Marie-Claire Blais

Marie-Claire Blais

Mai au bal des prédateurs

Le livre 3'18
Philippe Chauveau:
Marie-Claire Blais, merci d'être avec nous et merci de nous recevoir surtout ici au Québec à Montréal où vous êtes actuellement à l'occasion de la sortie de votre nouvel ouvrage « Mai au bal des prédateurs », qui est publié aux éditions Boréal pour le Québec et aux éditions du Seuil en France. C'est finalement une suite entamé en 1995 avec «Soifs ». Parlez nous un peu de cet ouvrage.

Marie-Claire Blais:
Vous avez vu en lisant le livre que la jeune fille qui s'appelle Mai, qui est une adolescente tout à fait contemporaine avec sa vision et son action dans le monde, qui possède tous les instruments de la technologie mais qui en même temps cherche l'amour d'une façon très simple, cherche l'amour de son père, de ses parents. Cette jeune fille qui a 15 ans dans le livre découvre le monde des prédateurs. C'est à dire le monde des guerriers, de la violence, de la possession. Et même ce sentiment que les parents possèdent les enfants. Ce mot « prédateur » vient pour elle d'un être dans son âme.

Philippe Chaudeau:
Un mot évidement sur la construction de votre livre. Plus de 300 pages et au final une dizaine, une vingtaine de lignes puisqu'il y a une construction de phrases qui s'enchaine. Pourquoi avoir choisi cette construction là?

Marie-Claire Blais:
Cela à commencé avec le premier livre de « Soifs », et peut-être même dans d'autre livres qui ont précédé toute cette série comme « Visions d'Anna », ou bien « Le sourd dans la ville ». C'est un rythme qui est celui d'un monde agité et dont le pouls est très rapide. Il faut que ces mots là soient chantants, lyriques et qu'ils nous transportent en même temps dans cette situations du monde d'aujourd'hui. Mais aussi dans l'espoir qui quand même gouverne tous ces personnages là.

Philippe Chauveau:
Si vous deviez d'un mot ou d'une courte phrase, exprimer ce que vous ressentez en écrivant, en utilisant les mots de la langue française? C'est une histoire d'amour?

Marie-Claire Blais:
Oui, c'est une histoire d'amour et c'est une histoire de passion même si c'est souvent décourageant d'écrire, parce ce que les résonances, comparé à ce que l'on voudrait, sont toujours limitées. Il faut sûrement beaucoup de passion pour écrire. C'est l'ardeur, c'est l'amour. Ce n'est peut-être que cela qui nous pousse à travailler énormément chaque jour dans une sorte de nuit quand même.

Philippe Chauveau:
Merci beaucoup Marie-Claire Blais. Je rappelle le titre de votre nouvel ouvrage, « Mai au bal des prédateurs », qui est publié aux éditions Boréal pour le Québec et aux éditions du Seuil en France.
Philippe Chauveau:
Marie-Claire Blais, merci d'être avec nous et merci de nous recevoir surtout ici au Québec à Montréal où vous êtes actuellement à l'occasion de la sortie de votre nouvel ouvrage « Mai au bal des prédateurs », qui est publié aux éditions Boréal pour le Québec et aux éditions du Seuil en France. C'est finalement une suite entamé en 1995 avec «Soifs ». Parlez nous un peu de cet ouvrage.

Marie-Claire Blais:
Vous avez vu en lisant le livre que la jeune fille qui s'appelle Mai, qui est une adolescente tout à fait contemporaine avec sa vision et son action dans le monde, qui possède tous les instruments de la technologie mais qui en même temps cherche l'amour d'une façon très simple, cherche l'amour de son père, de ses parents. Cette jeune fille qui a 15 ans dans le livre découvre le monde des prédateurs. C'est à dire le monde des guerriers, de la violence, de la possession. Et même ce sentiment que les parents possèdent les enfants. Ce mot « prédateur » vient pour elle d'un être dans son âme.

Philippe Chaudeau:
Un mot évidement sur la construction de votre livre. Plus de 300 pages et au final une dizaine, une vingtaine de lignes puisqu'il y a une construction de phrases qui s'enchaine. Pourquoi avoir choisi cette construction là?

