Originaire du Québec, Marie-Claire Blais a commencé très jeune à écrire. Elle publie son 1er roman en 1959, à l'âge de 17ans, « La belle bête » qui attirera sur elle l'attention bienveillante de la critique. Dès lors, elle ne cessera d'écrire. En 1966, elle reçoit le Prix Médicis pour « Une saison dans le vie d'Emmanuel ».
Entre une vingtaine de romans, des recueils de poésie, des pièces de théâtre, l'œuvre de Marie-Claire Blais est aujourd'hui traduite dans de nombreux pays compris en Chine. Après avoir vécu aux...
Mai au bal des prédateurs de Marie-Claire Blais - Présentation - Suite
Philippe Chauveau:
Bonjour Marie-Claire Blais, merci de nous accorder un instant, de nous recevoir ici au Québec, à Montréal, chez vous. J'ai envie de dire chez vous même si vous vivez la plus grande partie de l'année à Key West aux Etats Unis. Vous publiez aux éditions Boréal et en France aux éditions du Seuil « Mai au bal des prédateurs ». Avant de parler plus précisément du livre, racontez nous un peu le cheminement. Comment avez-vous découvert le livre? Qu'est ce qui vous a donné envie de vous lancer dans...
Mai au bal des prédateurs de Marie-Claire Blais - Portrait - Suite
Philippe Chauveau:
Marie-Claire Blais, merci d'être avec nous et merci de nous recevoir surtout ici au Québec à Montréal où vous êtes actuellement à l'occasion de la sortie de votre nouvel ouvrage « Mai au bal des prédateurs », qui est publié aux éditions Boréal pour le Québec et aux éditions du Seuil en France. C'est finalement une suite entamé en 1995 avec «Soifs ». Parlez nous un peu de cet ouvrage.
Marie-Claire Blais:
Vous avez vu en lisant le livre que la jeune fille qui s'appelle Mai, qui est une adolescente...
Mai au bal des prédateurs de Marie-Claire Blais - Le livre - Suite
Librairie du Québec
Marie-Noëlle Blais
30, rue Gay-Lussac
75005 Paris
Tél : 01-43-54-49-02
www.librairieduquebec.fr
« J'ai beaucoup aimé le dernier roman de Marie-Claire Blais « Mai au bal des prédateurs ». C'est une œuvre très exigeante, qui demande beaucoup de patience et beaucoup d'abandon. C'est fait en un seul souffle donc on court un peu derrière les mots, c'est très rythmé et j'ai bien apprécié qu'elle en demande autant à son lecteur. On passe d'un personnage à un autre, c'est un peu essoufflant, ou peut-être...
Mai au bal des prédateurs de Marie-Claire Blais - L'avis du libraire - Suite
Marie-Claire Blais
Mai au bal des prédateurs
Présentation 1'10Entre une vingtaine de romans, des recueils de poésie, des pièces de théâtre, l'œuvre de Marie-Claire Blais est aujourd'hui traduite dans de nombreux pays compris en Chine. Après avoir vécu aux Etats-Unis, en Angleterre, en France, en Bretagne précisément, elle a retrouvé son Québec natal mais voyage fréquemment pour faire découvrir son talent mais aussi défendre la francophonie, elle fait notamment partie du jury du prix littéraire Prince Pierre de Monaco.
Son nouveau roman, « Mai au bal des prédateurs » publié aux éditions du Seuil est en fait la suite d'une longue série de romans entamée avec « Soifs » en 1995, dont il est le 5ème titre. Littérature très contemporaine, rédigé sans chapitre ni ponctuation, « Mai au bal des prédateurs » est un roman sur notre monde, notre époque, sa noirceur, sa jeunesse en mal de repères. Des personnages déroutants pour un roman qui l'est tout autant mais révélateur d'une écriture d'exception, moderne, sans complaisance.
Marie-Claire Blais, « Le bal des prédateurs » aux éditions du Seuil. Marie-Claire Blais est sur WTC.
