Catherine Laborde

Catherine Laborde

Maria del Pilar

Portrait 4'48
Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : Bonjour, Catherine Laborde

Catherine Laborde (Maria del Pilar) : Bonjour, Philippe

Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : Merci de nous recevoir, ici, chez vous à Paris, nous sommes à deux pas du musée du Louvre. Je sais que vous aimez bien aller vous balader au musée du Louvre, parce l’art et la peinture notamment font partie de votre vie. Pourquoi ce goût pour aller flâner comme ça dans ce musée ?

Catherine Laborde (Maria del Pilar) : Je…Je ne le sais pas, mais je sais que le plaisir est immense, je suis pleine d’enthousiasme quand je vais au Louvre, je vais très souvent contempler Le Concert champêtre du Titien. D’ailleurs, j’ai une affiche qui reproduit le tableau dans ma chambre, j’ai ici un livre… Il y avait une exposition d’une rétrospective du Titien, il y a quelques années au Grand Palais. Je suis fascinée par la peinture vénitienne.

Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : J’aimerais qu’on revienne un petit peu sur votre parcours. On vous connaît aujourd’hui essentiellement pour la météo à la télévision bien sûr mais auparavant il y a eu aussi un passage sur les planches. On vous a vu dans plusieurs pièces, on vous a vu aussi à la télévision. Vous avez une formation de comédienne.

Catherine Laborde (Maria del Pilar) : Oui, en faites je voulais faire ça, je voulais être artiste, sauf que artiste, ça me paraissait nettement au-dessus de mes moyens, alors très vite j’ai pensé que comédienne c’était un métier artistique parce que la matière originale de l’art est déjà là, c’est le texte qui est écrit par l’auteur. Alors après on est en second plan, artiste de second plan, comédien, c’est un peu ça que je pensais. Et puis comme je n’étais pas une beauté, je ne pensais pas du tout cinéma, je pensais théâtre. Donc je me disais qu’avec des textes aussi solide que racine, j’adorais Racine, Molière, Marivaux, je vais pouvoir y arriver. Sauf que déjà à l’époque, on me faisait jouer des rôles de comédie alors que je ne rêvais que de tragédie. Enfin bon bref, je suis quand même arrivée à Paris pour être comédienne. Et comme vous l’avez dit j’ai été comédienne pendant dix ans avant d’arriver par hasard à la météo.

Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : Est-ce qu’il y a un regret, aujourd’hui, de ne plus être sur les planches, de ne plus jouer ? Est-ce que c’est quelque chose qui pourrait vous tenter encore ? Est ce que vous auriez envie de revivre ces moments-là ?

Catherine Laborde (Maria del Pilar) : C’est quelque chose qui me tente tous les jours et je n’y ai pas renoncé, Philippe. Je ne me sens pas du tout avoir été comédienne. Je me sens toujours dans la possibilité de jouer. Je pense que c’est ce qu’il y a de plus difficile pour un acteur, une actrice, c’est d’être toujours disponible pour un rôle à venir. Alors vous me direz ça fait longtemps qu’on ne vous a pas proposé de rôle. Oui ça fait longtemps mais la météo aussi c’est un rôle.

Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : Est-ce que c’est le fait de donner aux autres qui est le plus révélateur chez vous que ce soit dans le métier de comédien, de présentateur , de journaliste ? Est ce que c’est ce besoin de partager, d’échanger ?

Catherine Laborde (Maria del Pilar) : C’est gentil que vous disiez le mot donner parce qu’on est plutôt dans une période où on parle d’exhibition plutôt que de don quand on voit les gens sur la scène ou devant une caméra. Je pense que ça veut dire forcément que l’on donne quelque chose de soit et qu’il vaut mieux essayer de donner le maximum plutôt que le minimum, oui.

Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : Et lorsque l’on écrit, on donne aussi finalement ; Qu’est ce qui vous a poussé à écrire et à écrire sur votre famille ou sur vous-même ?