Marie-Claire Blais:
Cela à commencé avec le premier livre de « Soifs », et peut-être même dans d'autre livres qui ont précédé toute cette série comme « Visions d'Anna », ou bien « Le sourd dans la ville ». C'est un rythme qui est celui d'un monde agité et dont le pouls est très rapide. Il faut que ces mots là soient chantants, lyriques et qu'ils nous transportent en même temps dans cette situations du monde d'aujourd'hui. Mais aussi dans l'espoir qui quand même gouverne tous ces personnages là.

Philippe Chauveau:
Si vous deviez d'un mot ou d'une courte phrase, exprimer ce que vous ressentez en écrivant, en utilisant les mots de la langue française? C'est une histoire d'amour?

Marie-Claire Blais:
Oui, c'est une histoire d'amour et c'est une histoire de passion même si c'est souvent décourageant d'écrire, parce ce que les résonances, comparé à ce que l'on voudrait, sont toujours limitées. Il faut sûrement beaucoup de passion pour écrire. C'est l'ardeur, c'est l'amour. Ce n'est peut-être que cela qui nous pousse à travailler énormément chaque jour dans une sorte de nuit quand même.

Philippe Chauveau:
Merci beaucoup Marie-Claire Blais. Je rappelle le titre de votre nouvel ouvrage, « Mai au bal des prédateurs », qui est publié aux éditions Boréal pour le Québec et aux éditions du Seuil en France.

Mai au bal des prédateurs Aux éditions du Seuil
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Originaire du Québec, Marie-Claire Blais a commencé très jeune à écrire. Elle publie son 1er roman en 1959, à l'âge de 17ans, « La belle bête » qui attirera sur elle l'attention bienveillante de la critique. Dès lors, elle ne cessera d'écrire. En 1966, elle reçoit le Prix Médicis pour « Une saison dans le vie d'Emmanuel ». Entre une vingtaine de romans, des recueils de poésie, des pièces de théâtre, l'œuvre de Marie-Claire Blais est aujourd'hui traduite dans de nombreux pays compris en Chine. Après avoir vécu aux...Mai au bal des prédateurs de Marie-Claire Blais - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau: Bonjour Marie-Claire Blais, merci de nous accorder un instant, de nous recevoir ici au Québec, à Montréal, chez vous. J'ai envie de dire chez vous même si vous vivez la plus grande partie de l'année à Key West aux Etats Unis. Vous publiez aux éditions Boréal et en France aux éditions du Seuil « Mai au bal des prédateurs ». Avant de parler plus précisément du livre, racontez nous un peu le cheminement. Comment avez-vous découvert le livre? Qu'est ce qui vous a donné envie de vous lancer dans...Mai au bal des prédateurs de Marie-Claire Blais - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau: Marie-Claire Blais, merci d'être avec nous et merci de nous recevoir surtout ici au Québec à Montréal où vous êtes actuellement à l'occasion de la sortie de votre nouvel ouvrage « Mai au bal des prédateurs », qui est publié aux éditions Boréal pour le Québec et aux éditions du Seuil en France. C'est finalement une suite entamé en 1995 avec «Soifs ». Parlez nous un peu de cet ouvrage. Marie-Claire Blais: Vous avez vu en lisant le livre que la jeune fille qui s'appelle Mai, qui est une adolescente...Mai au bal des prédateurs de Marie-Claire Blais - Le livre - Suite
    Librairie du Québec Marie-Noëlle Blais 30, rue Gay-Lussac 75005 Paris Tél : 01-43-54-49-02 www.librairieduquebec.fr « J'ai beaucoup aimé le dernier roman de Marie-Claire Blais « Mai au bal des prédateurs ». C'est une œuvre très exigeante, qui demande beaucoup de patience et beaucoup d'abandon. C'est fait en un seul souffle donc on court un peu derrière les mots, c'est très rythmé et j'ai bien apprécié qu'elle en demande autant à son lecteur. On passe d'un personnage à un autre, c'est un peu essoufflant, ou peut-être...Mai au bal des prédateurs de Marie-Claire Blais - L'avis du libraire - Suite