Gilda Piersanti

Gilda Piersanti

Le saut de Tibère

Portrait 3'21

Bonjour Gilda Piersanti. Merci de nous accueillir chez vous, dans cet appartement avec une belle vue sur Paris. Vous êtes une amoureuse de Paris ?
Oui. J'ai été une amoureuse de Paris et je le suis toujours. Quand je suis venue, j'étais très jeune et je cherchais dans Paris, surtout, le Paris littéraire, je l'ai trouvé d'ailleurs !
Et puis j'ai aimé Paris physiquement, pour la ville elle-même, en dehors de la littérature. Et j'y suis toujours.
Pourtant vous avez vécu à Rome, vous avez fait vos études à Rome...
Je suis impardonnable. D'ailleurs, depuis que je suis à Paris, je ne rêve que de Rome, c'est toujours comme ça. Et je rêve de retourner un jour à Rome.
Peut-être pas pour toujours, être sur les deux villes, mais c'est vrai que Rome est vraiment splendide et je ne l'ai jamais aimé autant que depuis que je l'ai quittée.
Mais la culture française vous a quand même toujours fascinée, intéressée, vous avez d'ailleurs fait une thèse sur Baudelaire. Ça veut dire que la littérature française, c'est quelque chose qui est en vous depuis longtemps ?
Oui, depuis très longtemps. Pour tout vous dire, quand j'étais vraiment très très jeune, adolescente, j'avais un espèce de pygmalion qui m'avait fait tout une liste de tous les livres de la littérature française qu'il fallait absolument lire, à commencer par « La princesse de Clèves ».
C'était très difficile parce que je lisais directement en français et je me rappelle quand j'ai lu « Madame Bovary », j'avais compris 50% , mais je trouvais ça magnifique. Et « L'éducation sentimentale » aussi.
J'avais appris des passages par coeur, tout en ne comprenant pas tout, car le français n'était pas ma langue maternelle, j'étais en train de l'apprendre.
Que vous apporte l'écriture dans votre vie ? Vous auriez pu imaginer faire autre chose ?
J'ai fait autre chose. Je me suis occupée de l'histoire de l'art, j'ai été commissaire de certaines expositions à Rome...
Vous avez été traductrice également.
Surtout traductrice.
Toujours un lien avec la culture et avec l'écrit.
Mais avec toutjours le sentiment... des voies pour arriver à ce qui me plaisait le plus. C'est quand même un luxe de pouvoir écrire et de ne faire que ça. Je pense que c'est un grand luxe.
Aujourd'hui, c'est l'écriture, votre propre écriture avec cette série de polars. En 2003 il y a eu « Rouge abattoir ». Pourquoi avoir choisi le roman noir, le polar ? Je sais que vous aimez beaucoup Dostoïevski. Vous dites parfois que Dostoïevski vous a mené au roman noir.
Oui. Absolument. Dostoïevski. Les gothiques anglais aussi, la littérature anglaise, Charlotte Brontë. J'avais envie d'histoires où la mort était présente et les raisons de la mort et les passions. Souvent les mobiles sont dictés par les passions, c'est l'argent...
Et c'est venu un peu tout seul, ce n'est pas vraiment le choix d'un genre, c'est plutôt le choix d'une écriture, d'une certaine envie d'explorer les passions humaines. Pourquoi on est si méchant ! Parce qu'on est toujours méchant. Le mal existe et c'est plutôt ça oui.
Mariella De Luca que l'on retrouve dans votre nouveau roman Gilda Piersanti. « Le saut de Tibère » aux éditions Le Passage.

Philippe Chauveau :
Bonjour Gilda Piersanti. Merci de nous accueillir chez vous, dans cet appartement avec une belle vue sur Paris. Vous êtes une amoureuse de Paris ?

Gilda Piersanti :
Oui. J'ai été une amoureuse de Paris et je le suis toujours. Quand je suis venue, j'étais très jeune et je cherchais dans Paris, surtout, le Paris littéraire, je l'ai trouvé d'ailleurs ! Et puis j'ai aimé Paris physiquement, pour la ville elle-même, en dehors de la littérature. Et j'y suis toujours.

Philippe Chauveau :
Pourtant vous avez vécu à Rome, vous avez fait vos études à Rome...

Gilda Piersanti :
Je suis impardonable. D'ailleurs, depuis que je suis à Paris, je ne rêve que de Rome, c'est toujours comme ça. Et je rêve de retourner un jour à Rome. Peut-être pas pour toujours, être sur les deux villes, mais c'est vrai que Rome est vraiment splendide et je ne l'ai jamais aimé autant que depuis que je l'ai quittée.

Philippe Chauveau :
Mais la culture française vous a quand même toujours fascinée, intéressée, vous avez d'ailleurs fait une thèse sur Baudelaire. Ca veut dire que la littérature française, c'est quelque chose qui est en vous depuis longtemps ?

