Eric Marchal

Eric Marchal

La part de l'aube

Le livre 4'24

Votre nouveau livre Eric Marchal, « La part de l'aube ». « Le soleil sous la soie » nous étions sous le regne de Louis XV, nous étions dans le duché de Lorraine, là vous nous emmenez juste à la veille de la Révolution.
Nous sommes en 1777 sous le règne de Louis XVI, nous sommes à Lyon précisément, et on retrouve des tablettes écrites par un druide à l'époque gauloise et il s'avère que cette découverte peu faire chanceler le royaume de France,
et c'est un jeune avocat qui s'appelle Antoine Fabert qui va être chargé de déceler cette énigme.
D'ou vient-elle cette histoire? Qu'est-ce qui vous a donné envie de nous emmener à Lyon à l'aube de la Révolution ? D'ou vient-elle cette histoire de manuscrit gaulois ?
Je suis tombé sur un article qui parlait des Gaulois, et qui parlait de l'histoire des Gaulois et surtout aussi de la notion qu'on eu les différentes époques de notre histoire du peuple gaulois et ça m'a intéressé d'en parler, mais je ne voulais pas me placer dans la période gauloise,
j'avais envie de me placer dans une époque où les Gaulois étaient complétement aux oubliettes de l'Histoire et donc je suis parti de cette idée là en me disant que si au moment où l'empereur Claude, donc en 48 après-J.C, a interdit la religion druidique,
si un de ces druides, qui s'appelle Louern dans l'histoire, avait décidé d'enfermer, et donc finalement de sauver toute la connaissance druidique dans des textes écrits, parce qu'il faut savoir des druides gaulois que toute la connaissance se transmettait uniquement à l'oral,
ils n'avaient pas le droit d'écrire leur savoir et ils avaient un savoir, ce qu'on imagine mal à l'époque donc de 1777 puisque même dans l'Encyclopédie dont je mets un paragraphe en exergue du livre, l'Encyclopedie de Diderot dit des choses absolument abominable sur les Gaulois.
Que ce sont des barbares qui vivent au fond des forêts, qui font des sacrifices humains alors que ce n'était pas du tout le cas. Voltaire aussi a des mots très durs sur les Gaulois.
Et donc Antoine Fabert à partir du moment où il tombe sur ce trésor et qu'il comprendsl'importance de ce texte, il va essayer de contacter Diderot et Voltaire pour leur faire changer cet article dans l'Encyclopédie pour faire rétablir la vérité sur les Gaulois et l'histoire des Gaulois.
Mais bien évidemment quand Antoine Fabert va faire connaître sa trouvaille beaucoup de forces vont se liguer contre lui pour essayer de détruire ces preuves qui viendraient à donner des éléments pour prouver que le roi de France ne descend pas des Francs bien-sûr.
Ce qui est passionant, on l'a dit il y a la peinture de l'époque ,vous nous racontez la France pré-révolutionnaire, Lyon, mais la France en général et puis vous emmenez le lecteur un peu où vous voulez,
vous nous baladez parce que cette énigme on va la résoudre sur près de cinq cent pages. Vous aimez ça en fait ? Emmener le lecteur dans des impasses ?
Ca ma intérréssé justement d'essayer de faire comprendre que la vérité n'est pas forcément ce que l'on voit et que l'on a très souvent des pensées « pré-mâchées » par le fait qu'on est extrêmement conditionés par notre culture, notre société,
et c'était le même cas à l'époque et donc quand je donne certaines informations dans le livre, ça nous dirige tout de suite vers certaines idées alors que la vérité n'est pas forcément là.
Lorsque vous avez commencé l'écriture de « La part de l'aube » vous saviez où vous vouliez aller, ou est-ce que vos personnages ont pu vous surprendre et est-ce que l'intrigue a été modifié au fil du temps ?
Oui, l'intrigue a été modifiée, mais par contre la fin je l'avais déjà, je suis parti de là, je suis parti de cette idée de fin, les moments les plus importants je les avais dans ma tête et je les ais porté pendant un an et demi et après par contre,
pour aller d'un point à un autre là ça a changé au fur et à mesure où l'écriture se developpait, l'histoire changeait et évoluait d'elle même, les personnages évoluent aussi. Certains personnages je ne pensais pas leur donner autant d'importance, et puis ils en ont eu beaucoup.
Certains lieux aussi comme l'ile Barbe. Quand j'ai commencé à écrire, l'ile barbe je ne la connaissais pas et puis rapidement dans ma documentation j'ai trouvé des récits de voyage, des personnes qui étaient venues à Lyon et qui parlaient de cette île Barbe. J'ai voulu en savoir plus.
J'ai découvert certains éléments qui allaient complètement dans le sens de mon histoire, de mon intrigue, et à ce moment là je me suis dis « mais il faut absolument que je parle de l'ile Barbe », et c'est devenu un des lieux princpaux de l'histoire.
Ces personnages vous avez du mal à les quitter ?
Oui toujours, et c'est souvent les personnages du roman suivant qui chassent les précédents. Autrement ils restent.
J'ai vécu un an et demi avec eux au quotidien. Imaginez une collocation, au bout d'un an et demi, on efface pas ça du jour au lendemain.
Merci Eric Marchal. « La part de l'aube » c'est aux éditions Anne Carrière.

