Michel Quint

Michel Quint

Les amants de Francfort

Portrait 4'10
Philippe Chauveau :
Bonjour Michel Quint

Michel Quint :
Bonjour

Philippe Chauveau :
Vous nous avez donné rendez-vous ici, nous sommes au coeur de Lille dans cette brasserie tout a fait étonnante, la brasserie du Moulin d'or, c'est un lieu où vous avez vos habitudes ?

Michel Quint :
Ah oui j'aurais d'ailleurs pu avoir mes habitudes ici depuis presque deux siècles, ça été fondé en 1813, ce sont les mêmes propriétaires depuis , ça a d'abord été une boutique de lingerie et c'est devenu une brasserie, c'est magnifique comme même comme transformation et effectivement je donne mes rendez-vous ici et je déguste quelques bières de temps en temps.

Philippe Chauveau :
Lille c'est votre ville, c'est votre univers et l'on le retrouve très souvent dans vos livres, qu'est-ce que vous aimez ici dans votre région ?

Michel Quint :
J'y suis née, ma mère travaillait pour une boutique de vêtements, elle était couturière qui était juste ici à 20 mètres donc j'ai fait mes premiers pas ici dans le coin, je traversais la place de l'Opéra qui est là juste en face avec mes petites jambes donc je suis ici complètement chez moi.

Philippe Chauveau :
Et alors pour l'auteur, pour l'écrivain que vous êtes, Lille et la région sont source d'inspiration puisque qu'ils reviennent très souvent dans vos ouvrages.

Michel Quint :
Oui Oui parce que Lille est une ville chargée d'histoire, chargée d'histoire industrielle, chargée d'histoire humaine, artistique puis aussi chargée d'histoire historique, les deux guerres mondiale sont passées par ici, on est Français depuis 1667, c'est-à-dire depuis que Louis XIV a récupéré la région à l'Espagne donc je vois difficilement une richesse plus importante qu'ici.

Philippe Chauveau :
L'écriture est arrivée dans votre parcours alors que vous étiez dans l'enseignement, et puis il a eu le théâtre aussi ?

Michel Quint :
Oui, j'ai décidé d'écrire quand j'étais en 3ème, c'était pour séduire une petite demoiselle, et puis ensuite j'ai effectivement écrit d'abord du théâtre, pas mal de choses pour France Culture, des feuilleton, des dramatiques radio et puis, comme j'avais cette culture du polar qui datait de mes 10 ans pratiquement, je me suis mis a écrire des romans noir et des polars pour fleuve noir d'abord.

Philippe Chauveau :
En 2000, il y a un événement marquant dans votre parcours d'auteur, c'est cet « effroyable jardin », j'ai envie de dire que c'est un livre qui vous a fait connaître du grand publique sans que ce ne soit péjoratif d'employé ce terme là, quels sont les souvenirs d'effroyable jardin ?

Michel Quint :
Les souvenirs d'effroyable jardin c'est les souvenirs d'une surprise, c'est-à-dire des coups de téléphone qui me disent de venir a tel cocktail parisien, il faudrait être là, il faudrait allé a tel salon et je me suis dis, mais c'est pas tout à fait comme d'habitude. Le souvenir de Jean Telé qui me pose la question la plus sotte du monde, bon c'est un ami Jean, qui me dit « mais tu as mis combien de temps a écrire cela ? », le souvenir de Jean qui vienne me voir et puis d'un seul coup le souvenir de libraire qui appelle, qui téléphone, qui disent et puis le souvenir évidemment de Joelle Lesfel, mon éditrice qui dit « mais tu te rend pas compte, c'est en train de se vendre magnifiquement »

Philippe Chauveau :
Est-ce que vous n'avez pas eu peur, notamment avec « effroyable jardin » ou avec d'autres titres de dérouter tous ceux qui vous avait aimez pour le polar justement?

Michel Quint :
Non parce que je n'aie pas ce souci là quand j'écris, j'écris ce que j'ai envie d'écrire sur l'instant en variant les plaisirs, j'ai pas envie de refaire sans arrêt le même livre donc j'ai l'autre souci, c'est-à-dire de varier mes angles, de varier mes sujets même si il y a toujours dans le fond une petite couleur noir qui demeure, peut-être c'est ma nature d'être un optimiste triste ou l'inverse Philippe Chauveau :
Si vous deviez définir le style Michel Quint ?

