Michel de Grèce

Michel de Grèce

Les mystères d'Alexandre le Grand

Portrait 5'08

Bonjour Michel de Grèce. Merci de nous accueillir, merci de nous recevoir. Votre actualité littéraire, c'est ce livre que vous publiez chez Flammarion en compagnie de Stephane Allix, « Les mystères d'Alexandre le Grand ». On va bien sur revenir sur cet ouvrage,
Mais j'aimerais qu'on remonte un peu le fil du temps. J'ai l'impression que vous êtes un personnage de roman ! Votre grand-père était le roi Georges Ier de Grèce, votre mère était la sœur de feu le Comte de Paris.
Vous êtes donc affilié à toutes les grandes familles régnantes d'Europe. Cette filiation a-t-elle parfois été pesante, un peu lourde à porter dans votre parcours ?
Il y a du pour, il y a du contre, c'est à dire qu'en effet un nom pareil ouvre des portes, facilite l'accès. Mais aussi c'est un désavantage dans le sens où nous n'avons pas très bonne réputation intellectuelle.
C'est à dire que nous sommes souvent considérés comme des crétins, ce qui est peut-être vrai ou peut être faux, je n'en sais rien. Il y a un préjugé négatif dans certains milieux vis à vis de nous. Maintenant heureusement on ne fonde plus son jugement sur mon identité.
Justement, est-ce que ça a pu vous inciter à faire des choses auxquelles on ne vous attendait pas. Est-ce que vous avez eu envie d’être un peu rebelle parfois ?
Non, je ne suis pas rebelle, je suis libre.
Vous étiez jeune lorsque vos parents sont décédés, vous avez été élevé dans la famille du Comte de Paris. Avez-vous eu une enfance assez solitaire, ou avez-vous été entouré d'affection ?
Les deux, c'est à dire que quand on est orphelin, on est forcément solitaire mais en même temps j'ai été entouré de beaucoup d'affection par ma famille, par mon oncle, par mes cousins et finalement je peux dire qu'après une période pas très heureuse,
J'ai été un enfant et un adolescent heureux.
Les livres prennent une place importante pendant votre adolescence ?
Je pense que ça vient de ma mère. Dans mon enfance, d'abord elle me lisait des livres très sérieux sur l’Iliade et l’Odyssée et ensuite elle m'a incité à lire. J'ai donc commencé à lire très jeune, je ne me suis pas arrêté et un jour j'ai commencé à écrire.
Avez-vous un souvenir de lecture dans votre jeunesse qui vous ai marqué et peut être donné inconsciemment envie d'écrire ?
Oui, deux historiens. Un c'est René Grousset, il m'a fait découvrir l'Orient qui depuis m'a toujours fasciné et où, bien après l'avoir lu, j'ai été, la Chine, L'Inde, le Moyen-Orient et puis Georges Lenôtre, qui a été le grand historien de la fin du 19ème siècle,
Quand on le lit, on a l'impression de lire un roman, c'est écrit d'une façon merveilleuse et ça se lit merveilleusement bien.
Vous êtes vous-même, par votre filiation, associé à la grande Histoire mais alors, vous avez eu envie de passer le relais, transmettre un message ?
Oui, mais vous savez c'est pas la grande histoire qui m’intéresse, c'est la petite histoire, celle d'un personnage, d'un être humain, j'aime raconter les belles histoires. Les histoires peu connues, ou alors les aspects peu connus d'un personnage très connu.
Un personnage historique ou pas, est inépuisable.
C'est vrai que dans notre époque où tout va vite, où l'on est toujours projeté vers l'avenir, l'Histoire est un petit peu malmenée.
Ecoutez, je pense que les gens en ont plus besoin que jamais, parce que l'Histoire ce sont les racines. Les gens, dans un monde qui ne cesse de bouger, ont besoins de racines. Or les racines, on les trouve dans le passé, le passé d'un pays, d'une province, d'une famille.
Il y a un intérêt pour l'histoire, ça peut être si vous voulez les série des Tudor ou des Borgia mais ça aussi c'est l'Histoire, elle a aussi une valeur car elle est utilisée politiquement partout, c'est pour ça qu'elle change. Le manichéisme en histoire évolue sans cesse,
Ce qui prouve bien qu'elle est vivante et qu'elle sert même à des fins que je déplore.
Ecrire sur des sujets ou des personnages historiques, est-ce pour vous une façon d'affronter l'avenir ?

