Antoine Broto

Antoine Broto

Irenee

Le livre 3'53
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Antoine Broto, « Irénée », c'est votre premier roman, c'est aux éditions de La Table Ronde, c'est quoi l'histoire d'Irénée ?

Antoine Broto (Irénée) : Alors c'est l'histoire d'un jeune luthier dans le Sud de la France, dans un village qui s'appelle Saint-Bonnacin qui apprend qu'il est atteint d'une maladie, d'une maladie incurable et qui a du mal à l'accepter. Finalement, il s'enfuit, quitte son village, quitte son pays, quitte ses amis de toujours, parce que finalement il n'a jamais quitté son village et s'enfuit en Chine où il va guérir d'une certaine façon, accepter sa maladie et puis… je ne vous en dit pas plus.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Irénée c'est donc le prénom du héros, d'où vient-il ce prénom, pourquoi Irénée ?

Antoine Broto (Irénée) : Alors Irénée c'est un prénom qui a un sens pour moi, c'est le prénom de mon arrière grand père, un homme qui était caphornier et qui a vécu à peu près à la même époque. J'aime beaucoup ce prénom et je me suis dit que ça pouvait être une forme de clin d'œil.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Dans ce voyage vers la Chine il ya une idée de fuite, de fuite en avant. C'est un personnage, Irénée, qui a peur ? qui dans cette fuite essaie de trouver une réponse à ses angoisses ?

Antoine Broto (Irénée) : Oui, tout à fait. C'est une fuite en avant, il n'accepte pas ce qui lui arrive et il s'en va de peur d'avoir à l'annoncer à ses proches, à sa femme déjà, à sa femme Louise, il a peur des conséquences de sa maladie, il a peur peut être de ne plus être aimé, de ne plus mener sa vie comme il l'a mené jusqu'alors. Effectivement, c'est une fuite.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Irénée fait un métier qui n'est pas commun, il est luthier. Pourquoi avoir choisi ce noble art pour votre personnage ?

Antoine Broto (Irénée) : Alors j'aime bien la lutherie, sans la connaître, de l'extérieur, d'un non-initié, parce que je trouve que, notamment le violon, se sont de beaux instruments, on associe souvent le violon à la femme et puis les patines des violons sont aussi des très belles couleurs, très chaudes. C'est également un instrument, qui pour moi, est à la croisée de plusieurs sens : le son, un instrument de musique produit en général des sons, quand on en joue bien qui sont très mélodieux, la couleur et les formes également. C'est ce que j'aime bien dans cet instrument-là. Et puis c'est un instrument qui peut voyager, qui permet à mon personnage principal de voyager également.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Vous aimez bien cette période des années trente, mais finalement que ce soit le village de Saint-Bonnacin, que ce soit ce village en Chine, tout cela sort de votre imagination ?

Antoine Broto (Irénée) : Ça se passe dans les années 30 mais ça pourrait très bien se passer peut être dans les années 20 ou dans les années 40, je ne pense pas avoir mis d'indices temporels particuliers. C'est une époque que j'aime beaucoup parce qu'il n'y a pas encore tous les relais technologiques que l'on peut avoir de nos jours et pour autant c'est une époque qui n'est pas trop éloignée non plus, qu'on associe pas à la poussière ou aux livres d'histoire.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : C'est aussi une très belle histoire d'amour ce roman Irénée.
Antoine Broto (Irénée) : Oui au départ c'est vrai, c'est une histoire d'amour où la maladie vient prendre une certaine place et puis finalement la maladie cède sa place à l'amour qui… j'en dis peut être un peu trop ! Mais oui, effectivement au départ c'est une histoire d'amour.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Et c'est une histoire d'amour, c'est un roman qui se termine avec des points de suspension quelque part.

Antoine Broto (Irénée) : Oui, c'est un roman qui se termine avec des points de suspension. On peut imaginer deux types de suite, une suite heureuse et une suite qui le sera un peu moins.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Libre au lecteur alors de choisir sa fin.

Antoine Broto (Irénée) : Exactement.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Merci beaucoup Antoine Broto, Irénée, c'est aux éditions de La Table Ronde et c'est votre premier roman.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Antoine Broto, « Irénée », c'est votre premier roman, c'est aux éditions de La Table Ronde, c'est quoi l'histoire d'Irénée ?

Antoine Broto (Irénée) : Alors c'est l'histoire d'un jeune luthier dans le Sud de la France, dans un village qui s'appelle Saint-Bonnacin qui apprend qu'il est atteint d'une maladie, d'une maladie incurable et qui a du mal à l'accepter. Finalement, il s'enfuit, quitte son village, quitte son pays, quitte ses amis de toujours, parce que finalement il n'a jamais quitté son village et s'enfuit en Chine où il va guérir d'une certaine façon, accepter sa maladie et puis… je ne vous en dit pas plus.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Irénée c'est donc le prénom du héros, d'où vient-il ce prénom, pourquoi Irénée ?

Antoine Broto (Irénée) : Alors Irénée c'est un prénom qui a un sens pour moi, c'est le prénom de mon arrière grand père, un homme qui était caphornier et qui a vécu à peu près à la même époque. J'aime beaucoup ce prénom et je me suis dit que ça pouvait être une forme de clin d'œil.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Dans ce voyage vers la Chine il ya une idée de fuite, de fuite en avant. C'est un personnage, Irénée, qui a peur ? qui dans cette fuite essaie de trouver une réponse à ses angoisses ?

