Né dans la Drôme mais installé à Paris depuis 1989, Pascal Morin est agrégé de lettres et enseigne la littérature aux élèves de classe préparatoire des grandes écoles, c'est dire que l'univers littéraire est pour lui comme une seconde nature .En 2004, Pascal Morin publie son premier roman «l'eau du bain» et se fait rapidement remarquer par les libraires et les lecteurs pour son écriture original qui apparaît paradoxalement à la fois traditionnelle et inventive. Pascal Morin est surtout un excellent observateur de notre...
Comment trouver l'amour à 50 ans quand on est parisienne de Pascal Morin - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Pascal Morin. Votre actualité aux éditions du Rouergue dans la collection « La brune » est ce nouveau titre : "Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne".Grave question, s'il en est. C'est déjà votre cinquième titre. Vous êtes professeur de lettres, j'ai envie de dire, dans la vraie vie, et vous écrivez en parallèle.Dans quel domaine trouvez-vous le plus d'épanouissement ? Est-ce dans l'écriture ? Est-ce dans l'enseignement ? Est-ce que les deux sont intimement...
Comment trouver l'amour à 50 ans quand on est parisienne de Pascal Morin - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Pascal Morin votre nouveau titre aux édition du Rouergue dans la collection la brune. Quelle originalité dans ce titre alors je le lit « Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne » et la parenthèse qui est importante « et autres questions capitales » qu'est ce qui vous a donné envie, parce que jusqu'à présent vos titres étaient plus classique sans que ce soit péjoratif, qu'est ce qui vous a donné envie de de faire un titre très énigmatique qui renferme beaucoup de choses, le...
Comment trouver l'amour à 50 ans quand on est parisienne de Pascal Morin - Le livre - Suite
C'est vrai, ce titre là « Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne », à priori quand on le voit sur une table de libraire, on se dit « encore une une énième fable sociale dans l'ère du temps et en fait c'est à la fois une jolie promenade amoureuse, mais pas que, c'est aussi une réflexion sur les solitudes contemporaines, sur les préjugés raciaux, sur l'exile. Voilà donc, c'est à la fois tout ça et c'est aussi une jolie promenade amoureuse éminemment optimiste il faut le dire et c'est plutôt rare...
Comment trouver l'amour à 50 ans quand on est parisienne de Pascal Morin - L'avis du libraire - Suite
Pascal Morin
Comment trouver l'amour à 50 ans quand on est parisienne
Présentation 1'22Né dans la Drôme mais installé à Paris depuis 1989, Pascal Morin est agrégé de lettres et enseigne la littérature aux élèves de classe préparatoire des grandes écoles, c'est dire que l'univers littéraire est pour lui comme une seconde nature .
En 2004, Pascal Morin publie son premier roman «l'eau du bain» et se fait rapidement remarquer par les libraires et les lecteurs pour son écriture original qui apparaît paradoxalement à la fois traditionnelle et inventive. Pascal Morin est surtout un excellent observateur de notre société.
Si ces quatre premiers titres avaient quelque chose de désabusé, son nouveau roman aux éditions du Rouergue est un petit bijou de délicatesse et d'humour, un brin caustique aussi parfois.
En suivant le personnage de Catherine Tournant une professeur d'une cinquantaines d'années, le lecteur va découvrir toute une galerie de personnages cabossés par la vie chacun à leurs façons mais tous très attachant et face a un dilemme.
Quand l'amour se présente à vous sait-on toujours l'accepter. « Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne » c'est le nouveau roman de Pascal Morin aux édition du Rouergue dans la collection La brune.
Un roman coup de coeur à découvrir assurément et un livre qui plaira aussi aux hommes, à toutes celles et ceux qui on plus ou moins de cinquante ans et qui n'habite pas à Paris bien évidemment.
Un auteur attachant, Pascal Morin que nous recevons avec plaisir sur Web Tv Culture.
Né dans la Drôme mais installé à Paris depuis 1989, Pascal Morin est agrégé de lettres et enseigne la littérature aux élèves de classe préparatoire des grandes écoles, c'est dire que l'univers littéraire est pour lui comme une seconde nature .
En 2004, Pascal Morin publie son premier roman «l'eau du bain» et se fait rapidement remarquer par les libraires et les lecteurs pour son écriture original qui apparaît paradoxalement à la fois traditionnelle et inventive. Pascal Morin est surtout un excellent observateur de notre société.