Je pense qu'il est impossible de comprendre certaines situations sans référer au passé, prenez l'exemple de cette guerre qui a eu lieu en Yougoslavie autour de la Bosnie-Herzégovine, si on ne sait pas ce qui s'est passé en Bosnie au début du 20ème siècle, on ne comprend rien.
L'histoire ne trace pas l'avenir, il l'éclaire.

Philippe Chauveau :
Bonjour Michel de Grèce. Merci de nous accueillir, merci de nous recevoir. Votre actualité littéraire, c'est ce livre que vous publiez chez Flammarion en compagnie de Stephane Allix, « Les mystères d'Alexandre le Grand ». On va bien sur revenir sur cet ouvrage,
Mais j'aimerais qu'on remonte un peu le fil du temps. J'ai l'impression que vous êtes un personnage de roman ! Votre grand-père était le roi Georges Ier de Grèce, votre mère était la sœur de feu le Comte de Paris.
Vous êtes donc affilié à toutes les grandes familles régnantes d'Europe. Cette filiation a-t-elle parfois été pesante, un peu lourde à porter dans votre parcours ?

Michel de Grèce :
Il y a du pour, il y a du contre, c'est à dire qu'en effet un nom pareil ouvre des portes, facilite l'accès. Mais aussi c'est un désavantage dans le sens où nous n'avons pas très bonne réputation intellectuelle.
C'est à dire que nous sommes souvent considérés comme des crétins, ce qui est peut-être vrai ou peut être faux, je n'en sais rien. Il y a un préjugé négatif dans certains milieux vis à vis de nous. Maintenant heureusement on ne fonde plus son jugement sur mon identité.

Philippe Chauveau :
Justement, est-ce que ça a pu vous inciter à faire des choses auxquelles on ne vous attendait pas. Est-ce que vous avez eu envie d'être un peu rebelle parfois ?

Michel de Grèce :
Non, je ne suis pas rebelle, je suis libre.

Philippe Chauveau :
Vous étiez jeune lorsque vos parents sont décédés, vous avez été élevé dans la famille du Comte de Paris. Avez-vous eu une enfance assez solitaire, ou avez-vous été entouré d'affection ?

Michel de Grèce :
Les deux, c'est à dire que quand on est orphelin, on est forcément solitaire mais en même temps j'ai été entouré de beaucoup d'affection par ma famille, par mon oncle, par mes cousins et finalement je peux dire qu'après une période pas très heureuse,
J'ai été un enfant et un adolescent heureux.

Philippe Chauveau :
Les livres prennent une place importante pendant votre adolescence ?

Michel de Grèce :
Je pense que ça vient de ma mère. Dans mon enfance, d'abord elle me lisait des livres très sérieux sur l'Iliade et l'Odyssée et ensuite elle m'a incité à lire. J'ai donc commencé à lire très jeune, je ne me suis pas arrêté et un jour j'ai commencé à écrire.

Philippe Chauveau :
Avez-vous un souvenir de lecture dans votre jeunesse qui vous ai marqué et peut être donné inconsciemment envie d'écrire ?

Michel de Grèce :
Oui, deux historiens. Un c'est René Grousset, il m'a fait découvrir l'Orient qui depuis m'a toujours fasciné et où, bien après l'avoir lu, j'ai été, la Chine, L'Inde, le Moyen-Orient et puis Georges Lenôtre, qui a été le grand historien de la fin du 19ème siècle,
Quand on le lit, on a l'impression de lire un roman, c'est écrit d'une façon merveilleuse et ça se lit merveilleusement bien.

Philippe Chauveau :
Vous êtes vous-même, par votre filiation, associé à la grande Histoire mais alors, vous avez eu envie de passer le relais, transmettre un message ?

