Marianne Maury-Kaufmann

Marianne Maury-Kaufmann

Dédé, enfant de salaud

L'avis du libraire 1'55

C'est assez gonflé d'écrire un roman comme ça parce que ça secoue tous les poncifs. C'est un roman un peu de terroir. Ca se passe à la campagne. C'est un peu frustre. Le premier chapitre, on est un peu désarçonné.
Il y a une violence. C'est un roman assez déstabilisant. Il y a une énergie, une force, un impact et on a envie d'en lire un deuxième, la suite.
Je dirais presque que ce sont des mots dessinés, sa façon d'écrire. On reste dans l'impact. Je pense que c'est une façon d'assembler des mots, des phrases, de façon très directe. Il n'y a pas de fioriture.
Plus on écrit d'une façon concise, et c'est son cas, et plus c'est difficile. Ce n'est pas alambiqué. Il n'y a pas cinquante adjectifs quand elle décrit les personnages, la campagne, l'endroit, le lieu. Ce que j'aime chez elle, c'est que ça laisse part à l'imagination du lecteur.
J'avais été très séduit par le premier : « Pas de chichis ». On était dans un univers plus humoristique, plus léger. Pour « Dédé, enfant de salaud », il faut être plus costaud.
C'est une lecture très directe, qui va à l'essentiel sur le rapport humain, familial, sans forcément une prise de tête. C'est un auteur à découvrir. Roman ou nouvelle, les deux sont possibles.

« La boucherie »
Jean-Paul Collet
6 Rue Monge, 75005 Paris
tél : 01 42 17 08 80
www.laboucherie.com



C'est assez gonflé d'écrire un roman comme ça parce que ça secoue tous les poncifs. C'est un roman un peu de terroir. Ca se passe à la campagne. C'est un peu frustre. Le premier chapitre, on est un peu désarçonné. Il y a une violence. C'est un roman assez déstabilisant. Il y a une énergie, une force, un impact et on a envie d'en lire un deuxième, la suite.
Je dirais presque que ce sont des mots déssinés, sa façon d'écrire. On reste dans l'impact. Je pense que c'est une façon d'assembler des mots, des phrases, de façon très directe. Il n'y a pas de fioriture. Plus on écrit d'une façon concise, et c'est son cas, et plus c'est difficle. Ce n'est pas alambiqué. Il n'y a pas cinquante adjectifs quand elle décrit les personnages, la campagne, l'endroit, le lieu. Ce que j'aime chez elle, c'est que ça laisse part à l'imagination du lecteur.
J'avais été très séduit par le premier : « Pas de chichis ». On était dans un univers plus humoristique, plus léger. Pour « Dédé, enfant de salaud », il faut être plus costaud. C'est une lecture très directe, qui va à l'essentiel sur le rapport humain, familial, sans forcément une prise de tête. C'est un auteur à découvrir. Roman ou nouvelle, les deux sont possibles.

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  • Sur Web TV Culture nous suivons depuis plusieurs années déjà Marianne Maury Kaufmann. Découverte avec Gloria, son personnage que l'on retrouve chaque semaine dans le magazine Fémina, Marianne Maury Kaufmann s'est avant tout illustrée comme dessinatrice, mais l'envie d'écriture était déjà là. Après un recueil de nouvelles « Pas de chichis » en 2013, elle signe son premier roman, chez Fayard, « Dédé, enfant de salaud ». Nous sommes dans les années 75 au coeur du Poitou, Dédé, un gamin mal aimé, découvre la vie...Ciment de Marianne Maury-Kaufmann - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Marianne Maury Kaufmann. J'ai grand plaisir à vous accueillir. Sur Web TV Culture, on prend plaisir à suivre votre évolution littéraire. On vous a rencontré pour votre personnage de Gloria, ce petit bout de bonne femme que l'on retrouve chaque dimanche dans « Version Fémina ». Ensuite il y a eu « Pas de chichis », c'était un recueil de nouvelles. Et aujourd'hui, votre premier roman « Dédé, enfant de salaud ». Est-ce la même Marianne Maury Kaufmann que l'on retrouve derrière ces différents...Ciment de Marianne Maury-Kaufmann - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Marianne Maury Kaufmann, un premier roman, est-ce un peu comme un premier enfant ?Marianne Maury Kaufmann :C'est apparenté oui. Je pense qu'on vous l'a souvent dit.Philippe Chauveau :Non, non !Marianne Maury Kaufmann :Oui, un livre c'est un peu comme un bébé. Et au moment où on le donne à l'éditeur on a vraiment un déchirement, comme quand on laisse un bébé à la crèche. Là, mon livre c'est un ado. Je vois bien qu'il se détache de moi. C'est affreux.Philippe Chauveau :Justement, parlons de cet enfant, de ce...Ciment de Marianne Maury-Kaufmann - Le livre - Suite
    « La boucherie »Jean-Paul Collet6 Rue Monge, 75005 Paristél : 01 42 17 08 80www.laboucherie.comC'est assez gonflé d'écrire un roman comme ça parce que ça secoue tous les poncifs. C'est un roman un peu de terroir. Ca se passe à la campagne. C'est un peu frustre. Le premier chapitre, on est un peu désarçonné. Il y a une violence. C'est un roman assez déstabilisant. Il y a une énergie, une force, un impact et on a envie d'en lire un deuxième, la suite.Je dirais presque que ce sont des mots déssinés, sa façon d'écrire. On...Ciment de Marianne Maury-Kaufmann - L'avis du libraire - Suite