Eric Marchal

Eric Marchal

La part de l'aube

Portrait 4'17

Bonjour Eric Marchal, votre actualité « La part de l'aube » c'est aux éditions Anne Carrière. Il y avait eu précédemment « Influenza » qui était paru sous deux tomes, « Le soleil sous la soie » plus récemment qui paraît aujourd'hui en édition poche.
L'écriture, comment-est-elle arrivée dans votre parcours puisque vous avez une vie tout-à-fait classique à-côté, vous travaillez, vous avez été chercheur...etc. Donc vous avez une autre vie, pourquoi cette envie d'écrire? Comment est-ce venu ?
C'est quelque chose peut être de très commun ce que je vais vous dire, mais ça fait très longtemps que j’écris, depuis vraiment très jeune, mais jusqu'à il y a quelques années ce que j'écrivais ça restait des textes inachevés, j'avais du mal à passer à quelque chose de vraiment abouti.
Je commençais beaucoup d'histoires et puis je ne les finissais pas, et puis il y a eu des périodes aussi de ma vie, personnelles ou professionnelles, j’étais obligé d’écrire beaucoup moins et puis à un moment donné j'ai réussi à trouver cet équilibre.
Comment fait-on pour trouver le temps?
Je suis incapable d'écrire en trois minutes sur un bout de table, j'ai besoin de temps, parce qu'il faut que je me mette vraiment dans l'histoire.
Il faut que je me retrouve dans la tête de chacun des personnages, l'important pour moi c'est d'être régulier, donc c'est tous les soirs, sur un an et demi de travail, il y a très très peu de soirs où je n'ai pas travaillé,
il y a peut-être huit ou dix jours où je n'ai vraiment pas écris, mais tous les autres soirs, même les soirs où je rentre tard chez moi, je m'astreins à quand même rester dans cette histoire et à écrire au moins quelques lignes.
C'est devenu une drogue ?
Oui ! Mais douce, très douce !
Est-ce que ça vous apporte une certaine sérénité justement par rapport à votre quotidien ?
Ca me permet surtout de m'évader tout simplement comme un lecteur qui lirait un livre, mais tout simplement je m'évade dans mes propres histoires et ça n'a pas de prix.
Quels sont les auteurs qui vous ont influencés et que peut être encore aujourd'hui vous avez plaisir à retrouver ?
C'est difficile à dire parce qu'en fait c'est très éclectique. Quand j'étais vraiment très jeune il y avait une bibliothèque chez mes parents, ils avaient eu la bonne idée de la mettre dans ma chambre, avec des livres aux très belles couvertures, reliés en cuir,
il y avait tous les auteurs français très classiques, dont Victor Hugo et ça a été un des premiers que j'ai lu adolescent; et les auteurs russes, je ne sais pas pourquoi ils avaient ces deux tendances là
et j'ai lu quelques auteurs russes étant plus jeune et c'est vrai que ça m'a énormément transporté, j'aime tout ce qui est romanesque et aventureux.
J'ai envie de dire qu'il y a une « patte » Eric Marchal, c'est-à-dire : une intrigue, des rebondissements, une énigme, des personnages, des bons, des méchants bien sûr.
Souvent un décor historique et c'est dans ce décor historique que vous plantez vos personnages.
On dit parfois de vous que vous êtes le Ken Follet français, est-ce que ça vous flatte? Est-ce que ça vous énerve? Est-ce que vous vous trouvez des points communs?
J'aurais tort d'être énervé d'une telle comparaison, ça me flatte beaucoup car je sais que c'est quelqu'un de beaucoup lu à travers le monde,
maintenant je vais vous avouer quelque chose, je n'ai jamais lu de livre de Ken Follet donc j'aurais du mal à me situer par rapport à lui, je ne sais pas.
Ce qui est passionant Eric Marchal dans vos livres c'est qu'on se laisse emporter par les intrigues, on s'attache aux personnages. On a à chaque pages l'impression d'apprendre quelque chose,
comment travaillez-vous pour nous situer dans ce contexte historique, pour toujours réussir à faire filtrer quelques anecdotes, quelques infos historiques?
En fait je suis le premier à apprendre les choses et parfois je suis tellement étonné ou soufflé de ce que je lis, que je me dis : « mais ça il faut absolument que j'en parle » et la façon dont je le fais c'est principalement de la documentation auprès des sites des bibliothèques
parce que ça c'est une chose aujourd'hui dont je bénéficie grâce à internet. Il y a quinze ans je n'aurais jamais pu écrire ce genre de livre, ça m'aurait été complètement impossible.
L'écriture ça a changé quoi dans votre vie ?
Je lis un peu moins, avant c'était mon temps de lecture.
Est-ce que c'est un accomplissement ? Une concrétisation d'un rêve de gamin ? Comment le percevez vous ?
A la fois oui et non, dans le sens où écrire sans être publié c'était déjà quelque chose qui me transportait suffisament pour que ça me remplisse pleinement, et maintenant le fait d'être publié c'est extraordinaire, dans le sens où ça permet de rencontrer beaucoup de gens.
Je reçois des courriels de personnes qui m'écrivent pour m'encourager ou me dire à quel point ils ont adoré les livres et ça, ça m'aide énormément, c'est ma nourriture du soir
Merci Eric Marchal, votre actualité c'est « La part de l'aube » c'est aux éditions Anne Carrière.
Merci.

