Entre 1933 et 1940, la France se passionne pour un grand roman fleuve, une saga en 10 tomes parus au Mercure de France, « La chronique des Pasquier » de Georges Duhamel. Homme de lettres renommé, membre de l'Académie française, Georges Duhamel raconte avec les Pasquier, l'ascension d'une famille populaire vers l'élite, des années 1880 à 1930, entre la grande et la petite histoire. Cette saga familiale sera un énorme succès littéraire et commercial et sera adapté pour la télévision en 2007 par Jean-Daniel Verhaeghe avec...
L'heure où les loups vont boire de Jérôme Duhamel - Présentation - Suite
Philippe Chauveau : Bonjour Jérôme Duhamel. Merci de nous accueillir. Vous êtes installé en Marans en Charente-Maritime, c'est ici que vous travaillez. On vous connait puisque vous avez longtemps évolué dans le milieu de l'édition, vous avez vous-même publié, que ce soit des bêtisiers, des almanachs ou encore « Le grand livre des petites curiosités » que j'ai ici. Et puis il y a ce nouveau titre qui sort « L'heure où les loups vont boire » chez Flammarion. On sait que vous avez été aussi chroniqueur sur France Inter...
L'heure où les loups vont boire de Jérôme Duhamel - Portrait - Suite
Philippe Chauveau : Jérôme Duhamel, voici votre premier roman « L'heure où les loups vont boire » chez Flammarion. On rappelle que Georges Duhamel a écrit dix tomes de la chronique Pasquier. Ca va de 1850 à la fin des années 1930 c'est ça ?Jérôme Duhamel :voilà c'est ça. Ca commence vers 1870 qui est à peu près la date de naissance de Georges Duhamel et ça va jusque la fin des années 30, avant la guerre.Philippe Chauveau : Et dans cette chronique, c'est un roman, on appellerait ça une grande saga familiale, il retrace...
L'heure où les loups vont boire de Jérôme Duhamel - Le livre - Suite
Jérôme Duhamel
L'heure où les loups vont boire
Présentation 1'58Entre 1933 et 1940, la France se passionne pour un grand roman fleuve, une saga en 10 tomes parus au Mercure de France, « La chronique des Pasquier » de Georges Duhamel.
Homme de lettres renommé, membre de l'Académie française, Georges Duhamel raconte avec les Pasquier, l'ascension d'une famille populaire vers l'élite, des années 1880 à 1930, entre la grande et la petite histoire.
Cette saga familiale sera un énorme succès littéraire et commercial et sera adapté pour la télévision en 2007 par Jean-Daniel Verhaeghe avec notamment Bernard Le Coq et Valérie Kaprisky.
Plus de 60 ans après son grand-père, Jérôme Duhamel prend la plume à son tour pour écrire « L'heure où les loups vont boire » chez Flammarion.
Il ne s'agit pas d'une suite de la Chronique Pasquier à proprement parler puisque ce livre peut se lire indépendamment mais l'on y retrouve les enfants Pasquier, devenus adultes, et surtout, l'esprit Duhamel est bien là.
Une grande fresque familiale où les rivalités et les susceptibilités se cachent derrière des sourires de façade, des jalousies financières et des amours inavoués. Mais nous sommes en 1939, et l'Histoire rattrape le clan Pasquier.
Entre passion et trahison, résistance et collaboration, il faudra faire des choix. Le clan Pasquier parviendra-t-il à surmonter ses divisions ?
Voilà ce que nous raconte Jérôme Duhamel avec ce titre « L'heure où les loups vont boire » et il faut bien dire qu'il nous emmène là où on ne l'attendait pas !
Car même s'il s'agit de son 1er roman, Jérôme Duhamel n'est pas un petit nouveau dans le monde du livre. Il fut directeur littéraire mais surtout publia des ouvrages classés dans la catégorie « humour » comme « Le grand méchant bêtisier »,
« Perles gaffes et vacheries » ou encore « Vos gueules les femmes » avec Wolinski. Vous admettrez que l'on est loin de ce nouveau sujet !
Filleul de François Mauriac, Jérôme Duhamel, en marchant sur les traces de son aïeul, se lance donc un nouveau défi. Il nous dit tout !
