Dans la vraie vie, Antoine Sénanque est neurologue à Paris sous un autre nom. L'autre vie d'Antoine Sénanque, c'est l'écriture !En 2004 paraît « Blouse », un récit très personnel, critique acide du milieu médical suivi d'un 1er roman, « La grande garde » où il reste dans cet univers professionnel qu'il connait bien. Vient alors « L'ami de jeunesse » sur les choix qui s'imposent à nous en milieu de vie puis « L'homme mouillé », avec Pal, anti-héros ordinaire dans la Hongrie des années 40 où Antoine Sénanque...
Salut Marie d'Antoine Sénanque - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Antoine Sénanque. Merci d'être avec nous. Vous publiez chez Grasset votre nouveau livre, votre nouveau roman « Salut Marie ». Mais auparavant, on va parler un peu de vous. Vous êtes médecin, neurologue précisément et l'univers médical est toujours un peu présent dans vos livres. Ca avait été le cas lors de votre première publication en 2005 « Blouse » et puis même là dans « Salut Marie », il y a certain passages, des personnages qui sont liés à la médecine. Vous avez du mal à vous...
Salut Marie d'Antoine Sénanque - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Antoine Sénanque, vous venez de publier chez Grasset votre nouveau roman. Alors on se souvient de « Blouse », c'était un récit, un brûlot sur le milieu médical. Nous voici aujourd'hui avec Pierre. Il a 51 ans, c'est un homme de notre époque, il est vétérinaire, il est veuf, il a perdu sa femme subitement et une autre femme va apparaître devant ses yeux, le 1er avril 2008, c'est la vierge Marie, rien de moins. Qu'est ce qui vous a donné envie d'inventer cette histoire ?Antoine Sénanque :Les miracles ! Mon...
Salut Marie d'Antoine Sénanque - Le livre - Suite
Librairie Del Duca – Paris : Sylviane DuchenetCe livre m'a beaucoup plu, d'ailleurs Sénanque me plaît déjà depuis pas mal d'années. A chaque fois je lis ses livres, ils sont toujours avec beaucoup d'humour. Il a une écriture très agréable, très lapidaire, très rapide. On ne s'ennuie pas vous savez, une fois qu'on l'a commencé, on peut plus l'arrêter, vous y allez bon je lis encore une page et puis en fin de compte on en lit trois, dix puis on termine le livre. Moi j'ai lu le livre d'une traite, voilà je l'ai pas lâché....
Salut Marie d'Antoine Sénanque - L'avis du libraire - Suite
Antoine Sénanque
Salut Marie
Présentation 1'38Dans la vraie vie, Antoine Sénanque est neurologue à Paris sous un autre nom.
L'autre vie d'Antoine Sénanque, c'est l'écriture !
En 2004 paraît « Blouse », un récit très personnel, critique acide du milieu médical suivi d'un 1er roman, « La grande garde » où il reste dans cet univers professionnel qu'il connait bien. Vient alors « L'ami de jeunesse » sur les choix qui s'imposent à nous en milieu de vie puis « L'homme mouillé », avec Pal, anti-héros ordinaire dans la Hongrie des années 40 où Antoine Sénanque prouve aussi sa passion pour l'Histoire.
Au fil de ces titres, Antoine Sénanque a montré une écriture douce, discrète, sans exagération, des phrases courtes où l'émotion s'écrit entre les lignes. Des romans où la place est donnée aux personnages et à leurs destinées, des romans dans lesquels l'auteur se montre à la fois tendre et irrévérencieux.
Avec « Salut Marie », il confirme à la fois l'aisance de son écriture mais aussi ce style qui lui est propre.
Le 1er avril 2008, Pierre, vétérinaire de 51 ans, veuf, a une apparition. Il voit la Vierge. Drôle de date pour une telle rencontre. Et chacun autour de lui, de lui prodiguer des conseils, entre amusement et interrogation. De là, autour du narrateur, voici une belle galerie de personnages, une sorte de roman choral très drôle qui permet surtout à Antoine Sénanque de nous parler d'amour et d'amitié, de la vie de la mort, de la vieillesse, de nos angoisses et aussi de nos croyances, quelles qu'elles soient.
« Salut Marie », un petit miracle d'humour et d'amour publié chez Grasset.
Antoine Sénanque est avec nous sur WTC.
Dans la vraie vie, Antoine Sénanque est neurologue à Paris sous un autre nom.
L'autre vie d'Antoine Sénanque, c'est l'écriture !