Philippe Chauveau :
Bonjour Eric Marchal, votre actualité « La part de l'aube » c'est aux éditions Anne Carrière. Il y avait eu précédement « Influenza » qui était paru sous deux tomes, « Le soleil sous la soie » plus récemment qui paraît aujourd'hui en édition poche. L'écriture, comment-est-elle arrivée dans votre parcours puisque vous avez une vie tout-à-fait classique à-côté, vous travaillez, vous avez été chercheur...etc. Donc vous avez une autre vie, pourquoi cette envie d'écrire? Comment est-ce venu ?

Eric Marchal :
C'est quelque chose peut être de très commun ce que je vais vous dire, mais ça fait très longtemps que j'ecris, depuis vraiment très jeune, mais jusqu'à il y a quelques années ce que j'écrivais ça restait des textes inachevés, j'avais du mal à passer à quelque chose de vraiment abouti. Je commençais beaucoup d'histoires et puis je ne les finissais pas, et puis il y a eu des périodes aussi de ma vie, personnelles ou professionnelles, j'etais obligé d'ecrire beaucoup moins et puis à un moment donné j'ai reussi à trouver cet équilibre.

Philippe Chauveau :
Comment fait-on pour trouver le temps?

Eric Marchal :
Je suis incapable d'écrire en trois minutes sur un bout de table, j'ai besoin de temps, parce qu'il faut que je me mette vraiment dans l'histoire.
Il faut que je me retrouve dans la tête de chacun des personnages, l'important pour moi c'est d'être régulier, donc c'est tous les soirs, sur un an et demi de travail, il y a très très peu de soirs où je n'ai pas travaillé, il y a peut-être huit ou dix jours où je n'ai vraiment pas écris, mais tous les autres soirs, même les soirs où je rentre tard chez moi, je m'astreins à quand même rester dans cette histoire et à écrire au moins quelques lignes.

Philippe Chauveau :
C'est devenu une drogue ?

Eric Marchal :
Oui ! Mais douce, très douce !

Philippe Chauveau :
Est-ce que ça vous apporte une certaine sérénité justement par rapport à votre quotidien ?

Eric Marchal :
Ca me permet surtout de m'évader tout simplement comme un lecteur qui lirait un livre, mais tout simplement je m'évade dans mes propres histoires et ça n'a pas de prix.

Philippe Chauveau :
Quels sont les auteurs qui vous ont influencés et que peut être encore aujourd'hui vous avez plaisir à retrouver ?

Eric Marchal :
C'est difficile à dire parce qu'en fait c'est très éclectique. Quand j'étais vraiment très jeune il y avait une bibliothèque chez mes parents, ils avaient eu la bonne idée de la mettre dans ma chambre, avec des livres aux très belles couvertures, reliés en cuir, il y avait tous les auteurs français très classiques, dont Victor Hugo et ça a été un des premiers que j'ai lu adolescent; et les auteurs russes, je ne sais pas pourquoi ils avaient ces deux tendances là et j'ai lu quelques auteurs russes étant plus jeune et c'est vrai que ça m'a énormément transporté, j'aime tout ce qui est romanesque et aventureux.