Catherine Laborde (Maria del Pilar) : Je ne sais pas. J’ai toujours écrit, j’ai toujours aimé écrire. Je vous ai dit que je voulais devenir artiste, en fait mon rêve, c’était d’écrire. Mais je pensais que j’avais pas le talent suffisant pour ça. Je pense pas l’avoir davantage aujourd’hui mais je veux plus me poser la question, puisque je peux éditer et que j’ai la chance de pouvoir écrire tous les jours. Et puis je pense que écrire c’est aussi beaucoup de pratique quotidienne. Alors pourquoi est ce que j’ai écrit plutôt sur ma famille, moi, ma mère, je… Ce qui m’intéresse chez les gens, c’est pas les histoires qu’on raconte. Raconter les histoires, vous savez ça a un côté on endort la conscience, on endort la pensée, on endort l‘idée. Moi ce que j’aime dans la littérature, c’est l’acuité qu’elle donne sur soi et sur les autres. C’est de rendre plus aigu, au contraire, l’appréhension de la réalité et du monde vivant. Vous comprenez ce que je veux dire ? C’est peut-être pas une très bonne comparaison, mais c’est ça qui me plaît. Alors après, aller à la recherche de soi et de ce qu’on connaît, c’est ça qui m’intéresse.

Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : Finalement, si on veut connaître un tout petit peu mieux Catherine Laborde, il vaut mieux la voir à la télévision présenter la météo ou se plonger dans ses livres ?

Catherine Laborde (Maria del Pilar) : Je pense que c’est exactement la même personne, j’espère que ceux qui lisent les livres que j’ai écrits et qui me voient à la télé, se disent que c’est la même personne. Ce serait un très beau compliment.

Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : Merci beaucoup de votre franchise Catherine Laborde.

Catherine Laborde (Maria del Pilar) : Merci

Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : Maria del Pilar, c’est donc votre nouveau livre publié aux éditions Anne Carrière.
Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : Bonjour, Catherine Laborde

Catherine Laborde (Maria del Pilar) : Bonjour, Philippe

Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : Merci de nous recevoir, ici, chez vous à Paris, nous sommes à deux pas du musée du Louvre. Je sais que vous aimez bien aller vous balader au musée du Louvre, parce l’art et la peinture notamment font partie de votre vie. Pourquoi ce goût pour aller flâner comme ça dans ce musée ?

Catherine Laborde (Maria del Pilar) : Je…Je ne le sais pas, mais je sais que le plaisir est immense, je suis pleine d’enthousiasme quand je vais au Louvre, je vais très souvent contempler Le Concert champêtre du Titien. D’ailleurs, j’ai une affiche qui reproduit le tableau dans ma chambre, j’ai ici un livre… Il y avait une exposition d’une rétrospective du Titien, il y a quelques années au Grand Palais. Je suis fascinée par la peinture vénitienne.

Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : J’aimerais qu’on revienne un petit peu sur votre parcours. On vous connaît aujourd’hui essentiellement pour la météo à la télévision bien sûr mais auparavant il y a eu aussi un passage sur les planches. On vous a vu dans plusieurs pièces, on vous a vu aussi à la télévision. Vous avez une formation de comédienne.

Catherine Laborde (Maria del Pilar) : Oui, en faites je voulais faire ça, je voulais être artiste, sauf que artiste, ça me paraissait nettement au-dessus de mes moyens, alors très vite j’ai pensé que comédienne c’était un métier artistique parce que la matière originale de l’art est déjà là, c’est le texte qui est écrit par l’auteur. Alors après on est en second plan, artiste de second plan, comédien, c’est un peu ça que je pensais. Et puis comme je n’étais pas une beauté, je ne pensais pas du tout cinéma, je pensais théâtre. Donc je me disais qu’avec des textes aussi solide que racine, j’adorais Racine, Molière, Marivaux, je vais pouvoir y arriver. Sauf que déjà à l’époque, on me faisait jouer des rôles de comédie alors que je ne rêvais que de tragédie. Enfin bon bref, je suis quand même arrivée à Paris pour être comédienne. Et comme vous l’avez dit j’ai été comédienne pendant dix ans avant d’arriver par hasard à la météo.

Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : Est-ce qu’il y a un regret, aujourd’hui, de ne plus être sur les planches, de ne plus jouer ? Est-ce que c’est quelque chose qui pourrait vous tenter encore ? Est ce que vous auriez envie de revivre ces moments-là ?

Catherine Laborde (Maria del Pilar) : C’est quelque chose qui me tente tous les jours et je n’y ai pas renoncé, Philippe. Je ne me sens pas du tout avoir été comédienne. Je me sens toujours dans la possibilité de jouer. Je pense que c’est ce qu’il y a de plus difficile pour un acteur, une actrice, c’est d’être toujours disponible pour un rôle à venir. Alors vous me direz ça fait longtemps qu’on ne vous a pas proposé de rôle. Oui ça fait longtemps mais la météo aussi c’est un rôle.

Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : Est-ce que c’est le fait de donner aux autres qui est le plus révélateur chez vous que ce soit dans le métier de comédien, de présentateur , de journaliste ? Est ce que c’est ce besoin de partager, d’échanger ?