Philippe Chauveau :
Votre nouveau livre Eric Marchal, « La part de l'aube ». « Le soleil sous la soie » nous étions sous le regne de Louis XV, nous étions dans le duché de Lorraine, là vous nous emmenez juste à la veille de la Révolution. Nous sommes en 1777 sous le règne de Louis XVI, nous sommes à Lyon précisément, et on retrouve des tablettes écrites par un druide à l'époque gauloise et il s'avère que cette découverte peu faire chanceler le royaume de France, et c'est un jeune avocat qui s'appelle Antoine Fabert qui va être chargé de déceler cette énigme.
D'ou vient-elle cette histoire? Qu'est-ce qui vous a donné envie de nous emmener à Lyon à l'aube de la Révolution ? D'ou vient-elle cette histoire de manuscrit gaulois ?

Eric Marchal :
Je suis tombé sur un article qui parlait des Gaulois, et qui parlait de l'histoire des Gaulois et surtout aussi de la notion qu'on eu les différentes époques de notre histoire du peuple gaulois et ça m'a intéressé d'en parler, mais je ne voulais pas me placer dans la période gauloise, j'avais envie de me placer dans une époque où les Gaulois étaient complétement aux oubliettes de l'Histoire et donc je suis parti de cette idée là en me disant que si au moment où l'empereur Claude, donc en 48 après-J.C, a interdit la religion druidique, si un de ces druides, qui s'appelle Louern dans l'histoire, avait décidé d'enfermer, et donc finalement de sauver toute la connaissance druidique dans des textes écrits, parce qu'il faut savoir des druides gaulois que toute la connaissance se transmettait uniquement à l'oral, ils n'avaient pas le droit d'écrire leur savoir et ils avaient un savoir, ce qu'on imagine mal à l'époque donc de 1777 puisque même dans l'Encyclopédie dont je mets un paragraphe en exergue du livre, l'Encyclopedie de Diderot dit des choses absolument abominable sur les Gaulois. Que ce sont des barbares qui vivent au fond des forêts, qui font des sacrifices humains alors que ce n'était pas du tout le cas. Voltaire aussi a des mots très durs sur les Gaulois.
Et donc Antoine Fabert à partir du moment où il tombe sur ce trésor et qu'il comprendsl'importance de ce texte, il va essayer de contacter Diderot et Voltaire pour leur faire changer cet article dans l'Encyclopédie pour faire rétablir la vérité sur les Gaulois et l'histoire des Gaulois.

Philippe Chauveau :
Mais bien évidemment quand Antoine Fabert va faire connaître sa trouvaille beaucoup de forces vont se liguer contre lui pour essayer de détruire ces preuves qui viendraient à donner des éléments pour prouver que le roi de France ne descend pas des Francs bien-sûr.
Ce qui est passionant, on l'a dit il y a la peinture de l'époque ,vous nous racontez la France pré-révolutionnaire, Lyon, mais la France en général et puis vous emmenez le lecteur un peu où vous voulez, vous nous baladez parce que cette énigme on va la résoudre sur près de cinq cent pages.
Vous aimez ça en fait ? Emmener le lecteur dans des impasses ?

