Guillaume Musso

Guillaume Musso

Central Park

Portrait 4'51

Bonjour Guillaume Musso.
Bonjour.
Votre actualité, c'est « Central Park » aux éditions XO. J'ai envie de dire que le compte est bon, 10 ans et 10 romans. C'est volontaire ou c'est un peu le hasard ? Vous vous dites tous les ans : « Voilà, j'ai le rendez-vous avec les lecteurs. » ?
Alors, c'est vrai que c'est devenu au fil des ans un rendez-vous qui moi me correspond bien. Mais rien ne dit que ça va continuer.
On va remonter un peu le fil du temps lorsque vous étiez enfant. Vous avez un souvenir marquant de livres, de romans qui vous ont vraiment marqué et qui, peut être, vous ont conduit sur les chemins de l'écriture.
Oui clairement. Il y a « Les Hauts de Hurlevent » d'Emily Brontë. Là j'avais presque l'impression de rencontrer l'intimité d'Emily Brontë qui avait écrit ce texte un siècle et demi avant.
Vous devenez professeur de sciences économiques et sociales et puis il y a un moment déterminant dans votre vie, c'est ce fameux accident de voiture qui vous cloue au lit et qui vous incite à prendre la plume.
D'abord, ça entraine un certain nombre de lectures, à la fois les philosophes stoïciens, puis des récits de gens qui ont frôlé la mort, qui ont vécu des expériences de morts imminentes et en sont revenus en ayant changé leur système de valeurs.
Et donc, j'ai cette envie de parler du deuil mais de façon ludique en utilisant un argument surnaturel et ça donnera mon premier livre : « Et Après ».
On sent bien l'empathie pour les personnages, ces personnages complexes mais dont on arrive à comprendre pourquoi ils cheminent ainsi.
En revanche, on se pose toujours la question : « Guillaume Musso » pense t-il que l'homme est maître de son destin ou au contraire, y a t-il une certaine fatalité, l'homme est-il obligé de vivre les évènements qui lui arrivent ?
Vous savez, lorsque l'on tombe amoureux, on aime bien croire que finalement ont était destiné à se rencontrer. Et il y a des jours où on a l'impression que notre existence n 'obéit à aucune règle et est gouvernée par le chaos.
Cette dialectique là, elle est fascinante pour un romancier car elle est porteuse de trames et d'embryons d'histoires différentes.
Il y a des personnages avec lesquels vous continuez à avoir une relation au fil des années. Même si vous les avez écrits il y a longtemps, sont-ils toujours présents ?
Oui, d'autant plus que les lecteurs me rappellent à leurs bons souvenirs, mais c'est que mon désir dans l'avenir serait d'essayer d'avoir des héros récurrents. Je travaille sur ça depuis longtemps.
J'essaye de construire un couple d'enquêteurs qu'on retrouverait de romans en romans. Et dans un monde idéal, j'aimerais alterner : une année un roman « One Shot » et l'année suivante, retrouver ces personnages.
C'est assez fascinant finalement d'avoir des personnages qui vieilliraient avec vous.
Dans chacun de vos romans, il y a toujours des sujets de société qui interpellent le lecteur, parfois ce sont les relations familiales, intergénérationnelles ou des sujets plus graves comme dans votre nouveau roman « Central Park » où là, on aborde la maladie.
C'est important pour vous d'inviter vos lecteurs à la réflexion ? C'est votre rôle ?
Oui, j'écris toujours mes romans à deux niveaux. Un premier où l'on peut se contenter de tourner les pages et se laisser emporter par l'enquête et un second niveau où j'essaie d'aborder un ou plusieurs thèmes
Vous savez, c'est un peu comme dans une histoire d'amour. Vous avez besoin que ce soit la bonne personne, au bon moment.
Et là, pareil : ça doit être le bon thème au moment où vous, vous êtes à une période de votre vie où ce thème a un écho, une résonance, et vous allez être capable de le mêler de façon habile à la fiction, sans que ce soit trop donneur de leçons non plus.
La fiction prime mais la fiction et le divertissement de qualité n'empêchent pas de réfléchir pour autant.
Eu égard à tout ce que vous venez de dire, est-ce que vous avez une philosophie de vie, est-ce que vous avez une devise ?
Ma devise d'écrivain, c'est de toujours écrire le roman que j'aimerais lire en tant que lecteur, et ma devise d'homme, c'est de ne pas fréquenter la médiocrité parce que c'est une maladie contagieuse.
Merci Guillaume Musso pour votre sincérité. « Central Park, », c'est votre actualité, et vous êtes fidèle aux éditions XO.

Philippe Chauveau :
Bonjour Guillaume Musso.

Guillaume Musso :
Bonjour.

Philippe Chauveau :
Votre actualité, c'est « Central Park » aux éditions XO. J'ai envie de dire que le compte est bon, 10 ans et 10 romans. C'est volontaire ou c'est un peu le hasard ? Vous vous dites tous les ans : « Voilà, j'ai le rendez-vous avec les lecteurs. » ?

