Jérôme Duhamel

Jérôme Duhamel

L'heure où les loups vont boire

Portrait 3'29

Bonjour Jérôme Duhamel. Merci de nous accueillir. Vous êtes installé en Marans en Charente-Maritime, c'est ici que vous travaillez. On vous connait puisque vous avez longtemps évolué dans le milieu de l'édition,
vous avez vous-même publié, que ce soit des bêtisiers, des almanachs ou encore « Le grand livre des petites curiosités » que j'ai ici. Et puis il y a ce nouveau titre qui sort « L'heure où les loups vont boire » chez Flammarion.
On sait que vous avez été aussi chroniqueur sur France Inter et puis on oublie pas que vous êtes le petit-fils de Georges Duhamel. Est-ce que c'est une ombre tutélaire quand on est le petit fils d'un académicien, de quelqu'un qui a compté dans l'univers littéraire ?
Aujourd'hui à mon âge, bien que je sois encore très jeune, non. Mais c'est sûr que quand j'étais jeune, quand j'étais petit,
j'habitais le même immeuble que lui, l'étage au-dessus et je voulais écrire, sûrement pas mimétisme, j'avais un grand-père écrivain, connu, célèbre, reconnu. Oui, c'était un peu écrasant.
Vous même lorsque vous avez commencé à publier, il y a eu des essais et puis il y a eu tous ces livres d'humour.
Je suis un curieux, un touche-à-tout, j'aime bien fouiner...
Pourquoi avez-vous fait le choix de ce genre d'ouvrage ?
Parce que ça m'amusait. J'ai la chance dans ma vie de ne faire que les livres qui m'ont plu, qui m'ont aidé à traverser la vie de façon un peu moins pesante, prégnante, donc tant que ça m'a plu, j'ai fait ces livres là, des livres plutôt légers et puis il y a deux-trois ans,
je me suis dit que ça serait bien de passer un peu à autre chose, de montrer une autre facette de ce que j'étais, de ce que j'étais capable de faire. Et là, je me suis dit que j'allais écrire, écrire réellement, un roman.
J'ai écrit beaucoup de livres, mais j'aurais jamais osé dire avant que j'étais écrivain, maintenant que j'ai écrit un roman, on peut dire que je suis écrivain.
Est-ce que vous reniez ce que vous avez fait au préalable ?
Je ne renie jamais rien. J'ai fait des livres d'humour, des bêtisiers, je ne renie naturellement jamais rien, d'abord parce que j'en ai pas honte, ce sont des livres qui ont eu du succès donc je suis content d'avoir mes livres dans les bibliothèques chez les gens.
Est-ce que ça veut dire que vous êtes devenu plus sérieux ?
Non, je ne suis pas devenu plus sérieux, il ne faut jamais se prendre au sérieux. Non, j'ai eu envie de passer à autre chose.
Allez-vous un jour reprendre tous ces livres que vous écriviez en vous amusant comme vous le disiez vous même parce que vous aviez envie d'être drôle. C'est quelque chose que vous laissez de côté pour le moment ou est-ce que ça av revenir ? Pour rassurer vos fans.
Non, c'est quelque chose que je laisse de côté. Dans la vie il faut avancer, il ne faut pas se retourner et recommencer ce que l'on a déjà fait
et ce que l'on a déjà réussi. Avoir écrit ce premier gros roman, ça m'a donné de l'appétit, de l'envie et fait vraiment découvrir la passion d'écrire.
C'est votre actualité Jérôme Duhamel, Votre premier roman, vous êtes un jeune romancier, « L'heure où les loups vont boire », aux éditions Flammarion.

Philippe Chauveau :
Bonjour Jérôme Duhamel. Merci de nous accueillir. Vous êtes installé en Marans en Charente-Maritime, c'est ici que vous travaillez. On vous connait puisque vous avez longtemps évolué dans le milieu de l'édition, vous avez vous-même publié, que ce soit des bêtisiers, des almanachs ou encore « Le grand livre des petites curiosités » que j'ai ici. Et puis il y a ce nouveau titre qui sort « L'heure où les loups vont boire » chez Flammarion. On sait que vous avez été aussi chroniqueur sur France Inter et puis on oublie pas que vous êtes le petit-fils de Georges Duhamel. Est-ce que c'est une ombre tutélaire quand on est le petit fils d'un académicien, de quelqu'un qui a compté dans l'univers littéraire ?

Jérôme Duhamel :
Aujourd'hui à mon âge, bien que je sois encore très jeune, non. Mais c'est sûr que quand j'étais jeune, quand j'étais petit, j'habitais le même immeuble que lui, l'étage au-dessus et je voulais écrie, sûrement pas mimétisme, j'avais un grand-père écrivain, connu, célèbre, reconnu. Oui, c'était un peu écrasant.

