Jean-Claude Lalumière

Jean-Claude Lalumière

Comme un karatéka belge qui fait du cinéma

Portrait 3'56

Bonjour Jean-Claude Lalumière. « Comme un karatéka belge qui fait du cinéma », c'est votre nouveau titre, votre troisième roman. Vous êtes fidèle aux éditions Le dilettante.
Vous avez aussi une autre casquette puisque vous travaillez aussi dans le domaine artistique. L'écriture arrive comment dans votre vie ? Qu'est ce qui vous a donné un jour envie d'écrire ?
Elle vient finalement assez tardivement. J'avais un goût pour la littérature, mais c'est un peu le hasard des rencontres qui a fait que je me suis mis à écrire avec l'idée de soumettre ce que j'écrivais à des lecteurs. J'écrivais un peu pour moi-même.
Et en arrivant à Paris je rencontre une équipe qui animait une revue, « Antidata », qui me propose, après discussion, d'écrire dans cette revue et j'ai pris goût à écrire pour un lectorat, même si c'était un lectorat confidentiel.
Vous avez également travaillé pour l'écriture radiophonique pour le groupe Radio France. C'est une autre façon d'écrire ça.
Oui et ça reste toujours de l'écriture sous contrainte, ce qui, lorsqu'on débute, est assez confortable, puisqu'on a des garde-fous et c'est à l'intérieur de ces garde-fous que l'on peut s'exprimer.
Et c'est finalement très rassurant d'avoir ces contraintes de temps, de longueur, de format, de genre puisque j'écrivais des fictions policières pour la radio et tout cela m'a permis de renforcer mon écriture et d'apprendre des techniques d'écriture. Ca a été très formateur pour moi.
Sauriez-vous expliquer pourquoi vous aviez le goût de la lecture et de l'écriture ?
C'est peut-être l'absence de livre dans la maison familiale ou la rareté. Il y avait une petite dizaine de livres de poche qui traînaient dans la maison et je les avais rassemblés dans ma chambre.
C'était les seuls livres qu'il y avait et ça a suscité une grande curiosité pour moi. Cet objet assez rare auquel personne ne s'intéressait dans la maison. Je ne sais pas comment ils sont arrivés là d'ailleurs.
Et ensuite la fréquentation de la bibliothèque municipale de mon village m'a donné le goût de la lecture.
Vous avez un souvenir d'un choc littéraire lorsque vous étiez adolescent ou jeune adulte ?
Au tout début de l'adolescence, à la pré-adolescence, c'est la lecture de « La gloire de mon père » de Pagnol. Pour la première fois j'avais le sentiment qu'un texte littéraire pouvait parler de moi.
J'étais assez proche du petit Marcel qui courait dans la Garrigue, moi j'évoluais dans un autre paysage, en Gironde, mais j'étais assez proche de cet enfant là et j'avais l'impression que le livre parlait vraiment de moi.
J'ai l'impression qu'il y a une sorte de virage avec ce nouveau titre. Vous allez continuer ce changement ou voulez-vous rester dans cette ligne directrice de l'humour, du côté absurde, de ces récits décalés ?
S'il y a un virage, peut-être que l'humour sera plus diffus à l'avenir. C'est peut-être vers ce type d'écriture que je me dirige si je pense à ce que je suis en train d'écrire actuellement. L'humour est toujours présente, mais de façon plus discrète peut-être.
On attend ça avec impatience. C'est votre troisième roman des éditions Le dilettante « Comme un katatéka belge qui fait du cinéma ». Merci Jean-Claude Lalumière.

Philippe Chauveau :
Bonjour Jean-Claude Lalumière. « Comme un karatéka belge qui fait du cinéma », c'est votre nouveau titre, votre troisième roman. Vous êtes fidèle aux éditions Le dilettante. Vous avez aussi une autre casquette puisque vous travaillez aussi dans le domaine artistique. L'écriture arrive comment dans votre vie ? Qu'est ce qui vous a donné un jour envie d'écrire ?

Jean-Claude Lalumière :
Elle vient finalement assez tardivement. J'avais un goût pour la littérature, mais c'est un peu le hasard des rencontres qui a fait que je me suis mis à écrire avec l'idée de soumettre ce que j'écrivais à des lecteurs. J'écrivais un peu pour moi-même. Et en arrivant à Paris je rencontre une équipe qui animait une revue, « Antidata », qui me propose, après discussion, d'écrire dans cette revue et j'ai pris goût à écrire pour un lectorat, même si c'était un lectorat confidentiel.

Philippe Chauveau :
Vous avez également travaillé pour l'écriture radiophonique pour le groupe Radio France. C'est une autre façon d'écrire ça.

Jean-Claude Lalumière :
Oui et ça reste toujours de l'écriture sous contrainte, ce qui, lorsqu'on débute, est assez confortable, puisqu'on a des garde-fous et c'est à l'intérieur de ces garde-fous que l'on peut s'exprimer. Et c'est finalement très rassurant d'avoir ces contraintes de temps, de longueur, de format, de genre puisque j'écrivais des fictions policières pour la radio et tout cela m'a permis de renforcer mon écriture et d'apprendre des techniques d'écriture. Ca a été très formateur pour moi.

