Le 4 Mai 1897 reste une date funeste dans la mémoire collective. Ce jour-là, plus de 120 personnes périrent à Paris dans ce que l'on appela alors l'incendie du Bazar de la charité. Et si cet événement à eu un tel retentissement, c'est que les victimes, essentiellement des femmes, étaient issues pour le plupart de la haute bourgeoisie ou de l'aristocratie. Se basant sur ce drame, avec « la Part des flammes » Gaëlle Nohant, qui signe ici son deuxième roman, nous entraîne dans une formidable histoire mêlant personnages...
La part des flammes de Gaëlle Nohant - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Gaëlle Nohant, vous êtes dans l'actualité avec ce roman qui vient de paraitre aux éditions Héloïse d'Ormesson, « La part des flammes ». C'est votre deuxième livre, il y avait eu précédemment « L'ancre des rêves » et un recueil de nouvelles. Mais vous m'avez confié que l'écriture était un rêve de petite fille, vous avez eu envie d'écrire dès vos huit ans parait-il ?Gaëlle Nohant :Oui, après avoir lu « Jane Eyre », donc quand j'avais huit ans et après avoir refermé le livre je me...
La part des flammes de Gaëlle Nohant - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Nous sommes le 4 mai 1897, il y a un événement qui va bouleverser la France, mais aussi l'étranger, c'est ce fameux Bazar de la charité et l'incendie. Je me permets juste de resituer cet événement, c'est une vente de charité organisée par des membres de la haute bourgeoisie. Pourquoi avoir eu envie de vous emparer de ce fait divers pour la trame de votre deuxième roman ?Gaëlle Nohant :Parce que c'est un fait divers qui s'était un peu perdu dans la mémoire collective, alors qu'à l'époque il a été traité...
La part des flammes de Gaëlle Nohant - Le livre - Suite
Nous avons beaucoup aimé « La part des flammes » de Gaëlle Nohant, c'est un coup de coeur de ce début d'année et qui remporte déjà un beau succès auprès de nos lecteurs. C'est un très bon roman, après il y a une véritable accroche par rapport à l'époque puisque l'on est en 1897 et il y a en toile de fond l'histoire du bazar de la charité et surtout cet incendie effroyable qui est un fait marquant de la fin du XIX ème siècle à Paris.Il y a une véritable maitrise à la fois de la structure, car comme dans tout bon...
La part des flammes de Gaëlle Nohant - L'avis du libraire - Suite
Gaëlle Nohant
La part des flammes
Présentation 1'35"Le 4 Mai 1897 reste une date funeste dans la mémoire collective. Ce jour-là, plus de 120 personnes périrent à Paris dans ce que l'on appela alors l'incendie du Bazar de la charité.
Et si cet événement à eu un tel retentissement, c'est que les victimes, essentiellement des femmes, étaient issues pour le plupart de la haute bourgeoisie ou de l'aristocratie.
Se basant sur ce drame, avec « la Part des flammes » Gaëlle Nohant, qui signe ici son deuxième roman, nous entraîne dans une formidable histoire mêlant personnages fictifs et authentiques comme la duchesse d’Alençon, la soeur de Sissi qui périt elle-même dans cet incendie.
Elle nous invite à suivre deux héroïnes, Violenne de Raezal et Constance d'Estingel, représentative de la condition féminine de l'époque dans les classes aisées.
Mais on y évoque aussi les inégalités sociales, l'importance de la presse, la politique, le rôle de la religion.
Et ce drame mis en lumière résonne alors comme le glas d'un monde qui court à sa perte.
L'auteur nous offre un roman ample, foisonnant, avec une écriture maitrisée, alerte, capable de dépeindre aussi bien un drame collectif que les tréfonds de l'âme humaine
et une excellente peinture de la fin de ce 19 siècle engoncée dans le carcan de ces traditions désuètes et des conventions étouffantes.
Gros coup de coeur donc pour ce roman publié chez Eloise d'Ormesson et Gaëlle Nohant est sur WebTvCulture.
