Aurélien Molas

Aurélien Molas

La onzième plaie

Portrait 5'14
Philippe Chauveau (Web Tv Culture):
Bonjour Aurélien Molas.

Aurélien Molas ( La onzième plaie ) :
Bonjour.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture):
Merci de nous recevoir.
Vous sortez chez Albin Michel votre premier livre, votre premier roman, La onzième plaie. On va revenir un petit peu sur votre parcours auparavant. Vous êtes originaire de Tarbes, dans les Pyrénées. Puis vous êtes partis un an à Madrid, faire des études de droit, mais si j'ai bien compris, ça ne vous a pas vraiment emballé...

Aurélien Molas ( La onzième plaie ) :
Ce n'est même pas que ça ne m'a pas vraiment emballé ! C'est simplement que je suis arrivé à Madrid et je ne comprenais pas un traître mot de ce que l'on pouvait me raconter pendant les cours. Donc, du coup, j'ai préféré découvrir la vie madrilène. On va dire ça comme ça...

Philippe Chauveau (Web Tv Culture):
Alors après, il y a eu Paris, l'Ecole du Louvre, le cinéma...

Aurélien Molas ( La onzième plaie ) :
Le cinéma déjà avant, enfin dès l'âge de douze ans. C'est en voyant L'anguille de Shohei Imamura que je me suis dit : « c'est vraiment le boulot que j'ai envie de faire, j'ai envie d'être réalisateur ». Donc j'ai commencé à tourner, à bidouiller des petits courts métrages, à faire de l'animation. Puis progressivement, je me suis orienté plus vers l'écriture de petites critiques de présentation de films ; j'ai monté un ciné-club dans mon lycée et puis c'est à cette occasion que j'ai rencontré Jean Douchet qui est critique de cinéma, et comme à Madrid ça ne passait pas forcément très bien, je lui ai écrit une lettre je lui ai dit : « est-ce que vous vous souvenez de moi ? ». Il m'a dit : « Viens sur Paris, ton avenir est dans le cinéma, je t'aiderai ».
Donc j'ai débarqué à Paris et pendant l'Ecole du Louvre, en même temps, je travaillais pour Les Cahiers du Cinéma.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture):
Et puis, il y a une rencontre déterminante aussi puisque vous avez collaboré avec André Téchiné au film La Fille du RER.

Aurélien Molas ( La onzième plaie ) :
J'ai commencé à travailler avec lui d'abord comme consultant documentaliste, donc vraiment à faire des recherches sur le fait-divers duquel il s'est inspiré pour son scénario et en fait, il m'a poussé peu à peu à écrire sur une séquence, un dialogue, puis un autre, et c'est comme ça que peu à peu, il m'a laissé de la manœuvre. Mais j'ai collaboré, je n'ai pas écrit un scénario avec André Téchiné. Il a quand même été content de mon travail et m'a fait venir avec lui à Venise pour travailler sur un projet de scénario.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :
Vous évoquez l'écriture, l'écriture cinématographique, mais nous sommes ensemble pour parler de l'écriture de votre premier roman. Comment se fait la transition, comment arrivez-vous avec ce roman chez un éditeur ?

Aurélien Molas ( La onzième plaie ) :
Dans le cinéma, c'est tellement long, c'est tellement lent pour aboutir, pour trouver des budgets, pour monter des courts métrages, que du coup j'ai écrit une nouvelle que j'ai envoyée à un prix, le prix Jeune Ecrivain, pour voir si j'allais être remarqué. Ca a marché j'ai été lauréat, j'avais 19/20 ans. Fort de cette expérience j'en ai écrit une nouvelle mais à un prix pour le coup de la Nouvelle noire, une nouvelle qui s'appelle Electricité statique, et pareil j'ai été primé. Alors je me suis dis : « Pourquoi pas ? ». Et j'avais envie d'écrire quelque chose qui pouvait tenir le lecteur en haleine, qu'il prenne du plaisir à lire, enfin comme j'avais pu découvrir certains bouquins que ce soit en littérature blanche ou en polar. Mais le polar, c'est un tel coup de cœur pour moi, c'est un genre qui me plaît tellement que du coup, c'est comme ça que j'ai commencé à écrire La onzième plaie.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :
Quelles sont vos inspirations, les auteurs qui vous ont marqué quelque soit le genre littéraire ? Qu'est-ce qui pourrait expliquer votre envie d'écrire ?