Catherine Laborde (Maria del Pilar) : C’est gentil que vous disiez le mot donner parce qu’on est plutôt dans une période où on parle d’exhibition plutôt que de don quand on voit les gens sur la scène ou devant une caméra. Je pense que ça veut dire forcément que l’on donne quelque chose de soit et qu’il vaut mieux essayer de donner le maximum plutôt que le minimum, oui.

Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : Et lorsque l’on écrit, on donne aussi finalement ; Qu’est ce qui vous a poussé à écrire et à écrire sur votre famille ou sur vous-même ?

Catherine Laborde (Maria del Pilar) : Je ne sais pas. J’ai toujours écrit, j’ai toujours aimé écrire. Je vous ai dit que je voulais devenir artiste, en fait mon rêve, c’était d’écrire. Mais je pensais que j’avais pas le talent suffisant pour ça. Je pense pas l’avoir davantage aujourd’hui mais je veux plus me poser la question, puisque je peux éditer et que j’ai la chance de pouvoir écrire tous les jours. Et puis je pense que écrire c’est aussi beaucoup de pratique quotidienne. Alors pourquoi est ce que j’ai écrit plutôt sur ma famille, moi, ma mère, je… Ce qui m’intéresse chez les gens, c’est pas les histoires qu’on raconte. Raconter les histoires, vous savez ça a un côté on endort la conscience, on endort la pensée, on endort l‘idée. Moi ce que j’aime dans la littérature, c’est l’acuité qu’elle donne sur soi et sur les autres. C’est de rendre plus aigu, au contraire, l’appréhension de la réalité et du monde vivant. Vous comprenez ce que je veux dire ? C’est peut-être pas une très bonne comparaison, mais c’est ça qui me plaît. Alors après, aller à la recherche de soi et de ce qu’on connaît, c’est ça qui m’intéresse.

Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : Finalement, si on veut connaître un tout petit peu mieux Catherine Laborde, il vaut mieux la voir à la télévision présenter la météo ou se plonger dans ses livres ?

Catherine Laborde (Maria del Pilar) : Je pense que c’est exactement la même personne, j’espère que ceux qui lisent les livres que j’ai écrits et qui me voient à la télé, se disent que c’est la même personne. Ce serait un très beau compliment.

Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : Merci beaucoup de votre franchise Catherine Laborde.

Catherine Laborde (Maria del Pilar) : Merci

Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : Maria del Pilar, c’est donc votre nouveau livre publié aux éditions Anne Carrière.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Catherine Laborde est un visage bien connu du petit écran où elle présente la météo sur TF1 depuis 1989. Mais quand elle ne scrute pas le ciel, Catherine Laborde a d’autres passions : la peinture, le théâtre, le cinéma. On l’a d’ailleurs vue plusieurs fois sur scène ou à l’écran. Catherine Laborde trouve aussi dans l’écriture une raison d’être. Après Le mauvais temps n’existe pas, en 2005 puis La douce joie d’être trompée, en 2007 qui avait connu un joli succès, on la retrouve aujourd’hui avec Maria del...Maria del Pilar de Catherine Laborde - Présentation - Suite
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    Philippe Chauveau (Web TV Culture ) : Catherine Laborde, Maria del Pilar, c’est votre nouveau titre, Maria del Pilar, c’est le nom de votre maman avec cette photo qui illustre joliment la couverture. Nous sommes à Tarbes, c’est la guerre et c’est l’histoire de votre maman que vous racontez dans ce livre. Catherine Laborde (Maria del Pilar) : Oui c’est ça, j’ai voulu raconter la période de sa vie qui a sans doute été la plus importante pour elle, qui a compté le plus dans sa vie, et en particulier cette année 1944-45...Maria del Pilar de Catherine Laborde - Le livre - Suite
    Librairie « Au fil des mots » Corinne Bouhier 19, avenue du Gal de Gaulle 85100 Les Sables d’Olonne Tél : 02-51-21-11-52 Une femme très engagée comme a été sa mère, je pense, très engagée, très humaine. La première impression c’est qu’effectivement, on est dans cette attente avec cette femme, Pilar, la mère de Catherine Laborde qui attend cet homme, cet amour, Charles, pendant des mois. On est avec elle, on suit cette attente, ses espoirs, ses doutes, mais Charles ne vient pas. On suit cette attente et c’est...Maria del Pilar de Catherine Laborde - L'avis du libraire - Suite