Catherine Locandro publie son 7ème roman, « Pour qur rien ne s'efface ». Son premier livre « Clara la nuit » paru en 2005 a reçu plusieurs récompenses dont le prix René Fallet ou le prix Québec-France Marie-Claire Blais.
Auteur reconnue donc, Catherine Locandro est aussi scénariste pour le cinéma et la télévision. Et c'est important de le préciser car ce nouveau titre marie judicieusement les deux passions de la romancière.
On retrouve le corps d'une femme de 65 ans dans un studio minable, sous les toits de Paris....
Pour que rien ne s'efface de Catherine Loncadro - Présentation - Suite
Philippe Chauveau : Bonjour Catherine Locandro !
Catherine Locandro : Bonjour !
Philippe Chauveau : Votre actualité aux éditions Héloïse d'Ormesson : « Pour que rien ne s'efface » avec cette belle couverture très énigmatique. Faisons un petit peu plus connaissance. Vos premiers pas en littérature, c'est en 2005 : « Clara la nuit ». Pourquoi l'envie d'écrire ?
Catherine Locandro : L'envie d'écrire, elle est venue au fait par le cinéma. Je ne pensais pas du tout devenir romancière un jour mais je...
Pour que rien ne s'efface de Catherine Loncadro - Portrait - Suite
Philippe Chauveau : « Pour que rien ne s'efface », votre septième roman Catherine Locandro, aux éditions Héloïse d'Ormesson. Nous allons découvrir une femme, une femme qui meurt seule dans une chambre de bonne dans une sous-pente, un studio un peu minable à Paris. C'est l'odeur de décomposition qui a réveillé les voisins, ce sont des faits divers qu'on lit malheureusement trop souvent dans les journaux. Et puis on va apprendre que cette femme a eu un passé, un existence, qu'elle a été une icône du cinéma de la nouvelle...
Pour que rien ne s'efface de Catherine Loncadro - Livre - Suite
Catherine Locandro
Pour que rien ne s'efface
Présentation 2'04Catherine Locandro publie son 7ème roman, « Pour qur rien ne s'efface ». Son premier livre « Clara la nuit » paru en 2005 a reçu plusieurs récompenses dont le prix René Fallet ou le prix Québec-France Marie-Claire Blais.
Auteur reconnue donc, Catherine Locandro est aussi scénariste pour le cinéma et la télévision. Et c'est important de le préciser car ce nouveau titre marie judicieusement les deux passions de la romancière.
On retrouve le corps d'une femme de 65 ans dans un studio minable, sous les toits de Paris. Elle est morte depuis plusieurs semaines et ce sont les voisins, alertés par l'odeur, qui ont alerté les autorités. De ce qui pourrait être un fait divers banal comme on les lit malheureusement dans les journaux, Catherine Locandro nous raconte l'histoire de cette femme et, à rebours, rembobine le film de son existence. Elle s'appelait Liliane mais le public l'a connue sous le nom de Lili. Dans les années 60, elle fut une icône du cinéma de la nouvelle vague. Alors comment en est-elle arrivée à mourir seule et abandonnée de tous ? A travers douze personnages qui l'ont côtoyée de diverses façons, la romancière tisse un destin à cette femme blessée. Par de courtes séquences, comme au cinéma, en insistant sur les ambiances, les regards, les détails, Catherine Locandro nous raconte une existence faite de rencontres, de joies et de malheurs, de hasards qui n'en sont pas. A travers la plume de l'auteur, le lecteur, à l'égal d'un spectateur dans une salle obscure, assiste, impuissant, à la déchéance de cette femme qui fut belle et célèbre et qui meurt seule, dans son tailleur Chanel démodée, seul souvenir de sa gloire passée et de sa jeunesse enfuie.
Ce roman, puisqu'il s'agit là d’une pure fiction, est écrit avec une grande justesse, une sensibilité affirmée, un vocabulaire choisi. C'est beau et c'est triste, c'est un coup de cœur
« Pour que rien ne s'efface » de Catherine Locandro est publié chez Héloïse d’Ormesson.
