Pascal Morin

Pascal Morin

Comment trouver l'amour à 50 ans quand on est parisienne

Portrait 4'20

Bonjour Pascal Morin. Votre actualité aux éditions du Rouergue dans la collection « La brune » est ce nouveau titre : "Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne". Grave question, s'il en est. C'est déjà votre cinquième titre.
Vous êtes professeur de lettres, j'ai envie de dire, dans la vraie vie, et vous écrivez en parallèle. Dans quel domaine trouvez-vous le plus d'épanouissement ? Est-ce dans l'écriture ? Est-ce dans l'enseignement ? Est-ce que les deux sont intimement liés ?
Enseigner la littérature et écrire ne sont pas des domaines très éloignés l'un de l'autre. En réalité, le plaisir que j'y prends est dans la transmission je pense, donc le fait d'être enseignant est vraiment, pour moi, et avant tout, travailler sur le plaisir des textes avec les élèves.
Dans le fait d'écrire et de publier des livres, il y a eu un moment donné cette envie aussi de partager avec des lecteurs le plaisir que j'avais ressenti en étant moi-même lecteur. Donc je crois que c'est ce qui m'anime au fond, le plaisir, dans les deux cas.
Que vous apporte l'écriture lorsque vous vous retrouvez face à votre page blanche - ou peut être face à votre écran ? Que ressentez-vous, qu'éprouvez-vous, qu'avez-vous envie de donner, de transmettre ?
C'est difficile à dire, c'est très privé quand même. En tout cas je n'écris pas du tout dans la douleur d'écrire contrairement à ce que disent d'autres auteurs. Il y a quelque chose qui est de l'ordre d'une jouissance mais je ne vous en dirais pas plus.
Est-ce que l'écriture vous aide à avancer dans le quotidien ou est-ce que, finalement, c'est une partie de vous-même ? Êtes-vous le même lorsque vous êtes en cours que lorsque vous écrivez ? Vous le ressentez comment cet acte d'écriture ?
Alors l'acte d'écrire est un acte solitaire. De là à dire que c'est une jouissance solitaire, on peut peut-être aller jusque là mais en revanche, pour moi, les choses ne sont pas clivées à ce point.
C'est-à-dire que même si j'ai besoin d'être seul pour écrire, je ne suis pas foncièrement différent dans le reste de ma vie que dans ma vie d'auteur.
Est-ce que ça veut dire qu'il y a beaucoup de vous, de votre personnalité dans ce que vous écrivez dans les histoires que vous avez envie de raconter ?
Forcément oui, même si je fais toujours un pas de côté pour faire en sorte qu'on soit dans la fiction, parce que raconter des histoires qui ne seraient que les miennes ne toucheraient personne. En tout cas, ça ne serait pas facile à communiquer.
Donc le fait de me déplacer, de changer suffisamment d'éléments pour me retrouver à côté, ça rend j'espère les choses plus universelles.
Vous êtes-vous déjà dis parfois « dans trente ans, dans quarante ans, dans soixante ans, ce sont peut-être mes œuvres qu'on étudiera en cours de littérature française » ?
Vous croyez qu'on étudiera encore la littérature dans soixante ans ?
Je le souhaite, vous aussi j'imagine ?
Oui, enfin je pense que le monde est aussi en train de changer. Je me demande jusqu'à quel point on n'est pas en train de s'accrocher à une forme du passé, mais il y aura d'autres manières de créer avec les mots, c'est certain.
Il y a une sorte de défaitisme lorsque vous dites que dans quelques années, on n'aura peut-être plus besoin de littérature ?
Non, je ne dis pas qu'on n'aura pas besoin de littérature, mais que je fais confiance à la jeunesse pour continuer à inventer des formes, et que ce que nous appelons la littérature aujourd'hui, sera un jour de tout façon quelque chose du passé.
Avez-vous plus d'appréhension aujourd'hui lorsque vous écrivez qu'au début pour le premier ?
Paradoxalement oui, parce que quand j'ai écris le premier, je ne l'ai pas écris par rapport à un éditeur ou par rapport au lecteur, je l'ai écris pour l'écrire, et j'avais l'impression que je n'avais rien à perdre.
Maintenant, si un livre était très mal reçu, j'aurais quelque chose à perdre.
Merci Pascal Morin et ça tombe bien parce que votre nouveau titre est très bien reçu, aussi bien par les libraires que par les lecteurs, aux éditions du Rouergue, dans la collection la brune.
Votre nouveau titre « Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne », et entre parenthèses : « Et autres questions capitales ».