Le 4 Mai 1897 reste une date funeste dans la mémoire collective. Ce jour-là, plus de 120 personnes périrent à Paris dans ce que l'on appela alors l'incendie du Bazar de la charité. Et si cet événement à eu un tel retentissement, c'est que les victimes, essentiellement des femmes, étaient issues pour le plupart de la haute bourgeoisie ou de l'aristocratie. Se basant sur ce drame, avec « la Part des flammes » Gaëlle Nohant, qui signe ici son deuxième roman, nous entraîne dans une formidable histoire mêlant personnages fictifs et authentiques comme la duchesse d’Alençon, la sœur de Sissi qui périt elle-même dans cet incendie. Elle nous invite à suivre deux héroïnes, Violenne de Raezal et Constance d'Estingel, représentative de la condition féminine de l'époque dans les classes aisées. Mais on y évoque aussi les inégalités sociales, l'importance de la presse, la politique, le rôle de la religion. Et ce drame mis en lumière résonne alors comme le glas d'un monde qui court à sa perte. L'auteur nous offre un roman ample, foisonnant, avec une écriture maitrisée, alerte, capable de dépeindre aussi bien un drame collectif que les tréfonds de l'âme humaine et une excellente peinture de la fin de ce 19 siècle engoncée dans le carcan de ces traditions désuètes et des conventions étouffantes. Gros coup de cœur donc pour ce roman publié chez Eloise d'Ormesson et Gaëlle Nohant est sur WebTvCulture.
Gaëlle Nohant
La part des flammes
Portrait 3'58"Bonjour Gaëlle Nohant, vous êtes dans l'actualité avec ce roman qui vient de paraitre aux éditions Héloïse d'Ormesson, « La part des flammes ».
C'est votre deuxième livre, il y avait eu précédemment « L'ancre des rêves » et un recueil de nouvelles.
Mais vous m'avez confié que l'écriture était un rêve de petite fille, vous avez eu envie d'écrire dès vos huit ans parait-il ?
Oui, après avoir lu « Jane Eyre », donc quand j'avais huit ans et après avoir refermé le livre je me suis dit « Charlotte Brontë c'est une fille, ça va, je vais être écrivain moi aussi ».
Le fait que ce soit une femme qui ait écrit ce roman, vous vous êtes dit « si elle peut le faire, moi aussi » ?
Oui ! J'ai fait une sorte d'identification sachant qu'à l'époque, je ne savais rien de Charlotte Brontë. J'ai découvert bien après tout ce que cela lui avait coûté d'être écrivain.
Vous étiez une petite fille révoltée par rapport aux garçons qui vous entouraient ?
Non, pas du tout, mais j'étais dans mon monde, je vivais à peu près autant dan mon monde imaginaire que dans la vie de tout les jours.
Pourquoi vous étiez vous construit un monde imaginaire ?
Je pense que j'avais déjà besoin à l'époque d'avoir plusieurs vies, et je pense que c'est pour ça que j'écris des histoires aujourd'hui.
Parce que votre vie ne vous suffit pas, vous avez besoin de vous protéger en créant d'autres univers ?
Je ne sais pas si c'est une protection, mais en tout cas j'ai besoin d'avoir plusieurs vies, de me plonger dans des histoires, et des personnages différents de moi.
Homme, femme, enfant, voilà ça m'intéresse, j'aime l'idée d'avoir des vies presque infinies.
Je l'ai dit en préambule, il y a eu deux romans, et puis il y a un recueil de nouvelles, pourquoi ce goût pour la nouvelle, quelle différence faites-vous avec le roman ?
En fait, j'ai écrit des nouvelles à une période, je ne sait pas si une période de ce genre reviendra dans ma vie, mais à ce moment là mon imagination était calibrée sur un format court, donc c'était des idées à développer en une dizaine de pages.
Et il y en a une, tout à coup, qui a commencé à s'étendre sur cent pages et cette nouvelle est devenue mon premier roman « L'ancre des rêves ».
Votre nouveau roman « La part des flammes » connaît un succès fulgurant, et c'est surtout le bouche à oreille qui fait le succès de ce livre aujourd'hui.
Le livre est porté par les libraires, et ce qui est intéressant, c'est que vous même, vous avez travaillé dans le domaine de la librairie.
Aujourd'hui comment vivez-vous le fait d'être passé de l'autre coté de la barrière ?
Je trouve ça passionnant, parce que je sais combien le travail de libraire est difficile, je sais à quel point ils sont submergés de livres et donc à quel point il est difficile d'être lu. Donc pour moi c'est extrêmement précieux d'être lu.