Catherine Locandro
Pour que rien ne s'efface
Portrait 7'50Philippe Chauveau : Bonjour Catherine Locandro !
Catherine Locandro : Bonjour !
Philippe Chauveau : Votre actualité aux éditions Héloïse d'Ormesson : « Pour que rien ne s'efface » avec cette belle couverture très énigmatique. Faisons un petit peu plus connaissance. Vos premiers pas en littérature, c'est en 2005 : « Clara la nuit ». Pourquoi l'envie d'écrire ?
Catherine Locandro : L'envie d'écrire, elle est venue au fait par le cinéma. Je ne pensais pas du tout devenir romancière un jour mais je voulais être scénariste. Et adolescente, j'étais vraiment passionnée par le cinéma. Et au fait j'avais écrit un scénario et je n'avais pas réussi à le faire produire. Et donc au bout de quelques années, j'étais, on va dire un peu désespérée par la situation. Et j'ai décidé d'en faire un roman mais sans trop savoir ce que je faisais. Je me suis assise un jour devant mon ordinateur, j'ai commencé à écrire. Et je me suis retrouvée avec un manuscrit et je l'ai envoyé à une trentaine de maisons d'édition et voilà, et l'aventure a commencé comme ça.
Philippe Chauveau : Et c'est comme ça que naît « Clara la nuit » ?
Catherine Locandro : Oui, tout à fait.
Philippe Chauveau : Ce double personnage de Clara et de Claire. Un livre qui a été primé notamment le prix Fallet, excusez du peu. Ca a été pour vous un encouragement ces différents prix.
Catherine Locandro : Bien sûr, c'est un encouragement...
Philippe Chauveau : Une appréhension aussi peut-être ?
Catherine Locandro : Non pas vraiment. En tout cas à l'époque, j'étais vraiment assez insouciante. Donc tout ça c'était un cadeau et vraiment pris ça comme un encouragement. Je me suis dit que voilà peut-être que finalement, même si c'était pas la voie que j'avais choisi au départ... Et bien finalement, peut-être que je suis sur la bonne voie quand même...
Philippe Chauveau : Pourquoi dites-vous « à l'époque, j'étais insouciante » ?
Catherine Locandro : Parce que j'ai l'impression d'avoir... Voilà comme je vous ai dit, je me suis assise devant mon ordinateur, j'ai commencé à écrire quelque chose, au final ça ressemblait à un roman mais j'étais dans un état vraiment d'insouciance.
Philippe Chauveau : Mais ça veut dire que vous l'êtes moins aujourd'hui ?
Catherine Locandro : Oui, certainement...
Philippe Chauveau : Pourtant l'écriture est là, les lecteurs sont toujours là.
Catherine Locandro : Je pense que je me pose quand même plus de questions et l'écriture a pris un poids qu'elle n'avait pas forcément au départ parce que... Voilà, l'écriture est là... J'ai l'impression de réfléchir tout de même un peu plus à mes sujets. Ca me demande un peu plus de réflexion, un peu plus de temps. C'est moins léger que ce que ça pouvait être au départ.
Philippe Chauveau : Vous avez dit également qu'adolescente vous étiez passionnée de cinéma. Là encore, ça veut dire qu'aujourd'hui vous l'êtes un petit peu moins ?
Catherine Locandro : Ah non, le cinéma toujours. Je considère ça comme mon premier amour et c'est quelque chose qui me tient à cœur, j'adore aller au cinéma, je me tiens informé de tout ce qui se passe. Mais disons que maintenant, l'écriture de roman a pris vraiment la place la plus importante et que je n'écris plus vraiment de scénario comme je voulais le faire au départ.
Philippe Chauveau : Ca veut dire qu'aujourd'hui, vous ne vous considérez plus vraiment comme scénariste mais avant tout comme romancière ?
