Un premier roman, c'est toujours une grande aventure…
Et c'est pourquoi, sur Web Tv Culture, nous sommes heureux de vous présenter un jeune auteur au talent prometteur.
Il s'appelle Antoine Broto, il a 30 ans et il vient de publier aux éditions de la Table ronde , son premier roman, tout en finesse, en élégance, en sensibilité : « Irénée ».
«Irénée », c'est ce jeune luthier qui vit dans un village du Sud de la France , dans les années 30, un village dont le quotidien est seulement rythmé par le passage des trains à...
Irenee d'Antoine Broto - Présentation - Suite
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Antoine Broto bonjour, merci de nous recevoir pour Web Tv Culture.
« Irénée », c'est votre premier roman aux Editions de La Table Ronde, un premier roman , c'est toujours une aventure, une aventure qui se termine, une autre qui commence .Comment vivez-vous tout ça ?
Antoine Broto ( « Irénée ») :C'est la phase d'écriture, au moins sur ce roman-là, qui s'achève ; puis une autre étape qui démarre, inconnue qui est celle de la publication avec des retombées ou pas, des gens à qui ça...
Irenee d'Antoine Broto - Portrait - Suite
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Antoine Broto, « Irénée », c'est votre premier roman, c'est aux éditions de La Table Ronde, c'est quoi l'histoire d'Irénée ?
Antoine Broto (Irénée) : Alors c'est l'histoire d'un jeune luthier dans le Sud de la France, dans un village qui s'appelle Saint-Bonnacin qui apprend qu'il est atteint d'une maladie, d'une maladie incurable et qui a du mal à l'accepter. Finalement, il s'enfuit, quitte son village, quitte son pays, quitte ses amis de toujours, parce que finalement il n'a jamais quitté...
Irenee d'Antoine Broto - Le livre - Suite
Frédéric Airy
Librairie Lavocat
101 avenue Mozart
75016 Paris
01 42 88 11 06
librairie.lavocat@free.fr
Un bon livre, c’est d’abord une écriture, et pour moi, Antoine Broto, c’est de la littérature.
J’ai lu ce livre qui a été atypique dans cette rentrée littéraire de janvier, qui dénotait totalement avec ce que j’avais pu lire, il y a d’abord une grande économie de mots, des phrases efficaces, qui allaient à l’essentiel.Et puis, surtout un rythme qui rompt avec le monde actuel, qui nous emmène sur les traces de...
Irenee d'Antoine Broto - L'avis du libraire - Suite
Antoine Broto
Irenee
Présentation 1'Et c'est pourquoi, sur Web Tv Culture, nous sommes heureux de vous présenter un jeune auteur au talent prometteur.
Il s'appelle Antoine Broto, il a 30 ans et il vient de publier aux éditions de la Table ronde , son premier roman, tout en finesse, en élégance, en sensibilité : « Irénée ».
«Irénée », c'est ce jeune luthier qui vit dans un village du Sud de la France , dans les années 30, un village dont le quotidien est seulement rythmé par le passage des trains à vapeur. Un jour, Irénée apprend qu'il est atteint d'un mal incurable. Il décide alors de tout quitter, y compris celle qu'il aime.
Il ira de port en port jusqu'à atteindre un village, au fon fond de la Chine, où il deviendra « l'étranger » et ou il réapprendra à vivre.
« Irénée », une écriture sensuelle et poétique à la fois, des personnages empreints de nostalgie, des paysages où la garigue le dispute aux chants des rizières.
« Irénée » par Antoine Broto, publié aux éditions de La Table Ronde, c'est un premier roman à découvrir sur Web Tv Culture.
Et c'est pourquoi, sur Web Tv Culture, nous sommes heureux de vous présenter un jeune auteur au talent prometteur.
Il s'appelle Antoine Broto, il a 30 ans et il vient de publier aux éditions de la Table ronde , son premier roman, tout en finesse, en élégance, en sensibilité : « Irénée ».
«Irénée », c'est ce jeune luthier qui vit dans un village du Sud de la France , dans les années 30, un village dont le quotidien est seulement rythmé par le passage des trains à vapeur. Un jour, Irénée apprend qu'il est atteint d'un mal incurable. Il décide alors de tout quitter, y compris celle qu'il aime.
Il ira de port en port jusqu'à atteindre un village, au fon fond de la Chine, où il deviendra « l'étranger » et ou il réapprendra à vivre.
« Irénée », une écriture sensuelle et poétique à la fois, des personnages empreints de nostalgie, des paysages où la garigue le dispute aux chants des rizières.
« Irénée » par Antoine Broto, publié aux éditions de La Table Ronde, c'est un premier roman à découvrir sur Web Tv Culture.