En 2004 paraît « Blouse », un récit très personnel, critique acide du milieu médical suivi d'un 1er roman, « La grande garde » où il reste dans cet univers professionnel qu'il connait bien. Vient alors « L'ami de jeunesse » sur les choix qui s'imposent à nous en milieu de vie puis « L'homme mouillé », avec Pal, anti-héros ordinaire dans la Hongrie des années 40 où Antoine Sénanque prouve aussi sa passion pour l'Histoire.
Au fil de ces titres, Antoine Sénanque a montré une écriture douce, discrète, sans exagération, des phrases courtes où l'émotion s'écrit entre les lignes. Des romans où la place est donnée aux personnages et à leurs destinées, des romans dans lesquels l'auteur se montre à la fois tendre et irrévérencieux.
Avec « Salut Marie », il confirme à la fois l'aisance de son écriture mais aussi ce style qui lui est propre.
Le 1er avril 2008, Pierre, vétérinaire de 51 ans, veuf, a une apparition. Il voit la Vierge. Drôle de date pour une telle rencontre. Et chacun autour de lui, de lui prodiguer des conseils, entre amusement et interrogation. De là, autour du narrateur, voici une belle galerie de personnages, une sorte de roman choral très drôle qui permet surtout à Antoine Sénanque de nous parler d'amour et d'amitié, de la vie de la mort, de la vieillesse, de nos angoisses et aussi de nos croyances, quelles qu'elles soient.
« Salut Marie », un petit miracle d'humour et d'amour publié chez Grasset.
Antoine Sénanque est avec nous sur WTC.
Antoine Sénanque
Salut Marie
Portrait 3'24Philippe Chauveau :
Bonjour Antoine Sénanque. Merci d'être avec nous. Vous publiez chez Grasset votre nouveau livre, votre nouveau roman « Salut Marie ». Mais auparavant, on va parler un peu de vous. Vous êtes médecin, neurologue précisément et l'univers médical est toujours un peu présent dans vos livres. Ca avait été le cas lors de votre première publication en 2005 « Blouse » et puis même là dans « Salut Marie », il y a certain passages, des personnages qui sont liés à la médecine. Vous avez du mal à vous détacher de votre métier ?
Antoine Sénanque :
On se défait difficilement de la médecine. Mais en réalité, j'avais commencé à écrire avec l'idée que ça allait me permettre de me détacher de la médecine, donc j'ai écrit plutôt cotre la médecine, pour m'en débarrasser. Le premier livre que j'ai écrit en 2004-2005 était justement mes souvenirs de jeune médecin, un sorte de brulot, sur ce qui ne me plaisait pas beaucoup en médecine. Et puis finalement, je ne suis pas arrivé à me débarrasser totalement de la médecine puisque je continue de l'exercer et puis j'ai un rapport ambigu avec elle. Je suis en même temps très repoussé par elle et en même temps très attiré par elle.
Philippe Chauveau :
Je t'aime moi non plus.
Antoine Sénanque :
Voilà, je t'aime moi non plus. Exactement.
Philippe Chauveau :
Et l'écriture dans votre tête, était-ce déjà quelque chose qui germait depuis longtemps ?
Antoine Sénanque :
Oui, l'écriture est beaucoup plus vieille que la médecine. J'ai toujours écrit. Depuis que je suis tout jeune, j'ai écrit des livres, des nouvelles et tout au long de ma carrière de médecin, j'ai écrit plusieurs romans et j'ai essayé de me faire publier pendant des années avant de réussir avec « Blouse » en 2004, donc c'est une vieille histoire l'écriture, beaucoup plus vieille que la médecine.
Philippe Chauveau :
Vous avez commencé avec « Blouse » en 2004-2005, c'était un récit, une sorte de brulot assez caustique sur le monde médical et après vous êtes passé au roman. Qu'est ce que le roman vous apporte de plus ?
Antoine Sénanque :
En fait, j'ai commencé par écrire des romans, mais ils n'ont pas attiré l'oeil des éditeurs et c'était des romans à la base qui étaient très éloignés de la médecine. A force d'essuyer des refus des éditeurs sur des romans loin de la médecine, je me suis dit que finalement je pourrais écrire un livre à partir de mon expérience de médecin. Et là, tout à coup, ce livre mélangé à mes souvenirs de médecin a beaucoup intéressé les éditeurs. Ca m'a permis de rentrer dans ce milieu littéraire, mais mon idée de base n'était pas de tourner sur des brulots anti-médecin, anti-médecine, mon idée de base a toujours été d'écrire des romans.