Catherine Locandro : Je pense que je pourrais m'y remettre assez facilement et avec plaisir si on me proposait. J'ai plutôt envie de collaboration, disons que je n'ai plus envie d'être à la tête d'un projet, de mener ça toute seule mais j'adorerais une collaboration par exemple. Là oui, là je le ferai avec plaisir.
Philippe Chauveau : Deux questions en une finalement : quelles ont été vos influences littéraires ? Y'a-t-il des auteurs, des titres qui vous ont donné envie d'écrire, d'être romancière ? Et parallèlement, vos influences cinématographiques, y'a-t-il des réalisateurs ou des comédiens qui vous ont donné envie d'être scénariste ?
Catherine Locandro : Pour les films, le premier réalisateur qui me vient à l'esprit c'est Claude Sautet et un film particulier qui s'appelle « Un cœur en hiver ». Avec Daniel Auteuil, Emmanuelle Béart... Pour moi ça reste un grand choc de cinéma. Je ne sais pas combien de fois je l'ai revu. Mais en tout cas je suis sorti de là en me disant : « C'est ce que j'ai envie de faire ». C'est cette émotion là que j'ai envie de trouver, de retranscrire et de mettre en images.
Philippe Chauveau : Et pour l'écriture romanesque ?
Catherine Locandro : Et pour les romans... Y'en a beaucoup... Alors même si je ne pensais pas devenir romancière, je lisais énormément. Je vais citer Colette, je vais citer Marguerite Duras et puis la littérature américaine aussi, John Irving aussi m'a beaucoup marqué. Joyce Carol Oates.
Philippe Chauveau : C'est aujourd'hui votre septième roman, le public est au rendez-vous. Pensez-vous justement à vos lecteurs, à vos lectrices lorsque vous écrivez ? Pensez-vous peut à celui ou à celle qui à la lecture de vos romans sera influencé et peut-être un jour à son tour prendra la plume ?
Catherine Locandro : Alors je ne pense pas à mes lecteurs lorsque j'écris. Je pense que ce n'est pas forcément une bonne chose de penser au lecteur lorsque l'on écrit. L'écriture c'est vraiment un besoin... J'écris ce que j'ai besoin d'écrire, j'écris ce qui s'impose à moi un moment donné et je ne pense pas au lecteur. J'y pense après en espérant que ce que j'ai écris rencontrera le lecteur et en espérant que mes émotions rencontreront d'autres émotions, ça oui. Mais je pense qu'au moment de l'écriture, il faut être seul, face à son écriture, face à ses émotions et face à son inspiration. Je ne pense pas que ce soit souhaitable d'écrire pour quelqu'un, pour un lecteur... Selon moi, c'est un autre métier, mais c'est pas celui que je pratique.
Philippe Chauveau : Vous parliez toute à l'heure d'appréhension versus l'insouciance du tout premier roman. C'est un poids l'écriture ou lorsque vous êtes en travail d'écriture, il y a aussi une sorte d'apaisement, d'effervescence ? Comment le vivez-vous ?
Catherine Locandro : Un peu des deux. Ca peut être un poids lorsque l'inspiration n'est pas au rendez-vous lorsque les mots ne viennent pas. Et puis lorsque les choses se mettent en route, lorsque l'histoire nous tombe dessus – parce que c'est vraiment cette impression que j'ai, c'est quelque chose qui arrive – là tout d'un coup il peut y avoir vraiment une légèreté, un espèce d'euphorie, quelque chose qui porte, quelque chose de magnifique. Mais disons que c'est une alternance de ces deux états. Ca peut effectivement être des moments assez difficiles et puis des moments euphoriques. Il faut passer de l'un à l'autre... Disons que lorsque ça ne va pas, il faut avoir la patience d'attendre un peu les moments où ça va un peu mieux.
Philippe Chauveau : Quelle serait pour vous la définition de l'écriture ? De votre écriture ?
Catherine Locandro : L'écriture pour moi c'est avant tout retranscrire des émotions, des choses très personnelles... Enfin j'essaie de trouver les mots justes pour écrire des émotions très personnelles... En espérant que ces émotions-là rencontrent d'autres émotions et rencontrent le lecteur.