Antoine Broto
Irenee
Portrait 3'32« Irénée », c'est votre premier roman aux Editions de La Table Ronde, un premier roman , c'est toujours une aventure, une aventure qui se termine, une autre qui commence .Comment vivez-vous tout ça ?
Antoine Broto ( « Irénée ») :C'est la phase d'écriture, au moins sur ce roman-là, qui s'achève ; puis une autre étape qui démarre, inconnue qui est celle de la publication avec des retombées ou pas, des gens à qui ça plait, d'autres à qui ça ne plait pas.Alors que jusque là c'était un travail plus personnel que j'avais partagé avec très peu de gens.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :Cette belle aventure, comment a t elle commencée ?Vous êtes chef de projet dans le bâtiment, vous avez fait des études scientifiques, on est à des années lumière de l'écriture et de la littérature. Alors pourquoi cet amour de l'écrit ?
Antoine Broto ( « Irénée ») :Ça a commencé il y a une dizaine d'années, en écrivant des poèmes , ou de petites scènes de vie , des anecdotes, allonger les textes, faire quelque chose d'un peu plus long, un peu plus construit.Et puis j'ai lu « l'amour dure trois ans de Beigbeder », et puis je me suis dit pourquoi pas ?C'est un bouquin qui m'a plu, en le regardant , ça me semblait accessible en terme d'écriture.Puis je me suis lancé, j'ai fait plusieurs histoires qui n'ont pas abouties, puis celle-ci que j'ai commencée il y a trois ans, et que j'ai pu mener à terme.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :Il y a des auteurs classiques ou plus contemporains, qui vous inspirent qui vous donnent envie ?
Antoine Broto ( « Irénée ») :Oui, j'aime Giono pour son écriture « du chaud », du Sud, la lumière. Les contemporains, c'est Alessandro Baricco.J'aime beaucoup la façon qu'il a de faire comprendre des sentiments de ses personnages au lecteur, sans faire parler le personnage, juste par un objet qui est déplacé, ou une façon de se déplacer du personnage.
Le troisième que j'aime bien, c'est Garcia Marquez, parce qu'il a une façon de raconter des histoires tristes, horribles..et quand on les lit , on a parfois envie de rigoler.on avance dans le cheminement des histoires avec un espèce d'humour décalé que j'aime beaucoup.Il y a beaucoup de mots chez Garcia Marquez, beaucoup de couleurs, d'odeurs, de sens ; il y a une fusion des sens et on en ressort ébouriffé.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :Ce premier roman publié, c'est la concrétisation d'une histoire d'amour ?
Antoine Broto ( « Irénée ») :On peut dire ça comme ça.C'est une histoire que j'ai écrite avec ma femme , Camille.Moi, je n'ai pas peur de la page blanche, je n'ai pas peur de ma lancer, d'envoyer des lignes, des mots.Et elle, derrière, elle a la finesse, l'intelligence de la lectrice qui arrive à dire si c'est bon, si ce n'est pas bon, si le style est homogène, et moi ça me permet d'avancer , de recadrer si besoin, et d'améliorer le tir.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :Et demain, vous avez d'autres projets de livres, d'autres envies d'écriture ?
Antoine Broto ( « Irénée ») :Un autre projet d'écriture, oui, qui vient à peine de commencer, c'est l'ébauche.J'aime bien l'époque des années 30, donc j'ai enviçe de continuer à écrire sur cette époque là, ce sera peut etre une histoire plus au Nord.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :Antoine Broto merci, « Irénée » aux éditions de La Table Ronde, c'est votre premier roman, et pour Web Tv Culture, c'est un vrai coup de cœur.
« Irénée », c'est votre premier roman aux Editions de La Table Ronde, un premier roman , c'est toujours une aventure, une aventure qui se termine, une autre qui commence .Comment vivez-vous tout ça ?
Antoine Broto ( « Irénée ») :C'est la phase d'écriture, au moins sur ce roman-là, qui s'achève ; puis une autre étape qui démarre, inconnue qui est celle de la publication avec des retombées ou pas, des gens à qui ça plait, d'autres à qui ça ne plait pas.Alors que jusque là c'était un travail plus personnel que j'avais partagé avec très peu de gens.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :Cette belle aventure, comment a t elle commencée ?Vous êtes chef de projet dans le bâtiment, vous avez fait des études scientifiques, on est à des années lumière de l'écriture et de la littérature. Alors pourquoi cet amour de l'écrit ?