Eric Marchal :
Ca ma intérréssé justement d'essayer de faire comprendre que la vérité n'est pas forcément ce que l'on voit et que l'on a très souvent des pensées « pré-mâchées » par le fait qu'on est extrèmement conditionés par notre culture, notre société, et c'était le même cas à l'époque et donc quand je donne certaines informations dans le livre, ça nous dirige tout de suite vers certaines idées alors que la vérité n'est pas forcément là.

Philippe Chauveau :
Lorsque vous avez commencé l'écriture de « La part de l'aube » vous saviez où vous vouliez aller, ou est-ce que vos personnages ont pu vous surprendre et est-ce que l'intrigue a été modifié au cours du temps ?

Eric Marchal :
Oui, l'intrigue a été modifiée, mais par contre la fin je l'avais déjà, je suis parti de là, je suis parti de cette idée de fin, les moments les plus importants je les avais dans ma tête et je les ais porté pendant un an et demi et après par contre, pour aller d'un point à un autre là ça a changé au fur et à mesure où l'écriture se developpait, l'histoire changeait et évoluait d'elle même, les personnages évoluent aussi. Certains personnages je ne pensais pas leur donner autant d'importance, et puis ils en ont eu beaucoup. Certains lieux aussi comme l'ile Barbe. Quand j'ai commencé à écrire, l'ile barbe je ne la connaissais pas et puis rapidement dans ma documentation j'ai trouvé des récits de voyage, des personnes qui étaient venues à Lyon et qui parlaient de cette île Barbe. J'ai voulu en savoir plus. J'ai découvert certains éléments qui allaient complètement dans le sens de mon histoire, de mon intrigue, et à ce moment là je me suis dis « mais il faut absolument que je parle de l'ile Barbe », et c'est devenu un des lieux princpaux de l'histoire.

Philippe Chauveau :
Ces personnages vous avez du mal à les quitter ?

Eric Marchal :
Oui toujours, et c'est souvent les personnages du roman suivant qui chassent les précédents. Autrement ils restent.
J'ai vécu un an et demi avec eux au quotidien. Imaginez une collocation, au bout d'un an et demi, on efface pas ça du jour au lendemain.

Philippe Chauveau :
Merci Eric Marchal. « La part de l'aube » c'est aux éditions Anne Carrière.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Eric Marchal n'était pas prédestiné à l'écriture. C'est d'ailleurs dans la recherche qu'il s'est établi professionnellement et installé à Vittel il n'a pas cessé son activité et s'adonne à l'écriture le soir à la veillée.En revanche, la lecture a toujours résonné en lui, porté notamment par deux titres incontournables « Anna Karenine » et « Le petit prince ». Eric Marchal publie en 2009 son premier roman « Influenza » en deux tomes. Un suspense bien ficellé dans lequel les Allemands en 1943 tentent de...La part de l'aube d'Eric Marchal - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Eric Marchal, votre actualité «  La part de l'aube » c'est aux éditions Anne Carrière. Il y avait eu précédement « Influenza » qui était paru sous deux tomes, « Le soleil sous la soie » plus récemment qui paraît aujourd'hui en édition poche. L'écriture, comment-est-elle arrivée dans votre parcours puisque vous avez une vie tout-à-fait classique à-côté, vous travaillez, vous avez été chercheur...etc. Donc vous avez une autre vie, pourquoi cette envie d'écrire? Comment est-ce venu...La part de l'aube d'Eric Marchal - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Votre nouveau livre Eric Marchal, « La part de l'aube ». « Le soleil sous la soie » nous étions sous le regne de Louis XV, nous étions dans le duché de Lorraine, là vous nous emmenez juste à la veille de la Révolution. Nous sommes en 1777 sous le règne de Louis XVI, nous sommes à Lyon précisément, et on retrouve des tablettes écrites par un druide à l'époque gauloise et il s'avère que cette découverte peu faire chanceler le royaume de France, et c'est un jeune avocat qui s'appelle Antoine Fabert...La part de l'aube d'Eric Marchal - Le livre - Suite