Philippe Chauveau : Votre actualité Catherine Locandro, c'est votre nouveau roman que vous publiez chez Héloïse d'Ormesson : « Pour que rien ne s'efface ».
Catherine Locandro
Pour que rien ne s'efface
Livre 7'44Philippe Chauveau : « Pour que rien ne s'efface », votre septième roman Catherine Locandro, aux éditions Héloïse d'Ormesson. Nous allons découvrir une femme, une femme qui meurt seule dans une chambre de bonne dans une sous-pente, un studio un peu minable à Paris. C'est l'odeur de décomposition qui a réveillé les voisins, ce sont des faits divers qu'on lit malheureusement trop souvent dans les journaux. Et puis on va apprendre que cette femme a eu un passé, un existence, qu'elle a été une icône du cinéma de la nouvelle vague. D'où vient-elle cette femme que l'on va appeler Lila Beaulieu – c'est son nom de scène ? Comment est né ce personnage féminin ?
Catherine Locandro : Au fait, je suis vraiment parti du fait divers. C'est à dire que, comme vous l'avez dit, moi ce genre de fait divers m'a toujours profondément affecté, choqué. Le fait de retrouver des personnes des mois voir parfois des années après leur décès, je trouve que ça dit beaucoup de choses sur nos sociétés et des choses pas forcément très belles. Et au fait le point de départ du roman, c'est un documentaire d'un documentariste qui s'appelle Pierre Morath, qui est suisse. Son documentaire s'appelle « Chronique d'une mort oubliée » . Et son point de départ, ça a été le corps d'un homme qu'a été retrouvé 28 mois après son décès. Et il a cherché à comprendre comment on en était arrivé là. Et moi, ce documentaire, il m'a vraiment bouleversé et j'ai eu envie de partir sur cette piste moi aussi, d'écrire quelque chose là-dessus. Et l'idée de faire de ce personnage, de cette personne qu'on retrouve des mois après son décès... L'idée d'en faire une actrice, c'est venu assez rapidement parce que j'aimais l'idée du contraste. C'est-à-dire quelqu'un qui à un moment donné était dans la lumière, était connu de tous et qui se retrouve seul, dans l'ombre, derrière une porte... Un corps en décomposition derrière une porte que tout le monde a oublié. Avec cette idée : comment est-ce que l'on arrive à ça ? Comment est-ce que l'on en arrive à cette solitude, à ce dénouement ? C'est comme ça qu'est née Lila.
Philippe Chauveau : Alors on apprend qu'elle s'appelle Lila Beaulieu. Elle n'a pas été une star parce qu'elle n'a pas eu un parcours cinématographique, c'est vraiment une étoile filante. Elle a été l'icône d'un film : « La Chambre obscure ». Et le titre du film n'est peut être pas anodin par rapport à son histoire évidemment. Pourquoi avez-vous choisi d'inventer ce personnage au cœur de la Nouvelle vague des années 60 ?
Catherine Locandro : Imaginer Lila dans ce contexte, je trouvais ça très beau. En tout cas moi les images qui me venaient me plaisaient et essayer de retranscrire ça en mots et en émotions, ça me plaisait. Je pensais par exemple à un actrice comme Anna Karina, ce genre de comédienne qui me touche beaucoup et ça me plaisait de passer Lila à ce niveau-là.
Philippe Chauveau : Alors on l'a compris, le point de départ était déjà très intéressant pour la romancière que vous êtes et forcément le lecteur a envie de vous suivre dans cette intrigue. Mais il est important de parler de la construction que vous avez choisi puisque c'est un roman à rebours. On découvre donc le corps en décomposition de celle qui fut Lila Beaulieau et qui finalement s'appelait à l'origine Liliane Garcia et était coiffeuse. Et ce sont 12 personnages qui vont nous raconter le destin tragique de cette femme. Des personnages qui l'ont côtoyé de très près ou au contraire de façon très lointaine que ce soit la personne du bistro d'en bas, la personne des pompes funèbres qui va devoir s'occuper du corps lorsqu'il aura été récupéré. Comment est venu cette idée de composer des séquences comme ça ? C'est très Lelouchien comme écriture.