Antoine Broto ( « Irénée ») :Ça a commencé il y a une dizaine d'années, en écrivant des poèmes , ou de petites scènes de vie , des anecdotes, allonger les textes, faire quelque chose d'un peu plus long, un peu plus construit.Et puis j'ai lu « l'amour dure trois ans de Beigbeder », et puis je me suis dit pourquoi pas ?C'est un bouquin qui m'a plu, en le regardant , ça me semblait accessible en terme d'écriture.Puis je me suis lancé, j'ai fait plusieurs histoires qui n'ont pas abouties, puis celle-ci que j'ai commencée il y a trois ans, et que j'ai pu mener à terme.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :Il y a des auteurs classiques ou plus contemporains, qui vous inspirent qui vous donnent envie ?
Antoine Broto ( « Irénée ») :Oui, j'aime Giono pour son écriture « du chaud », du Sud, la lumière. Les contemporains, c'est Alessandro Baricco.J'aime beaucoup la façon qu'il a de faire comprendre des sentiments de ses personnages au lecteur, sans faire parler le personnage, juste par un objet qui est déplacé, ou une façon de se déplacer du personnage.
Le troisième que j'aime bien, c'est Garcia Marquez, parce qu'il a une façon de raconter des histoires tristes, horribles..et quand on les lit , on a parfois envie de rigoler.on avance dans le cheminement des histoires avec un espèce d'humour décalé que j'aime beaucoup.Il y a beaucoup de mots chez Garcia Marquez, beaucoup de couleurs, d'odeurs, de sens ; il y a une fusion des sens et on en ressort ébouriffé.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :Ce premier roman publié, c'est la concrétisation d'une histoire d'amour ?
Antoine Broto ( « Irénée ») :On peut dire ça comme ça.C'est une histoire que j'ai écrite avec ma femme , Camille.Moi, je n'ai pas peur de la page blanche, je n'ai pas peur de ma lancer, d'envoyer des lignes, des mots.Et elle, derrière, elle a la finesse, l'intelligence de la lectrice qui arrive à dire si c'est bon, si ce n'est pas bon, si le style est homogène, et moi ça me permet d'avancer , de recadrer si besoin, et d'améliorer le tir.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :Et demain, vous avez d'autres projets de livres, d'autres envies d'écriture ?
Antoine Broto ( « Irénée ») :Un autre projet d'écriture, oui, qui vient à peine de commencer, c'est l'ébauche.J'aime bien l'époque des années 30, donc j'ai enviçe de continuer à écrire sur cette époque là, ce sera peut etre une histoire plus au Nord.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) :Antoine Broto merci, « Irénée » aux éditions de La Table Ronde, c'est votre premier roman, et pour Web Tv Culture, c'est un vrai coup de cœur.
Antoine Broto
Irenee
Le livre 3'53Antoine Broto (Irénée) : Alors c'est l'histoire d'un jeune luthier dans le Sud de la France, dans un village qui s'appelle Saint-Bonnacin qui apprend qu'il est atteint d'une maladie, d'une maladie incurable et qui a du mal à l'accepter. Finalement, il s'enfuit, quitte son village, quitte son pays, quitte ses amis de toujours, parce que finalement il n'a jamais quitté son village et s'enfuit en Chine où il va guérir d'une certaine façon, accepter sa maladie et puis… je ne vous en dit pas plus.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Irénée c'est donc le prénom du héros, d'où vient-il ce prénom, pourquoi Irénée ?
Antoine Broto (Irénée) : Alors Irénée c'est un prénom qui a un sens pour moi, c'est le prénom de mon arrière grand père, un homme qui était caphornier et qui a vécu à peu près à la même époque. J'aime beaucoup ce prénom et je me suis dit que ça pouvait être une forme de clin d'œil.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Dans ce voyage vers la Chine il ya une idée de fuite, de fuite en avant. C'est un personnage, Irénée, qui a peur ? qui dans cette fuite essaie de trouver une réponse à ses angoisses ?
Antoine Broto (Irénée) : Oui, tout à fait. C'est une fuite en avant, il n'accepte pas ce qui lui arrive et il s'en va de peur d'avoir à l'annoncer à ses proches, à sa femme déjà, à sa femme Louise, il a peur des conséquences de sa maladie, il a peur peut être de ne plus être aimé, de ne plus mener sa vie comme il l'a mené jusqu'alors. Effectivement, c'est une fuite.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Irénée fait un métier qui n'est pas commun, il est luthier. Pourquoi avoir choisi ce noble art pour votre personnage ?
