Jérôme Duhamel

Jérôme Duhamel

L'heure où les loups vont boire

Le livre 3'30

Jérôme Duhamel, voici votre premier roman « L'heure où les loups vont boire » chez Flammarion. On rappelle que Georges Duhamel a écrit dix tomes de la chronique Pasquier. Ca va de 1850 à la fin des années 1930 c'est ça ?
Voilà c'est ça. Ca commence vers 1870 qui est à peu près la date de naissance de Georges Duhamel et ça va jusque la fin des années 30, avant la guerre.
Et dans cette chronique, c'est un roman, on appellerait ça une grande saga familiale, il retrace sous le nom des Pasquier l'histoire de sa propre famille, de votre famille. Et vous avez décidé d'écrire la suite, mais ce n'est pas vraiment une suite en même temps.
Mon grand-père avait dit à la fin de sa vie qu'un écrivain meurt, c'est dans l'ordre des choses, que ses personnages meurent avec lui, je trouve ça très triste, très angoissant. Je trouve que les lecteurs doivent se sentir très orphelins.
J'ai trouvé ça très beau, donc je n'ai pas voulu que les lecteurs se sentent orphelins et j'ai repris les personnages par la main
et je les ais emmené vers de nouvelles aventures puisque mon livre commence en 39 et ne va pas couvrir une période très longue et jusque la fin de l'année 40.
Ca vous choque si on dit que c'est une saga familiale ?
Non ! Bien sûr c'est une sage et à partir du moment où mon grand-père avait déjà fait dix livres, bien sûr c'est une histoire, une saga, un grand roman, une chevauchée.
La difficulté aussi c'est que vous évoquez des gens de votre famille et certains n'ont pas le bon rôle...
J'ai repris les personnages comme ils étaient, avec leurs qualités ou leurs horribles défauts et puis vous connaissez des belles familles vous ? Ca n'existe pas les belles familles.
Il n'y aurait pas de littérature, disait Gide, « on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments ». ca n'existe pas les familles parfaites, les couples parfaits, ça n 'existe pas. C'est un livre plutôt noir.
C'est une histoire qui va connaître une suite. Vous avez prévu de faire deux volumes pour le moment ?
J'ai prévu de donner une suite. On n'a pas envie de laisser des personnages qu'on est en train de faire vivre. On a l'envie de continuer, de s'accrocher avec eux, de les emmener et de se laisser emmener par eux dans leur vie. On ne peut pas laisser tomber les personnages.
Vous vous êtes attaché aux personnages de Laurent et de Camille entre-autre ?
Oui ! C'est ça la découverte. On s'attache follement aux personnages sur lesquels on écrit. Ils deviennent envahissant, emmerdant desfois, mais quand on écrit, on est bringuebalé par les personnages, on est entrainé par eux et on est soumis quelque part.
Merci beaucoup Jérôme Duhamel. Le lecteur va aussi découvrir ces personnages de Camille et Laurent Pasquier, entre autre parce qu'il y en a beaucoup d'autres qui gravitent autour. C'est votre premier roman.
Ca s'appelle « L'heure où les loups vont boire », c'est aux éditions Flammarion. On en profite aussi pour rappeler que Flammarion ressort dans le même temps la chronique Pasquier pour ceux qui voudraient découvrir l'oeuvre de Georges Duhamel.
Voilà. Pour lire mon livre, il n'est pas nécessaire d'avoir lu les autres et vice et versa.
Merci beaucoup.

Philippe Chauveau :
Jérôme Duhamel, voici votre premier roman « L'heure où les loups vont boire » chez Flammarion. On rappelle que Georges Duhamel a écrit dix tomes de la chronique Pasquier. Ca va de 1850 à la fin des années 1930 c'est ça ?

Jérôme Duhamel :
voilà c'est ça. Ca commence vers 1870 qui est à peu près la date de naissance de Georges Duhamel et ça va jusque la fin des années 30, avant la guerre.

Philippe Chauveau :
Et dans cette chronique, c'est un roman, on appellerait ça une grande saga familiale, il retrace sous le nom des Pasquier l'histoire de sa propre famille, de votre famille. Et vous avez décidé d'écrire la suite, mais ce n'est pas vraiment une suite en même temps.