Philippe Chauveau :
Vous même lorsque vous avez commencé à publier, il y a eu des essais et puis il y a eu tous ces livres d'humour.

Jérôme Duhamel :
Je suis un curieux, un touche-à-tout, j'aime bien fouiner...

Philippe Chauveau :
Pourquoi avez-vous fait le choix de ce genre d'ouvrage ?

Jérôme Duhamel :
Parce que ça m'amusait. J'ai la chance dans ma vie de ne faire que les livres qui m'ont plu, qui m'ont aidé à traverser la vie de façon un peu moins pesante, prégnante, donc tant que ça m'a plu, j'ai fait ces livres là, des livres plutôt légers et puis il y a deux-trois ans, je me suis dit que ça serait bien de passer un peu à autre chose, de montrer une autre facette de ce que j'étais, de ce que j'étais capable de faire. Et là, je me suis dit que j'allais écrire, écrire réellement, un roman. J'ai écrit beaucoup de livres, mais j'aurais jamais osé dire avant que j'étais écrivain, maintenant que j'ai écrit un roman, on peut dire que je suis écrivain.

Philippe Chauveau :
Est-ce que vous reniez ce que vous avez fait au préalable ?

Jérôme Duhamel :
Je ne renie jamais rien. J'ai fait des livres d'humour, des bêtisiers, je ne renie naturellement jamais rien, d'abord parce que j'en ai pas honte, ce sont des livres qui ont eu du succès donc je suis content d'avoir mes livres dans les bibliothèques chez les gens.

Philippe Chauveau :
Est-ce que ça veut dire que vous êtes devenu plus sérieux ?

Jérôme Duhamel :
Non, je ne suis pas devenu plus sérieux, il ne faut jamais se prendre au sérieux. Non, j'ai eu envie de passer à autre chose.

Philippe Chauveau :
Allez-vous un jour reprendre tous ces livres que vous écriviez en vous amusant comme vous le disiez vous même parce que vous aviez envie d'être drôle. C'est quelque chose que vous laissez de côté pour le moment ou est-ce que ça av revenir ? Pour rassurer vos fans.

Jérôme Duhamel :
Non, c'est quelque chose que je laisse de côté. Dans la vie il faut avancer, il ne faut pas se retourner et recommencer ce que l'on a déjà fait et ce que l'on a déjà réussi. Avoir écrit ce premier gros roman, ça m'a donné de l'appétit, de l'envie et fait vraiment découvrir la passion d'écrire.

Philippe Chauveau :
C'est votre actualité Jérôme Duhamel, Votre premier roman, vous êtes un jeune romancier, « L'heure où les loups vont boire », aux éditions Flammarion.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Entre 1933 et 1940, la France se passionne pour un grand roman fleuve, une saga en 10 tomes parus au Mercure de France, « La chronique des Pasquier » de Georges Duhamel. Homme de lettres renommé, membre de l'Académie française, Georges Duhamel raconte avec les Pasquier, l'ascension d'une famille populaire vers l'élite, des années 1880 à 1930, entre la grande et la petite histoire. Cette saga familiale sera un énorme succès littéraire et commercial et sera adapté pour la télévision en 2007 par Jean-Daniel Verhaeghe avec...L'heure où les loups vont boire de Jérôme Duhamel - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Bonjour Jérôme Duhamel. Merci de nous accueillir. Vous êtes installé en Marans en Charente-Maritime, c'est ici que vous travaillez. On vous connait puisque vous avez longtemps évolué dans le milieu de l'édition, vous avez vous-même publié, que ce soit des bêtisiers, des almanachs ou encore « Le grand livre des petites curiosités » que j'ai ici. Et puis il y a ce nouveau titre qui sort « L'heure où les loups vont boire » chez Flammarion. On sait que vous avez été aussi chroniqueur sur France Inter...L'heure où les loups vont boire de Jérôme Duhamel - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau : Jérôme Duhamel, voici votre premier roman « L'heure où les loups vont boire » chez Flammarion. On rappelle que Georges Duhamel a écrit dix tomes de la chronique Pasquier. Ca va de 1850 à la fin des années 1930 c'est ça ?Jérôme Duhamel :voilà c'est ça. Ca commence vers 1870 qui est à peu près la date de naissance de Georges Duhamel et ça va jusque la fin des années 30, avant la guerre.Philippe Chauveau : Et dans cette chronique, c'est un roman, on appellerait ça une grande saga familiale, il retrace...L'heure où les loups vont boire de Jérôme Duhamel - Le livre - Suite