Entre une vingtaine de romans, des recueils de poésie, des pièces de théâtre, l'œuvre de Marie-Claire Blais est aujourd'hui traduite dans de nombreux pays compris en Chine. Après avoir vécu aux Etats-Unis, en Angleterre, en France, en Bretagne précisément, elle a retrouvé son Québec natal mais voyage fréquemment pour faire découvrir son talent mais aussi défendre la francophonie, elle fait notamment partie du jury du prix littéraire Prince Pierre de Monaco.
Son nouveau roman, « Mai au bal des prédateurs » publié aux éditions du Seuil est en fait la suite d'une longue série de romans entamée avec « Soifs » en 1995, dont il est le 5ème titre. Littérature très contemporaine, rédigé sans chapitre ni ponctuation, « Mai au bal des prédateurs » est un roman sur notre monde, notre époque, sa noirceur, sa jeunesse en mal de repères. Des personnages déroutants pour un roman qui l'est tout autant mais révélateur d'une écriture d'exception, moderne, sans complaisance.
Marie-Claire Blais, « Le bal des prédateurs » aux éditions du Seuil. Marie-Claire Blais est sur WTC.
Marie-Claire Blais
Mai au bal des prédateurs
Portrait 3'29Bonjour Marie-Claire Blais, merci de nous accorder un instant, de nous recevoir ici au Québec, à Montréal, chez vous. J'ai envie de dire chez vous même si vous vivez la plus grande partie de l'année à Key West aux Etats Unis. Vous publiez aux éditions Boréal et en France aux éditions du Seuil « Mai au bal des prédateurs ». Avant de parler plus précisément du livre, racontez nous un peu le cheminement. Comment avez-vous découvert le livre? Qu'est ce qui vous a donné envie de vous lancer dans l'écriture?
Marie-Claire Blais:
C'est venu de bonne heure, j'ai commencé à écrire très tôt comme beaucoup d'écrivains, à vouloir décrire les choses les plus compliquées. Mais on apprend difficilement sont métier, on doit recommencer sans cesse dans l'écriture. J'ai commencé à publier des livres vers l'âge de 19, 20 ans et je n'ai pas cessé. C'est toujours une passion.
Philippe Chauveau:
Lorsque vous avez fait vos premiers écrits, c'était une révolte, l'envie d'exprimer des sentiments que vous n'arriviez pas à exprimer autrement? Est ce que cela correspondait à quelque chose de très profond?
Marie-Claire Blais:
Oui, de très profond et il fallait traduire des émotions trop fortes, une vision de la vie qui me semblait, au moment où j'écrivais les premiers livres surtout, assez insoutenable. C'était traduire des sentiments qui allaient alléger ma conscience peut-être.
Philippe Chauveau:
Est ce que le fait d'avoir écrit au fil des années, cela veut dire que votre conscience ne s'est pas trouvé allégé? Vous avez toujours des révoltes à exprimer?
Marie-Claire Blais:
Je pense que nous, écrivains, avons beaucoup de révoltes à exprimer parce qu'il y a beaucoup de colère, de sentiments de révolte devant l'état du monde, et c'est ce que nous essayons de traduire dans nos livres, avec l'impression de ne jamais arriver à traduire cette réalité qui est toujours changeante. Mais certainement que l'écrivain, quand il écrit, est très révolté.
Philippe Chauveau:
Il y a à la fois beaucoup de désespérance et beaucoup d'espoir dans vos livres et notamment dans le dernier « Mai au bal des prédateurs ». C'est finalement tout ce que nous vivons au jour le jour, vivre d'espoir, tomber et ce relever? C'est ça la vie finalement?