Et je les vois un peu comme les derniers passeurs de la passion littéraire et cela me touche d'être soutenue par les libraires.
Votre actualité Gaëlle Nohant, « La part des flammes », c'est donc votre deuxième roman et vous êtes publiée chez Héloïse d'Ormesson.
Philippe Chauveau :
Bonjour Gaëlle Nohant, vous êtes dans l'actualité avec ce roman qui vient de paraitre aux éditions Héloïse d'Ormesson, « La part des flammes ». C'est votre deuxième livre, il y avait eu précédemment « L'ancre des rêves » et un recueil de nouvelles. Mais vous m'avez confié que l'écriture était un rêve de petite fille, vous avez eu envie d'écrire dès vos huit ans parait-il ?
Gaëlle Nohant :
Oui, après avoir lu « Jane Eyre », donc quand j'avais huit ans et après avoir refermé le livre je me suis dit « Charlotte Brontë c'est une fille, ça va, je vais être écrivain moi aussi ».
Philippe Chauveau :
Le fait que ce soit une femme qui ait écrit ce roman, vous vous êtes dit « si elle peut le faire, moi aussi » ?
Gaëlle Nohant :
Oui ! J'ai fait une sorte d'identification sachant qu'à l'époque, je ne savais rien de Charlotte Brontë. J'ai découvert bien après tout ce que cela lui avait coûté d'être écrivain.
Philippe Chauveau :
Vous étiez une petite fille révoltée par rapport aux garçons qui vous entouraient ?
Gaëlle Nohant :
Non, pas du tout, mais j'étais dans mon monde, je vivais à peu près autant dan mon monde imaginaire que dans la vie de tout les jours.
Philippe Chauveau :
Pourquoi vous étiez vous construit un monde imaginaire ?
Gaëlle Nohant :
Je pense que j'avais déjà besoin à l'époque d'avoir plusieurs vies, et je pense que c'est pour ça que j'écris des histoires aujourd'hui.
Philippe Chauveau :
Parce que votre vie ne vous suffit pas, vous avez besoin de vous protéger en créant d'autres univers ?
Gaëlle Nohant :
Je ne sais pas si c'est une protection, mais en tout cas j'ai besoin d'avoir plusieurs vies, de me plonger dans des histoires, et des personnages différents de moi. Homme, femme, enfant, voilà ça m'intéresse, j'aime l'idée d'avoir des vies presque infinies.
Philippe Chauveau :
Je l'ai dit en préambule, il y a eu deux romans, et puis il y a un recueil de nouvelles, pourquoi ce goût pour la nouvelle, quelle différence faites-vous avec le roman ?
Gaëlle Nohant :
En fait, j'ai écrit des nouvelles à une période, je ne sait pas si une période de ce genre reviendra dans ma vie, mais à ce moment là mon imagination était calibrée sur un format court, donc c'était des idées à développer en une dizaine de pages. Et il y en a une, tout à coup, qui a commencé à s'étendre sur cent pages et cette nouvelle est devenue mon premier roman « L'ancre des rêves ».
Philippe Chauveau :
Votre nouveau roman « La part des flammes » connaît un succès fulgurant, et c'est surtout le bouche à oreille qui fait le succès de ce livre aujourd'hui. Le livre est porté par les libraires, et ce qui est intéressant, c'est que vous même, vous avez travaillé dans le domaine de la librairie. Aujourd'hui comment vivez-vous le fait d'être passé de l'autre coté de la barrière ?
Gaëlle Nohant :
Je trouve ça passionnant, parce que je sais combien le travail de libraire est difficile, je sais à quel point ils sont submergés de livres et donc à quel point il est difficile d'être lu. Donc pour moi c'est extrêmement précieux d'être lu. Et je les vois un peu comme les derniers passeurs de la passion littéraire et cela me touche d'être soutenue par les libraires.
Philippe Chauveau :
Votre actualité Gaëlle Nohant, « La part des flammes », c'est donc votre deuxième roman et vous êtes publiée chez Héloïse d'Ormesson.
Gaëlle Nohant
La part des flammes
Le livre 4'56"Nous sommes le 4 mai 1897, il y a un événement qui va bouleverser la France, mais aussi l'étranger, c'est ce fameux Bazar de la charité et l'incendie.
Je me permets juste de resituer cet événement, c'est une vente de charité organisée par des membres de la haute bourgeoisie.