Si ces quatre premiers titres avaient quelque chose de désabusé, son nouveau roman aux éditions du Rouergue est un petit bijou de délicatesse et d'humour, un brin caustique aussi parfois. En suivant le personnage de Catherine Tournant une professeur d'une cinquantaines d'années, le lecteur va découvrir toute une galerie de personnages cabossés par la vie chacun à leurs façons mais tous très attachant
et face a un dilemme. Quand l'amour se présente à vous sait-on toujours l'accepter .
« Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne » c'est le nouveau roman de Pascal Morin aux édition du Rouergue dans la collection La brune. Un roman coup de coeur à découvrir assurément et un livre qui plaira aussi aux hommes, à toutes celles et ceux qui on plus ou moins de cinquante ans et qui n'habite pas à Paris bien évidemment.
Un auteur attachant, Pascal Morin que nous recevons avec plaisir sur Web Tv Culture.
Pascal Morin
Comment trouver l'amour à 50 ans quand on est parisienne
Portrait 4'20Bonjour Pascal Morin. Votre actualité aux éditions du Rouergue dans la collection « La brune » est ce nouveau titre : "Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne". Grave question, s'il en est. C'est déjà votre cinquième titre.
Vous êtes professeur de lettres, j'ai envie de dire, dans la vraie vie, et vous écrivez en parallèle. Dans quel domaine trouvez-vous le plus d'épanouissement ? Est-ce dans l'écriture ? Est-ce dans l'enseignement ? Est-ce que les deux sont intimement liés ?
Enseigner la littérature et écrire ne sont pas des domaines très éloignés l'un de l'autre. En réalité, le plaisir que j'y prends est dans la transmission je pense, donc le fait d'être enseignant est vraiment, pour moi, et avant tout, travailler sur le plaisir des textes avec les élèves.
Dans le fait d'écrire et de publier des livres, il y a eu un moment donné cette envie aussi de partager avec des lecteurs le plaisir que j'avais ressenti en étant moi-même lecteur. Donc je crois que c'est ce qui m'anime au fond, le plaisir, dans les deux cas.
Que vous apporte l'écriture lorsque vous vous retrouvez face à votre page blanche - ou peut être face à votre écran ? Que ressentez-vous, qu'éprouvez-vous, qu'avez-vous envie de donner, de transmettre ?
C'est difficile à dire, c'est très privé quand même. En tout cas je n'écris pas du tout dans la douleur d'écrire contrairement à ce que disent d'autres auteurs. Il y a quelque chose qui est de l'ordre d'une jouissance mais je ne vous en dirais pas plus.
Est-ce que l'écriture vous aide à avancer dans le quotidien ou est-ce que, finalement, c'est une partie de vous-même ? Êtes-vous le même lorsque vous êtes en cours que lorsque vous écrivez ? Vous le ressentez comment cet acte d'écriture ?
Alors l'acte d'écrire est un acte solitaire. De là à dire que c'est une jouissance solitaire, on peut peut-être aller jusque là mais en revanche, pour moi, les choses ne sont pas clivées à ce point.
C'est-à-dire que même si j'ai besoin d'être seul pour écrire, je ne suis pas foncièrement différent dans le reste de ma vie que dans ma vie d'auteur.
Est-ce que ça veut dire qu'il y a beaucoup de vous, de votre personnalité dans ce que vous écrivez dans les histoires que vous avez envie de raconter ?
Forcément oui, même si je fais toujours un pas de côté pour faire en sorte qu'on soit dans la fiction, parce que raconter des histoires qui ne seraient que les miennes ne toucheraient personne. En tout cas, ça ne serait pas facile à communiquer.
Donc le fait de me déplacer, de changer suffisamment d'éléments pour me retrouver à côté, ça rend j'espère les choses plus universelles.
Vous êtes-vous déjà dis parfois « dans trente ans, dans quarante ans, dans soixante ans, ce sont peut-être mes œuvres qu'on étudiera en cours de littérature française » ?
Vous croyez qu'on étudiera encore la littérature dans soixante ans ?
Je le souhaite, vous aussi j'imagine ?
Oui, enfin je pense que le monde est aussi en train de changer. Je me demande jusqu'à quel point on n'est pas en train de s'accrocher à une forme du passé, mais il y aura d'autres manières de créer avec les mots, c'est certain.
Il y a une sorte de défaitisme lorsque vous dites que dans quelques années, on n'aura peut-être plus besoin de littérature ?