Philippe Chauveau :
Bonjour Pascal Morin. Votre actualité aux éditions du Rouergue dans la collection « La brune » est ce nouveau titre : "Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne".
Grave question, s'il en est. C'est déjà votre cinquième titre. Vous êtes professeur de lettres, j'ai envie de dire, dans la vraie vie, et vous écrivez en parallèle.
Dans quel domaine trouvez-vous le plus d'épanouissement ? Est-ce dans l'écriture ? Est-ce dans l'enseignement ? Est-ce que les deux sont intimement liés ?

Pascal Morin :
Enseigner la littérature et écrire ne sont pas des domaines très éloignés l'un de l'autre. En réalité, le plaisir que j'y prends est dans la transmission je pense, donc le fait d'être enseignant est vraiment, pour moi, et avant tout, travailler sur le plaisir des textes avec les élèves. Dans le fait d'écrire et de publier des livres.
Il y a eu un moment donné cette envie aussi de partager avec des lecteurs le plaisir que j'avais ressenti en étant moi-même lecteur. Donc je crois que c'est ce qui m'anime au fond, le plaisir, dans les deux cas.

Philippe Chauveau :
Que vous apporte l'écriture lorsque vous vous retrouvez face à votre page blanche - ou peut être face à votre écran ? Que ressentez-vous, qu'éprouvez-vous, qu'avez-vous envie de donner, de transmettre ?

Pascal Morin :
C'est difficile à dire, c'est très privé quand même. En tout cas je n'écris pas du tout dans la douleur d'écrire contrairement à ce que disent d'autres auteurs. Il y a quelque chose qui est de l'ordre d'une jouissance mais je ne vous en dirais pas plus.

Philippe Chauveau :
Est-ce que l'écriture vous aide à avancer dans le quotidien ou est-ce que, finalement, c'est une partie de vous-même ? Êtes-vous le même lorsque vous êtes en cours que lorsque vous écrivez ? Vous le ressentez comment cet acte d'écriture ?

Pascal Morin :
Alors l'acte d'écrire est un acte solitaire. De là à dire que c'est une jouissance solitaire, on peut peut-être aller jusque là mais en revanche, pour moi, les choses ne sont pas clivées à ce point. C'est-à-dire que même si j'ai besoin d'être seul pour écrire, je ne suis pas foncièrement différent dans le reste de ma vie que dans ma vie d'auteur.

Philippe Chauveau :
Est-ce que ça veut dire qu'il y a beaucoup de vous, de votre personnalité dans ce que vous écrivez dans les histoires que vous avez envie de raconter ?

Pascal Morin :
Forcément oui, même si je fais toujours un pas de côté pour faire en sorte qu'on soit dans la fiction, parce que raconter des histoires qui ne seraient que les miennes ne toucheraient personne. En tout cas, ça ne serait pas facile à communiquer. Donc le fait de me déplacer, de changer suffisamment d'éléments pour me retrouver à côté, ça rend j'espère les choses plus universelles.

Philippe Chauveau :
Vous êtes-vous déjà dis parfois « dans trente ans, dans quarante ans, dans soixante ans, ce sont peut-être mes œuvres qu'on étudiera en cours de littérature française » ?

Pascal Morin :
Vous croyez qu'on étudiera encore la littérature dans soixante ans ?

Philippe Chauveau :
Je le souhaite, vous aussi j'imagine ?

