Guillemette de La Borie

Guillemette de La Borie

La dernière héritière

Présentation 3'04"

De son enfance en Périgord, Guillemette de la Borie a gardé le goût des paysages, des saisons, de l’indolence du temps qui s’égrène. Et si c’est à Paris qu’elle a construit sa vie, ce décor d’enfance est resté incontournable. Après avoir été enseignante en histoire-géographie, elle change de domaine d’activité au milieu des années 80 et devient journaliste. Elle signe dans la presse magazine, notamment Le Pèlerin, mais écrit aussi pour les enfants dans les revues jeunesse, de Pomme d’Api à Okapi. Des biographies sur Mère Teresa ou sur Indira Gandhi et des essais éducatifs complètent le parcours de la journaliste. Voilà pour la version pile, version face, voici Guillemette de la Borie, la romancière, une envie concrétisée dès 2005 avec « Les dames de Tarnhac ». Suivent de nombreux autres titres où s’impose une évidence, Guillemette de la Borie aime raconter des histoires de famille, des personnages aux prises avec les secrets du temps passé, faire revivre les époques révolues, redonner vie à des campagnes oubliées et faire la part belle à des personnages féminins qui luttent pour se construire. Le nouveau titre de Guillemette de la Borie, le volà, « La dernière héritière » paru chez Calmann Lévy. Les amateurs de saga romanesque vont de régaler. Nous allons suivre la famille de Fages, dans son château de Péchagrier, au cœur de ce Périgord que l’auteur connait bien. De 1897 à 1948, trois générations confrontées aux soubresauts de l’Histoire, des destins contrariés, des amours avortés, des secrets inavoués. Avec une grande rigueur historique, une plume remarquable, classique mais jamais ampoulée, le roman est très bien construitr et on se laisse emporter par le destin de Pauline et Charles de Fages et leur progéniture. Par la description de la vie quotidienne au domaine de Péchagrier, on pourrait se rapproche de Downtown abbey, par les sujets traités l’évolution des mœurs, la culture, la guerre, les scandales économiques et politiques, il y a l’esprit de Maurice Druon et de ses grandes familles. Enfin, par le monde qui change inexorablement, emportant les habitudes et les certitudes, on se rapprocherait des « semailles et les moisson « d’Henri Troyat. Il y a un peu de tout cela dans le nouveau roman de Guillemette de la Borie. Et pourquoi ne pas évoquer aussi Alice Ferney et son « Elégance des veuves » dans la description de la condition féminine et ses chamboulement de la fin du XIXème à la première moitié du XXème siècle. Reconnaissant elle-même une influence de tous ces auteurs qui l’on forgée, Guillemette de la Borie n’en construit pas moins un univers littéraire bien à elle, sans doute éloigné de ce que la critique parisienne porte aux nues désormais mais qu’importe. De la belle ouvrage, du roman populaire au vrai sens du terme puisqu’on y parle de notre histoire, de nos familles, de nos campagnes, une écriture ciselée, juste et raffinée, voilà un roman réussi. « La dernière héritière » de Guillemette de la Borie est publié chez Calmann Lévy.

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  • De son enfance en Périgord, Guillemette de la Borie a gardé le goût des paysages, des saisons, de l’indolence du temps qui s’égrène. Et si c’est à Paris qu’elle a construit sa vie, ce décor d’enfance est resté incontournable. Après avoir été enseignante en histoire-géographie, elle change de domaine d’activité au milieu des années 80 et devient journaliste. Elle signe dans la presse magazine, notamment Le Pèlerin, mais écrit aussi pour les enfants dans les revues jeunesse, de Pomme d’Api à Okapi. Des...Samedi 6 avril 2019 de Guillemette La Borie (de) - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Bonjour Guillemette de La Borie. Guillemette de La Borie : Bonjour Philippe Chauveau : Votre actualité, « La dernière héritière », vous êtes publiée chez Calmann Lévy. On va reparler de ce titre qui prend place dans une bibliographie déjà conséquente faite de romans, d'essais, de biographies. Avant l'écriture, il y a eu une autre vie qui était aussi l'écriture, vous avez été journaliste en presse jeunesse pour le groupe Bayard. Que gardez-vous de ces années durant lesquelles vous étiez au...Samedi 6 avril 2019 de Guillemette La Borie (de) - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau : Avec ce nouveau titre, « La dernière héritière », Guillemette de La Borie, vous venez d'obtenir le prix spécial du jury du Grand Prix Périgord de littérature. Il faut le dire, l'action se déroule essentiellement dans le Périgord, dans un petit château perdu dans cette belle région. Avec cette belle couverture, nous allons notamment faire connaissance dans les premiers chapitres de Pauline. Pauline qui va se marier un peu par amour, un peu par convenance, et puis on va faire connaissance avec toute la...Samedi 6 avril 2019 de Guillemette La Borie (de) - Livre - Suite