Philippe Chauveau :
Ecrivez-vous d'abord en pensant au lecteur qui va vous lire ou l'écriture est-elle d'abord un bienfait personnel ?
Antoine Sénanque :
Le vrai plaisir et la vraie motivation pour un écrivain, c'est d'être lu, pas pour vendre forcément des livres, mais pour partager quelque chose avec son prochain, qu'on arrive pas forcément à partager aussi bien dans le langage quotidien et le langage verbal. Le langage écrit permet de faire des échanges doux avec son prochain et de lancer des bouteilles. Moi j'aime bien avec les livres lancer des petites bouteilles à des inconnus avec des messages qui sont contenus dans le livre et ça se sont les très grands plaisirs de l'écriture.
Philippe Chauveau :
Merci Antoine Sénanque. Votre actualité c'est « Salut Maie » et c'est chez Grasset.
Philippe Chauveau :
Bonjour Antoine Sénanque. Merci d'être avec nous. Vous publiez chez Grasset votre nouveau livre, votre nouveau roman « Salut Marie ». Mais auparavant, on va parler un peu de vous. Vous êtes médecin, neurologue précisément et l'univers médical est toujours un peu présent dans vos livres. Ca avait été le cas lors de votre première publication en 2005 « Blouse » et puis même là dans « Salut Marie », il y a certain passages, des personnages qui sont liés à la médecine. Vous avez du mal à vous détacher de votre métier ?
Antoine Sénanque :
On se défait difficilement de la médecine. Mais en réalité, j'avais commencé à écrire avec l'idée que ça allait me permettre de me détacher de la médecine, donc j'ai écrit plutôt cotre la médecine, pour m'en débarrasser. Le premier livre que j'ai écrit en 2004-2005 était justement mes souvenirs de jeune médecin, un sorte de brulot, sur ce qui ne me plaisait pas beaucoup en médecine. Et puis finalement, je ne suis pas arrivé à me débarrasser totalement de la médecine puisque je continue de l'exercer et puis j'ai un rapport ambigu avec elle. Je suis en même temps très repoussé par elle et en même temps très attiré par elle.
Philippe Chauveau :
Je t'aime moi non plus.
Antoine Sénanque :
Voilà, je t'aime moi non plus. Exactement.
Philippe Chauveau :
Et l'écriture dans votre tête, était-ce déjà quelque chose qui germait depuis longtemps ?
Antoine Sénanque :
Oui, l'écriture est beaucoup plus vieille que la médecine. J'ai toujours écrit. Depuis que je suis tout jeune, j'ai écrit des livres, des nouvelles et tout au long de ma carrière de médecin, j'ai écrit plusieurs romans et j'ai essayé de me faire publier pendant des années avant de réussir avec « Blouse » en 2004, donc c'est une vieille histoire l'écriture, beaucoup plus vieille que la médecine.
Philippe Chauveau :
Vous avez commencé avec « Blouse » en 2004-2005, c'était un récit, une sorte de brulot assez caustique sur le monde médical et après vous êtes passé au roman. Qu'est ce que le roman vous apporte de plus ?
Antoine Sénanque :
En fait, j'ai commencé par écrire des romans, mais ils n'ont pas attiré l'oeil des éditeurs et c'était des romans à la base qui étaient très éloignés de la médecine. A force d'essuyer des refus des éditeurs sur des romans loin de la médecine, je me suis dit que finalement je pourrais écrire un livre à partir de mon expérience de médecin. Et là, tout à coup, ce livre mélangé à mes souvenirs de médecin a beaucoup intéressé les éditeurs. Ca m'a permis de rentrer dans ce milieu littéraire, mais mon idée de base n'était pas de tourner sur des brulots anti-médecin, anti-médecine, mon idée de base a toujours été d'écrire des romans.
Philippe Chauveau :
Ecrivez-vous d'abord en pensant au lecteur qui va vous lire ou l'écriture est-elle d'abord un bienfait personnel ?
Antoine Sénanque :
Le vrai plaisir et la vraie motivation pour un écrivain, c'est d'être lu, pas pour vendre forcément des livres, mais pour partager quelque chose avec son prochain, qu'on arrive pas forcément à partager aussi bien dans le langage quotidien et le langage verbal. Le langage écrit permet de faire des échanges doux avec son prochain et de lancer des bouteilles. Moi j'aime bien avec les livres lancer des petites bouteilles à des inconnus avec des messages qui sont contenus dans le livre et ça se sont les très grands plaisirs de l'écriture.