Michel de Grèce :
Oui, mais vous savez c'est pas la grande histoire qui m'intéresse, c'est la petite histoire, celle d'un personnage, d'un être humain, j'aime raconter les belles histoires. Les histoires peu connues, ou alors les aspects peu connus d'un personnage très connu.
Un personnage historique ou pas, est inépuisable.

Philippe Chauveau :
C'est vrai que dans notre époque où tout va vite, où l'on est toujours projeté vers l'avenir, l'Histoire est un petit peu malmenée.

Michel de Grèce :
Ecoutez, je pense que les gens en ont plus besoin que jamais, parce que l'Histoire ce sont les racines. Les gens, dans un monde qui ne cesse de bouger, ont besoins de racines. Or les racines, on les trouve dans le passé, le passé d'un pays, d'une province, d'une famille.
Il y a un intérêt pour l'histoire, ça peut être si vous voulez les série des Tudor ou des Borgia mais ça aussi c'est l'Histoire, elle a aussi une valeur car elle est utilisée politiquement partout, c'est pour ça qu'elle change. Le manichéisme en histoire évolue sans cesse,
Ce qui prouve bien qu'elle est vivante et qu'elle sert même à des fins que je déplore.

Philippe Chauveau :
Ecrire sur des sujets ou des personnages historiques, est-ce pour vous une façon d'affronter l'avenir ?

Michel de Grèce :
Je pense qu'il est impossible de comprendre certaines situations sans référer au passé, prenez l'exemple de cette guerre qui a eu lieu en Yougoslavie autour de la Bosnie-Herzégovine, si on ne sait pas ce qui s'est passé en Bosnie au début du 20ème siècle, on ne comprend rien.
L'histoire ne trace pas l'avenir, il l'éclaire.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Petit fils de roi Georges Ier de Grèce par son père, lié à la famille d'Orléans par sa mère, Michel de Grèce a toujours évolué dans l'univers du gotha. Ayant des cousins dans toutes les cours européennes, régnantes ou nonIl touche chaque jour du doigt la grande histoire et c'est sans doute ce qu'il l'a amené à s'intéresser aux grandes personnalités du passé. En 1970 Michel de Grèce signe son premier ouvrage « Ma sœur l'histoire ne voit tu rien venir ? »Qui préfigure ses écrits futures, « L'envers du soleil »,...Les mystères d'Alexandre le Grand de Michel Grèce (de) - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Michel de Grèce. Merci de nous accueillir, merci de nous recevoir. Votre actualité littéraire, c'est ce livre que vous publiez chez Flammarion en compagnie de Stephane Allix, « Les mystères d'Alexandre le Grand ». On va bien sur revenir sur cet ouvrage,Mais j'aimerais qu'on remonte un peu le fil du temps. J'ai l'impression que vous êtes un personnage de roman ! Votre grand-père était le roi Georges Ier de Grèce, votre mère était la sœur de feu le Comte de Paris.Vous êtes donc affilié à toutes...Les mystères d'Alexandre le Grand de Michel Grèce (de) - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Votre actualité Michel De Grèce, c'est donc ce livre que vous publiez chez Flammarion, « Les mystère d'Alexandre le Grand ». Voilà un personnage que tout le monde connait sans le connaître finalement.Michel de Grèce :C'est ce qui m'a le plus intrigué dans l'affaire, parce que tous le monde connait son nom et puis je me suis dit qui est-ce, là-dedans. On connait sa vie mais on ne connait absolument pas l’être humain, le personnage, les contradictions, de quel bois se chauffait-il.Philippe Chauveau :Vous...Les mystères d'Alexandre le Grand de Michel Grèce (de) - Le livre - Suite
    Oui je peux dire que je l'aimé comme à peu près tous ce que fait Michel de Grèce depuis de nombreuses années, parce que comme toujours il a d'excellentes idées ou il tire de l'oubli des personnages méconnusOu alors sur des personnages ultra connus comme Alexandre, dont on pense tous savoir, il va prendre une approche originale. En l’occurrence ici il a repris des notes de jeunesse ou il avait rencontré un grand universitaire anglais,A qui il a posé toutes les questions qu'il avait en tête sur Alexandre et qui lui a apporté...Les mystères d'Alexandre le Grand de Michel Grèce (de) - L'avis du libraire - Suite