Valérie Bonnier

Valérie Bonnier

Toutes les brunes ne sont pas des tigresses

Le livre 4'21
Philippe Chauveau :
Valérie Bonnier, nous sommes ensemble ic,i au musée Montmartre, pour le troisième tome de votre trilogie. Alors, il y avait eu Toutes les rousses ne sont pas des sorcières , où nous avions fait connaissance avec Clarisse, ensuite Toutes les blondes ne sont pas des anges et là c'était Sidonie. Et puis aujourd'hui toujours aux éditions du Rocher, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses, et on découvre un personnage fantasque, libre et indépendant, c'est Graziella. Comment est-il né ce personnage de Graziella?

Valérie Bonnier :
C'est une insoumise qui n'aime pas obéir. Ensuite j'ai toujours été passionnée par la danse. J'ai pratiqué la danse quand j'étais enfant et plus tard assidument. Montmartre, qui me semblait être très approprié à la liberté. Et il y a une quatrième raison que j'oublie, qui est sans doute la plus importante: c'est une brésilienne. Or, je suis d'origine brésilienne par ma mère. Je pense que j'ai en moi ce goût effréné de la liberté, de la danse et les brésiliennes expriment beaucoup de sentiments, de sensations avec leur corps. C'est une femme qui, en même temps, va devoir essayer de faire un choix en se posant des questions, en se disant: « Si je me prive un peu de ma liberté qu'est ce que je vais perdre? Vais-je gagner quelque chose? Est-ce que je ne vais pas me perdre moi-même? ».

Philippe Chauveau :
Difficile de résumer votre livre parce qu'il y a un rebondissement à chaque page. C'est un livre dans lequel on rit beaucoup, c'est un livre aussi très touchant parfois parce qu'il y a des fêlures, des déchirures, des blessures dans chacun des personnages.

Valérie Bonnier:

Oui oui. On ne peut pas écrire des choses totalement superficielles de toute façon. Et puis ce thème de l'insoumission, de la difficulté d'obéir, de se plier à des lois, à des règles, à des codes... Ce thème là m'est extrêmement cher ; j'ai toujours eu beaucoup de mal à le faire. Il faut faire des compromissions dans la vie. Or, mon personnage a du mal parce qu'elle arrive du Brésil. Elle se retrouve dans un univers totalement étranger, inconnu, avec des règles très particulières. Donc, ce n'est pas un parcours initiatique, malgré tout ce qu'elle va tenter de faire, parce qu'elle va tenter de faire beaucoup de choses, même parfois contre son gré ; elle fuit beaucoup, elle revient, elle est assez fantasque. Mais en même temps, la fin va être extrêmement logique, on va voir que ce choix va lui correspondre totalement à travers tout ce qu'elle aura vécu, à travers l'histoire d'amour très fougueuse, à travers la difficulté du corps, de danser, la souffrance physique que procure la danse et puis à travers cette relation avec Dorine, ce personnage extrêmement mystérieux.

Philippe Chauveau :
Mais les hommes dans tout ça? Parce que Graziella, lorsqu'on la croise ou si on la croisait, ce n'est quand même pas quelqu'un de facile.

Valérie Bonnier :
Oui, elle n'est pas facile, elle est brésilienne, elle est brune. Ce n'est pas réducteur.

Philippe Chauveau :
Les deux autres n'étaient pas faciles non plus, Clarisse et Sidonie.

Valérie Bonnier:
Non. Clarisse était une insolente, Sidonie, une impertinente, ça n'est pas la même chose. Et Graziella, c'est totalement une femme totalement désinhibée mais en même temps extrêmement fragile.

Philippe Chauveau :
La fin est ouverte dans ce livre.

Valérie Bonnier :
Peut-être que je vais tracer un chemin dans cette fin ouverte. J'ai envie de rencontrer un homme. Un homme dont rêve toutes les femmes. Je ne dis pas le prince charmant, parce qu'il est mièvre, je le déteste le prince charmant! Mais peut être un homme idéal, un homme complet au même titre que mes héroïne. Je ne sais pas du tout si je vais y parvenir mais je vais essayer.

Philippe Chauveau:
Merci Valérie Bonnier, on va vous laisser écrire pour nous conter les aventures de ce prochain héros. Et en attendant on va retrouver avec plaisir nos trois héroïnes Sidonie, Clarisse et Graziella. Je rappelle le troisième tome de votre trilogie, c'est aux éditions du Rocher, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses. Et puis merci aussi au musée Montmartre de nous avoir accueillis.
Philippe Chauveau :
Valérie Bonnier, nous sommes ensemble ic,i au musée Montmartre, pour le troisième tome de votre trilogie. Alors, il y avait eu Toutes les rousses ne sont pas des sorcières , où nous avions fait connaissance avec Clarisse, ensuite Toutes les blondes ne sont pas des anges et là c'était Sidonie. Et puis aujourd'hui toujours aux éditions du Rocher, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses, et on découvre un personnage fantasque, libre et indépendant, c'est Graziella. Comment est-il né ce personnage de Graziella?

