Michel Quint

Michel Quint

Les amants de Francfort

Le livre 5'27
Michel Quin :
Ah non ! C'est un roman qui m'est venu avec une facilité étonnante. Quand Gilles Cohen-Solal m'a donné l'idée, dans le quart d'heure suivant j'avais le reste.

Philippe Chauveau :
Dans ce roman, peut-être plus que dans les précédents, les décors ont énormément d'importance, que ce soit en Allemagne ou dans la région lilloise puisque votre héros vit dans le Nord. Il y a l'importance des décors. Pour l'auteur que vous êtes, le décors est un personnage à part entière ?

Michel Quint :
Si j'écris comme si je traitais des personnages de théâtre, il me faut une scénographie. Il faut que mes personnages évoluent dans un univers structuré, de façon géographique et topographique. Il y a Francfort, il y a Lille et puis il y a l'Allemagne du sud, la Bavière qui est très importante. Il y a Munich qui est une ville extrêmement théâtrale. Il y a Augsburg, qui n'est pas du tout une ville théâtrale. C'est même l'inverse, une ville refermée sur elle-même, une ville où le passé historique, le passé du troisième Reich est extrêmement important.

Philippe Chauveau :
Peut-on dire que ce roman est une sorte de road movie ?

Michel Quint :
A oui ! J'ai hésité à employer le mot, mais oui, c'est un road movie. On se déplace beaucoup, on visite beaucoup. Mais si on visite, ce n'est pas pour se promener, c'est parce qu'il y a des choses à découvrir. Les choses sont encrées dans des lieux. Tous les lieux bavarois évoqués sont authentiques, on peut aller y vérifier le nom des rues et presque les adresses.

Philippe Chauveau :
On parlait de l'importance du décor, il y a une double actualité vous concernant. Il y a « Close up ». Là on revient dans le polar pur et dur, dans le roman noir comme vous aimez les écrire. C'est aux éditions La Branche. Et là le décor est important, puisque nous sommes au coeur même de Lille.

Michel Quint :
Ah, on est à deux pas d'ici. On est rue de Gand, dans un petit cabaret miteux avec Miranda qui fait un numéro de close-up, un numéro de carte sur les tables et elle a agrémenté ce numéro d'un numéro de voyance humoristique. Elle n'est pas voyante du tout, mais quand elle tire quelques cartes aux gens, en même temps elle leur prédit l'amour etc... Et là, elle prédit la mort à un monsieur qu'elle vient de reconnaître et qui autrefois n'a pas été correct avec elle. Sauf que leur parcours vont se recroiser puisque elle lui prédit la mort avant vendredi 13 et quelques jours après il arrive et on vient d'essayer de le tuer. Alors là il lui dit « maintenant tu vois essayer de me protéger » et comme il est très superstitieux, il dit « si un danger me menace, tu pourras me prévenir ». Et ils restent ensemble.

Philippe Chauveau :
Alors on ne va pas dévoiler l'intrigue de « Close up ». Le lecteur prend beaucoup de plaisir. J'imagine que vous aussi vous vous êtes amusé, car l'écriture est très drôle. Miranda est un personnage passionnant.

Michel Quint :
Oui, je me suis bien amusé à écrire ça et à retrouver les codes stricts du roman noir, du polar.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Michel Quint. Je rappelle votre double actualité. Il y a « Close up » aux éditions La Branche. Ca fait partie d'une collection plus large.

Michel Quint :
Oui, Vendredi 13 où il y a treize auteurs qui écrivent sur le thème du Vendredi 13.

Philippe Chauveau :
Et puis l'autre actualité, c'est « Les amants de Francfort » publié aux éditions Eloïse d'Ormesson. Merci beaucoup.
Michel Quin :
Ah non ! C'est un roman qui m'est venu avec une facilité étonnante. Quand Gilles Cohen-Solal m'a donné l'idée, dans le quart d'heure suivant j'avais le reste.

Philippe Chauveau :
Dans ce roman, peut-être plus que dans les précédents, les décors ont énormément d'importance, que ce soit en Allemagne ou dans la région lilloise puisque votre héros vit dans le Nord. Il y a l'importance des décors. Pour l'auteur que vous êtes, le décors est un personnage à part entière ?

Michel Quint :
Si j'écris comme si je traitais des personnages de théâtre, il me faut une scénographie. Il faut que mes personnages évoluent dans un univers structuré, de façon géographique et topographique. Il y a Francfort, il y a Lille et puis il y a l'Allemagne du sud, la Bavière qui est très importante. Il y a Munich qui est une ville extrêmement théâtrale. Il y a Augsburg, qui n'est pas du tout une ville théâtrale. C'est même l'inverse, une ville refermée sur elle-même, une ville où le passé historique, le passé du troisième Reich est extrêmement important.