Philippe Chauveau :
Merci Antoine Sénanque. Votre actualité c'est « Salut Maie » et c'est chez Grasset.
Antoine Sénanque
Salut Marie
Le livre 3'25Philippe Chauveau :
Antoine Sénanque, vous venez de publier chez Grasset votre nouveau roman. Alors on se souvient de « Blouse », c'était un récit, un brûlot sur le milieu médical. Nous voici aujourd'hui avec Pierre. Il a 51 ans, c'est un homme de notre époque, il est vétérinaire, il est veuf, il a perdu sa femme subitement et une autre femme va apparaître devant ses yeux, le 1er avril 2008, c'est la vierge Marie, rien de moins. Qu'est ce qui vous a donné envie d'inventer cette histoire ?
Antoine Sénanque :
Les miracles ! Mon attirance et ma passion pour l'histoire des miracles. Mon activité de médecin que je continue d'exercer dans le civil, me confronte forcément à des petits miracles, des gens qui sont condamnés par la médecine et que d'une manière surprenante déjouent les pronostiques. Donc il est assez facile pur un médecin de passer de ces petits miracles quotidiens ou hebdomadaires, aux grands miracles de Lourdes et les miracles souvent commentés autour des apparitions de la Vierge. Et toute ma vie de médecin, je me suis passionné pour les miracles de Lourdes. J'ai beaucoup lu là-dessus, essayé de me faire une opinion sur la réalité ou pas de ces miracles et je me suis toujours dit que j'allais écrire un jour un livre autour de ça.
Philippe Chauveau :
Voici donc Pierre qui a cette apparition. Évidemment il s'interroge, mais sa vie n'est pas bouleversée pour autant, c'est plus son entourage qui s'inquiète pour lui.
Antoine Sénanque :
Cette apparition de la Vierge, ça lui arrive et il regarde ça comme un événement qui est un peu spectaculaire, mais pas forcément plus que les événements spectaculaires que l'on nous sert pas le biais des médias régulièrement. Donc il le traite comme tous les événements spectaculaires qu'il voit aux informations, par un intérêt vaguement détaché. Et en réalité, c'est quand même un peu difficile d'avoir un intérêt détaché devant l'apparition de la sainte Vierge, donc ça le perturbe un peu et deux questions vont revenir en permanence dans sa réflexion, c'est pourquoi moi ? Pourquoi est-ce que j'ai été choisi et puis la deuxième question, c'est à quoi tout ça va pouvoir me servir ? A la première « pourquoi moi ? » il a tendance à répondre de la manière très simple, « par erreur », puisque je n'ai rien demandé et je ne comprends absolument pas pourquoi j'ai été choisi. A la seconde, « à quoi est-ce que cela va me servir ? » il répond aussi de manière un peu radicale, trop radicale « à rien » puisqu'il a l'impression que rien n'a changé, mais en réalité, de manière subtile, progressivement, à son insu, toute sa vie va être transformée par des petits miracles secrets.
Philippe Chauveau :
Qu'avez-vous envie d'offrir au lecteur avec ce livre « Salut Marie » ?
Antoine Sénanque :
De la fraîcheur. C'est mon but dans ce livre. C'est-à-dire qu'on puisse sortir de ce livre avec l'impression d'avoir respiré. Et je trouve que quand dans la respiration il y a un peu de spiritualité qui se mêle aux molécules d'oxygène, je trouve que c'est une respiration qui fait énormément de bien et dans le livre c'est vrai que, même si la Vierge est traitée de manière un peu humoristique, il y a quand même un fond réel de spiritualité qui à mon avis fait l'intérêt du livre.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Antoine Sénanque. Merci pour cette bouffée d'air frais. Ça s'appelle donc « Salut Marie » et c'est aux éditions Grasset.
Philippe Chauveau :
Antoine Sénanque, vous venez de publier chez Grasset votre nouveau roman. Alors on se souvient de « Blouse », c'était un récit, un brûlot sur le milieu médical. Nous voici aujourd'hui avec Pierre. Il a 51 ans, c'est un homme de notre époque, il est vétérinaire, il est veuf, il a perdu sa femme subitement et une autre femme va apparaître devant ses yeux, le 1er avril 2008, c'est la vierge Marie, rien de moins. Qu'est ce qui vous a donné envie d'inventer cette histoire ?