« L'heure où les loups vont boire » de Jérôme Duhamel, aux éditons Flammarion. Jérôme Duhamel que nous retrouvons chez lui, à Marans en Charente-Maritime.
Entre 1933 et 1940, la France se passionne pour un grand roman fleuve, une saga en 10 tomes parus au Mercure de France, « La chronique des Pasquier » de Georges Duhamel. Homme de lettres renommé, membre de l'Académie française, Georges Duhamel raconte avec les Pasquier, l'ascension d'une famille populaire vers l'élite, des années 1880 à 1930, entre la grande et la petite histoire. Cette saga familiale sera un énorme succès littéraire et commercial et sera adapté pour la télévision en 2007 par Jean-Daniel Verhaeghe avec notamment Bernard Le Coq et Valérie Kaprisky.
Plus de 60 ans après son grand-père, Jérôme Duhamel prend la plume à son tour pour écrire « L'heure où les loups vont boire ». Il ne s'agit pas d'une suite de la Chronique Pasquier à proprement parler puisque ce livre peut se lire indépendamment mais l'on y retrouve les enfants Pasquier, devenus adultes, et surtout, l'esprit Duhamel est bien là.
Une grande fresque familiale où les rivalités et les susceptibilités se cachent derrière des sourires de façade, des jalousies financières et des amours inavoués. Mais nous sommes en 1939, et l'Histoire rattrape le clan Pasquier. Entre passion et trahison, résistance et collaboration, il faudra faire des choix. Le clan Pasquier parviendra-t-il à surmonter ses divisions ?
Voilà ce que nous raconte Jérôme Duhamel avec ce titre « L'heure où les loups vont boire » et il faut bien dire qu'il nous emmène là où on ne l'attendait pas !
Car même s'il s'agit de son 1er roman, Jérôme Duhamel n'est pas un petit nouveau dans le monde du livre. Il fut directeur littéraire mais surtout publia des ouvrages classés dans la carégorie « humour » comme « Le grand méchant bêtisier », « Perles gaffes et vacheries » ou encore « Vos gueules les femmes » avec Wolinski. Vous admettrez que l'on est loin de ce nouveau sujet !
Filleul de François Mauriac, Jérôme Duhamel, en marchant sur les traces de son aïeul, se lance donc un nouveau défi. Il nous dit tout !
« L'heure où les loups vont boire » de Jérôme Duhamel, aux éditons Flammarion. Jérôme Duhamel que nous retrouvons chez lui, à La Rochelle.
Jérôme Duhamel
L'heure où les loups vont boire
Portrait 3'29Bonjour Jérôme Duhamel. Merci de nous accueillir. Vous êtes installé en Marans en Charente-Maritime, c'est ici que vous travaillez. On vous connait puisque vous avez longtemps évolué dans le milieu de l'édition,
vous avez vous-même publié, que ce soit des bêtisiers, des almanachs ou encore « Le grand livre des petites curiosités » que j'ai ici. Et puis il y a ce nouveau titre qui sort « L'heure où les loups vont boire » chez Flammarion.
On sait que vous avez été aussi chroniqueur sur France Inter et puis on oublie pas que vous êtes le petit-fils de Georges Duhamel. Est-ce que c'est une ombre tutélaire quand on est le petit fils d'un académicien, de quelqu'un qui a compté dans l'univers littéraire ?
Aujourd'hui à mon âge, bien que je sois encore très jeune, non. Mais c'est sûr que quand j'étais jeune, quand j'étais petit,
j'habitais le même immeuble que lui, l'étage au-dessus et je voulais écrire, sûrement pas mimétisme, j'avais un grand-père écrivain, connu, célèbre, reconnu. Oui, c'était un peu écrasant.
Vous même lorsque vous avez commencé à publier, il y a eu des essais et puis il y a eu tous ces livres d'humour.
Je suis un curieux, un touche-à-tout, j'aime bien fouiner...
Pourquoi avez-vous fait le choix de ce genre d'ouvrage ?
Parce que ça m'amusait. J'ai la chance dans ma vie de ne faire que les livres qui m'ont plu, qui m'ont aidé à traverser la vie de façon un peu moins pesante, prégnante, donc tant que ça m'a plu, j'ai fait ces livres là, des livres plutôt légers et puis il y a deux-trois ans,
je me suis dit que ça serait bien de passer un peu à autre chose, de montrer une autre facette de ce que j'étais, de ce que j'étais capable de faire. Et là, je me suis dit que j'allais écrire, écrire réellement, un roman.