Guillaume Musso :
Alors, c'est vrai que c'est devenu au fil des ans un rendez-vous qui moi me correspond bien. Mais rien ne dit que ça va continuer.

Philippe Chauveau :
On va remonter un peu le fil du temps lorsque vous étiez enfant. Vous avez un souvenir marquant de livres, de romans qui vous ont vraiment marqué et qui, peut être, vous ont conduit sur les chemins de l'écriture.

Guillaume Musso :
Oui clairement. Il y a « Les Hauts de Hurlevent » d'Emily Brontë. Là j'avais presque l'impression de rencontrer l'intimité d'Emily Brontë qui avait écrit ce texte un siècle et demi avant.

Philippe Chauveau :
Vous devenez professeur de sciences économiques et sociales et puis il y a un moment déterminant dans votre vie, c'est ce fameux accident de voiture qui vous cloue au lit et qui vous incite à prendre la plume.

Guillaume Musso :
D'abord, ça entraîne un certain nombre de lectures, à la fois les philosophes stoïciens, puis des récits de gens qui ont frôlé la mort, qui ont vécu des expériences de morts imminentes et en sont revenus en ayant changé leur système de valeurs. Et donc, j'ai cette envie de parler du deuil mais de façon ludique en utilisant un argument surnaturel et ça donnera mon premier livre : « Et Après ».

Philippe Chauveau :
On sent bien l'empathie pour les personnages, ces personnages complexes mais dont on arrive à comprendre pourquoi ils cheminent ainsi. En revanche, on se pose toujours la question : « Guillaume Musso » pense t-il que l'homme est maître de son destin ou au contraire, y a t-il une certaine fatalité, l'homme est-il obligé de vivre les événements qui lui arrivent ?

Guillaume Musso :
Vous savez, lorsque l'on tombe amoureux, on aime bien croire que finalement ont était destiné à se rencontrer. Et il y a des jours où on a l'impression que notre existence n 'obéit à aucune règle et est gouvernée par le chaos. Cette dialectique là, elle est fascinante pour un romancier car elle est porteuse de trames et d'embryons d'histoires différentes.

Philippe Chauveau :
Il y a des personnages avec lesquels vous continuez à avoir une relation au fil des années. Même si vous les avez écrits il y a longtemps, sont-ils toujours présents ?

Guillaume Musso :
Oui, d'autant plus que les lecteurs me rappellent à leurs bons souvenirs, mais c'est que mon désir dans l'avenir serait d'essayer d'avoir des héros récurrents. Je travaille sur ça depuis longtemps. J'essaye de construire un couple d'enquêteurs qu'on retrouverait de romans en romans. Et dans un monde idéal, j'aimerais alterner : une année un roman « One Shot » et l'année suivante, retrouver ces personnages. C'est assez fascinant finalement d'avoir des personnages qui vieilliraient avec vous.

Philippe Chauveau :
Dans chacun de vos romans, il y a toujours des sujets de société qui interpellent le lecteur, parfois ce sont les relations familiales, intergénérationnelles ou des sujets plus graves comme dans votre nouveau roman « Central Park » où là, on aborde la maladie. C'est important pour vous d'inviter vos lecteurs à la réflexion ? C'est votre rôle ?

Guillaume Musso :
Oui, j'écris toujours mes romans à deux niveaux. Un premier où l'on peut se contenter de tourner les pages et se laisser emporter par l'enquête et un second niveau où j'essaie d'aborder un ou plusieurs thèmes. Vous savez, c'est un peu comme dans une histoire d'amour. Vous avez besoin que ce soit la bonne personne, au bon moment. Et là, pareil : ça doit être le bon thème au moment où vous, vous êtes à une période de votre vie où ce thème a un écho, une résonance, et vous allez être capable de le mêler de façon habile à la fiction, sans que ce soit trop donneur de leçons non plus. La fiction prime mais la fiction et le divertissement de qualité n'empêchent pas de réfléchir pour autant.

Philippe Chauveau :
Eu égard à tout ce que vous venez de dire, est-ce que vous avez une philosophie de vie, est-ce que vous avez une devise ?

Guillaume Musso :
Ma devise d'écrivain, c'est de toujours écrire le roman que j'aimerais lire en tant que lecteur, et ma devise d'homme, c'est de ne pas fréquenter la médiocrité parce que c'est une maladie contagieuse.

Philippe Chauveau :
Merci Guillaume Musso pour votre sincérité. « Central Park, », c'est votre actualité, et vous êtes fidèle aux éditions XO.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Est-il encore besoin de présenter Guillaume Musso ? En 10 ans, il est devenu l'un des recordmen des ventes en librairie. Au rythme d'un livre par an, Musso a su conquérir un public, large et fidèle et les ventes s'envolent dès qu'un nouveau titre apparaît en vitrine.En 2004, avec « Et après », les lecteurs découvrent un jeune homme d'Antibes, un peu timide, qui leur racontent l'histoire d'un enfant de 8 ans, Nathan, miraculeusement sauvé de la mort. 3 millions de livres vendus, un roman traduit en une vingtaine de langues....La jeune fille et la nuit de Guillaume Musso - Présentation - Suite
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