Pourquoi avoir eu envie de vous emparer de ce fait divers pour la trame de votre deuxième roman ?
Parce que c'est un fait divers qui s'était un peu perdu dans la mémoire collective, alors qu'à l'époque il a été traité de manière comparable au Titanic.
Et puis, l'aspect romanesque de l’incendie, le fait que c'e soit un fait divers profondément féminin.
C'est un fait divers qui cristallise toutes les tensions sociales de l'époque entre la République, l'Eglise, la condition des femmes, c'est une époque passionnante mais moins connue que d'autres.
Où la modernité essaie de l'emporter sur la tradition aussi...
Absolument, cela me permettait de montrer le statut de la noblesse à cette époque, elle reste très liée au prestige, elle est assez puissante mais elle perd du terrain face à la bourgeoisie et donc il y avait la matière pour écrire une histoire riche.
Dans ce drame, il a une personnalité qui va focaliser l'attention c'est la duchesse d'Alençon
On la connaît puisqu'elle était la soeur de Sissi, l'Impératrice d'Autriche, et autour d'elle il va y avoir deux autres personnages,
Constance et Violaine, qui font toutes deux parties de l'aristocratie mais qui chacune portent des fardeaux, qui ont des failles, et elles vont se retrouver toutes les trois au milieu de cet incendie.
C'est vraiment la place de la femme que vous avez voulue dépeindre me semble t-il ?
Oui, c'est la thématique centrale en fait, elles incarnent toutes les trois, le statut de la femme à la fin du XIX ème siècle, qui est un statut très difficile.
Elles avaient peu de choix à l'époque, soit ange du foyer, soit femme de mauvaise vie.
Et ces trois femmes sont vraiment tiraillées entre leurs aspirations à la liberté et le modèle à quoi elles doivent se conformer, finalement, elles sont en marge de la société.
Ce qui est passionnant dans votre roman, c'est que c'est une grande fresque, un roman historique , et on a à la fois ces personnages et leurs destins, et puis le destin de la société.
On sort du second Empire, la Troisième République se cherche encore,
Le 20ème siècle est proche et l'on sent qu'un certain monde s’apprête à disparaître, peut-être justement dans les flammes.
Oui, comme vous le soulignez l'époque est en symbiose avec cette histoire, elle est à la fois en métamorphose et en décadence, il y a quelque chose de mortifère, de pourrissant dans cette fin de siècle, et il y a en même temps l'avenir qui arrive.
Voilà un livre que je vous recommande vivement, c'est un gros coup de coeur, vous aussi vous allez sans doute aimez le nouveau roman de Gaëlle Nohant, « La part des flammes » , aux éditions Héloïse d'Ormesson. Merci beaucoup.
Philippe Chauveau :
Nous sommes le 4 mai 1897, il y a un événement qui va bouleverser la France, mais aussi l'étranger, c'est ce fameux Bazar de la charité et l'incendie. Je me permets juste de resituer cet événement, c'est une vente de charité organisée par des membres de la haute bourgeoisie. Pourquoi avoir eu envie de vous emparer de ce fait divers pour la trame de votre deuxième roman ?
Gaëlle Nohant :
Parce que c'est un fait divers qui s'était un peu perdu dans la mémoire collective, alors qu'à l'époque il a été traité de manière comparable au Titanic. Et puis, l'aspect romanesque de l’incendie, le fait que c'e soit un fait divers profondément féminin.
C'est un fait divers qui cristallise toutes les tensions sociales de l'époque entre la République, l'Eglise, la condition des femmes, c'est une époque passionnante mais moins connue que d'autres.
Philippe Chauveau :
Où la modernité essaie de l'emporter sur la tradition aussi...
Gaëlle Nohant :
Absolument, cela me permettait de montrer le statut de la noblesse à cette époque, elle reste très liée au prestige, elle est assez puissante mais elle perd du terrain face à la bourgeoisie et donc il y avait la matière pour écrire une histoire riche.
Philippe Chauveau :
Dans ce drame, il a une personnalité qui va focaliser l'attention c'est la duchesse d'Alençon. On la connaît puisqu'elle était la soeur de Sissi, l'Impératrice d'Autriche, et autour d'elle il va y avoir deux autres personnages,
Constance et Violaine, qui font toutes deux parties de l'aristocratie mais qui chacune portent des fardeaux, qui ont des failles, et elles vont se retrouver toutes les trois au milieu de cet incendie. C'est vraiment la place de la femme que vous avez voulue dépeindre me semble t-il ?