J'ai écrit beaucoup de livres, mais j'aurais jamais osé dire avant que j'étais écrivain, maintenant que j'ai écrit un roman, on peut dire que je suis écrivain.
Est-ce que vous reniez ce que vous avez fait au préalable ?
Je ne renie jamais rien. J'ai fait des livres d'humour, des bêtisiers, je ne renie naturellement jamais rien, d'abord parce que j'en ai pas honte, ce sont des livres qui ont eu du succès donc je suis content d'avoir mes livres dans les bibliothèques chez les gens.
Est-ce que ça veut dire que vous êtes devenu plus sérieux ?
Non, je ne suis pas devenu plus sérieux, il ne faut jamais se prendre au sérieux. Non, j'ai eu envie de passer à autre chose.
Allez-vous un jour reprendre tous ces livres que vous écriviez en vous amusant comme vous le disiez vous même parce que vous aviez envie d'être drôle. C'est quelque chose que vous laissez de côté pour le moment ou est-ce que ça av revenir ? Pour rassurer vos fans.
Non, c'est quelque chose que je laisse de côté. Dans la vie il faut avancer, il ne faut pas se retourner et recommencer ce que l'on a déjà fait
et ce que l'on a déjà réussi. Avoir écrit ce premier gros roman, ça m'a donné de l'appétit, de l'envie et fait vraiment découvrir la passion d'écrire.
C'est votre actualité Jérôme Duhamel, Votre premier roman, vous êtes un jeune romancier, « L'heure où les loups vont boire », aux éditions Flammarion.
Philippe Chauveau :
Bonjour Jérôme Duhamel. Merci de nous accueillir. Vous êtes installé en Marans en Charente-Maritime, c'est ici que vous travaillez. On vous connait puisque vous avez longtemps évolué dans le milieu de l'édition, vous avez vous-même publié, que ce soit des bêtisiers, des almanachs ou encore « Le grand livre des petites curiosités » que j'ai ici. Et puis il y a ce nouveau titre qui sort « L'heure où les loups vont boire » chez Flammarion. On sait que vous avez été aussi chroniqueur sur France Inter et puis on oublie pas que vous êtes le petit-fils de Georges Duhamel. Est-ce que c'est une ombre tutélaire quand on est le petit fils d'un académicien, de quelqu'un qui a compté dans l'univers littéraire ?
Jérôme Duhamel :
Aujourd'hui à mon âge, bien que je sois encore très jeune, non. Mais c'est sûr que quand j'étais jeune, quand j'étais petit, j'habitais le même immeuble que lui, l'étage au-dessus et je voulais écrie, sûrement pas mimétisme, j'avais un grand-père écrivain, connu, célèbre, reconnu. Oui, c'était un peu écrasant.
Philippe Chauveau :
Vous même lorsque vous avez commencé à publier, il y a eu des essais et puis il y a eu tous ces livres d'humour.
Jérôme Duhamel :
Je suis un curieux, un touche-à-tout, j'aime bien fouiner...
Philippe Chauveau :
Pourquoi avez-vous fait le choix de ce genre d'ouvrage ?
Jérôme Duhamel :
Parce que ça m'amusait. J'ai la chance dans ma vie de ne faire que les livres qui m'ont plu, qui m'ont aidé à traverser la vie de façon un peu moins pesante, prégnante, donc tant que ça m'a plu, j'ai fait ces livres là, des livres plutôt légers et puis il y a deux-trois ans, je me suis dit que ça serait bien de passer un peu à autre chose, de montrer une autre facette de ce que j'étais, de ce que j'étais capable de faire. Et là, je me suis dit que j'allais écrire, écrire réellement, un roman. J'ai écrit beaucoup de livres, mais j'aurais jamais osé dire avant que j'étais écrivain, maintenant que j'ai écrit un roman, on peut dire que je suis écrivain.
Philippe Chauveau :
Est-ce que vous reniez ce que vous avez fait au préalable ?