Non, je ne dis pas qu'on n'aura pas besoin de littérature, mais que je fais confiance à la jeunesse pour continuer à inventer des formes, et que ce que nous appelons la littérature aujourd'hui, sera un jour de tout façon quelque chose du passé.
Avez-vous plus d'appréhension aujourd'hui lorsque vous écrivez qu'au début pour le premier ?
Paradoxalement oui, parce que quand j'ai écris le premier, je ne l'ai pas écris par rapport à un éditeur ou par rapport au lecteur, je l'ai écris pour l'écrire, et j'avais l'impression que je n'avais rien à perdre.
Maintenant, si un livre était très mal reçu, j'aurais quelque chose à perdre.
Merci Pascal Morin et ça tombe bien parce que votre nouveau titre est très bien reçu, aussi bien par les libraires que par les lecteurs, aux éditions du Rouergue, dans la collection la brune.
Votre nouveau titre « Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne », et entre parenthèses : « Et autres questions capitales ».
Philippe Chauveau :
Bonjour Pascal Morin. Votre actualité aux éditions du Rouergue dans la collection « La brune » est ce nouveau titre : "Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne".
Grave question, s'il en est. C'est déjà votre cinquième titre. Vous êtes professeur de lettres, j'ai envie de dire, dans la vraie vie, et vous écrivez en parallèle.
Dans quel domaine trouvez-vous le plus d'épanouissement ? Est-ce dans l'écriture ? Est-ce dans l'enseignement ? Est-ce que les deux sont intimement liés ?
Pascal Morin :
Enseigner la littérature et écrire ne sont pas des domaines très éloignés l'un de l'autre. En réalité, le plaisir que j'y prends est dans la transmission je pense, donc le fait d'être enseignant est vraiment, pour moi, et avant tout, travailler sur le plaisir des textes avec les élèves. Dans le fait d'écrire et de publier des livres.
Il y a eu un moment donné cette envie aussi de partager avec des lecteurs le plaisir que j'avais ressenti en étant moi-même lecteur. Donc je crois que c'est ce qui m'anime au fond, le plaisir, dans les deux cas.
Philippe Chauveau :
Que vous apporte l'écriture lorsque vous vous retrouvez face à votre page blanche - ou peut être face à votre écran ? Que ressentez-vous, qu'éprouvez-vous, qu'avez-vous envie de donner, de transmettre ?
Pascal Morin :
C'est difficile à dire, c'est très privé quand même. En tout cas je n'écris pas du tout dans la douleur d'écrire contrairement à ce que disent d'autres auteurs. Il y a quelque chose qui est de l'ordre d'une jouissance mais je ne vous en dirais pas plus.
Philippe Chauveau :
Est-ce que l'écriture vous aide à avancer dans le quotidien ou est-ce que, finalement, c'est une partie de vous-même ? Êtes-vous le même lorsque vous êtes en cours que lorsque vous écrivez ? Vous le ressentez comment cet acte d'écriture ?
Pascal Morin :
Alors l'acte d'écrire est un acte solitaire. De là à dire que c'est une jouissance solitaire, on peut peut-être aller jusque là mais en revanche, pour moi, les choses ne sont pas clivées à ce point. C'est-à-dire que même si j'ai besoin d'être seul pour écrire, je ne suis pas foncièrement différent dans le reste de ma vie que dans ma vie d'auteur.
Philippe Chauveau :
Est-ce que ça veut dire qu'il y a beaucoup de vous, de votre personnalité dans ce que vous écrivez dans les histoires que vous avez envie de raconter ?
Pascal Morin :
Forcément oui, même si je fais toujours un pas de côté pour faire en sorte qu'on soit dans la fiction, parce que raconter des histoires qui ne seraient que les miennes ne toucheraient personne. En tout cas, ça ne serait pas facile à communiquer. Donc le fait de me déplacer, de changer suffisamment d'éléments pour me retrouver à côté, ça rend j'espère les choses plus universelles.
Philippe Chauveau :
Vous êtes-vous déjà dis parfois « dans trente ans, dans quarante ans, dans soixante ans, ce sont peut-être mes œuvres qu'on étudiera en cours de littérature française » ?
Pascal Morin :
Vous croyez qu'on étudiera encore la littérature dans soixante ans ?
Philippe Chauveau :
Je le souhaite, vous aussi j'imagine ?
