Guillaume Musso

Guillaume Musso

Central Park

Le livre 4'59

Guillaume Musso, un nouveau roman, le dixième en dix ans à peu près, « Central Park » aux éditions XO. New York est une ville qui vous fascine. Alors c'est vrai que vous y avez passé plusieurs années, mais ce n'est pas la première fois que vous placez une intrigue à New York.
Absolument. Et le paradoxe, c'est qu'au début, le roman devait se passer à Hong-Kong. Et effectivement, il y a des endroits, là, où vous avez l'impression d'être dans une forêt, et vous faites trois pas, et vous voyez la ville polluée, avec des grattes-ciels à vos pieds.
Et c'est de là qu'est née l'idée de la situation initiale, un homme et une femme qui se réveillent menottés l'un à l'autre à un banc dans un environnement végétal. Ils pensent que c'est une forêt d'abord, et ils se rendent compte qu'ils sont en pleine ville.
Alors ces deux personnages, on va apprendre à les découvrir au fil des pages. Gabriel, un jazzman irlandais, qui jouait la veille au soir à Dublin, et Alice, qui est une jeune femme française qui la veille au soir était sur les champs Elysées avec ses copines.
Et ces deux-là se retrouvent menottés à 8h du matin au coeur de Central Park.
Ce qui les interroge, c'est par quelle logistique ils ont pu arriver ici. Alors, ce n'est pas irrationnel, c'est faisable, mais il faut quand même prendre des avions et c'est compliqué. Elle a son chemisier qui est taché de sang, et ce n'est pas le sien, et elle a une arme.
Et dans cette arme, il manque une balle. A partir de là, son instinct de flic lui dit que la nuit a dû être dramatique, et elle commence à enquêter. Donc c'est un livre qui est écrit en temps réel. Il commence à 8h du matin et il finit à minuit.
Et finalement, ces deux personnages enquêtent sur eux-mêmes mais dans une atmosphère assez dangereuse, et le danger sert de révélateur de personnalité. Et ce qu'ils vont découvrir sur eux-mêmes vont les surprendre et pas dans la façon la plus agréable qui soit.
On sait que vous aimez travailler sur la psychologie de vos personnages. Là, on a deux personnages, vous le disiez, diamétralement opposés.
Et c'est vrai qu'Alice ne force pas la sympathie, en tous cas, dans les premiers chapitres, c'est une femme dure, même avec son collègue et ami Seymour, elle le traite un peu comme un chien.
Vraiment, c'est une femme, à certains moments, on a envie de lui dire «quelque part c'est bien fait ce qu'il t'arrive ! »
Absolument, il y avait ce pari... C'est assez risqué de partir avec un personnage principal qui de prime abord, n'est pas sympathique, mais il y a deux récits.
Il y a le récit direct, entrecoupé de flash-backs sur la vie d'Alice et où on en apprend à chaque fois un peu plus sur pourquoi elle avait ce comportement là,
et finalement, le roman culmine à la fin par le télescopage entre le passé d'Alice et le présent et l'intensité de l'enquête actuelle.
Il y a un sujet que l'on retrouve de façon récurrente dans certains de vos romans, ce sont les relations entre parents et enfants, et là on se rend compte que Alice a une relation conflictuelle avec son père, mais aussi avec sa mère qui l'a plus ou moins laissée tomber.
C'est important pour vous de toujours revenir là-dessus ?
Là effectivement, la paternité, la maternité... A un moment, dans les flash-backs, on comprend qu'elle est devenue mère et que ça s'est mal passé. Oui, il y avait cette envie là.
Ça a correspondu aussi au moment où je suis devenu père moi-même pour la première fois. Et vous avez à ces moments des télescopages entre votre trajectoire personnel d'un côté et finalement la trajectoire de vos personnages de l'autre.
Ce personnage d'Alice, il a été difficile à quitter, cette femme que l'on voit partir dans le brouillard à la fin ?
Les moments les plus durs, ce sont les deux-trois mois où vous avez rendu complètement votre dernière version, et le moment où le roman sort.
A partir du moment où le roman est sorti, là, l'histoire appartient au lecteur, et là vous avez massivement des retours de lecture qui montrent que ça y est, Alice, elle continue à vivre dans l'imagination des lecteurs, elle existe.
Merci Guillaume Musso. Une intrigue bien ficelée, des personnages auxquels on s'attache et une fin complètement bluffante. Félicitations. C'est votre actualité, ça s'appelle Central Park et vous publiez chez XO.

Philippe Chauveau :
Guillaume Musso, un nouveau roman, le dixième en dix ans à peu près, « Central Park » aux éditions XO. New York est une ville qui vous fascine. Alors c'est vrai que vous y avez passé plusieurs années, mais ce n'est pas la première fois que vous placez une intrigue à New York.

Guillaume Musso :
Absolument. Et le paradoxe, c'est qu'au début, le roman devait se passer à Hong-Kong. Et effectivement, il y a des endroits, là, où vous avez l'impression d'être dans une forêt, et vous faites trois pas, et vous voyez la ville polluée, avec des grattes-ciels à vos pieds. Et c'est de là qu'est née l'idée de la situation initiale, un homme et une femme qui se réveillent menottés l'un à l'autre à un banc dans un environnement végétal. Ils pensent que c'est une forêt d'abord, et ils se rendent compte qu'ils sont en pleine ville.