Michel Quint :
Oh je dirais que c'est un style à la fois oral et littéraire, c'est-à-dire que je ne suis pas l'ennemi de l'imparfait du subjonctif mais je n'aime pas du tout pas écrire de façon académique. Pour que l'émotion passe, il faut être près du lecteur, il faut donc des raccourcis, des raccourcis stylistique, c'est a la recherche de ça que je suis aussi.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Michel Quint, double actualité en se qui vous concerne avec les amants de Francfort, ça c'est au éditions Héloïse Dormesson et puis Close-up ça c'est aux éditions La Branche.
Philippe Chauveau :
Bonjour Michel Quint

Michel Quint :
Bonjour

Philippe Chauveau :
Vous nous avez donné rendez-vous ici, nous sommes au coeur de Lille dans cette brasserie tout a fait étonnante, la brasserie du Moulin d'or, c'est un lieu où vous avez vos habitudes ?

Michel Quint :
Ah oui j'aurais d'ailleurs pu avoir mes habitudes ici depuis presque deux siècles, ça été fondé en 1813, ce sont les mêmes propriétaires depuis , ça a d'abord été une boutique de lingerie et c'est devenu une brasserie, c'est magnifique comme même comme transformation et effectivement je donne mes rendez-vous ici et je déguste quelques bières de temps en temps.

Philippe Chauveau :
Lille c'est votre ville, c'est votre univers et l'on le retrouve très souvent dans vos livres, qu'est-ce que vous aimez ici dans votre région ?

Michel Quint :
J'y suis née, ma mère travaillait pour une boutique de vêtements, elle était couturière qui était juste ici à 20 mètres donc j'ai fait mes premiers pas ici dans le coin, je traversais la place de l'Opéra qui est là juste en face avec mes petites jambes donc je suis ici complètement chez moi.

Philippe Chauveau :
Et alors pour l'auteur, pour l'écrivain que vous êtes, Lille et la région sont source d'inspiration puisque qu'ils reviennent très souvent dans vos ouvrages.

Michel Quint :
Oui Oui parce que Lille est une ville chargée d'histoire, chargée d'histoire industrielle, chargée d'histoire humaine, artistique puis aussi chargée d'histoire historique, les deux guerres mondiale sont passées par ici, on est Français depuis 1667, c'est-à-dire depuis que Louis XIV a récupéré la région à l'Espagne donc je vois difficilement une richesse plus importante qu'ici.

Philippe Chauveau :
L'écriture est arrivée dans votre parcours alors que vous étiez dans l'enseignement, et puis il a eu le théâtre aussi ?

Michel Quint :
Oui, j'ai décidé d'écrire quand j'étais en 3ème, c'était pour séduire une petite demoiselle, et puis ensuite j'ai effectivement écrit d'abord du théâtre, pas mal de choses pour France Culture, des feuilleton, des dramatiques radio et puis, comme j'avais cette culture du polar qui datait de mes 10 ans pratiquement, je me suis mis a écrire des romans noir et des polars pour fleuve noir d'abord.

Philippe Chauveau :
En 2000, il y a un événement marquant dans votre parcours d'auteur, c'est cet « effroyable jardin », j'ai envie de dire que c'est un livre qui vous a fait connaître du grand publique sans que ce ne soit péjoratif d'employé ce terme là, quels sont les souvenirs d'effroyable jardin ?

Michel Quint :
Les souvenirs d'effroyable jardin c'est les souvenirs d'une surprise, c'est-à-dire des coups de téléphone qui me disent de venir a tel cocktail parisien, il faudrait être là, il faudrait allé a tel salon et je me suis dis, mais c'est pas tout à fait comme d'habitude. Le souvenir de Jean Telé qui me pose la question la plus sotte du monde, bon c'est un ami Jean, qui me dit « mais tu as mis combien de temps a écrire cela ? », le souvenir de Jean qui vienne me voir et puis d'un seul coup le souvenir de libraire qui appelle, qui téléphone, qui disent et puis le souvenir évidemment de Joelle Lesfel, mon éditrice qui dit « mais tu te rend pas compte, c'est en train de se vendre magnifiquement »

Philippe Chauveau :
Est-ce que vous n'avez pas eu peur, notamment avec « effroyable jardin » ou avec d'autres titres de dérouter tous ceux qui vous avait aimez pour le polar justement?

