Gilles Legardinier

Gilles Legardinier

Complètement cramé !

Portrait 3'55

Gilles Legardinier, merci beaucoup d'être avec nous. Vous publiez aux éditions Fleuve Noir « Complètement cramé! ». Il y avait eu précédemment « Demain j'arrête » qui avait été un énorme succès il y a quelques mois maintenant.
Et puis avant il y avait eu des thrillers et puis avant il y avait eu des albums jeunesse et puis avant il y a eu le cinéma. J'ai l'impression qu'il y a eu plusieurs Gilles Legardinier. Est-ce le même ?
Oui, c'est le même qui s'exprime différemment et puis il faut du temps pour qu'on vous laisse faire votre travail librement. Avant d'écrire des romans, il y a eu des novelisations, c'était une façon de s'entraîner,
mais mon métier ça a toujours été les mots autour d'une image, toujours au service de l'émotion. J'ai commencé par le cinéma et je continue le cinéma, mais après l'écriture est pour moi un moyen plus personnel et plus direct d'être en contact avec les gens, ce qui m'intéresse.
Le cinéma c'est un travail d'équipe, l'écriture on a souvent tendance à penser qu'on est un peu tout seul devant sa feuille ou devant son écran. Est-ce que vous le voyez aussi de cette façon là ?
Pour faire un film il faut au minimum entre cent et deux-cents personnes, pour faire un livre il en faut trois. Ce n'est pas du tout la même façon de travailler, ce n'est pas non plus du tout le même lien avec le spectateur ou le lecteur.
Il y a toujours une distance entre un spectateur et les stars qu'il voit à l'écran alors qu'il y a une proximité immédiate entre un lecteur et son auteur.
Il y a eu « L'exil des anges » ou « Nous étions des hommes », là on était plus dans l'univers du thriller. Et puis ensuite « Demain j'arrête »
et aujourd'hui « Complètement cramé » où là on entre dans l'univers de la comédie humaniste. Pourquoi ce changement qui risque de brouiller les pistes ?
Le but ce n'était pas de brouiller les pistes. Même quand vous êtes un cuisinier, vous n'avez pas envie de faire toujours les mêmes plats. En tant que lecteur on n'a pas toujours envie de lire la même chose, c'est une aspiration que l'on trouve naturellement chez les auteurs.
Je crois pas aux recettes. On finit chez « Flunch ». J'aime bien l'idée d'être quelqu'un qui traite plusieurs types d'histoires. Il y aura d'autres genres. J'y travaille déjà, il y aura d'autres sujets.
Il est évident que la comédie pour moi a trouvé une résonance particulière parce que dans la vie je suis quelqu'un de plutôt joyeux, j'espère être chaleureux et c'est le moyen le plus joyeux, le plus chaleureux de toucher les gens
donc il y a une espèce d'écho par rapport à moi qui est pus évident, mais je compte écrire d'autres thrillers, ja'i déjà des histoires, voilà ne pas se laisser enfermer dans une catégorie.
Votre précédent titre « Demain j'arrête » a été un énorme succès de librairie avec beaucoup de retour des libraires, des lecteurs. Comment l'avez-vous vécu ? Qu'est ce qui vous a touché et comment expliquez-vous ce succès ?
Ce retour très positif je l'ai d'abord vécu comme un cadeau parce que je ne m'y attendais pas. Dans ma première comédie, je me mets dans la peau d'une jeune femme d'une vingtaine d'années. C'était pas gagné pour moi, rien n'est évident, rien n'est gagné d'avance.
Quand je vois l'accueil qu'on a reçu la-dessus, c'est d'abord un cadeau humain qui est extra-ordinaire, parce que j'ai réussi à m'approcher de gens qui ne me connaissaient pas... Un rêve.
Et puis surtout, ça me donne envie de continuer, de multiplier les contact et de retenter et d'aller plus loin. C'est surtout un élan.
Je vais vous titiller un petit peu. C'est de la comédie humaniste, c'est plein de bons sentiments avec des personnages qui ont pleins de coups durs mais qui au final tout se termine très bien. C'est un peu facile ?
Oui, on peut le voir comme ça...
… Je vous cherche...
… Oui, mais il n'y a pas de problème. Je sais quoi faire aux cyniques, mais vous n'avez pas l'air d'être dans ce registre là. Mais je pense que dans notre époque et étant donné ce que je suis, le moyen le plus efficace d'être utile aux gens
c'est de leur proposer quelque chose de plus lumineux. Je n'ai pas de prétention à ce niveau là, mais si jamais j'arrive à les faire rire un peu et si j'arrive à leur montrer que finalement ils ne sont pas tout seuls
et que la vie n'est pas forcément une catastrophe et bien j'aurai très modestement réussi.
Merci Gilles Legardinier. Il y avait votre précédent titre où il y avait déjà un chat sur la couverture « Demain j'arrête » et puis votre actualité « Complètement cramé » aux éditions Fleuve Noir.