Gaëlle Nohant :
Oui, c'est la thématique centrale en fait, elles incarnent toutes les trois, le statut de la femme à la fin du XIX ème siècle, qui est un statut très difficile. Elles avaient peu de choix à l'époque, soit ange du foyer, soit femme de mauvaise vie.
Et ces trois femmes sont vraiment tiraillées entre leurs aspirations à la liberté et le modèle à quoi elles doivent se conformer, finalement, elles sont en marge de la société.
Philippe Chauveau :
Ce qui est passionnant dans votre roman, c'est que c'est une grande fresque, un roman historique, et on a à la fois ces personnages et leurs destins, et puis le destin de la société. On sort du second Empire, la Troisième République se cherche encore,
Le 20ème siècle est proche et l'on sent qu'un certain monde s’apprête à disparaître, peut-être justement dans les flammes.
Gaëlle Nohant :
Oui, comme vous le soulignez l'époque est en symbiose avec cette histoire, elle est à la fois en métamorphose et en décadence, il y a quelque chose de mortifère, de pourrissant dans cette fin de siècle, et il y a en même temps l'avenir qui arrive.
Philippe Chauveau :
Voilà un livre que je vous recommande vivement, c'est un gros coup de coeur, vous aussi vous allez sans doute aimez le nouveau roman de Gaëlle Nohant, « La part des flammes » , aux éditions Héloïse d'Ormesson. Merci beaucoup.
Gaëlle Nohant
La part des flammes
L'avis du libraire 2'15"Nous avons beaucoup aimé « La part des flammes » de Gaëlle Nohant, c'est un coup de coeur de ce début d'année et qui remporte déjà un beau succès auprès de nos lecteurs.
C'est un très bon roman, après il y a une véritable accroche par rapport à l'époque puisque l'on est en 1897 et il y a en toile de fond l'histoire du bazar de la charité et surtout cet incendie effroyable qui est un fait marquant de la fin du XIX ème siècle à Paris.
Il y a une véritable maitrise à la fois de la structure, car comme dans tout bon roman historique on va multiplier les angles, différents personnages, qui vont ricocher dans un jeu de dominos.
Et derrière il y a une vraie dynamique, vous foncez dans l'intrigue pour savoir comment elle se termine.
Le terme roman historique est à la foi un atout et un inconvénient. Pour une tranche du lectorat vous dites « roman historique » tout le monde s'enfuit. Pour l'amateur de roman historique c'est facile.
Pour l'autre c'est vraiment un conseil de lecture, en dégageant la terminologie de « roman historique » en disant « moi qui ne suis pas du tout amateur de romans historique, je suis tombé dans cette histoire et j'ai beaucoup aimé ».
Je pense que nous sommes en piste effectivement pour ce que l'on peut appeler « les romans de l'été ».
Nous avons beaucoup aimé « La part des flammes » de Gaëlle Nohant, c'est un coup de coeur de ce début d'année et qui remporte déjà un beau succès auprès de nos lecteurs.
C'est un très bon roman, après il y a une véritable accroche par rapport à l'époque puisque l'on est en 1897 et il y a en toile de fond l'histoire du bazar de la charité et surtout cet incendie effroyable qui est un fait marquant de la fin du XIX ème siècle à Paris.
Il y a une véritable maitrise à la fois de la structure, car comme dans tout bon roman historique on va multiplier les angles, différents personnages, qui vont ricocher dans un jeu de dominos.
Et derrière il y a une vraie dynamique, vous foncez dans l'intrigue pour savoir comment elle se termine.
Le terme roman historique est à la foi un atout et un inconvénient. Pour une tranche du lectorat vous dites « roman historique » tout le monde s'enfuit. Pour l'amateur de roman historique c'est facile. Pour l'autre c'est vraiment un conseil de lecture, en dégageant la terminologie de « roman historique » en disant « moi qui ne suis pas du tout amateur de romans historique, je suis tombé dans cette histoire et j'ai beaucoup aimé ».
Je pense que nous sommes en piste effectivement pour ce que l'on peut appeler « les romans de l'été ».