Aurélien Molas ( La onzième plaie ) :
Je cite souvent l'inévitable, je crois que c'est celui que tous les auteurs doivent citer un jour peut-être, c'est Louis-Ferdinand Céline. C'est vrai que quand j'ai lu Le voyage au bout de la nuit j'avais 13 ans et ça a été une véritable claque. Donc bien sûr après il y a Bernanos qui a mon affection profonde. Il faut citer James Ellroy parce qu'on ne peut pas ne pas le citer, mais des auteurs comme Dennis Lehane, vous avez rencontré les Camut & Hug, j'aime beaucoup leur travail ; là, je suis en train de lire Prédation actuellement, et j'aime vraiment beaucoup leur travail.
Des auteurs aussi de thrillers, comme Jean-Christophe Grangé qui a quand même révolutionné quelque chose dans la littérature française de polar et des personnes aussi comme Maurice G. Dantec et actuellement je pense que l'un de mes auteurs favoris français, c'est Caryl Ferey.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :
Quels sont les projets pour demain ? Il y a déjà un autre roman en route, déjà des envies ?

Aurélien Molas ( La onzième plaie ) :
Il y en a déjà plusieurs ; il y en a deux. Il y en a un qui est en train d'être travaillé, et un qui commence à être vraiment écrit, où j'ai bien avancé, qui se situe en Afrique dans le milieu des médecins humanitaires.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :
Alors, on va suivre votre parcours avec attention. Merci beaucoup Aurélien Molas. La onzième plaie, votre premier roman et c'est chez Albin Michel.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture):
Bonjour Aurélien Molas.

Aurélien Molas ( La onzième plaie ) :
Bonjour.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture):
Merci de nous recevoir.
Vous sortez chez Albin Michel votre premier livre, votre premier roman, La onzième plaie. On va revenir un petit peu sur votre parcours auparavant. Vous êtes originaire de Tarbes, dans les Pyrénées. Puis vous êtes partis un an à Madrid, faire des études de droit, mais si j'ai bien compris, ça ne vous a pas vraiment emballé...

Aurélien Molas ( La onzième plaie ) :
Ce n'est même pas que ça ne m'a pas vraiment emballé ! C'est simplement que je suis arrivé à Madrid et je ne comprenais pas un traître mot de ce que l'on pouvait me raconter pendant les cours. Donc, du coup, j'ai préféré découvrir la vie madrilène. On va dire ça comme ça...

Philippe Chauveau (Web Tv Culture):
Alors après, il y a eu Paris, l'Ecole du Louvre, le cinéma...

Aurélien Molas ( La onzième plaie ) :
Le cinéma déjà avant, enfin dès l'âge de douze ans. C'est en voyant L'anguille de Shohei Imamura que je me suis dit : « c'est vraiment le boulot que j'ai envie de faire, j'ai envie d'être réalisateur ». Donc j'ai commencé à tourner, à bidouiller des petits courts métrages, à faire de l'animation. Puis progressivement, je me suis orienté plus vers l'écriture de petites critiques de présentation de films ; j'ai monté un ciné-club dans mon lycée et puis c'est à cette occasion que j'ai rencontré Jean Douchet qui est critique de cinéma, et comme à Madrid ça ne passait pas forcément très bien, je lui ai écrit une lettre je lui ai dit : « est-ce que vous vous souvenez de moi ? ». Il m'a dit : « Viens sur Paris, ton avenir est dans le cinéma, je t'aiderai ».
Donc j'ai débarqué à Paris et pendant l'Ecole du Louvre, en même temps, je travaillais pour Les Cahiers du Cinéma.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture):
Et puis, il y a une rencontre déterminante aussi puisque vous avez collaboré avec André Téchiné au film La Fille du RER.

Aurélien Molas ( La onzième plaie ) :
J'ai commencé à travailler avec lui d'abord comme consultant documentaliste, donc vraiment à faire des recherches sur le fait-divers duquel il s'est inspiré pour son scénario et en fait, il m'a poussé peu à peu à écrire sur une séquence, un dialogue, puis un autre, et c'est comme ça que peu à peu, il m'a laissé de la manœuvre. Mais j'ai collaboré, je n'ai pas écrit un scénario avec André Téchiné. Il a quand même été content de mon travail et m'a fait venir avec lui à Venise pour travailler sur un projet de scénario.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :
Vous évoquez l'écriture, l'écriture cinématographique, mais nous sommes ensemble pour parler de l'écriture de votre premier roman. Comment se fait la transition, comment arrivez-vous avec ce roman chez un éditeur ?