Philippe Chauveau :
Alors ces deux personnages, on va apprendre à les découvrir au fil des pages. Gabriel, un jazzman irlandais, qui jouait la veille au soir à Dublin, et Alice, qui est une jeune femme française qui la veille au soir était sur les champs Élysées avec ses copines. Et ces deux-là se retrouvent menottés à 8h du matin au cœur de Central Park.

Guillaume Musso :
Ce qui les interroge, c'est par quelle logistique ils ont pu arriver ici. Alors, ce n'est pas irrationnel, c'est faisable, mais il faut quand même prendre des avions et c'est compliqué. Elle a son chemisier qui est taché de sang, et ce n'est pas le sien, et elle a une arme. Et dans cette arme, il manque une balle. A partir de là, son instinct de flic lui dit que la nuit a dû être dramatique, et elle commence à enquêter. Donc c'est un livre qui est écrit en temps réel. Il commence à 8h du matin et il finit à minuit. Et finalement, ces deux personnages enquêtent sur eux-mêmes mais dans une atmosphère assez dangereuse, et le danger sert de révélateur de personnalité. Et ce qu'ils vont découvrir sur eux-mêmes vont les surprendre et pas dans la façon la plus agréable qui soit.

Philippe Chauveau :
On sait que vous aimez travailler sur la psychologie de vos personnages. Là, on a deux personnages, vous le disiez, diamétralement opposés. Et c'est vrai qu'Alice ne force pas la sympathie, en tous cas, dans les premiers chapitres, c'est une femme dure, même avec son collègue et ami Seymour, elle le traite un peu comme un chien. Vraiment, c'est une femme, à certains moments, on a envie de lui dire «quelque part c'est bien fait ce qu'il t'arrive ! »

Guillaume Musso :
Absolument, il y avait ce pari... C'est assez risqué de partir avec un personnage principal qui de prime abord, n'est pas sympathique, mais il y a deux récits. Il y a le récit direct, entrecoupé de flash-backs sur la vie d'Alice et où on en apprend à chaque fois un peu plus sur pourquoi elle avait ce comportement là, et finalement, le roman culmine à la fin par le télescopage entre le passé d'Alice et le présent et l'intensité de l'enquête actuelle.

Philippe Chauveau :
Il y a un sujet que l'on retrouve de façon récurrente dans certains de vos romans, ce sont les relations entre parents et enfants, et là on se rend compte que Alice a une relation conflictuelle avec son père, mais aussi avec sa mère qui l'a plus ou moins laissée tomber. C'est important pour vous de toujours revenir là-dessus ?

Guillaume Musso :
Là effectivement, la paternité, la maternité... A un moment, dans les flash-backs, on comprend qu'elle est devenue mère et que ça s'est mal passé. Oui, il y avait cette envie là. Ça a correspondu aussi au moment où je suis devenu père moi-même pour la première fois. Et vous avez à ces moments des télescopages entre votre trajectoire personnel d'un côté et finalement la trajectoire de vos personnages de l'autre.

Philippe Chauveau :
Ce personnage d'Alice, il a été difficile à quitter, cette femme que l'on voit partir dans le brouillard à la fin ?

Guillaume Musso :
Les moments les plus durs, ce sont les deux-trois mois où vous avez rendu complètement votre dernière version, et le moment où le roman sort. A partir du moment où le roman est sorti, là, l'histoire appartient au lecteur, et là vous avez massivement des retours de lecture qui montrent que ça y est, Alice, elle continue à vivre dans l'imagination des lecteurs, elle existe.

Philippe Chauveau :
Merci Guillaume Musso. Une intrigue bien ficelée, des personnages auxquels on s'attache et une fin complètement bluffante. Félicitations. C'est votre actualité, ça s'appelle Central Park et vous publiez chez XO.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Est-il encore besoin de présenter Guillaume Musso ? En 10 ans, il est devenu l'un des recordmen des ventes en librairie. Au rythme d'un livre par an, Musso a su conquérir un public, large et fidèle et les ventes s'envolent dès qu'un nouveau titre apparaît en vitrine.En 2004, avec « Et après », les lecteurs découvrent un jeune homme d'Antibes, un peu timide, qui leur racontent l'histoire d'un enfant de 8 ans, Nathan, miraculeusement sauvé de la mort. 3 millions de livres vendus, un roman traduit en une vingtaine de langues....La jeune fille et la nuit de Guillaume Musso - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Guillaume Musso.Guillaume Musso :Bonjour.Philippe Chauveau :Votre actualité, c'est « Central Park » aux éditions XO. J'ai envie de dire que le compte est bon, 10 ans et 10 romans. C'est volontaire ou c'est un peu le hasard ? Vous vous dites tous les ans : « Voilà, j'ai le rendez-vous avec les lecteurs. » ?Guillaume Musso :Alors, c'est vrai que c'est devenu au fil des ans un rendez-vous qui moi me correspond bien. Mais rien ne dit que ça va continuer.Philippe Chauveau :On va remonter un peu le...La jeune fille et la nuit de Guillaume Musso - Portrait - Suite
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