Marie-Claire Blais:
C'est cela, avec parfois beaucoup de détresse. Mais je pense que ce qui nous apaise tous, comme dans ce livre là, c'est la rencontre de l'autre. Elle est apaisante, bouleversante, mais nous fait agir. Et aujourd'hui, dans le monde dans lequel nous vivons, nous sommes constamment devant l'autre. Le monde entier défile sous nos yeux, à la télévision, sur Internet. Nous ne pouvons plus être muets et insensibles, nous ne pouvons plus dire : « je me retire je ne vois rien ». C'est ce que je tente de dire dans ce livre là : c'est que nous sommes baignés par les autres, même si ils nous sont étrangers. Je veux dire qu'il n'y a plus rien d'étranger pour nous.
Philippe Chauveau:
Merci beaucoup Marie-Claire Blais. Je rappelle le titre de votre nouvel ouvrage, « Mai au bal des prédateurs », qui est donc édité ici au Québec aux éditions Boréal et en France au éditions du Seuil.
Bonjour Marie-Claire Blais, merci de nous accorder un instant, de nous recevoir ici au Québec, à Montréal, chez vous. J'ai envie de dire chez vous même si vous vivez la plus grande partie de l'année à Key West aux Etats Unis. Vous publiez aux éditions Boréal et en France aux éditions du Seuil « Mai au bal des prédateurs ». Avant de parler plus précisément du livre, racontez nous un peu le cheminement. Comment avez-vous découvert le livre? Qu'est ce qui vous a donné envie de vous lancer dans l'écriture?
Marie-Claire Blais:
C'est venu de bonne heure, j'ai commencé à écrire très tôt comme beaucoup d'écrivains, à vouloir décrire les choses les plus compliquées. Mais on apprend difficilement sont métier, on doit recommencer sans cesse dans l'écriture. J'ai commencé à publier des livres vers l'âge de 19, 20 ans et je n'ai pas cessé. C'est toujours une passion.
Philippe Chauveau:
Lorsque vous avez fait vos premiers écrits, c'était une révolte, l'envie d'exprimer des sentiments que vous n'arriviez pas à exprimer autrement? Est ce que cela correspondait à quelque chose de très profond?
Marie-Claire Blais:
Oui, de très profond et il fallait traduire des émotions trop fortes, une vision de la vie qui me semblait, au moment où j'écrivais les premiers livres surtout, assez insoutenable. C'était traduire des sentiments qui allaient alléger ma conscience peut-être.
Philippe Chauveau:
Est ce que le fait d'avoir écrit au fil des années, cela veut dire que votre conscience ne s'est pas trouvé allégé? Vous avez toujours des révoltes à exprimer?
Marie-Claire Blais:
Je pense que nous, écrivains, avons beaucoup de révoltes à exprimer parce qu'il y a beaucoup de colère, de sentiments de révolte devant l'état du monde, et c'est ce que nous essayons de traduire dans nos livres, avec l'impression de ne jamais arriver à traduire cette réalité qui est toujours changeante. Mais certainement que l'écrivain, quand il écrit, est très révolté.
Philippe Chauveau:
Il y a à la fois beaucoup de désespérance et beaucoup d'espoir dans vos livres et notamment dans le dernier « Mai au bal des prédateurs ». C'est finalement tout ce que nous vivons au jour le jour, vivre d'espoir, tomber et ce relever? C'est ça la vie finalement?
Marie-Claire Blais:
C'est cela, avec parfois beaucoup de détresse. Mais je pense que ce qui nous apaise tous, comme dans ce livre là, c'est la rencontre de l'autre. Elle est apaisante, bouleversante, mais nous fait agir. Et aujourd'hui, dans le monde dans lequel nous vivons, nous sommes constamment devant l'autre. Le monde entier défile sous nos yeux, à la télévision, sur Internet. Nous ne pouvons plus être muets et insensibles, nous ne pouvons plus dire : « je me retire je ne vois rien ». C'est ce que je tente de dire dans ce livre là : c'est que nous sommes baignés par les autres, même si ils nous sont étrangers. Je veux dire qu'il n'y a plus rien d'étranger pour nous.