Aurélien Molas ( La onzième plaie ) :
Dans le cinéma, c'est tellement long, c'est tellement lent pour aboutir, pour trouver des budgets, pour monter des courts métrages, que du coup j'ai écrit une nouvelle que j'ai envoyée à un prix, le prix Jeune Ecrivain, pour voir si j'allais être remarqué. Ca a marché j'ai été lauréat, j'avais 19/20 ans. Fort de cette expérience j'en ai écrit une nouvelle mais à un prix pour le coup de la Nouvelle noire, une nouvelle qui s'appelle Electricité statique, et pareil j'ai été primé. Alors je me suis dis : « Pourquoi pas ? ». Et j'avais envie d'écrire quelque chose qui pouvait tenir le lecteur en haleine, qu'il prenne du plaisir à lire, enfin comme j'avais pu découvrir certains bouquins que ce soit en littérature blanche ou en polar. Mais le polar, c'est un tel coup de cœur pour moi, c'est un genre qui me plaît tellement que du coup, c'est comme ça que j'ai commencé à écrire La onzième plaie.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :
Quelles sont vos inspirations, les auteurs qui vous ont marqué quelque soit le genre littéraire ? Qu'est-ce qui pourrait expliquer votre envie d'écrire ?

Aurélien Molas ( La onzième plaie ) :
Je cite souvent l'inévitable, je crois que c'est celui que tous les auteurs doivent citer un jour peut-être, c'est Louis-Ferdinand Céline. C'est vrai que quand j'ai lu Le voyage au bout de la nuit j'avais 13 ans et ça a été une véritable claque. Donc bien sûr après il y a Bernanos qui a mon affection profonde. Il faut citer James Ellroy parce qu'on ne peut pas ne pas le citer, mais des auteurs comme Dennis Lehane, vous avez rencontré les Camut & Hug, j'aime beaucoup leur travail ; là, je suis en train de lire Prédation actuellement, et j'aime vraiment beaucoup leur travail.
Des auteurs aussi de thrillers, comme Jean-Christophe Grangé qui a quand même révolutionné quelque chose dans la littérature française de polar et des personnes aussi comme Maurice G. Dantec et actuellement je pense que l'un de mes auteurs favoris français, c'est Caryl Ferey.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :
Quels sont les projets pour demain ? Il y a déjà un autre roman en route, déjà des envies ?

Aurélien Molas ( La onzième plaie ) :
Il y en a déjà plusieurs ; il y en a deux. Il y en a un qui est en train d'être travaillé, et un qui commence à être vraiment écrit, où j'ai bien avancé, qui se situe en Afrique dans le milieu des médecins humanitaires.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :
Alors, on va suivre votre parcours avec attention. Merci beaucoup Aurélien Molas. La onzième plaie, votre premier roman et c'est chez Albin Michel.

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  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Préparez vous à un choc. Vous qui êtes amateur de polar, voilà un jeune auteur dont vous n’avez pas fini d’entendre parler. Aurélien Molas s’est essayé aux études de droit. Mais finalement, c’est le cinéma et l’écrit qui l’intéressent. Il s’installe à Paris et s’inscrit à l’Ecole du Louvre, pour enrichir ses connaissances culturelles.Il participe au scénario du film d’Andre Téchiné La fille du RER, tiré d’un fait divers.Il reconnaît lui-même que les faits divers sont d’ailleurs une source...Les fantômes du Delta d'Aurélien Molas - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Bonjour Aurélien Molas. Aurélien Molas ( La onzième plaie ) : Bonjour. Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Merci de nous recevoir. Vous sortez chez Albin Michel votre premier livre, votre premier roman, La onzième plaie. On va revenir un petit peu sur votre parcours auparavant. Vous êtes originaire de Tarbes, dans les Pyrénées. Puis vous êtes partis un an à Madrid, faire des études de droit, mais si j'ai bien compris, ça ne vous a pas vraiment emballé... Aurélien Molas ( La onzième...Les fantômes du Delta d'Aurélien Molas - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Aurélien Molas, nous sommes ensemble puisque vous publiez chez Albin Michel votre premier roman, votre premier polar La onzième plaie. Vous nous emmenez dans un univers très sombre, très glauque. Quelque part, c'est une histoire, c'est une enquête sur fond de trafic d'enfant, de prostitution enfantine de pédophilie. Et puis c'est l'univers aussi de Paris, Paris à feu et à sang. Vous aviez envie à la fois de nous proposer l'histoire de ce trafic d‘enfant plus cette vision de Paris très...Les fantômes du Delta d'Aurélien Molas - Le livre - Suite
    Librairie Labbé Marc-Olivier Amblard 9 rue porte chartraine 41000 Blois 02 54 78 01 55 Les fantômes du Delta d'Aurélien Molas - L'avis du libraire - Suite