Antoine Sénanque :
Les miracles ! Mon attirance et ma passion pour l'histoire des miracles. Mon activité de médecin que je continue d'exercer dans le civil, me confronte forcément à des petits miracles, des gens qui sont condamnés par la médecine et que d'une manière surprenante déjouent les pronostiques. Donc il est assez facile pur un médecin de passer de ces petits miracles quotidiens ou hebdomadaires, aux grands miracles de Lourdes et les miracles souvent commentés autour des apparitions de la Vierge. Et toute ma vie de médecin, je me suis passionné pour les miracles de Lourdes. J'ai beaucoup lu là-dessus, essayé de me faire une opinion sur la réalité ou pas de ces miracles et je me suis toujours dit que j'allais écrire un jour un livre autour de ça.
Philippe Chauveau :
Voici donc Pierre qui a cette apparition. Évidemment il s'interroge, mais sa vie n'est pas bouleversée pour autant, c'est plus son entourage qui s'inquiète pour lui.
Antoine Sénanque :
Cette apparition de la Vierge, ça lui arrive et il regarde ça comme un événement qui est un peu spectaculaire, mais pas forcément plus que les événements spectaculaires que l'on nous sert pas le biais des médias régulièrement. Donc il le traite comme tous les événements spectaculaires qu'il voit aux informations, par un intérêt vaguement détaché. Et en réalité, c'est quand même un peu difficile d'avoir un intérêt détaché devant l'apparition de la sainte Vierge, donc ça le perturbe un peu et deux questions vont revenir en permanence dans sa réflexion, c'est pourquoi moi ? Pourquoi est-ce que j'ai été choisi et puis la deuxième question, c'est à quoi tout ça va pouvoir me servir ? A la première « pourquoi moi ? » il a tendance à répondre de la manière très simple, « par erreur », puisque je n'ai rien demandé et je ne comprends absolument pas pourquoi j'ai été choisi. A la seconde, « à quoi est-ce que cela va me servir ? » il répond aussi de manière un peu radicale, trop radicale « à rien » puisqu'il a l'impression que rien n'a changé, mais en réalité, de manière subtile, progressivement, à son insu, toute sa vie va être transformée par des petits miracles secrets.
Philippe Chauveau :
Qu'avez-vous envie d'offrir au lecteur avec ce livre « Salut Marie » ?
Antoine Sénanque :
De la fraîcheur. C'est mon but dans ce livre. C'est-à-dire qu'on puisse sortir de ce livre avec l'impression d'avoir respiré. Et je trouve que quand dans la respiration il y a un peu de spiritualité qui se mêle aux molécules d'oxygène, je trouve que c'est une respiration qui fait énormément de bien et dans le livre c'est vrai que, même si la Vierge est traitée de manière un peu humoristique, il y a quand même un fond réel de spiritualité qui à mon avis fait l'intérêt du livre.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Antoine Sénanque. Merci pour cette bouffée d'air frais. Ça s'appelle donc « Salut Marie » et c'est aux éditions Grasset.
Antoine Sénanque
Salut Marie
L'avis du libraire 0'55Librairie Del Duca – Paris : Sylviane Duchenet
Ce livre m'a beaucoup plu, d'ailleurs Sénanque me plaît déjà depuis pas mal d'années. A chaque fois je lis ses livres, ils sont toujours avec beaucoup d'humour. Il a une écriture très agréable, très lapidaire, très rapide. On ne s'ennuie pas vous savez, une fois qu'on l'a commencé, on peut plus l'arrêter, vous y allez bon je lis encore une page et puis en fin de compte on en lit trois, dix puis on termine le livre. Moi j'ai lu le livre d'une traite, voilà je l'ai pas lâché. « Salut Marie » c'est quelque chose de facile mais de bien écrit, d'agréable, de pas ennuyeux, de drôle et de moins drôle aussi parce qu'il y a des passages un peu plus sérieux, et bien voilà je leur conseillerais ça.
Librairie Del Duca – Paris : Sylviane Duchenet
Ce livre m'a beaucoup plu, d'ailleurs Sénanque me plaît déjà depuis pas mal d'années. A chaque fois je lis ses livres, ils sont toujours avec beaucoup d'humour. Il a une écriture très agréable, très lapidaire, très rapide. On ne s'ennuie pas vous savez, une fois qu'on l'a commencé, on peut plus l'arrêter, vous y allez bon je lis encore une page et puis en fin de compte on en lit trois, dix puis on termine le livre. Moi j'ai lu le livre d'une traite, voilà je l'ai pas lâché. « Salut Marie » c'est quelque chose de facile mais de bien écrit, d'agréable, de pas ennuyeux, de drôle et de moins drôle aussi parce qu'il y a des passages un peu plus sérieux, et bien voilà je leur conseillerais ça.