Michel Quint :
Non parce que je n'aie pas ce souci là quand j'écris, j'écris ce que j'ai envie d'écrire sur l'instant en variant les plaisirs, j'ai pas envie de refaire sans arrêt le même livre donc j'ai l'autre souci, c'est-à-dire de varier mes angles, de varier mes sujets même si il y a toujours dans le fond une petite couleur noir qui demeure, peut-être c'est ma nature d'être un optimiste triste ou l'inverse Philippe Chauveau :
Si vous deviez définir le style Michel Quint ?

Michel Quint :
Oh je dirais que c'est un style à la fois oral et littéraire, c'est-à-dire que je ne suis pas l'ennemi de l'imparfait du subjonctif mais je n'aime pas du tout pas écrire de façon académique. Pour que l'émotion passe, il faut être près du lecteur, il faut donc des raccourcis, des raccourcis stylistique, c'est a la recherche de ça que je suis aussi.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Michel Quint, double actualité en se qui vous concerne avec les amants de Francfort, ça c'est au éditions Héloïse Dormesson et puis Close-up ça c'est aux éditions La Branche.

Les amants de Francfort Editions Héloïse d'Ormesson
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Originaire du Pas de Calais où il est né en 1949, Michel Quint est resté fidèle à sa région. Longtemps professeur de lettres, il donna aussi des cours de théâtre. C’est d’ailleurs pour le théâtre qu’il commença à écrire puis des dramatiques et des feuilletons radio, notamment pour France Culture. Puis, à partir des années 85, c’est le début des romans noirs comme « Le testament inavouable » ou « Mascarades » aux éditions Fleuve Noir. Michel Quint recevra d’ailleurs le Gd Prix de littérature policière pour...Les amants de Francfort de Michel Quint - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Bonjour Michel Quint Michel Quint : Bonjour Philippe Chauveau : Vous nous avez donné rendez-vous ici, nous sommes au coeur de Lille dans cette brasserie tout a fait étonnante, la brasserie du Moulin d'or, c'est un lieu où vous avez vos habitudes ? Michel Quint : Ah oui j'aurais d'ailleurs pu avoir mes habitudes ici depuis presque deux siècles, ça été fondé en 1813, ce sont les mêmes propriétaires depuis , ça a d'abord été une boutique de lingerie et c'est devenu une brasserie, c'est magnifique comme...Les amants de Francfort de Michel Quint - Portrait - Suite
    Michel Quin : Ah non ! C'est un roman qui m'est venu avec une facilité étonnante. Quand Gilles Cohen-Solal m'a donné l'idée, dans le quart d'heure suivant j'avais le reste. Philippe Chauveau : Dans ce roman, peut-être plus que dans les précédents, les décors ont énormément d'importance, que ce soit en Allemagne ou dans la région lilloise puisque votre héros vit dans le Nord. Il y a l'importance des décors. Pour l'auteur que vous êtes, le décors est un personnage à part entière ? Michel Quint : Si j'écris comme si...Les amants de Francfort de Michel Quint - Le livre - Suite
    Le début de l'intrigue se déroule à la foire du livre de Francfort et nous qui sommes en plein dans ce milieu on reconnaît le petit monde de l'édition le petit monde des auteurs avec ces choses trappes, ces mesquineries. Il y a beaucoup d'humour en fait dans les amants de Francfort mais ce qui est bien avec Michel c'est que ses livres sont des enquêtes mais ce n'est pas du polar. Il y a toujours cet enrobage, là par exemple il y a beaucoup de références historiques puisqu'il intègre des personnages de la bande à baader, il y a...Les amants de Francfort de Michel Quint - L'avis du libraire - Suite