Antoine Broto (Irénée) : Oui, tout à fait. C'est une fuite en avant, il n'accepte pas ce qui lui arrive et il s'en va de peur d'avoir à l'annoncer à ses proches, à sa femme déjà, à sa femme Louise, il a peur des conséquences de sa maladie, il a peur peut être de ne plus être aimé, de ne plus mener sa vie comme il l'a mené jusqu'alors. Effectivement, c'est une fuite.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Irénée fait un métier qui n'est pas commun, il est luthier. Pourquoi avoir choisi ce noble art pour votre personnage ?

Antoine Broto (Irénée) : Alors j'aime bien la lutherie, sans la connaître, de l'extérieur, d'un non-initié, parce que je trouve que, notamment le violon, se sont de beaux instruments, on associe souvent le violon à la femme et puis les patines des violons sont aussi des très belles couleurs, très chaudes. C'est également un instrument, qui pour moi, est à la croisée de plusieurs sens : le son, un instrument de musique produit en général des sons, quand on en joue bien qui sont très mélodieux, la couleur et les formes également. C'est ce que j'aime bien dans cet instrument-là. Et puis c'est un instrument qui peut voyager, qui permet à mon personnage principal de voyager également.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Vous aimez bien cette période des années trente, mais finalement que ce soit le village de Saint-Bonnacin, que ce soit ce village en Chine, tout cela sort de votre imagination ?

Antoine Broto (Irénée) : Ça se passe dans les années 30 mais ça pourrait très bien se passer peut être dans les années 20 ou dans les années 40, je ne pense pas avoir mis d'indices temporels particuliers. C'est une époque que j'aime beaucoup parce qu'il n'y a pas encore tous les relais technologiques que l'on peut avoir de nos jours et pour autant c'est une époque qui n'est pas trop éloignée non plus, qu'on associe pas à la poussière ou aux livres d'histoire.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : C'est aussi une très belle histoire d'amour ce roman Irénée.
Antoine Broto (Irénée) : Oui au départ c'est vrai, c'est une histoire d'amour où la maladie vient prendre une certaine place et puis finalement la maladie cède sa place à l'amour qui… j'en dis peut être un peu trop ! Mais oui, effectivement au départ c'est une histoire d'amour.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Et c'est une histoire d'amour, c'est un roman qui se termine avec des points de suspension quelque part.

Antoine Broto (Irénée) : Oui, c'est un roman qui se termine avec des points de suspension. On peut imaginer deux types de suite, une suite heureuse et une suite qui le sera un peu moins.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Libre au lecteur alors de choisir sa fin.

Antoine Broto (Irénée) : Exactement.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Merci beaucoup Antoine Broto, Irénée, c'est aux éditions de La Table Ronde et c'est votre premier roman.

À la une : Antoine Broto - Irenee
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Un premier roman, c'est toujours une grande aventure… Et c'est pourquoi, sur Web Tv Culture, nous sommes heureux de vous présenter un jeune auteur au talent prometteur. Il s'appelle Antoine Broto, il a 30 ans et il vient de publier aux éditions de la Table ronde , son premier roman, tout en finesse, en élégance, en sensibilité : « Irénée ». «Irénée », c'est ce jeune luthier qui vit dans un village du Sud de la France , dans les années 30, un village dont le quotidien est seulement rythmé par le passage des trains à...Irenee d'Antoine Broto - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Antoine Broto bonjour, merci de nous recevoir pour Web Tv Culture. « Irénée », c'est votre premier roman aux Editions de La Table Ronde, un premier roman , c'est toujours une aventure, une aventure qui se termine, une autre qui commence .Comment vivez-vous tout ça ? Antoine Broto ( « Irénée ») :C'est la phase d'écriture, au moins sur ce roman-là, qui s'achève ; puis une autre étape qui démarre, inconnue qui est celle de la publication avec des retombées ou pas, des gens à qui ça...Irenee d'Antoine Broto - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Antoine Broto, « Irénée », c'est votre premier roman, c'est aux éditions de La Table Ronde, c'est quoi l'histoire d'Irénée ? Antoine Broto (Irénée) : Alors c'est l'histoire d'un jeune luthier dans le Sud de la France, dans un village qui s'appelle Saint-Bonnacin qui apprend qu'il est atteint d'une maladie, d'une maladie incurable et qui a du mal à l'accepter. Finalement, il s'enfuit, quitte son village, quitte son pays, quitte ses amis de toujours, parce que finalement il n'a jamais quitté...Irenee d'Antoine Broto - Le livre - Suite
    Frédéric Airy Librairie Lavocat 101 avenue Mozart 75016 Paris 01 42 88 11 06 librairie.lavocat@free.fr Un bon livre, c’est d’abord une écriture, et pour moi, Antoine Broto, c’est de la littérature. J’ai lu ce livre qui a été atypique dans cette rentrée littéraire de janvier, qui dénotait totalement avec ce que j’avais pu lire, il y a d’abord une grande économie de mots, des phrases efficaces, qui allaient à l’essentiel.Et puis, surtout un rythme qui rompt avec le monde actuel, qui nous emmène sur les traces de...Irenee d'Antoine Broto - L'avis du libraire - Suite