Pascal Morin :
Oui, enfin je pense que le monde est aussi en train de changer. Je me demande jusqu'à quel point on n'est pas en train de s'accrocher à une forme du passé, mais il y aura d'autres manières de créer avec les mots, c'est certain.
Philippe Chauveau :
Il y a une sorte de défaitisme lorsque vous dites que dans quelques années, on n'aura peut-être plus besoin de littérature ?
Pascal Morin :
Non, je ne dis pas qu'on n'aura pas besoin de littérature, mais que je fais confiance à la jeunesse pour continuer à inventer des formes, et que ce que nous appelons la littérature aujourd'hui, sera un jour de tout façon quelque chose du passé.
Philippe Chauveau :
Avez-vous plus d'appréhension aujourd'hui lorsque vous écrivez qu'au début pour le premier ?
Pascal Morin :
Paradoxalement oui, parce que quand j'ai écris le premier, je ne l'ai pas écris par rapport à un éditeur ou par rapport au lecteur, je l'ai écris pour l'écrire, et j'avais l'impression que je n'avais rien à perdre. Maintenant, si un livre était très mal reçu, j'aurais quelque chose à perdre.
Philippe Chauveau :
Merci Pascal Morin et ça tombe bien parce que votre nouveau titre est très bien reçu, aussi bien par les libraires que par les lecteurs, aux éditions du Rouergue, dans la collection la brune. Votre nouveau titre « Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne », et entre parenthèses : « Et autres questions capitales ».
Pascal Morin
Comment trouver l'amour à 50 ans quand on est parisienne
Le livre 4'38Pascal Morin votre nouveau titre aux édition du Rouergue dans la collection la brune. Quelle originalité dans ce titre alors je le lit « Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne » et la parenthèse qui est importante « et autres questions capitales ».
Qu'est ce qui vous a donné envie, parce que jusqu'à présent vos titres étaient plus classique sans que ce soit péjoratif, qu'est ce qui vous a donné envie de de faire un titre très énigmatique qui renferme beaucoup de choses, le titre était choisis a l'avance ?
Ce n'était pas un pari, je ne voulais pas faire le titre le plus long de la rentrée de janvier ce n'était pas l'objectif mais j'avais envie d'un titre qui soit peut-être plus joyeux quand même que les titres précédents qui étaient assez laconique.
Et puis également un titre qui soit assez programmatique quand même de ce qu'on pouvait trouver dans le livre. Et j'avoue que ce titre là m'est venu assez vite et ça été mon titre de travail.
Quand j'ai rendu mon manuscrit à mon éditrice, je l'ai rendu avec ce titre là mais je ne pensais pas qu'il l'allait être forcément conservé et j'ai eu la bonne surprise de voir qu'il est sur la couverture finalement.
Parce que c'est vrai que c'est un problème de société l'amour. Trouver l'amour quand les années passent .Trouver sa place dans la société c'est un petit peu tout ça que l'on va découvrir avec ces personnages autour de Catherine.
Catherine Tournant c'est son nom, elle est professeur, elle vit à Paris mais elle est professeur dans une banlieue plus au moins difficile et elle a eu une vie sentimentale parfois un peu bancale.
Il y a beaucoup de personnage qui gravite autour d'elle, ce personnage de Catherine Tournant comment l'avez vous imaginé et pourquoi avoir mis un personnage féminin en héros dans votre roman ?
J'ai moi-même enseigné assez longtemps en banlieue parisienne dans un contexte qui était socialement difficile, les élevés que j'avais eux vivaient des choses difficiles dès qu'ils avaient franchis la grille du lycée
et qu'ils étaient à l'extérieur dans leur vraie vie donc c'est quand même une expérience que j'ai faite et donc ça ma beaucoup servi pour créer le personnage de Catherine.
Donc vous êtes un observateur de notre monde contemporain, de notre société, ça veut dire que tout ces personnages, que ce soit Catherine dont on a parlé, Dimitri ce fameux plombier qui lui va tomber amoureux d'une certaine Natacha,
qui elle aussi est amie avec une certaine Cindy, tout ces personnages sont plus au moins cabossés par la vie. Ils on tous un parcours parfois assez aisé mais aussi parfois difficile. Là encore c'est votre sens de l'observation qui vous a fait créer ces personnage ?
D'une part je pense oui. Je me suis inspiré non pas de personnages réels qu'on pourrait identifier à chacun des personnages de l'histoire mais j'ai emprunté des bribes ici et là pour façonner mes propres personnages.