Catherine Locandro : C'est ce qu'on m'a dit, je n'y ai pas pensé en l'écrivant mais effectivement. Au fait une lectrice m'a dit que mon roman lui faisait penser à un long plan-séquence. C'est-à-dire que chaque personnage qui va témoigner de ce qu'il a vécu avec Lila, va passer le relais au suivant. Et finalement il y a une espèce de fil qui n'est pas interrompu tout le long du roman.
Philippe Chauveau : Dès le départ, vous saviez que vous feriez un roman à rebours ?
Catherine Locandro : Je voulais vraiment partir de la fin et essayer de comprendre ce qui s'était passé et remonter comme ça aux origines de Lila. Et puis aussi j'avais envie que toute l'histoire de Lila se dévoile petit à petit par petites pièces qui s'emboîtent et par vagues successives, c'est-à-dire que chaque personne qui a connu Lila va parler d'elle, va confier ses souvenirs. Et au fur et à mesure, ce sont comme des vagues succesives qui aboutissent vraiment à un tableau complet ou en tout cas Lila garde quand même sa part de mystère, mais on se rapproche de ce qu'elle a été. Et j'avais vraiment envie de ça, c'est-à-dire que chacun apporter sa pierre à l'édifice.
Philippe Chauveau : Je le disais en préambule, c'est votre septième roman. Il me semble qu'il y a une sorte de fil rouge dans votre écriture. En 2005, « Clara la nuit » c'était l'histoire de Clara qui le soir était prostituée alors qu'elle s'appelait Claire pendant la journée, qu'elle avait une vie tout à fait rangée – elle était lectrice. Il y a eu les sœurs, vous parliez aussi de la difficulté parfois de la relation entre sœurs. Vous avez évoqué la géméllité dans « Les Anges déçus ». Et puis cette fois-ci, c'est aussi un personnage à double personnalité puisqu'il y a à la fois Lila et à la fois Liliane. On a l'impression que c'est une thématique récurrente chez vous : un personnage mais qui cache finalement plusieurs facettes.
Catherine Locandro : Oui mais parce que j'estime qu'on est tous un peu comme ça. On va montrer certains aspects de notre personnalité à une personne et puis on va en montrer d'autres à une autre personne. Ce qui m'intéresse c'est le mystère que peut dégager quelqu'un. Et je pense que Lila garde une part de mystère. Je n'ai pas tout compris de cette femme.
Philippe Chauveau : Je vais me permettre un avis très personnel et sans rien dévoiler de l'intrigue. C'est un roman d'une grande desespérance et en même temps c'est un roman très beau et très lumineux me semble-t-il, de par les personnages qui vont nous raconter Lila et de par les moments de vie que l'on va redécouvrir du parcours de Lila. C'est une bonne définition selon vous, ce livre est aussi lumineux qu'il peut être sombre ?
Catherine Locandro : Oui je pense qu'il y a effectivement ces deux aspects. Je pense qu'il y a beaucoup de solitude dans ce livre. C'est peut-être la ligne directrice : tous ces personnages sont liés par leur solitude. Et puis il y a un personnage qui pour moi est particulièrement lumineux, c'est la petite fille de Lila. Elle a hérité de sa grand-mère les points positifs notamment sa beauté et en même temps elle a tout pour réussir.
Philippe Chauveau : En tout cas c'est un roman qui ne laisse pas indifférent écrit avec beaucoup de pudeur et de sensibilité, c'est un gros coup de coeur. Catherine Locandro, vous êtes publiée aux éditions Héloïse d'Ormesson, votre septième titre : « Pour que rien ne s'efface ». Merci beaucoup.
Catherine Locandro : Merci.