Valérie Bonnier

Valérie Bonnier

Toutes les brunes ne sont pas des tigresses

Portrait 4'05
Philippe Chauveau:
Bonjour Valérie Bonnier.

Valérie Bonnier :
Bonjour.

Philippe Chauveau :
Bienvenue sur Web Tv Culture. Toutes les brunes ne sont pas des tigresses , c'est aux éditions du Rocher. Un nouveau roman qui vient clore la trilogie dont on reparlera. Nous sommes ici à Montmartre, au coeur de Paris, plus précisément au musée Montmartre. Vous vivez à Montmartre, vous êtes montmartroise de coeur. Mais vos origines c'est plus la région Rhône-Alpes ?

Valérie Bonnier:
Oui j'ai été élevée à Lyon et dans toute la région. J'étais très turbulente donc j'étais en pension dans tous les pensionnats de la région Rhône-Alpes: Grenoble, Voiron, la côte Saint-André… J'adore la montagne, fatalement, mais j'habite Montmartre depuis très très longtemps et je suis montmartroise de coeur, d'âme et d'esprit.

Philippe Chauveau:
Il y a eu la danse quand vous étiez plus petite, après vous avez été mannequin, actrice, aujourd'hui scénariste. Vous aimez bien finalement cet univers artistique?

Valérie Bonnier:
Je dois aimer l'aventure, le risque, la liberté. D'ailleurs, nous sommes à Montmartre, c'est la Commune libre de Montmartre, avec un musée, un président de la république. Je crois que cette liberté m'a toujours été chère parce que je suis assez indisciplinée et je dois aimer le risque dans la vie ou peut être ai-je peur de m'ennuyer, je ne sais pas.

Philippe Chauveau:
Le métier de comédienne est arrivé comment dans votre vie?

Valérie Bonnier:
C'est un peu particulier. Quand je suis arrivée à Paris, j'ai rencontré Jean-Laurent Cochet. J'ai suivi ses cours, ce qui m'a beaucoup appris pour écrire car il disséquait extrêmement bien les pièces de théâtre classiques et contemporaines. Donc j'ai un peu joué la comédie. Et grâce aussi à Jacques Roussin, que j'ai rencontré à la fin de sa vie, j'étais très jeune. Il m'a dit: « Pour être un bon auteur de théâtre, une bonne dialoguiste, il faut avoir soi-même joué la comédie ».

Philippe Chauveau:
Il y a eu l'écriture de scénario pour la radio, pour la télévision, pour le cinéma ; collaboration avec Lelouch, vous avez écrit pour des épisodes de « Maigret ». Plus récemment il y a eu « Terre Indigo » aussi. Comment travaille t'on un scénario? C'est complètement différent de l'écriture d'un roman?

Valérie Bonnier :
C'est surtout plus technique justement. Il ne faut pas oublier qu'un scénario en fait, c'est une étape de travail, ce n'est pas un film terminé. Alors que le roman, c'est pour ça que je crois que j'ai écrit trois romans en trois ans, c'est une liberté totale.

Philippe Chauveau:
Nous nous étions rencontrés il y a quelques temps déjà sur Web Tv Culture pour le premier tome, c'était Toutes les rousses ne sont pas des sorcières, et aujourd'hui on arrive au troisième Toutes les brunes ne sont pas des tigresses, ça veut dire que l'aventure a bien fonctionné, que les lecteurs, les lectrices sont au rendez-vous?

Valérie Bonnier:
Les lectrices ont été sensibles je pense à mon univers un peu d'insolence, elles se sont reconnues ou alors je les ai entrainées dans une sphère où elles avaient l'impression que tout était possible dans la vie. Je crois que c'est ça. Aussi bien des femmes plus âgées que des femmes plus jeunes.

Philippe Chauveau:
Un critique a dit que vos livres étaient un bon compromis entre L'accro du Shopping de Sophie Kinsella et Le Diable s'habille en Prada. Flatteur ou, au contraire, réducteur?

Valérie Bonnier:
Je vais être extrêmement prétentieuse, c'est du Valérie Bonnier!

Philippe Chauveau :
Est ce que vous êtes satisfaite? Vous avez réussi à franchir ce cap de l'écriture?

Valérie Bonnier :
Oui ça m'a fait plaisir de me prendre en charge, d'être totalement responsable de ce que j'écrivais. Et puis, je fais beaucoup de salons littéraires ; je suis invitée, ça me fait très plaisir parce que c'est une chose que je n'avais jamais vécue. Je rencontre d'une manière très intime des lectrices qui me suivent depuis le premier titre. Parfois elles sont beaucoup plus âgées que moi, parfois très jeunes. Je me sens investie d'une sorte de responsabilité. Ce rapport intime avec les lectrices, qui me font des confidences, qui m'envoient des mails, c'est irremplaçable, c'est extrêmement humain.

Philippe Chauveau :
Est ce que l'écriture rend heureux?

Valérie Bonnier :
Je ne pourrais pas me passer de l'écriture, c'est certain.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Valérie Bonnier. Ce nouveau roman qui vient clore la trilogie, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses, c'est aux éditions du Rocher.
Philippe Chauveau:
Bonjour Valérie Bonnier.