Pascal Morin :
Oui, enfin je pense que le monde est aussi en train de changer. Je me demande jusqu'à quel point on n'est pas en train de s'accrocher à une forme du passé, mais il y aura d'autres manières de créer avec les mots, c'est certain.

Philippe Chauveau :
Il y a une sorte de défaitisme lorsque vous dites que dans quelques années, on n'aura peut-être plus besoin de littérature ?

Pascal Morin :
Non, je ne dis pas qu'on n'aura pas besoin de littérature, mais que je fais confiance à la jeunesse pour continuer à inventer des formes, et que ce que nous appelons la littérature aujourd'hui, sera un jour de tout façon quelque chose du passé.

Philippe Chauveau :
Avez-vous plus d'appréhension aujourd'hui lorsque vous écrivez qu'au début pour le premier ?

Pascal Morin :
Paradoxalement oui, parce que quand j'ai écris le premier, je ne l'ai pas écris par rapport à un éditeur ou par rapport au lecteur, je l'ai écris pour l'écrire, et j'avais l'impression que je n'avais rien à perdre. Maintenant, si un livre était très mal reçu, j'aurais quelque chose à perdre.

Philippe Chauveau :
Merci Pascal Morin et ça tombe bien parce que votre nouveau titre est très bien reçu, aussi bien par les libraires que par les lecteurs, aux éditions du Rouergue, dans la collection la brune. Votre nouveau titre « Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne », et entre parenthèses : « Et autres questions capitales ».

Comment trouver l'amour à 50 ans quand on est parisienne Éditions Le Rouergue
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Né dans la Drôme mais installé à Paris depuis 1989, Pascal Morin est agrégé de lettres et enseigne la littérature aux élèves de classe préparatoire des grandes écoles, c'est dire que l'univers littéraire est pour lui comme une seconde nature .En 2004, Pascal Morin publie son premier roman «l'eau du bain» et se fait rapidement remarquer par les libraires et les lecteurs pour son écriture original qui apparaît paradoxalement à la fois traditionnelle et inventive. Pascal Morin est surtout un excellent observateur de notre...Comment trouver l'amour à 50 ans quand on est parisienne de Pascal Morin - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Pascal Morin. Votre actualité aux éditions du Rouergue dans la collection « La brune » est ce nouveau titre : "Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne".Grave question, s'il en est. C'est déjà votre cinquième titre. Vous êtes professeur de lettres, j'ai envie de dire, dans la vraie vie, et vous écrivez en parallèle.Dans quel domaine trouvez-vous le plus d'épanouissement ? Est-ce dans l'écriture ? Est-ce dans l'enseignement ? Est-ce que les deux sont intimement...Comment trouver l'amour à 50 ans quand on est parisienne de Pascal Morin - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Pascal Morin votre nouveau titre aux édition du Rouergue dans la collection la brune. Quelle originalité dans ce titre alors je le lit « Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne » et la parenthèse qui est importante « et autres questions capitales » qu'est ce qui vous a donné envie, parce que jusqu'à présent vos titres étaient plus classique sans que ce soit péjoratif, qu'est ce qui vous a donné envie de de faire un titre très énigmatique qui renferme beaucoup de choses, le...Comment trouver l'amour à 50 ans quand on est parisienne de Pascal Morin - Le livre - Suite
    C'est vrai, ce titre là « Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est Parisienne », à priori quand on le voit sur une table de libraire, on se dit « encore une une énième fable sociale dans l'ère du temps et en fait c'est à la fois une jolie promenade amoureuse, mais pas que, c'est aussi une réflexion sur les solitudes contemporaines, sur les préjugés raciaux, sur l'exile. Voilà donc, c'est à la fois tout ça et c'est aussi une jolie promenade amoureuse éminemment optimiste il faut le dire et c'est plutôt rare...Comment trouver l'amour à 50 ans quand on est parisienne de Pascal Morin - L'avis du libraire - Suite