Philippe Chauveau :
J'ai envie de dire qu'il y a une « patte » Eric Marchal, c'est-à-dire : une intrigue, des rebondissements, une énigme, des personnages, des bons, des méchants bien sûr.
Souvent un décor historique et c'est dans ce décor historique que vous plantez vos personnages.
On dit parfois de vous que vous êtes le Ken Follet français, est-ce que ça vous flatte? Est-ce que ça vous énerve? Est-ce que vous vous trouvez des points communs?

Eric Marchal :
J'aurais tort d'être énervé d'une telle comparaison, ça me flatte beaucoup car je sais que c'est quelqu'un de beaucoup lu à travers le monde, maintenant je vais vous avouer quelque chose, je n'ai jamais lu de livre de Ken Follet donc j'aurais du mal à me situer par rapport à lui, je ne sais pas.

Philippe Chauveau :
Ce qui est passionant Eric Marchal dans vos livres c'est qu'on se laisse emporter par les intrigues, on s'attache aux personnages. On a à chaque pages l'impression d'apprendre quelque chose, comment travaillez-vous pour nous situer dans ce contexte historique, pour toujours réussir à faire filtrer quelques anecdotes, quelques infos historiques?

Eric Marchal :
En fait je suis le premier à apprendre les choses et parfois je suis tellement étonné ou soufflé de ce que je lis, que je me dis : « mais ça il faut absolument que j'en parle » et la façon dont je le fais c'est principalement de la documentation auprès des sites des bibliothèques parce que ça c'est une chose aujourd'hui dont je bénéficie grâce à internet. Il y a quinze ans je n'aurais jamais pu écrire ce genre de livre, ça m'aurait été complètement impossible.

Philippe Chauveau :
L'écriture ça a changé quoi dans votre vie ?

Eric Marchal :
Je lis un peu moins, avant c'était mon temps de lecture.

Philippe Chauveau :
Est-ce que c'est un accomplissement ? Une concrétisation d'un rêve de gamin ? Comment le percevez vous ?

Eric Marchal :
A la fois oui et non, dans le sens où écrire sans être publié c'était déjà quelque chose qui me transportait suffisament pour que ça me remplisse pleinement, et maintenant le fait d'être publié c'est extraordinaire, dans le sens où ça permet de rencontrer beaucoup de gens.
Je reçois des courriels de personnes qui m'écrivent pour m'encourager ou me dire à quel point ils ont adoré les livres et ça, ça m'aide énormément, c'est ma nourriture du soir

Philippe Chauveau :
Merci Eric Marchal, votre actualité c'est « La part de l'aube » c'est aux éditions Anne Carrière.

Eric Marchal :
Merci.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Eric Marchal n'était pas prédestiné à l'écriture. C'est d'ailleurs dans la recherche qu'il s'est établi professionnellement et installé à Vittel il n'a pas cessé son activité et s'adonne à l'écriture le soir à la veillée.En revanche, la lecture a toujours résonné en lui, porté notamment par deux titres incontournables « Anna Karenine » et « Le petit prince ». Eric Marchal publie en 2009 son premier roman « Influenza » en deux tomes. Un suspense bien ficellé dans lequel les Allemands en 1943 tentent de...La part de l'aube d'Eric Marchal - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Eric Marchal, votre actualité «  La part de l'aube » c'est aux éditions Anne Carrière. Il y avait eu précédement « Influenza » qui était paru sous deux tomes, « Le soleil sous la soie » plus récemment qui paraît aujourd'hui en édition poche. L'écriture, comment-est-elle arrivée dans votre parcours puisque vous avez une vie tout-à-fait classique à-côté, vous travaillez, vous avez été chercheur...etc. Donc vous avez une autre vie, pourquoi cette envie d'écrire? Comment est-ce venu...La part de l'aube d'Eric Marchal - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Votre nouveau livre Eric Marchal, « La part de l'aube ». « Le soleil sous la soie » nous étions sous le regne de Louis XV, nous étions dans le duché de Lorraine, là vous nous emmenez juste à la veille de la Révolution. Nous sommes en 1777 sous le règne de Louis XVI, nous sommes à Lyon précisément, et on retrouve des tablettes écrites par un druide à l'époque gauloise et il s'avère que cette découverte peu faire chanceler le royaume de France, et c'est un jeune avocat qui s'appelle Antoine Fabert...La part de l'aube d'Eric Marchal - Le livre - Suite