Jérôme Duhamel :
Je ne renie jamais rien. J'ai fait des livres d'humour, des bêtisiers, je ne renie naturellement jamais rien, d'abord parce que j'en ai pas honte, ce sont des livres qui ont eu du succès donc je suis content d'avoir mes livres dans les bibliothèques chez les gens.
Philippe Chauveau :
Est-ce que ça veut dire que vous êtes devenu plus sérieux ?
Jérôme Duhamel :
Non, je ne suis pas devenu plus sérieux, il ne faut jamais se prendre au sérieux. Non, j'ai eu envie de passer à autre chose.
Philippe Chauveau :
Allez-vous un jour reprendre tous ces livres que vous écriviez en vous amusant comme vous le disiez vous même parce que vous aviez envie d'être drôle. C'est quelque chose que vous laissez de côté pour le moment ou est-ce que ça av revenir ? Pour rassurer vos fans.
Jérôme Duhamel :
Non, c'est quelque chose que je laisse de côté. Dans la vie il faut avancer, il ne faut pas se retourner et recommencer ce que l'on a déjà fait et ce que l'on a déjà réussi. Avoir écrit ce premier gros roman, ça m'a donné de l'appétit, de l'envie et fait vraiment découvrir la passion d'écrire.
Philippe Chauveau :
C'est votre actualité Jérôme Duhamel, Votre premier roman, vous êtes un jeune romancier, « L'heure où les loups vont boire », aux éditions Flammarion.
Jérôme Duhamel
L'heure où les loups vont boire
Le livre 3'30Jérôme Duhamel, voici votre premier roman « L'heure où les loups vont boire » chez Flammarion. On rappelle que Georges Duhamel a écrit dix tomes de la chronique Pasquier. Ca va de 1850 à la fin des années 1930 c'est ça ?
Voilà c'est ça. Ca commence vers 1870 qui est à peu près la date de naissance de Georges Duhamel et ça va jusque la fin des années 30, avant la guerre.
Et dans cette chronique, c'est un roman, on appellerait ça une grande saga familiale, il retrace sous le nom des Pasquier l'histoire de sa propre famille, de votre famille. Et vous avez décidé d'écrire la suite, mais ce n'est pas vraiment une suite en même temps.
Mon grand-père avait dit à la fin de sa vie qu'un écrivain meurt, c'est dans l'ordre des choses, que ses personnages meurent avec lui, je trouve ça très triste, très angoissant. Je trouve que les lecteurs doivent se sentir très orphelins.
J'ai trouvé ça très beau, donc je n'ai pas voulu que les lecteurs se sentent orphelins et j'ai repris les personnages par la main
et je les ais emmené vers de nouvelles aventures puisque mon livre commence en 39 et ne va pas couvrir une période très longue et jusque la fin de l'année 40.
Ca vous choque si on dit que c'est une saga familiale ?
Non ! Bien sûr c'est une sage et à partir du moment où mon grand-père avait déjà fait dix livres, bien sûr c'est une histoire, une saga, un grand roman, une chevauchée.
La difficulté aussi c'est que vous évoquez des gens de votre famille et certains n'ont pas le bon rôle...
J'ai repris les personnages comme ils étaient, avec leurs qualités ou leurs horribles défauts et puis vous connaissez des belles familles vous ? Ca n'existe pas les belles familles.
Il n'y aurait pas de littérature, disait Gide, « on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments ». ca n'existe pas les familles parfaites, les couples parfaits, ça n 'existe pas. C'est un livre plutôt noir.
C'est une histoire qui va connaître une suite. Vous avez prévu de faire deux volumes pour le moment ?
J'ai prévu de donner une suite. On n'a pas envie de laisser des personnages qu'on est en train de faire vivre. On a l'envie de continuer, de s'accrocher avec eux, de les emmener et de se laisser emmener par eux dans leur vie. On ne peut pas laisser tomber les personnages.
Vous vous êtes attaché aux personnages de Laurent et de Camille entre-autre ?
Oui ! C'est ça la découverte. On s'attache follement aux personnages sur lesquels on écrit. Ils deviennent envahissant, emmerdant desfois, mais quand on écrit, on est bringuebalé par les personnages, on est entrainé par eux et on est soumis quelque part.