Jérôme Duhamel :
Mon grand-père avait dit à la fin de sa vie qu'un écrivain meurt, c'est dans l'ordre des choses, que ses personnages meurent avec lui, je trouve ça très triste, très angoissant. Je trouve que les lecteurs doivent se sentir très orphelins. J'ai trouvé ça très beau, donc je n'ai pas voulu que les lecteurs se sentent orphelins et j'ai repris les personnages par la main et je les ais emmené vers de nouvelles aventures puisque mon livre commence en 39 et ne va pas couvrir une période très longue et jusque la fin de l'année 40.

Philippe Chauveau :
Ca vous choque si on dit que c'est une saga familiale ?

Jérôme Duhamel :
Non ! Bien sûr c'est une sage et à partir du moment où mon grand-père avait déjà fait dix livres, bien sûr c'est une histoire, une saga, un grand roman, une chevauchée.

Philippe Chauveau :
La difficulté aussi c'est que vous évoquez des gens de votre famille et certains n'ont pas le bon rôle...

Jérôme Duhamel :
J'ai repris les personnages comme ils étaient, avec leurs qualités ou leurs horribles défauts et puis vous connaissez des belles familles vous ? Ca n'existe pas les belles familles. Il n'y aurait pas de littérature, disait Gide, « on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments ». ca n'existe pas les familles parfaites, les couples parfaits, ça n 'existe pas. C'est un livre plutôt noir.

Philippe Chauveau :
C'est une histoire qui va connaître une suite. Vous avez prévu de faire deux volumes pour le moment ?

Jérôme Duhamel :
J'ai prévu de donner une suite. On n'a pas envie de laisser des personnages qu'on est en train de faire vivre. On a l'envie de continuer, de s'accrocher avec eux, de les emmener et de se laisser emmener par eux dans leur vie. On ne peut pas laisser tomber les personnages.

Philippe Chauveau :
Vous vous êtes attaché aux personnages de Laurent et de Camille entre-autre ?

Jérôme Duhamel :
Oui ! C'est ça la découverte. On s'attache follement aux personnages sur lesquels on écrit. Ils deviennent envahissant, emmerdant desfois, mais quand on écrit, on est bringuebalé par les personnages, on est entrainé par eux et on est soumis quelque part.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Jérôme Duhamel. Le lecteur va aussi découvrir ces personnages de Camille et Laurent Pasquier, entre autre parce qu'il y en a beaucoup d'autres qui gravitent autour. C'est votre premier roman. Ca s'appelle « L'heure où les loups vont boire », c'est aux éditions Flammarion. On en profite aussi pour rappeler que Flammarion ressort dans le même temps la chronique Pasquier pour ceux qui voudraient découvrir l'oeuvre de Georges Duhamel.

Jérôme Duhamel :
Voilà. Pour lire mon livre, il n'est pas nécessaire d'avoir lu les autres et vice et versa.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Entre 1933 et 1940, la France se passionne pour un grand roman fleuve, une saga en 10 tomes parus au Mercure de France, « La chronique des Pasquier » de Georges Duhamel. Homme de lettres renommé, membre de l'Académie française, Georges Duhamel raconte avec les Pasquier, l'ascension d'une famille populaire vers l'élite, des années 1880 à 1930, entre la grande et la petite histoire. Cette saga familiale sera un énorme succès littéraire et commercial et sera adapté pour la télévision en 2007 par Jean-Daniel Verhaeghe avec...L'heure où les loups vont boire de Jérôme Duhamel - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Bonjour Jérôme Duhamel. Merci de nous accueillir. Vous êtes installé en Marans en Charente-Maritime, c'est ici que vous travaillez. On vous connait puisque vous avez longtemps évolué dans le milieu de l'édition, vous avez vous-même publié, que ce soit des bêtisiers, des almanachs ou encore « Le grand livre des petites curiosités » que j'ai ici. Et puis il y a ce nouveau titre qui sort « L'heure où les loups vont boire » chez Flammarion. On sait que vous avez été aussi chroniqueur sur France Inter...L'heure où les loups vont boire de Jérôme Duhamel - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau : Jérôme Duhamel, voici votre premier roman « L'heure où les loups vont boire » chez Flammarion. On rappelle que Georges Duhamel a écrit dix tomes de la chronique Pasquier. Ca va de 1850 à la fin des années 1930 c'est ça ?Jérôme Duhamel :voilà c'est ça. Ca commence vers 1870 qui est à peu près la date de naissance de Georges Duhamel et ça va jusque la fin des années 30, avant la guerre.Philippe Chauveau : Et dans cette chronique, c'est un roman, on appellerait ça une grande saga familiale, il retrace...L'heure où les loups vont boire de Jérôme Duhamel - Le livre - Suite