ai dit en préambule, il y a eu deux romans, et puis il y a un recueil de nouvelles, pourquoi ce goût pour la nouvelle, quelle différence faites-vous avec le roman ?

Gaëlle Nohant :
En fait, j'ai écrit des nouvelles à une période, je ne sait pas si une période de ce genre reviendra dans ma vie, mais à ce moment là mon imagination était calibrée sur un format court, donc c'était des idées à développer en une dizaine de pages. Et il y en a une, tout à coup, qui a commencé à s'étendre sur cent pages et cette nouvelle est devenue mon premier roman « L'ancre des rêves ».

Philippe Chauveau :
Votre nouveau roman « La part des flammes » connaît un succès fulgurant, et c'est surtout le bouche à oreille qui fait le succès de ce livre aujourd'hui. Le livre est porté par les libraires, et ce qui est intéressant, c'est que vous même, vous avez travaillé dans le domaine de la librairie. Aujourd'hui comment vivez-vous le fait d'être passé de l'autre coté de la barrière ?

Gaëlle Nohant :
Je trouve ça passionnant, parce que je sais combien le travail de libraire est difficile, je sais à quel point ils sont submergés de livres et donc à quel point il est difficile d'être lu. Donc pour moi c'est extrêmement précieux d'être lu. Et je les vois un peu comme les derniers passeurs de la passion littéraire et cela me touche d'être soutenue par les libraires.

Philippe Chauveau :
Votre actualité Gaëlle Nohant, « La part des flammes », c'est donc votre deuxième roman et vous êtes publiée chez Héloïse d'Ormesson.

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  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Le 4 Mai 1897 reste une date funeste dans la mémoire collective. Ce jour-là, plus de 120 personnes périrent à Paris dans ce que l'on appela alors l'incendie du Bazar de la charité. Et si cet événement à eu un tel retentissement, c'est que les victimes, essentiellement des femmes, étaient issues pour le plupart de la haute bourgeoisie ou de l'aristocratie. Se basant sur ce drame, avec « la Part des flammes » Gaëlle Nohant, qui signe ici son deuxième roman, nous entraîne dans une formidable histoire mêlant personnages...La part des flammes de Gaëlle Nohant - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Gaëlle Nohant, vous êtes dans l'actualité avec ce roman qui vient de paraitre aux éditions Héloïse d'Ormesson, « La part des flammes ». C'est votre deuxième livre, il y avait eu précédemment « L'ancre des rêves » et un recueil de nouvelles. Mais vous m'avez confié que l'écriture était un rêve de petite fille, vous avez eu envie d'écrire dès vos huit ans parait-il ?Gaëlle Nohant :Oui, après avoir lu « Jane Eyre », donc quand j'avais huit ans et après avoir refermé le livre je me...La part des flammes de Gaëlle Nohant - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Nous sommes le 4 mai 1897, il y a un événement qui va bouleverser la France, mais aussi l'étranger, c'est ce fameux Bazar de la charité et l'incendie. Je me permets juste de resituer cet événement, c'est une vente de charité organisée par des membres de la haute bourgeoisie. Pourquoi avoir eu envie de vous emparer de ce fait divers pour la trame de votre deuxième roman ?Gaëlle Nohant :Parce que c'est un fait divers qui s'était un peu perdu dans la mémoire collective, alors qu'à l'époque il a été traité...La part des flammes de Gaëlle Nohant - Le livre - Suite
    Nous avons beaucoup aimé « La part des flammes » de Gaëlle Nohant, c'est un coup de coeur de ce début d'année et qui remporte déjà un beau succès auprès de nos lecteurs. C'est un très bon roman, après il y a une véritable accroche par rapport à l'époque puisque l'on est en 1897 et il y a en toile de fond l'histoire du bazar de la charité et surtout cet incendie effroyable qui est un fait marquant de la fin du XIX ème siècle à Paris.Il y a une véritable maitrise à la fois de la structure, car comme dans tout bon...La part des flammes de Gaëlle Nohant - L'avis du libraire - Suite