Et puis je pense aussi qu'en terme de narration c'est très important de saisir les personnages à un moment ou quelque chose se passe pour eux. Pour pouvoir raconter un devenir. Donc moi j'avais vraiment envie de montrer les personnages qui évoluent sur une année à peu près.
Et donc au moment où le lecteur les rencontrent, ces personnages sont en train de vivre une situation qui est compliquée pour eux, et en quelques semaines ou quelques mois ou peut être la durée d'une année entière,
ils trouvent tous la ressource de retomber sur leurs pieds. Donc c'était aussi une manière de montrer qu'on est pas condamné à vivre dans le marasme.
Vos personnages vous les avez laissez a la fin du roman es que vous vous êtes attachez a eux au point peut-être un jour envie de découvrir ce qu'il vont vivre après la dernière pages ?
Certains peut-être je me suis posé la question en particulier le personnages de Cindy Pruvot qui est le personnages dans cette histoire qui est certainement le plus secondaire de tous
qui n'apparait que deux ou trois fois dans le texte qui pourtant me semble être un personnage vraiment intéressant dans le sens ou c'est une jeune fille qui est consciente de sa situation sociale
et qui a une peur panique de ne pas réussir à en sortir et je me dis que ça mériterait peut-être d'être creusé un jour oui.
Merci beaucoup Pascal Morin, merci pour ce roman qui est à la fois tendre, acide, qui pose aussi beaucoup de questions, beaucoup de réflexion en tout cas c'est un vrai coup de cœur
« Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne et autres questions capitales » c'est votre actualité c'est votre cinquième roman déjà et c'est aux éditions du Rouergue dans la collection La brune et on vous le recommande vraiment.
Philippe Chauveau :
Pascal Morin votre nouveau titre aux édition du Rouergue dans la collection la brune. Quelle originalité dans ce titre alors je le lit « Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne » et la parenthèse qui est importante « et autres questions capitales » qu'est ce qui vous a donné envie, parce que jusqu'à présent vos titres étaient plus classique sans que ce soit péjoratif, qu'est ce qui vous a donné envie de de faire un titre très énigmatique qui renferme beaucoup de choses, le titre était choisis a l'avance ?
Pascal Morin :
Ce n'était pas un pari, je ne voulais pas faire le titre le plus long de la rentrée de janvier ce n'était pas l'objectif mais j'avais envie d'un titre qui soit peut-être plus joyeux quand même que les titres précédents qui étaient assez laconique et puis également un titre qui soit assez programmatique quand même de ce qu'on pouvait trouver dans le livre. Et j'avoue que ce titre là m'est venu assez vite et ça été mon titre de travail. Quand j'ai rendu mon manuscrit à mon éditrice, je l'ai rendu avec ce titre là mais je ne pensais pas qu'il l'allait être forcément conservé et j'ai eu la bonne surprise de voir qu'il est sur la couverture finalement.
Philippe Chauveau :
Parce que c'est vrai que c'est un problème de société l'amour. Trouver l'amour quand les années passent .Trouver sa place dans la société c'est un petit peu tout ça que l'on va découvrir avec ces personnages autour de Catherine. Catherine Tournant, c'est son nom, elle est professeur, elle vit à Paris mais elle est professeur dans une banlieue plus au moins difficile et elle a eu une vie sentimentale parfois un peu bancale. Il y a beaucoup de personnage qui gravite autour d'elle, ce personnage de Catherine Tournant comment l'avez vous imaginé et pourquoi avoir mis un personnage féminin en héros dans votre roman ?
Pascal Morin :
J'ai moi-même enseigné assez longtemps en banlieue parisienne dans un contexte qui était socialement difficile, les élevés que j'avais eux vivaient des choses difficiles dès qu'ils avaient franchis la grille du lycée et qu'ils étaient à l'extérieur dans leur vraie vie donc c'est quand même une expérience que j'ai faite et donc ça ma beaucoup servi pour créer le personnage de Catherine.
Philippe Chauveau :
Donc vous êtes un observateur de notre monde contemporain, de notre société,
ça veut dire que tout ces personnages, que ce soit Catherine dont on a parlé, Dimitri ce fameux plombier qui lui va tomber amoureux d'une certaine Natacha, qui elle aussi est amie avec une certaine Cindy, tout ces personnages sont plus au moins cabossés par la vie. Ils on tous un parcours parfois assez aisé mais aussi parfois difficile. Là encore c'est votre sens de l'observation qui vous a fait créer ces personnage ?