Philippe Chauveau:
Merci beaucoup Marie-Claire Blais. Je rappelle le titre de votre nouvel ouvrage, « Mai au bal des prédateurs », qui est donc édité ici au Québec aux éditions Boréal et en France au éditions du Seuil.
Marie-Claire Blais
Mai au bal des prédateurs
Le livre 3'18Marie-Claire Blais, merci d'être avec nous et merci de nous recevoir surtout ici au Québec à Montréal où vous êtes actuellement à l'occasion de la sortie de votre nouvel ouvrage « Mai au bal des prédateurs », qui est publié aux éditions Boréal pour le Québec et aux éditions du Seuil en France. C'est finalement une suite entamé en 1995 avec «Soifs ». Parlez nous un peu de cet ouvrage.
Marie-Claire Blais:
Vous avez vu en lisant le livre que la jeune fille qui s'appelle Mai, qui est une adolescente tout à fait contemporaine avec sa vision et son action dans le monde, qui possède tous les instruments de la technologie mais qui en même temps cherche l'amour d'une façon très simple, cherche l'amour de son père, de ses parents. Cette jeune fille qui a 15 ans dans le livre découvre le monde des prédateurs. C'est à dire le monde des guerriers, de la violence, de la possession. Et même ce sentiment que les parents possèdent les enfants. Ce mot « prédateur » vient pour elle d'un être dans son âme.
Philippe Chaudeau:
Un mot évidement sur la construction de votre livre. Plus de 300 pages et au final une dizaine, une vingtaine de lignes puisqu'il y a une construction de phrases qui s'enchaine. Pourquoi avoir choisi cette construction là?
Marie-Claire Blais:
Cela à commencé avec le premier livre de « Soifs », et peut-être même dans d'autre livres qui ont précédé toute cette série comme « Visions d'Anna », ou bien « Le sourd dans la ville ». C'est un rythme qui est celui d'un monde agité et dont le pouls est très rapide. Il faut que ces mots là soient chantants, lyriques et qu'ils nous transportent en même temps dans cette situations du monde d'aujourd'hui. Mais aussi dans l'espoir qui quand même gouverne tous ces personnages là.
Philippe Chauveau:
Si vous deviez d'un mot ou d'une courte phrase, exprimer ce que vous ressentez en écrivant, en utilisant les mots de la langue française? C'est une histoire d'amour?
Marie-Claire Blais:
Oui, c'est une histoire d'amour et c'est une histoire de passion même si c'est souvent décourageant d'écrire, parce ce que les résonances, comparé à ce que l'on voudrait, sont toujours limitées. Il faut sûrement beaucoup de passion pour écrire. C'est l'ardeur, c'est l'amour. Ce n'est peut-être que cela qui nous pousse à travailler énormément chaque jour dans une sorte de nuit quand même.
Philippe Chauveau:
Merci beaucoup Marie-Claire Blais. Je rappelle le titre de votre nouvel ouvrage, « Mai au bal des prédateurs », qui est publié aux éditions Boréal pour le Québec et aux éditions du Seuil en France.
Marie-Claire Blais, merci d'être avec nous et merci de nous recevoir surtout ici au Québec à Montréal où vous êtes actuellement à l'occasion de la sortie de votre nouvel ouvrage « Mai au bal des prédateurs », qui est publié aux éditions Boréal pour le Québec et aux éditions du Seuil en France. C'est finalement une suite entamé en 1995 avec «Soifs ». Parlez nous un peu de cet ouvrage.
Marie-Claire Blais:
Vous avez vu en lisant le livre que la jeune fille qui s'appelle Mai, qui est une adolescente tout à fait contemporaine avec sa vision et son action dans le monde, qui possède tous les instruments de la technologie mais qui en même temps cherche l'amour d'une façon très simple, cherche l'amour de son père, de ses parents. Cette jeune fille qui a 15 ans dans le livre découvre le monde des prédateurs. C'est à dire le monde des guerriers, de la violence, de la possession. Et même ce sentiment que les parents possèdent les enfants. Ce mot « prédateur » vient pour elle d'un être dans son âme.