Valérie Bonnier :
C'est une insoumise qui n'aime pas obéir. Ensuite j'ai toujours été passionnée par la danse. J'ai pratiqué la danse quand j'étais enfant et plus tard assidument. Montmartre, qui me semblait être très approprié à la liberté. Et il y a une quatrième raison que j'oublie, qui est sans doute la plus importante: c'est une brésilienne. Or, je suis d'origine brésilienne par ma mère. Je pense que j'ai en moi ce goût effréné de la liberté, de la danse et les brésiliennes expriment beaucoup de sentiments, de sensations avec leur corps. C'est une femme qui, en même temps, va devoir essayer de faire un choix en se posant des questions, en se disant: « Si je me prive un peu de ma liberté qu'est ce que je vais perdre? Vais-je gagner quelque chose? Est-ce que je ne vais pas me perdre moi-même? ».

Philippe Chauveau :
Difficile de résumer votre livre parce qu'il y a un rebondissement à chaque page. C'est un livre dans lequel on rit beaucoup, c'est un livre aussi très touchant parfois parce qu'il y a des fêlures, des déchirures, des blessures dans chacun des personnages.

Valérie Bonnier:

Oui oui. On ne peut pas écrire des choses totalement superficielles de toute façon. Et puis ce thème de l'insoumission, de la difficulté d'obéir, de se plier à des lois, à des règles, à des codes... Ce thème là m'est extrêmement cher ; j'ai toujours eu beaucoup de mal à le faire. Il faut faire des compromissions dans la vie. Or, mon personnage a du mal parce qu'elle arrive du Brésil. Elle se retrouve dans un univers totalement étranger, inconnu, avec des règles très particulières. Donc, ce n'est pas un parcours initiatique, malgré tout ce qu'elle va tenter de faire, parce qu'elle va tenter de faire beaucoup de choses, même parfois contre son gré ; elle fuit beaucoup, elle revient, elle est assez fantasque. Mais en même temps, la fin va être extrêmement logique, on va voir que ce choix va lui correspondre totalement à travers tout ce qu'elle aura vécu, à travers l'histoire d'amour très fougueuse, à travers la difficulté du corps, de danser, la souffrance physique que procure la danse et puis à travers cette relation avec Dorine, ce personnage extrêmement mystérieux.

Philippe Chauveau :
Mais les hommes dans tout ça? Parce que Graziella, lorsqu'on la croise ou si on la croisait, ce n'est quand même pas quelqu'un de facile.

Valérie Bonnier :
Oui, elle n'est pas facile, elle est brésilienne, elle est brune. Ce n'est pas réducteur.

Philippe Chauveau :
Les deux autres n'étaient pas faciles non plus, Clarisse et Sidonie.

Valérie Bonnier:
Non. Clarisse était une insolente, Sidonie, une impertinente, ça n'est pas la même chose. Et Graziella, c'est totalement une femme totalement désinhibée mais en même temps extrêmement fragile.

Philippe Chauveau :
La fin est ouverte dans ce livre.

Valérie Bonnier :
Peut-être que je vais tracer un chemin dans cette fin ouverte. J'ai envie de rencontrer un homme. Un homme dont rêve toutes les femmes. Je ne dis pas le prince charmant, parce qu'il est mièvre, je le déteste le prince charmant! Mais peut être un homme idéal, un homme complet au même titre que mes héroïne. Je ne sais pas du tout si je vais y parvenir mais je vais essayer.

Philippe Chauveau:
Merci Valérie Bonnier, on va vous laisser écrire pour nous conter les aventures de ce prochain héros. Et en attendant on va retrouver avec plaisir nos trois héroïnes Sidonie, Clarisse et Graziella. Je rappelle le troisième tome de votre trilogie, c'est aux éditions du Rocher, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses. Et puis merci aussi au musée Montmartre de nous avoir accueillis.

Toutes les brunes ne sont pas des tigresses Aux Editions du Rocher
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Sur Web TV Culture, rencontre avec une femme flamboyante et attachante, Valérie Bonnier. Mannequin, actrice, elle est aujourd'hui scénariste pour le cinéma et la télévision. Mais le rêve secret de Valérie Bonnier, c'était l'écriture. C'est aujourd'hui chose faite avec une trilogie publiée aux éditions du Rocher. Après Toutes les rousses ne sont pas des sorcières et Toutes les blondes ne sont pas des anges, voici le troisième tome, au Rocher toujours, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses. C'est au coeur de Montmartre,...Toutes les brunes ne sont pas des tigresses de Valérie Bonnier - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau: Bonjour Valérie Bonnier. Valérie Bonnier : Bonjour. Philippe Chauveau : Bienvenue sur Web Tv Culture. Toutes les brunes ne sont pas des tigresses , c'est aux éditions du Rocher. Un nouveau roman qui vient clore la trilogie dont on reparlera. Nous sommes ici à Montmartre, au coeur de Paris, plus précisément au musée Montmartre. Vous vivez à Montmartre, vous êtes montmartroise de coeur. Mais vos origines c'est plus la région Rhône-Alpes ? Valérie Bonnier: Oui j'ai été élevée à Lyon et dans toute...Toutes les brunes ne sont pas des tigresses de Valérie Bonnier - Portrait - Suite
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