Antoine Broto (Irénée) : Alors j'aime bien la lutherie, sans la connaître, de l'extérieur, d'un non-initié, parce que je trouve que, notamment le violon, se sont de beaux instruments, on associe souvent le violon à la femme et puis les patines des violons sont aussi des très belles couleurs, très chaudes. C'est également un instrument, qui pour moi, est à la croisée de plusieurs sens : le son, un instrument de musique produit en général des sons, quand on en joue bien qui sont très mélodieux, la couleur et les formes également. C'est ce que j'aime bien dans cet instrument-là. Et puis c'est un instrument qui peut voyager, qui permet à mon personnage principal de voyager également.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Vous aimez bien cette période des années trente, mais finalement que ce soit le village de Saint-Bonnacin, que ce soit ce village en Chine, tout cela sort de votre imagination ?
Antoine Broto (Irénée) : Ça se passe dans les années 30 mais ça pourrait très bien se passer peut être dans les années 20 ou dans les années 40, je ne pense pas avoir mis d'indices temporels particuliers. C'est une époque que j'aime beaucoup parce qu'il n'y a pas encore tous les relais technologiques que l'on peut avoir de nos jours et pour autant c'est une époque qui n'est pas trop éloignée non plus, qu'on associe pas à la poussière ou aux livres d'histoire.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : C'est aussi une très belle histoire d'amour ce roman Irénée.
Antoine Broto (Irénée) : Oui au départ c'est vrai, c'est une histoire d'amour où la maladie vient prendre une certaine place et puis finalement la maladie cède sa place à l'amour qui… j'en dis peut être un peu trop ! Mais oui, effectivement au départ c'est une histoire d'amour.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Et c'est une histoire d'amour, c'est un roman qui se termine avec des points de suspension quelque part.
Antoine Broto (Irénée) : Oui, c'est un roman qui se termine avec des points de suspension. On peut imaginer deux types de suite, une suite heureuse et une suite qui le sera un peu moins.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Libre au lecteur alors de choisir sa fin.
Antoine Broto (Irénée) : Exactement.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Merci beaucoup Antoine Broto, Irénée, c'est aux éditions de La Table Ronde et c'est votre premier roman.
Antoine Broto (Irénée) : Alors c'est l'histoire d'un jeune luthier dans le Sud de la France, dans un village qui s'appelle Saint-Bonnacin qui apprend qu'il est atteint d'une maladie, d'une maladie incurable et qui a du mal à l'accepter. Finalement, il s'enfuit, quitte son village, quitte son pays, quitte ses amis de toujours, parce que finalement il n'a jamais quitté son village et s'enfuit en Chine où il va guérir d'une certaine façon, accepter sa maladie et puis… je ne vous en dit pas plus.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Irénée c'est donc le prénom du héros, d'où vient-il ce prénom, pourquoi Irénée ?
Antoine Broto (Irénée) : Alors Irénée c'est un prénom qui a un sens pour moi, c'est le prénom de mon arrière grand père, un homme qui était caphornier et qui a vécu à peu près à la même époque. J'aime beaucoup ce prénom et je me suis dit que ça pouvait être une forme de clin d'œil.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Dans ce voyage vers la Chine il ya une idée de fuite, de fuite en avant. C'est un personnage, Irénée, qui a peur ? qui dans cette fuite essaie de trouver une réponse à ses angoisses ?
Antoine Broto (Irénée) : Oui, tout à fait. C'est une fuite en avant, il n'accepte pas ce qui lui arrive et il s'en va de peur d'avoir à l'annoncer à ses proches, à sa femme déjà, à sa femme Louise, il a peur des conséquences de sa maladie, il a peur peut être de ne plus être aimé, de ne plus mener sa vie comme il l'a mené jusqu'alors. Effectivement, c'est une fuite.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Irénée fait un métier qui n'est pas commun, il est luthier. Pourquoi avoir choisi ce noble art pour votre personnage ?
Antoine Broto (Irénée) : Alors j'aime bien la lutherie, sans la connaître, de l'extérieur, d'un non-initié, parce que je trouve que, notamment le violon, se sont de beaux instruments, on associe souvent le violon à la femme et puis les patines des violons sont aussi des très belles couleurs, très chaudes. C'est également un instrument, qui pour moi, est à la croisée de plusieurs sens : le son, un instrument de musique produit en général des sons, quand on en joue bien qui sont très mélodieux, la couleur et les formes également. C'est ce que j'aime bien dans cet instrument-là. Et puis c'est un instrument qui peut voyager, qui permet à mon personnage principal de voyager également.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Vous aimez bien cette période des années trente, mais finalement que ce soit le village de Saint-Bonnacin, que ce soit ce village en Chine, tout cela sort de votre imagination ?
