Antoine Sénanque

Antoine Sénanque

Salut Marie

Portrait 3'24

Philippe Chauveau :
Bonjour Antoine Sénanque. Merci d'être avec nous. Vous publiez chez Grasset votre nouveau livre, votre nouveau roman « Salut Marie ». Mais auparavant, on va parler un peu de vous. Vous êtes médecin, neurologue précisément et l'univers médical est toujours un peu présent dans vos livres. Ca avait été le cas lors de votre première publication en 2005 « Blouse » et puis même là dans « Salut Marie », il y a certain passages, des personnages qui sont liés à la médecine. Vous avez du mal à vous détacher de votre métier ?

Antoine Sénanque :
On se défait difficilement de la médecine. Mais en réalité, j'avais commencé à écrire avec l'idée que ça allait me permettre de me détacher de la médecine, donc j'ai écrit plutôt cotre la médecine, pour m'en débarrasser. Le premier livre que j'ai écrit en 2004-2005 était justement mes souvenirs de jeune médecin, un sorte de brulot, sur ce qui ne me plaisait pas beaucoup en médecine. Et puis finalement, je ne suis pas arrivé à me débarrasser totalement de la médecine puisque je continue de l'exercer et puis j'ai un rapport ambigu avec elle. Je suis en même temps très repoussé par elle et en même temps très attiré par elle.

Philippe Chauveau :
Je t'aime moi non plus.

Antoine Sénanque :
Voilà, je t'aime moi non plus. Exactement.

Philippe Chauveau :
Et l'écriture dans votre tête, était-ce déjà quelque chose qui germait depuis longtemps ?

Antoine Sénanque :
Oui, l'écriture est beaucoup plus vieille que la médecine. J'ai toujours écrit. Depuis que je suis tout jeune, j'ai écrit des livres, des nouvelles et tout au long de ma carrière de médecin, j'ai écrit plusieurs romans et j'ai essayé de me faire publier pendant des années avant de réussir avec « Blouse » en 2004, donc c'est une vieille histoire l'écriture, beaucoup plus vieille que la médecine.

Philippe Chauveau :
Vous avez commencé avec « Blouse » en 2004-2005, c'était un récit, une sorte de brulot assez caustique sur le monde médical et après vous êtes passé au roman. Qu'est ce que le roman vous apporte de plus ?

Antoine Sénanque :
En fait, j'ai commencé par écrire des romans, mais ils n'ont pas attiré l'oeil des éditeurs et c'était des romans à la base qui étaient très éloignés de la médecine. A force d'essuyer des refus des éditeurs sur des romans loin de la médecine, je me suis dit que finalement je pourrais écrire un livre à partir de mon expérience de médecin. Et là, tout à coup, ce livre mélangé à mes souvenirs de médecin a beaucoup intéressé les éditeurs. Ca m'a permis de rentrer dans ce milieu littéraire, mais mon idée de base n'était pas de tourner sur des brulots anti-médecin, anti-médecine, mon idée de base a toujours été d'écrire des romans.

Philippe Chauveau :
Ecrivez-vous d'abord en pensant au lecteur qui va vous lire ou l'écriture est-elle d'abord un bienfait personnel ?

Antoine Sénanque :
Le vrai plaisir et la vraie motivation pour un écrivain, c'est d'être lu, pas pour vendre forcément des livres, mais pour partager quelque chose avec son prochain, qu'on arrive pas forcément à partager aussi bien dans le langage quotidien et le langage verbal. Le langage écrit permet de faire des échanges doux avec son prochain et de lancer des bouteilles. Moi j'aime bien avec les livres lancer des petites bouteilles à des inconnus avec des messages qui sont contenus dans le livre et ça se sont les très grands plaisirs de l'écriture.

Philippe Chauveau :
Merci Antoine Sénanque. Votre actualité c'est « Salut Maie » et c'est chez Grasset.

Philippe Chauveau :
Bonjour Antoine Sénanque. Merci d'être avec nous. Vous publiez chez Grasset votre nouveau livre, votre nouveau roman « Salut Marie ». Mais auparavant, on va parler un peu de vous. Vous êtes médecin, neurologue précisément et l'univers médical est toujours un peu présent dans vos livres. Ca avait été le cas lors de votre première publication en 2005 « Blouse » et puis même là dans « Salut Marie », il y a certain passages, des personnages qui sont liés à la médecine. Vous avez du mal à vous détacher de votre métier ?