Philippe Chaudeau:
Un mot évidement sur la construction de votre livre. Plus de 300 pages et au final une dizaine, une vingtaine de lignes puisqu'il y a une construction de phrases qui s'enchaine. Pourquoi avoir choisi cette construction là?
Marie-Claire Blais:
Cela à commencé avec le premier livre de « Soifs », et peut-être même dans d'autre livres qui ont précédé toute cette série comme « Visions d'Anna », ou bien « Le sourd dans la ville ». C'est un rythme qui est celui d'un monde agité et dont le pouls est très rapide. Il faut que ces mots là soient chantants, lyriques et qu'ils nous transportent en même temps dans cette situations du monde d'aujourd'hui. Mais aussi dans l'espoir qui quand même gouverne tous ces personnages là.
Philippe Chauveau:
Si vous deviez d'un mot ou d'une courte phrase, exprimer ce que vous ressentez en écrivant, en utilisant les mots de la langue française? C'est une histoire d'amour?
Marie-Claire Blais:
Oui, c'est une histoire d'amour et c'est une histoire de passion même si c'est souvent décourageant d'écrire, parce ce que les résonances, comparé à ce que l'on voudrait, sont toujours limitées. Il faut sûrement beaucoup de passion pour écrire. C'est l'ardeur, c'est l'amour. Ce n'est peut-être que cela qui nous pousse à travailler énormément chaque jour dans une sorte de nuit quand même.
Philippe Chauveau:
Merci beaucoup Marie-Claire Blais. Je rappelle le titre de votre nouvel ouvrage, « Mai au bal des prédateurs », qui est publié aux éditions Boréal pour le Québec et aux éditions du Seuil en France.
Marie-Claire Blais
Mai au bal des prédateurs
L'avis du libraire 1'04Marie-Noëlle Blais
30, rue Gay-Lussac
75005 Paris
Tél : 01-43-54-49-02
www.librairieduquebec.fr
« J'ai beaucoup aimé le dernier roman de Marie-Claire Blais « Mai au bal des prédateurs ». C'est une œuvre très exigeante, qui demande beaucoup de patience et beaucoup d'abandon. C'est fait en un seul souffle donc on court un peu derrière les mots, c'est très rythmé et j'ai bien apprécié qu'elle en demande autant à son lecteur. On passe d'un personnage à un autre, c'est un peu essoufflant, ou peut-être confus. On sait pas trop où on en ait d'une page à l'autre mais ça se lit comme un long poème narratif. Je pense que pour apprécier le roman il faut quand même être très littéraire, il faut aimer la littérature assez fine, les styles un peu originaux. C'est un très beau roman. Il a une porté universelle et pour moi ». C'est une grande œuvre et à la fin on a vraiment l'impression d'avoir parcourue une œuvre majeure.
Marie-Noëlle Blais
30, rue Gay-Lussac
75005 Paris
Tél : 01-43-54-49-02
www.librairieduquebec.fr
« J'ai beaucoup aimé le dernier roman de Marie-Claire Blais « Mai au bal des prédateurs ». C'est une œuvre très exigeante, qui demande beaucoup de patience et beaucoup d'abandon. C'est fait en un seul souffle donc on court un peu derrière les mots, c'est très rythmé et j'ai bien apprécié qu'elle en demande autant à son lecteur. On passe d'un personnage à un autre, c'est un peu essoufflant, ou peut-être confus. On sait pas trop où on en ait d'une page à l'autre mais ça se lit comme un long poème narratif. Je pense que pour apprécier le roman il faut quand même être très littéraire, il faut aimer la littérature assez fine, les styles un peu originaux. C'est un très beau roman. Il a une porté universelle et pour moi ». C'est une grande œuvre et à la fin on a vraiment l'impression d'avoir parcourue une œuvre majeure.