Philippe Chauveau :
Sauriez-vous expliquer pourquoi vous aviez le goût de la lecture et de l'écriture ?

Jean-Claude Lalumière :
C'est peut-être l'absence de livre dans la maison familiale ou la rareté. Il y avait une petite dizaine de livres de poche qui traînaient dans la maison et je les avais rassemblés dans ma chambre. C'était les seuls livres qu'il y avait et ça a suscité une grande curiosité pour moi. Cet objet assez rare auquel personne ne s'intéressait dans la maison. Je ne sais pas comment ils sont arrivés là d'ailleurs. Et ensuite la fréquentation de la bibliothèque municipale de mon village m'a donné le goût de la lecture.

Philippe Chauveau :
Vous avez un souvenir d'un choc littéraire lorsque vous étiez adolescent ou jeune adulte ?

Jean-Claude Lalumière :
Au tout début de l'adolescence, à la pré-adolescence, c'est la lecture de « La gloire de mon père » de Pagnol. Pour la première fois j'avais le sentiment qu'un texte littéraire pouvait parler de moi. J'étais assez proche du petit Marcel qui courait dans la Garrigue, moi j'évoluais dans un autre paysage, en Gironde, mais j'étais assez proche de cet enfant là et j'avais l'impression que le livre me parlait.

Philippe Chauveau :
J'ai l'impression qu'il y a une sorte de virage avec ce nouveau titre. Vous allez continuer ce changement ou voulez-vous rester dans cette ligne directrice de l'humour, du côté absurde, de ces récits décalés ?

Jean-Claude Lalumière :
S'il y a un virage, peut-être que l'humour sera plus diffus à l'avenir. C'est peut-être vers ce type d'écriture que je me dirige si je pense à ce que je suis en train d'écrire actuellement. L'humour est toujours présente, mais de façon plus discrète peut-être.

Philippe Chauveau :
On attend ça avec impatience. C'est votre troisième roman des éditions Le dilettante « Comme un katatéka belge qui fait du cinéma ». Merci Jean-Claude Lalumière.

Comme un karatéka belge qui fait du cinéma Le Dilettante
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Si vous ne le connaissez pas encore, vous avez de la chance, car vous allez avoir le plaisir d'une découverte qui pourrait bien changer votre vie. Trois romans, trois livres pas très épais mais qui vous donnent une pêche d'enfer, trois histoires qui font sourire et donnent l'envie d'être heureux tout simplement. Il s'appelle Jean-Claude Lalumière et il est très discret. Nous l'avons découvert avec « Le front russe », roman digne de Kafka, de Marcel Aymé, mâtiné d'un soupçon d'absurde et de drôlerie, aux répliques...Reprise des acrivés de plein air de Jean-Claude Lalumière - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Jean-Claude Lalumière. « Comme un karatéka belge qui fait du cinéma », c'est votre nouveau titre, votre troisième roman. Vous êtes fidèle aux éditions Le dilettante. Vous avez aussi une autre casquette puisque vous travaillez aussi dans le domaine artistique. L'écriture arrive comment dans votre vie ? Qu'est ce qui vous a donné un jour envie d'écrire ?Jean-Claude Lalumière :Elle vient finalement assez tardivement. J'avais un goût pour la littérature, mais c'est un peu le hasard des rencontres...Reprise des acrivés de plein air de Jean-Claude Lalumière - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Votre troisième roman Jean-Claude Lalumière avec ce titre pour le moins surprenant « Comme un karatéka belge qui fait du cinéma ». On ne va pas dévoiler tout de suite qui est ce karatéka belge même si certains l'auront deviné. On va faire connaissance avec un personnage, le narrateur, dont on ne connaîtra pas le prénom. Il a une quarantaine d'années, il vit à Paris avec Anne-Sophie, son épouse. Il vit correctement puisque son beau-père lui verse une pension tous les mois ce qui est pratique. Lui-même...Reprise des acrivés de plein air de Jean-Claude Lalumière - Le livre - Suite
    Librairie La Manoeuvre (Paris)Emilie PautusLe premier sentiment qu'on a quand on a fini le livre de Jean-Claude Lalumière, c'est quelque chose d'assez nostalgique, sensible. On a un livre au titre assez léger, drôle et on rentre dans cette histoire qui finalement ne l'ai pas du tout et qui va quand même finir sur une touche assez belle, avec un peu d'espoir aussi. Donc c'est vraiment ce sentiment assez humain. Un sentiment d'humanité qu'on a en ressortant du livre de Jean-Claude Lalumière.Le style de Jean-Claude Lalumière est lié...Reprise des acrivés de plein air de Jean-Claude Lalumière - L'avis du libraire - Suite