Valérie Bonnier :
Bonjour.

Philippe Chauveau :
Bienvenue sur Web Tv Culture. Toutes les brunes ne sont pas des tigresses , c'est aux éditions du Rocher. Un nouveau roman qui vient clore la trilogie dont on reparlera. Nous sommes ici à Montmartre, au coeur de Paris, plus précisément au musée Montmartre. Vous vivez à Montmartre, vous êtes montmartroise de coeur. Mais vos origines c'est plus la région Rhône-Alpes ?

Valérie Bonnier:
Oui j'ai été élevée à Lyon et dans toute la région. J'étais très turbulente donc j'étais en pension dans tous les pensionnats de la région Rhône-Alpes: Grenoble, Voiron, la côte Saint-André… J'adore la montagne, fatalement, mais j'habite Montmartre depuis très très longtemps et je suis montmartroise de coeur, d'âme et d'esprit.

Philippe Chauveau:
Il y a eu la danse quand vous étiez plus petite, après vous avez été mannequin, actrice, aujourd'hui scénariste. Vous aimez bien finalement cet univers artistique?

Valérie Bonnier:
Je dois aimer l'aventure, le risque, la liberté. D'ailleurs, nous sommes à Montmartre, c'est la Commune libre de Montmartre, avec un musée, un président de la république. Je crois que cette liberté m'a toujours été chère parce que je suis assez indisciplinée et je dois aimer le risque dans la vie ou peut être ai-je peur de m'ennuyer, je ne sais pas.

Philippe Chauveau:
Le métier de comédienne est arrivé comment dans votre vie?

Valérie Bonnier:
C'est un peu particulier. Quand je suis arrivée à Paris, j'ai rencontré Jean-Laurent Cochet. J'ai suivi ses cours, ce qui m'a beaucoup appris pour écrire car il disséquait extrêmement bien les pièces de théâtre classiques et contemporaines. Donc j'ai un peu joué la comédie. Et grâce aussi à Jacques Roussin, que j'ai rencontré à la fin de sa vie, j'étais très jeune. Il m'a dit: « Pour être un bon auteur de théâtre, une bonne dialoguiste, il faut avoir soi-même joué la comédie ».

Philippe Chauveau:
Il y a eu l'écriture de scénario pour la radio, pour la télévision, pour le cinéma ; collaboration avec Lelouch, vous avez écrit pour des épisodes de « Maigret ». Plus récemment il y a eu « Terre Indigo » aussi. Comment travaille t'on un scénario? C'est complètement différent de l'écriture d'un roman?

Valérie Bonnier :
C'est surtout plus technique justement. Il ne faut pas oublier qu'un scénario en fait, c'est une étape de travail, ce n'est pas un film terminé. Alors que le roman, c'est pour ça que je crois que j'ai écrit trois romans en trois ans, c'est une liberté totale.

Philippe Chauveau:
Nous nous étions rencontrés il y a quelques temps déjà sur Web Tv Culture pour le premier tome, c'était Toutes les rousses ne sont pas des sorcières, et aujourd'hui on arrive au troisième Toutes les brunes ne sont pas des tigresses, ça veut dire que l'aventure a bien fonctionné, que les lecteurs, les lectrices sont au rendez-vous?

Valérie Bonnier:
Les lectrices ont été sensibles je pense à mon univers un peu d'insolence, elles se sont reconnues ou alors je les ai entrainées dans une sphère où elles avaient l'impression que tout était possible dans la vie. Je crois que c'est ça. Aussi bien des femmes plus âgées que des femmes plus jeunes.

Philippe Chauveau:
Un critique a dit que vos livres étaient un bon compromis entre L'accro du Shopping de Sophie Kinsella et Le Diable s'habille en Prada. Flatteur ou, au contraire, réducteur?

Valérie Bonnier:
Je vais être extrêmement prétentieuse, c'est du Valérie Bonnier!

Philippe Chauveau :
Est ce que vous êtes satisfaite? Vous avez réussi à franchir ce cap de l'écriture?

Valérie Bonnier :
Oui ça m'a fait plaisir de me prendre en charge, d'être totalement responsable de ce que j'écrivais. Et puis, je fais beaucoup de salons littéraires ; je suis invitée, ça me fait très plaisir parce que c'est une chose que je n'avais jamais vécue. Je rencontre d'une manière très intime des lectrices qui me suivent depuis le premier titre. Parfois elles sont beaucoup plus âgées que moi, parfois très jeunes. Je me sens investie d'une sorte de responsabilité. Ce rapport intime avec les lectrices, qui me font des confidences, qui m'envoient des mails, c'est irremplaçable, c'est extrêmement humain.

Philippe Chauveau :
Est ce que l'écriture rend heureux?

Valérie Bonnier :
Je ne pourrais pas me passer de l'écriture, c'est certain.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Valérie Bonnier. Ce nouveau roman qui vient clore la trilogie, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses, c'est aux éditions du Rocher.

Toutes les brunes ne sont pas des tigresses Aux Editions du Rocher
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
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