Antoine Sénanque :
On se défait difficilement de la médecine. Mais en réalité, j'avais commencé à écrire avec l'idée que ça allait me permettre de me détacher de la médecine, donc j'ai écrit plutôt cotre la médecine, pour m'en débarrasser. Le premier livre que j'ai écrit en 2004-2005 était justement mes souvenirs de jeune médecin, un sorte de brulot, sur ce qui ne me plaisait pas beaucoup en médecine. Et puis finalement, je ne suis pas arrivé à me débarrasser totalement de la médecine puisque je continue de l'exercer et puis j'ai un rapport ambigu avec elle. Je suis en même temps très repoussé par elle et en même temps très attiré par elle.

Philippe Chauveau :
Je t'aime moi non plus.

Antoine Sénanque :
Voilà, je t'aime moi non plus. Exactement.

Philippe Chauveau :
Et l'écriture dans votre tête, était-ce déjà quelque chose qui germait depuis longtemps ?

Antoine Sénanque :
Oui, l'écriture est beaucoup plus vieille que la médecine. J'ai toujours écrit. Depuis que je suis tout jeune, j'ai écrit des livres, des nouvelles et tout au long de ma carrière de médecin, j'ai écrit plusieurs romans et j'ai essayé de me faire publier pendant des années avant de réussir avec « Blouse » en 2004, donc c'est une vieille histoire l'écriture, beaucoup plus vieille que la médecine.

Philippe Chauveau :
Vous avez commencé avec « Blouse » en 2004-2005, c'était un récit, une sorte de brulot assez caustique sur le monde médical et après vous êtes passé au roman. Qu'est ce que le roman vous apporte de plus ?

Antoine Sénanque :
En fait, j'ai commencé par écrire des romans, mais ils n'ont pas attiré l'oeil des éditeurs et c'était des romans à la base qui étaient très éloignés de la médecine. A force d'essuyer des refus des éditeurs sur des romans loin de la médecine, je me suis dit que finalement je pourrais écrire un livre à partir de mon expérience de médecin. Et là, tout à coup, ce livre mélangé à mes souvenirs de médecin a beaucoup intéressé les éditeurs. Ca m'a permis de rentrer dans ce milieu littéraire, mais mon idée de base n'était pas de tourner sur des brulots anti-médecin, anti-médecine, mon idée de base a toujours été d'écrire des romans.

Philippe Chauveau :
Ecrivez-vous d'abord en pensant au lecteur qui va vous lire ou l'écriture est-elle d'abord un bienfait personnel ?

Antoine Sénanque :
Le vrai plaisir et la vraie motivation pour un écrivain, c'est d'être lu, pas pour vendre forcément des livres, mais pour partager quelque chose avec son prochain, qu'on arrive pas forcément à partager aussi bien dans le langage quotidien et le langage verbal. Le langage écrit permet de faire des échanges doux avec son prochain et de lancer des bouteilles. Moi j'aime bien avec les livres lancer des petites bouteilles à des inconnus avec des messages qui sont contenus dans le livre et ça se sont les très grands plaisirs de l'écriture.

Philippe Chauveau :
Merci Antoine Sénanque. Votre actualité c'est « Salut Maie » et c'est chez Grasset.

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  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
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    Philippe Chauveau :Antoine Sénanque, vous venez de publier chez Grasset votre nouveau roman. Alors on se souvient de « Blouse », c'était un récit, un brûlot sur le milieu médical. Nous voici aujourd'hui avec Pierre. Il a 51 ans, c'est un homme de notre époque, il est vétérinaire, il est veuf, il a perdu sa femme subitement et une autre femme va apparaître devant ses yeux, le 1er avril 2008, c'est la vierge Marie, rien de moins. Qu'est ce qui vous a donné envie d'inventer cette histoire ?Antoine Sénanque :Les miracles ! Mon...Salut Marie d'Antoine Sénanque - Le livre - Suite
    Librairie Del Duca – Paris : Sylviane DuchenetCe livre m'a beaucoup plu, d'ailleurs Sénanque me plaît déjà depuis pas mal d'années. A chaque fois je lis ses livres, ils sont toujours avec beaucoup d'humour. Il a une écriture très agréable, très lapidaire, très rapide. On ne s'ennuie pas vous savez, une fois qu'on l'a commencé, on peut plus l'arrêter, vous y allez bon je lis encore une page et puis en fin de compte on en lit trois, dix puis on termine le livre. Moi j'ai lu le livre d'une traite, voilà je l'ai pas lâché....Salut Marie d'Antoine Sénanque - L'avis du libraire - Suite