Gilda Piersanti :
Oui, depuis très longtemps. Pour tout vous dire, quand j'étais vraiment très très jeune, adolescente, j'avais un espèce de pygmalion qui m'avait fait tout une liste de tous les livres de la littérature française qu'il fallait absolument lire, à commencer par « La princesse de Clèves ». C'était très difficile parce que je lisais directement en français et je me rappelle quand j'ai lu « Madame Bovary », j'avais compris 50% , mais je trouvais ça magnifique. Et « L'éducation sentimentale » aussi. J'avais appris des passages par coeur, tout en ne comprenant pas tout, car le français n'était pas ma langue maternelle, j'étais en train de l'apprendre.

Philippe Chauveau :
Que vous apporte l'écriture dans votre vie ? Vous auriez pu imaginer faire autre chose ?

Gilda Piersanti :
J'ai fait autre chose. Je me suis occupée de l'histoire de l'art, j'ai été commissaire de certaines expositions à Rome...

Philippe Chauveau :
Vous avez été traductrice également.

Gilda Piersanti :
Surtout traductrice.

Philippe Chauveau :
Toujours un lien avec la culture et avec l'écrit.

Gilda Piersanti :
Mais avec toutjours le sentiment... des voies pour arriver à ce qui me plaisait le plus. C'est quand même un luxe de pouvoir écrire et de ne faire que ça. Je pense que c'est un grand luxe.

Philippe Chauveau :
Aujourd'hui, c'est l'écriture, votre propre écriture avec cette série de polars. En 2003 il y a eu « Rouge abattoir ». Pourquoi avoir choisi le roman noir, le polar ? Je sais que vous aimez beaucoup Dostoïevski. Vous dites parfois que Dostoïevski vous a mené au roman noir.

Gilda Piersanti :
Oui. Absolument. Dostoïevski. Les gothiques anglais aussi, la littérature anglaise, Charlotte Brontë. J'avais envie d'histoires où la mort était présente et les raisons de la mort et les passions. Souvent les mobiles sont dictés par les passions, c'est l'argent... Et c'est venu un peu tout seul, ce n'est pas vraiment le choix d'un genre, c'est plutôt le choix d'une écriture, d'une certaine envie d'explorer les passions humaines. Pourquoi on est si méchant ! Parce qu'on est toujours méchant. Le mal existe et c'est plutôt ça oui.

Philippe Chauveau :
Mariella De Luca que l'on retrouve dans votre nouveau roman Gilda Piersanti. « Le saut de Tibère » aux éditions Le Passage.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Si elle est installée en France depuis plus de vingt ans, Gilda Piersanti n'oublie pas pour autant ses origines italiennes. C'est à Rome qu'elle a suivi ses études, obtenant un doctorat de philosophie avant de mener une thèse sur l'esthétique de Baudelaire. Critique littéraire, traductrice, elle se consacre à l'écriture depuis plusieurs années maintenant. Et c'est vers le polar que Gilda Piersanti s'est tournée et avec succès. Le public là découvre en 2003 avec « Rouge abattoir » qui sera adapté pour la télévision. Ce...Le saut de Tibère de Gilda Piersanti - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Gilda Piersanti. Merci de nous accueillir chez vous, dans cet appartement avec une belle vue sur Paris. Vous êtes une amoureuse de Paris ?Gilda Piersanti :Oui. J'ai été une amoureuse de Paris et je le suis toujours. Quand je suis venue, j'étais très jeune et je cherchais dans Paris, surtout, le Paris littéraire, je l'ai trouvé d'ailleurs ! Et puis j'ai aimé Paris physiquement, pour la ville elle-même, en dehors de la littérature. Et j'y suis toujours.Philippe Chauveau :Pourtant vous avez vécu à Rome,...Le saut de Tibère de Gilda Piersanti - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Dans ce nouveau roman, Gilda Piersant, « Le saut de Tibère », on retrouve votre personnage, cette femme flic Mariella De Luca que l'on a déjà découvert dans les précédents titres des « Saisons meurtrières », mais je rappelle quand même que les romans peuvent se lire séparément. Là, elle va intégrer un nouveau service. Elle va intégrer Europol.Gilda Piersanti :Oui, une sorte de petite cellule d'Europol. dont l'ambition serait de collecter les données de tous les crimes de sang au niveau européen....Le saut de Tibère de Gilda Piersanti - Le livre - Suite
    La Libreria Florence Raut89, rue du Fbg Poissonnière75009 Paris01 40 22 06 94lalibreria.paris@gmail.comwww.libreria.frGilda, c'est la tragédie grecque, c'est les Atrides. Ce sont des romans-polars, mais dans chacun de ses romans il est question de vengeance. La famille est au coeur de tout ça. Il y a souvent des relations très complexes entre les pères, les filles, les soeurs, les fratries. Ca fait vraiment tout l'intérêt je trouve de ses romans. Dans le dernier c'est extrêmement présent. Elle connait à fond son sujet,...Le saut de Tibère de Gilda Piersanti - L'avis du libraire - Suite