Pascal Morin :
D'une part je pense oui. Je me suis inspiré non pas de personnages réels qu'on pourrait identifier à chacun des personnages de l'histoire mais j'ai emprunté des bribes ici et là pour façonner mes propres personnages. Et puis je pense aussi qu'en terme de narration c'est très important de saisir les personnages à un moment ou quelque chose se passe pour eux. Pour pouvoir raconter un devenir. Donc moi j'avais vraiment envie de montrer les personnages qui évoluent sur une année à peu près. Et donc au moment où le lecteur les rencontrent, ces personnages sont en train de vivre une situation qui est compliquée pour eux, et en quelques semaines ou quelques mois ou peut être la durée d'une année entière, ils trouvent tous la ressource de retomber sur leurs pieds. Donc c'était aussi une manière de montrer qu'on est pas condamné à vivre dans le marasme.
Philippe Chauveau :
Vos personnages vous les avez laissez a la fin du roman es que vous vous êtes attachez a eux au point peut-être un jour envie de découvrir ce qu'il vont vivre après la dernière pages ?
Pascal Morin :
Certains peut-être je me suis posé la question en particulier le personnages de Cindy Pruvot qui est le personnages dans cette histoire qui est certainement le plus secondaire de tous qui n'apparait que deux ou trois fois dans le texte qui pourtant me semble être un personnage vraiment intéressant dans le sens ou c'est une jeune fille qui est consciente de sa situation sociale et qui a une peur panique de ne pas réussir à en sortir et je me dis que ça mériterait peut-être d'être creusé un jour oui.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Pascal Morin merci pour ce roman qui est à la fois tendre,acide, qui pose aussi beaucoup de questions, beaucoup de réflexion en tout cas c'est un vrai coup de cœur « Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne et autres questions capitales » c'est votre actualité c'est votre cinquième roman déjà et c'est aux éditions du Rouergue dans la collection La brune et on vous le recommande vraiment.
Pascal Morin
Comment trouver l'amour à 50 ans quand on est parisienne
L'avis du libraire 1'32C'est vrai, ce titre là « Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne », à priori quand on le voit sur une table de libraire, on se dit « encore une une énième fable sociale dans l'ère du temps et en fait c'est à la fois une jolie promenade amoureuse,
mais pas que, c'est aussi une réflexion sur les solitudes contemporaines, sur les préjugés raciaux, sur l'exile. Voilà donc, c'est à la fois tout ça et c'est aussi une jolie promenade amoureuse éminemment optimiste il faut le dire
et c'est plutôt rare ces temps si de lire quelque chose qui fait du bien. C'est extrêmement bien écrit. Une écriture classique, mais qui est là justement pour donner vie à ces personnages. Ces personnages sont bien amenés,
il y a vraiment quelque chose autour du caractère psychologique de ces personnages qui à priori n'ont rien à voir les uns avec les autres et c'est une sorte de ronde amoureuse assez agréable, un roman très optimiste qui fait du bien,
qui parle à la fois du fait qu'on puisse trouver l'amour à trente ans, à la fois du fait qu'on puisse retrouver une étincelle perdue à quarante ans et pouvoir reconstruire sa vie à cinquante ans, donc c'est sur l'amour à tous les âges.
C'est vrai, ce titre là « Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne », à priori quand on le voit sur une table de libraire, on se dit « encore une une énième fable sociale dans l'ère du temps et en fait c'est à la fois une jolie promenade amoureuse,
mais pas que, c'est aussi une réflexion sur les solitudes contemporaines, sur les préjugés raciaux, sur l'exile. Voilà donc, c'est à la fois tout ça et c'est aussi une jolie promenade amoureuse éminemment optimiste il faut le dire
et c'est plutôt rare ces temps si de lire quelque chose qui fait du bien. C'est extrêmement bien écrit. Une écriture classique, mais qui est là justement pour donner vie à ces personnages. Ces personnages sont bien amenés,
il y a vraiment quelque chose autour du caractère psychologique de ces personnages qui à priori n'ont rien à voir les uns avec les autres et c'est une sorte de ronde amoureuse assez agréable, un roman très optimiste qui fait du bien,
qui parle à la fois du fait qu'on puisse trouver l'amour à trente ans, à la fois du fait qu'on puisse retrouver une étincelle perdue à quarante ans et pouvoir reconstruire sa vie à cinquante ans, donc c'est sur l'amour à tous les âges.