Merci beaucoup Jérôme Duhamel. Le lecteur va aussi découvrir ces personnages de Camille et Laurent Pasquier, entre autre parce qu'il y en a beaucoup d'autres qui gravitent autour. C'est votre premier roman.
Ca s'appelle « L'heure où les loups vont boire », c'est aux éditions Flammarion. On en profite aussi pour rappeler que Flammarion ressort dans le même temps la chronique Pasquier pour ceux qui voudraient découvrir l'oeuvre de Georges Duhamel.
Voilà. Pour lire mon livre, il n'est pas nécessaire d'avoir lu les autres et vice et versa.
Merci beaucoup.
Philippe Chauveau :
Jérôme Duhamel, voici votre premier roman « L'heure où les loups vont boire » chez Flammarion. On rappelle que Georges Duhamel a écrit dix tomes de la chronique Pasquier. Ca va de 1850 à la fin des années 1930 c'est ça ?
Jérôme Duhamel :
voilà c'est ça. Ca commence vers 1870 qui est à peu près la date de naissance de Georges Duhamel et ça va jusque la fin des années 30, avant la guerre.
Philippe Chauveau :
Et dans cette chronique, c'est un roman, on appellerait ça une grande saga familiale, il retrace sous le nom des Pasquier l'histoire de sa propre famille, de votre famille. Et vous avez décidé d'écrire la suite, mais ce n'est pas vraiment une suite en même temps.
Jérôme Duhamel :
Mon grand-père avait dit à la fin de sa vie qu'un écrivain meurt, c'est dans l'ordre des choses, que ses personnages meurent avec lui, je trouve ça très triste, très angoissant. Je trouve que les lecteurs doivent se sentir très orphelins. J'ai trouvé ça très beau, donc je n'ai pas voulu que les lecteurs se sentent orphelins et j'ai repris les personnages par la main et je les ais emmené vers de nouvelles aventures puisque mon livre commence en 39 et ne va pas couvrir une période très longue et jusque la fin de l'année 40.
Philippe Chauveau :
Ca vous choque si on dit que c'est une saga familiale ?
Jérôme Duhamel :
Non ! Bien sûr c'est une sage et à partir du moment où mon grand-père avait déjà fait dix livres, bien sûr c'est une histoire, une saga, un grand roman, une chevauchée.
Philippe Chauveau :
La difficulté aussi c'est que vous évoquez des gens de votre famille et certains n'ont pas le bon rôle...
Jérôme Duhamel :
J'ai repris les personnages comme ils étaient, avec leurs qualités ou leurs horribles défauts et puis vous connaissez des belles familles vous ? Ca n'existe pas les belles familles. Il n'y aurait pas de littérature, disait Gide, « on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments ». ca n'existe pas les familles parfaites, les couples parfaits, ça n 'existe pas. C'est un livre plutôt noir.
Philippe Chauveau :
C'est une histoire qui va connaître une suite. Vous avez prévu de faire deux volumes pour le moment ?
Jérôme Duhamel :
J'ai prévu de donner une suite. On n'a pas envie de laisser des personnages qu'on est en train de faire vivre. On a l'envie de continuer, de s'accrocher avec eux, de les emmener et de se laisser emmener par eux dans leur vie. On ne peut pas laisser tomber les personnages.
Philippe Chauveau :
Vous vous êtes attaché aux personnages de Laurent et de Camille entre-autre ?
Jérôme Duhamel :
Oui ! C'est ça la découverte. On s'attache follement aux personnages sur lesquels on écrit. Ils deviennent envahissant, emmerdant desfois, mais quand on écrit, on est bringuebalé par les personnages, on est entrainé par eux et on est soumis quelque part.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Jérôme Duhamel. Le lecteur va aussi découvrir ces personnages de Camille et Laurent Pasquier, entre autre parce qu'il y en a beaucoup d'autres qui gravitent autour. C'est votre premier roman. Ca s'appelle « L'heure où les loups vont boire », c'est aux éditions Flammarion. On en profite aussi pour rappeler que Flammarion ressort dans le même temps la chronique Pasquier pour ceux qui voudraient découvrir l'oeuvre de Georges Duhamel.
Jérôme Duhamel :
Voilà. Pour lire mon livre, il n'est pas nécessaire d'avoir lu les autres et vice et versa.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup.