Olivier Barrot

Olivier Barrot

Un livre un jour, un livre toujours

Le livre 4'19

Ce n'est pas votre premier ouvrage Olivier Barrot. Vous en avez présenté beaucoup, mais vous en avez écrit vous-même beaucoup, une quarantaine de titres à votre actif, dans des univers très différents. Mais là c'est un livre qui vous ressemble.
Nous sommes ici devant une bibliothèque vide à la Cité universitaire où vous tournez vos émissions pour France Télévisions et TV5 Monde.
La bibliothèque est vide, mais finalement la bibliothèque est pleine dans cet ouvrage car vous nous faites partager 200 coups de coeur de la littérature d'hier et d'aujourd'hui.
Comment avez-vous choisi ces 200 ouvrages, présentés par ordre chronologique, par ce qu'il a fallu faire un choix. Ca a dû être cornélien !
Oui c'est difficile. C'est une bibliothèque d'essentiels, selon moi bien entendu.
C'est votre bibliothèque idéale ?
Oui ça y ressemble, mais elle est un peu comme celle-ci, elle est pleine de vide. Maintenant je ne vois que les manques. Il y a pleins d'écrivains ou d'ouvrages que j'ai aimés et qui n'y figurent pas.
Dès lors qu'il s'agit d'une anthologie, c'est le terme qu'on peut employer, vous êtes contraint d'établir des choix ou alors on sort dix volumes complets dans le Pléiade à supposer que mes oeuvres intéressassent la Pléiade, ce qui n'est pas assuré à ce jour.
Ce côté usuel, loin de me gêner, m'a au contraire beaucoup plu. L'idée que ce soit quelque chose que peut-être certains lecteurs vont acquérir pour le conserver et s'en servir, ça me va. Parce que moi je fais une émission de service à la télévision.
Je vais vous titiller un peu. Dans les 200 ouvrages que vous proposez, la plus part ont été écrits par des auteurs qui sont tous morts. Il n'y a que quatre ou cinq exceptions d'auteurs vivants. Est-ce à dire qu'Olivier Barrot n'aime pas la littérature contemporaine ?
L'idée était une bibliothèque d'essentiels, autrement dit de classiques, de semi-classiques etc... Il est vrai qu'il y a des écrivains contemporains et vivants que l'on considère comme des classiques, Modiano par exemple qui est dans l'ouvrage.
C'est plus que de l'admiration. Pour moi c'est le plus grand écrivain français vivant. Je n'en vois pas d'autres de ce niveau là, si ce n'est Tournier qui y figure aussi.
Si j'avais quelque chose à dire d'inattendu, c'était moins sur ce dont je traite à longueur d'années du lundi au vendredi que sur ce qui est l'objet des émissions du samedi qui portent sur des classiques de tous les temps, de toutes les langues et en version de poche.
La bibliothèque idéale, de choses qu'il faut avoir lu, si on peut, ça me plaisait bien. Oui, il y a peu d'écrivains classiques vivants. On y pensera s'il y a un deuxième volume.
Ce livre est à la fois pour moi une bible et un livre de cuisine. Une bible parce que ce sont des commandements. Ce sont les 200 livres de la bibliothèque idéale selon Olivier Barrot et puis un livre de cuisine. Il y a les illustrations d'Olivier Fontvieille qui nous attirent.
Et puis il y a ces petites phrases, ces petites accroches que vous avez glissé à droite à gauche, ces infos pratiques sur les dates de publication, les conseils, à quel moment de sa vie lire tel ou tel ouvrage. C'est pour ça que je me suis dis on dirait un livre de cuisine littéraire.
Moi ça me va. J'ai rien contre les usuels. J'ai toujours adoré les dictionnaires. Je les lisais comme des romans quand j'étais môme. Ce côté service rendu me convient tout-à-fait.
Vous allez trouver dans ce bouquin, comme dans d'autres, sans doute quelques raisons de vous enthousiasmer et vous aurez, j'espère vous les lecteurs, l'envie d'aller voir. Ne serait-ce que ça, ça me suffit.
Je reprends « donner l'envie », ça aurait fait un joli sous-titre. Merci Olivier Barrot. Votre actualité aux éditions de La Martinière « Un livre un jour, un livre toujours ». Merci de nous avoir reçu ici à la Cité universitaire.

Philippe Chauveau :
Ce n'est pas votre premier ouvrage Olivier Barrot. Vous en avez présenté beaucoup, mais vous en avez écrit vous-même beaucoup, une quarantaine de titres à votre actif, dans des univers très différents. Mais là c'est un livre qui vous ressemble. Nous sommes ici devant une bibliothèque vide à la Cité universitaire où vous tournez vos émissions pour France Télévisions et TV5 Monde. La bibliothèque est vide, mais finalement la bibliothèque est pleine dans cet ouvrage car vous nous faites partager 200 coups de coeur de la littérature d'hier et d'aujourd'hui. Comment avez-vous choisi ces 200 ouvrages, présentés par ordre chronologique, par ce qu'il a fallu faire un choix. Ca a dû être cornélien !

Olivier Barrot :
Oui c'est difficile. C'est une bibliothèque d'essentiels, selon moi bien entendu.

Philippe Chauveau :
C'est votre bibliothèque idéale ?