Philippe Chauveau :
Peut-on dire que ce roman est une sorte de road movie ?

Michel Quint :
A oui ! J'ai hésité à employer le mot, mais oui, c'est un road movie. On se déplace beaucoup, on visite beaucoup. Mais si on visite, ce n'est pas pour se promener, c'est parce qu'il y a des choses à découvrir. Les choses sont encrées dans des lieux. Tous les lieux bavarois évoqués sont authentiques, on peut aller y vérifier le nom des rues et presque les adresses.

Philippe Chauveau :
On parlait de l'importance du décor, il y a une double actualité vous concernant. Il y a « Close up ». Là on revient dans le polar pur et dur, dans le roman noir comme vous aimez les écrire. C'est aux éditions La Branche. Et là le décor est important, puisque nous sommes au coeur même de Lille.

Michel Quint :
Ah, on est à deux pas d'ici. On est rue de Gand, dans un petit cabaret miteux avec Miranda qui fait un numéro de close-up, un numéro de carte sur les tables et elle a agrémenté ce numéro d'un numéro de voyance humoristique. Elle n'est pas voyante du tout, mais quand elle tire quelques cartes aux gens, en même temps elle leur prédit l'amour etc... Et là, elle prédit la mort à un monsieur qu'elle vient de reconnaître et qui autrefois n'a pas été correct avec elle. Sauf que leur parcours vont se recroiser puisque elle lui prédit la mort avant vendredi 13 et quelques jours après il arrive et on vient d'essayer de le tuer. Alors là il lui dit « maintenant tu vois essayer de me protéger » et comme il est très superstitieux, il dit « si un danger me menace, tu pourras me prévenir ». Et ils restent ensemble.

Philippe Chauveau :
Alors on ne va pas dévoiler l'intrigue de « Close up ». Le lecteur prend beaucoup de plaisir. J'imagine que vous aussi vous vous êtes amusé, car l'écriture est très drôle. Miranda est un personnage passionnant.

Michel Quint :
Oui, je me suis bien amusé à écrire ça et à retrouver les codes stricts du roman noir, du polar.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Michel Quint. Je rappelle votre double actualité. Il y a « Close up » aux éditions La Branche. Ca fait partie d'une collection plus large.

Michel Quint :
Oui, Vendredi 13 où il y a treize auteurs qui écrivent sur le thème du Vendredi 13.

Philippe Chauveau :
Et puis l'autre actualité, c'est « Les amants de Francfort » publié aux éditions Eloïse d'Ormesson. Merci beaucoup.

Les amants de Francfort Editions Héloïse d'Ormesson
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Originaire du Pas de Calais où il est né en 1949, Michel Quint est resté fidèle à sa région. Longtemps professeur de lettres, il donna aussi des cours de théâtre. C’est d’ailleurs pour le théâtre qu’il commença à écrire puis des dramatiques et des feuilletons radio, notamment pour France Culture. Puis, à partir des années 85, c’est le début des romans noirs comme « Le testament inavouable » ou « Mascarades » aux éditions Fleuve Noir. Michel Quint recevra d’ailleurs le Gd Prix de littérature policière pour...Les amants de Francfort de Michel Quint - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Bonjour Michel Quint Michel Quint : Bonjour Philippe Chauveau : Vous nous avez donné rendez-vous ici, nous sommes au coeur de Lille dans cette brasserie tout a fait étonnante, la brasserie du Moulin d'or, c'est un lieu où vous avez vos habitudes ? Michel Quint : Ah oui j'aurais d'ailleurs pu avoir mes habitudes ici depuis presque deux siècles, ça été fondé en 1813, ce sont les mêmes propriétaires depuis , ça a d'abord été une boutique de lingerie et c'est devenu une brasserie, c'est magnifique comme...Les amants de Francfort de Michel Quint - Portrait - Suite
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    Le début de l'intrigue se déroule à la foire du livre de Francfort et nous qui sommes en plein dans ce milieu on reconnaît le petit monde de l'édition le petit monde des auteurs avec ces choses trappes, ces mesquineries. Il y a beaucoup d'humour en fait dans les amants de Francfort mais ce qui est bien avec Michel c'est que ses livres sont des enquêtes mais ce n'est pas du polar. Il y a toujours cet enrobage, là par exemple il y a beaucoup de références historiques puisqu'il intègre des personnages de la bande à baader, il y a...Les amants de Francfort de Michel Quint - L'avis du libraire - Suite