Philippe Chauveau :
Gilles Legardinier, merci beaucoup d'être avec nous. Vous publiez aux éditions Fleuve Noir « Complètement cramé! ». Il y avait eu précédemment « Demain j'arrête » qui avait été un énorme succès il y a quelques mois maintenant. Et puis avant il y avait eu des thrillers et puis avant il y avait eu des albums jeunesse et puis avant il y a eu le cinéma. J'ai l'impression qu'il y a eu plusieurs Gilles Legardinier. Est-ce le même ?

Gilles Legardinier :
Oui, c'est le même qui s'exprime différemment et puis il faut du temps pour qu'on vous laisse faire votre travail librement. Avant d'écrire des romans, il y a eu des novelisations, c'était une façon de s'entraîner, mais mon métier ça a toujours été les mots autour d'une image, toujours au service de l'émotion. J'ai commencé par le cinéma et je continue le cinéma, mais après l'écriture est pour moi un moyen plus personnel et plus direct d'être en contact avec les gens, ce qui m'intéresse.

Philippe Chauveau :
Le cinéma c'est un travail d'équipe, l'écriture on a souvent tendance à penser qu'on est un peu tout seul devant sa feuille ou devant son écran. Est-ce que vous le voyez aussi de cette façon là ?

Gilles Legardinier :
Pour faire un film il faut au minimum centre cent et deux-cents personnes, pour faire un livre il en faut trois. Ce n'est pas du tout la même façon de travailler, ce n'est pas non plus du tout le même lien avec le spectateur ou le lecteur. Il y a toujours une distance entre un spectateur et les stars qu'il voit à l'écran alors qu'il y a une proximité immédiate entre un lecteur et son auteur.

Philippe Chauveau :
Il y a eu « L'exil des anges » ou « Nous étions des hommes », là on était plus dans l'univers du thriller. Et puis ensuite « Demain j'arrête » et aujourd'hui « Complètement cramé » où là on entre dans l'univers de la comédie humaniste. Pourquoi ce changement qui risque de brouiller les pistes ?

Gilles Legardinier :
Le but ce n'était pas de brouiller les pistes. Même quand vous êtes un cuisinier, vous n'avez pas envie de faire toujours les mêmes plats. En tant que lecteurs on n'a pas toujours envie de lire la même chose, c'est une aspiration que l'on trouve naturellement chez les auteurs. Je crois pas aux recettes. On finit chez « Flunch ». J'aime bien l'idée d'être quelqu'un qui traite plusieurs types d'histoires. Il y aura d'autres genres. J'y travaille déjà, il y aura d'autres sujets. Il est évident que la comédie pour moi a trouvé une résonance particulière parce que dans la vie je suis quelqu'un de plutôt joyeux, j'espère être chaleureux et c'est le moyen le plus joyeux, le plus chaleureux de toucher les gens donc il y a une espèce d'écho par rapport à moi qui est pus évident, mais je compte écrire d'autres thrillers, j'i déjà des histoires, voilà ne pas se laisser enfermer dans une catégorie.

Philippe Chauveau :
Votre précédent titre « Demain j'arrête » a été un énorme succès de librairie avec beaucoup de retour des libraires, des lecteurs. Comment l'avez-vous vécu ? Qu'est ce qui vous a touché et comment expliquez-vous ce succès ?


Gilles Legardinier :
Ce retour très positif je l'ai d'abord vécu comme un cadeau parce que je ne m'y attendais pas. Dans ma première comédie, je me mets dans la peau d'une jeune femme d'une vingtaine d'année. C'était pas gagné pour moi, rien n'est évident, rien n'est gagné d'avance. Quand je vois l'accueil qu'on a reçu la-dessus, c'est d'abord un cadeau humain qui est extra-ordinaire, parce que j'ai réussi à m'approcher de gens qui ne me connaissaient pas... Un rêve. Et puis surtout, ça me donne envie de continuer, de multiplier les contact et de retenter et d'aller plus loin. C'est surtout un élan.

Philippe Chauveau :
Je vais vous titiller un petit peu. C'est de la comédie humaniste, c'est plein de bons sentiments avec des personnages qui ont pleins de coups durs mais qui au final tout se termine très bien. C'est un peu facile ?

Gilles Legardinier :
Oui, on peut le voir comme ça...

Philippe Chauveau :
… Je vous cherche...


Gilles Legardinier :
… Oui, mais il n'y a pas de problème. Je sais quoi faire aux cyniques, mais vous n'avez pas l'air d'être dans ce registre là. Mais je pense que dans notre époque et étant donné ce que je suis, le moyen le plus efficace d'être utile aux gens c'est de leur proposer quelque chose de plus lumineux. Je n'ai pas de prétention à ce niveau là, mais si jamais j'arrive à les faire rire un peu et si j'arrive à leur montrer que finalement ils ne sont pas tout seuls et que la vie n'est pas forcément une catastrophe et bien j'aurai très modestement réussi.

Philippe Chauveau :
Merci Gilles Legardinier. Il y avait votre précédent titre où il y avait déjà un chat sur la couverture « Demain j'arrête » et puis votre actualité « Complètement cramé » aux éditions Fleuve Noir.

Complètement cramé ! Aux Éditions Fleuve Noir
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
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