Olivier Barrot :
Oui ça y ressemble, mais elle est un peu comme celle-ci, elle est pleine de vide. Maintenant je ne vois que les manques. Il y a pleins d'écrivains ou d'ouvrages que j'ai aimés et qui n'y figurent pas. Dès lors qu'il s'agit d'une anthologie, c'est le terme qu'on peut employer, vous êtes contraint d'établir des choix ou alors on sort dix volumes complets dans le Pléiade à supposer que mes oeuvres intéressassent la Pléiade, ce qui n'est pas assuré à ce jour. Ce côté usuel, loin de me gêner, m'a au contraire beaucoup plu. L'idée que ce soit quelque chose que peut-être certains lecteurs vont acquérir pour le conserver et s'en servir, ça me va. Parce que moi je fais une émission de service à la télévision.

Philippe Chauveau :
Je vais vous titiller un peu. Dans les 200 ouvrages que vous proposez, la plus part ont été écrits par des auteurs qui sont tous morts. Il n'y a que quatre ou cinq exceptions d'auteurs vivants. Est-ce à dire qu'Olivier Barrot n'aime pas la littérature contemporaine ?

Olivier Barrot :
L'idée était une bibliothèque d'essentiels, autrement dit de classiques, de semi-classiques etc... Il est vrai qu'il y a des écrivains contemporains et vivants que l'on considère comme des classiques, Modiano par exemple qui est dans l'ouvrage. C'est plus que de l'admiration. Pour moi c'est le plus grand écrivain français vivant. Je n'en vois pas d'autres de ce niveau là, si ce n'est Tournier qui y figure aussi. Si j'avais quelque chose à dire d'inattendu, c'était moins sur ce dont je traite à longueur d'années du lundi au vendredi que sur ce qui est l'objet des émissions du samedi qui portent sur des classiques de tous les temps, de toutes les langues et en version de poche. La bibliothèque idéale, de choses qu'il faut avoir lu, si on peut, ça me plaisait bien. Oui, il y a peu d'écrivains classiques vivants. On y pensera s'il y a un deuxième volume.

Philippe Chauveau :
Ce livre est à la fois pour moi une bible et un livre de cuisine. Une bible parce que ce sont des commandements. Ce sont les 200 livres de la bibliothèque idéale selon Olivier Barrot et puis un livre de cuisine. Il y a les illustrations d'Olivier Fontvieille qui nous attirent. Et puis il y a ces petites phrases, ces petites accroches que vous avez glissé à droite à gauche, ces infos pratiques sur les dates de publication, les conseils, à quel moment de sa vie lire tel ou tel ouvrage. C'est pour ça que je me suis dis on dirait un livre de cuisine littéraire.

Olivier Barrot :
Moi ça me va. J'ai rien contre les usuels. J'ai toujours adoré les dictionnaires. Je les lisais comme des romans quand j'étais môme. Ce côté service rendu me convient tout-à-fait. Vous allez trouver dans ce bouquin, comme dans d'autres, sans doute quelques raisons de vous enthousiasmer et vous aurez, j'espère vous les lecteurs, l'envie d'aller voir. Ne serait-ce que ça, ça me suffit.

Philippe Chauveau :
Je reprends « donner l'envie », ça aurait fait un joli sous-titre. Merci Olivier Barrot. Votre actualité aux éditions de La Martinière « Un livre un jour, un livre toujours ». Merci de nous avoir reçu ici à la Cité universitaire.

Un livre un jour, un livre toujours La Martinière
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Olivier Barrot fait partie de ces quelques noms qui ont su donner une visibilité certaine à la littérature dans les programmes télévisés. Et chacun sait qu'entre une émission de télé-réalité et une publicité pour les couches-culottes, ça relève de la gageure ou de l'inconscience. Depuis 1991, avec « Un livre, un jour », en plus de 5000 chroniques de deux minutes sur France 3 et TV5 Monde, Olivier Barrot nous fait partager ses coups de coeur de lecture. Cette émission quotidienne est complétée depuis 2009 par « Un...Un livre un jour, un livre toujours d'Olivier Barrot - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Olivier Barrot. Merci de nous accorder un peu de votre temps précieux. Vous nous accueillez ici à la Cité universitaire à Paris, là même où vous tournez vos émissions pour France 3 et TV5 Monde. « Un livre, un jour » et « Un livre toujours », deux émissions que l'ont retrouve aujourd'hui dans votre nouvel ouvrage aux éditions de La Martinière. La Cité universitaire, nous sommes devant cette bibliothèque qui est vide, mais le savoir il est partout ici. On va remonter le fil du temps, vous...Un livre un jour, un livre toujours d'Olivier Barrot - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Ce n'est pas votre premier ouvrage Olivier Barrot. Vous en avez présenté beaucoup, mais vous en avez écrit vous-même beaucoup, une quarantaine de titres à votre actif, dans des univers très différents. Mais là c'est un livre qui vous ressemble. Nous sommes ici devant une bibliothèque vide à la Cité universitaire où vous tournez vos émissions pour France Télévisions et TV5 Monde. La bibliothèque est vide, mais finalement la bibliothèque est pleine dans cet ouvrage car vous nous faites partager 200 coups...Un livre un jour, un livre toujours d'Olivier Barrot - Le livre - Suite