Antoine Broto (Irénée) : Ça se passe dans les années 30 mais ça pourrait très bien se passer peut être dans les années 20 ou dans les années 40, je ne pense pas avoir mis d'indices temporels particuliers. C'est une époque que j'aime beaucoup parce qu'il n'y a pas encore tous les relais technologiques que l'on peut avoir de nos jours et pour autant c'est une époque qui n'est pas trop éloignée non plus, qu'on associe pas à la poussière ou aux livres d'histoire.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : C'est aussi une très belle histoire d'amour ce roman Irénée.
Antoine Broto (Irénée) : Oui au départ c'est vrai, c'est une histoire d'amour où la maladie vient prendre une certaine place et puis finalement la maladie cède sa place à l'amour qui… j'en dis peut être un peu trop ! Mais oui, effectivement au départ c'est une histoire d'amour.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Et c'est une histoire d'amour, c'est un roman qui se termine avec des points de suspension quelque part.
Antoine Broto (Irénée) : Oui, c'est un roman qui se termine avec des points de suspension. On peut imaginer deux types de suite, une suite heureuse et une suite qui le sera un peu moins.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Libre au lecteur alors de choisir sa fin.
Antoine Broto (Irénée) : Exactement.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Merci beaucoup Antoine Broto, Irénée, c'est aux éditions de La Table Ronde et c'est votre premier roman.
Antoine Broto
Irenee
L'avis du libraire 1'47Frédéric Airy
Librairie Lavocat
101 avenue Mozart
75016 Paris
01 42 88 11 06
librairie.lavocat@free.fr
Un bon livre, c’est d’abord une écriture, et pour moi, Antoine Broto, c’est de la littérature. J’ai lu ce livre qui a été atypique dans cette rentrée littéraire de janvier, qui dénotait totalement avec ce que j’avais pu lire, il y a d’abord une grande économie de mots, des phrases efficaces, qui allaient à l’essentiel.Et puis, surtout un rythme qui rompt avec le monde actuel, qui nous emmène sur les traces de ce personnage quoi s’appelle Irénée, qui devient au fil de la lecture une sorte de grand-père universel..Il va à la quête de lui-meme, comme un chemin initiatique, et il part très loin.Alors c’est assez magique, on ne sait pas trop comment il se retrouve en Chine, il se retrouve avec des personnages très originaux.Il y a cet empereur de Chine,de pacotille, qui est un personnage très amusant, puis une femme. Tout ça se passe comme par magie, mais on croit à cette magie.On ne se pose pas tellement de questions de savoir comment tout cela s’est passé, on marche.
C’est plein de sensualité, de sensibilité, c’est envoûtant.
On sent qu’il y a un travail colossal,.
Par cette économie de mots, arriver à passer autant de sentiments, autant d’histoires..c’est très dépouillé, c’est un livre très court, on fait beaucoup de chemin, il se passe beaucoup d’années…
Je pense que ce livre là fait partie des livres que je peux conseiller de façon universelle, il peut plaire à tout le monde, par sa poésie, son histoire.
C’est un sans-faute, on l’attend avec impatience pour un prochain texte.
Frédéric Airy
Librairie Lavocat
101 avenue Mozart
75016 Paris
01 42 88 11 06
librairie.lavocat@free.fr
Un bon livre, c’est d’abord une écriture, et pour moi, Antoine Broto, c’est de la littérature. J’ai lu ce livre qui a été atypique dans cette rentrée littéraire de janvier, qui dénotait totalement avec ce que j’avais pu lire, il y a d’abord une grande économie de mots, des phrases efficaces, qui allaient à l’essentiel.Et puis, surtout un rythme qui rompt avec le monde actuel, qui nous emmène sur les traces de ce personnage quoi s’appelle Irénée, qui devient au fil de la lecture une sorte de grand-père universel..Il va à la quête de lui-meme, comme un chemin initiatique, et il part très loin.Alors c’est assez magique, on ne sait pas trop comment il se retrouve en Chine, il se retrouve avec des personnages très originaux.Il y a cet empereur de Chine,de pacotille, qui est un personnage très amusant, puis une femme. Tout ça se passe comme par magie, mais on croit à cette magie.On ne se pose pas tellement de questions de savoir comment tout cela s’est passé, on marche.
C’est plein de sensualité, de sensibilité, c’est envoûtant.
On sent qu’il y a un travail colossal,.
Par cette économie de mots, arriver à passer autant de sentiments, autant d’histoires..c’est très dépouillé, c’est un livre très court, on fait beaucoup de chemin, il se passe beaucoup d’années…
Je pense que ce livre là fait partie des livres que je peux conseiller de façon universelle, il peut plaire à tout le monde, par sa poésie, son histoire.
C’est un sans-faute, on l’attend avec impatience pour un prochain texte.