Nadine Monfils

Nadine Monfils

La petite fêlée aux allumettes

Portrait 3'39

Philippe Chauveau :
Bonjour Nadine Monfils.

Philippe Chauveau :
Merci de nous recevoir chez vous, nous sommes à deux pas de Montmartre. Votre coeur bat à Paris mais votre coeur bat aussi beaucoup pour la Belgique. Vous êtes un lien entre ces deux pays aujourd'hui ?

Nadine Monfils :
Je dis toujours que je suis Belgo-Montmartroise pas Parisienne du tout. Montmartre c'est une entité, c'est un village c'est le petit village d'Astérix. Il reste encore quelques irréductibles, et j'aime bien ça. Mais je me sens très Belge dans mes racines, et je vis entre les deux en fait. J'ai une maison en Belgique.

Philippe Chauveau :
Nadine Monfils en un mot, en un adjectif ça serait quoi ?

Nadine Monfils :
Espiègle.

Philippe Chauveau :
Ca vous plait bien ça ?

Nadine Monfils :
Oui.

Philippe Chauveau :
Et cette espièglerie on la retrouve à la foi dans vos livres, dans vos films, on la retrouve aussi quand vous êtes sur scène. Est-ce que c'est l'écriture qui est la base de tout finalement dans votre parcours professionnel ?

Nadine Monfils :
J'ai un cheminement complètement atypique parce qu'en fait j'étais professeur de morale en Belgique. Et j'écrivais mon premier bouquin, j'avais vingt ans, c'était des contes pour petites filles perverses, qui avait été illustrés par Léonor Fini. Donc j'étais dans le paradoxe total depuis le début. J'ai toujours écrit depuis l'âge de huit ans.

Philippe Chauveau :
Quand on parle de Nadine Monfils à des libraires ou à des lecteurs notamment sur des salons, lorsque l'on parle de vous, il y a des termes qui reviennent souvent : "ses livres sont complètement barrés", "c'est complètement déjanté, c'est pour ça qu'on aime". Est-ce que vous trouvez que c'est une bonne définition, est-ce que votre écriture est justement un peu folle ?

Nadine Monfils :
Oui, j'ai toujours été comme ça, j'ai toujours écrit des choses comme ça. Même quand j'écrivais, j'en écris encore de temps en temps, des bouquins érotiques. Il y a toujours un côté complètement fantastique autour bizarre. Pour moi c'est un monde normal, c'est en fait le regard des lecteurs qui m'a fait comprendre que c'était barré.

Philippe Chauveau :
Et vous même alors dans le quotidien est-ce que vous êtes barrée, déjantée ? Comment êtes vous au quotidien, est-ce que Nadine Monfils est la même que dans ce qu'elle écrit ?

Nadine Monfils :
Je crois. Enfin ça dépend dans quel contexte. Mais quand je suis avec mes potes du polar, on déconne bien. J'ai toujours été un peu petit clown. A l'école j'étais toute seule comme fille dans une école de garçons. C'était pareil, j'étais la rigolote comme on dit, je faisais des blagues tout le temps. Et j'ai gardé ça oui.

Philippe Chauveau :
Parlons de "Coco Givrée", on peut parler aussi des "Vacances d'un serial killer". Aujourd'hui votre actualité c'est "La petite fêlée aux allumettes". Mais il y a aussi le cinéma, avec des films que vous avez mis vous même en scène. Que ce soit les enquêtes du commissaire Léon avec Annie Cordy, qui est l'une de vos proches...

Nadine Monfils :
Michel Blanc, Dominique Lavanant

Philippe Chauveau :
Et puis d'autres projets de cinéma aussi qui sont en cours.

Nadine Monfils :
En fait j'ai toujours été très attirée par l'image, donc la peinture mène à l'image. Et je suis une folle de cinéma, j'adore surtout les réalisateurs qui ont un univers. Comme Jean-Pierre Jeunet, David Lynch, Fellini, Kubrick, enfin tous ces gens la me passionnent. Et comme j'ai un univers atypique, j'ai toujours rêvé qu'un jour un réalisateur ferait quelque chose avec mes bouquins. Je n'en ai jamais trouvé. Donc j'ai fait moi même.


Philippe Chauveau :
Lorsque vous écrivez, vous amusez vous autant que le lecteur lorsqu'il a votre livre entre les mains ? Est-ce que le plaisir, l'amusement est là aussi ?


Nadine Monfils :
Ben moi je jubile quand j'écris, sinon je n'écrirais pas. Je suis pas maso, je ferais autre chose.

Philippe Chauveau :
C'est de la jubilation l'écriture ?

Nadine Monfils :
Ah oui, oui j'adore, j'adore !

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Nadine Monfils. Double actualité puisqu'il y a "Nickel blues" qui sort en version Poche aux éditions Mijade. Et puis votre actualité c'est aussi "La petite fêlée aux allumettes", et ça c'est aux éditions Belfond.

Philippe Chauveau :
Bonjour Nadine Monfils.

Philippe Chauveau :
Merci de nous recevoir chez vous, nous sommes à deux pas de Montmartre. Votre coeur bat à Paris mais votre coeur bat aussi beaucoup pour la Belgique. Vous êtes un lien entre ces deux pays aujourd'hui ?

Nadine Monfils :
Je dis toujours que je suis Belgo-Montmartroise pas Parisienne du tout. Montmartre c'est une entité, c'est un village c'est le petit village d'Astérix. Il reste encore quelques irréductibles, et j'aime bien ça. Mais je me sens très Belge dans mes racines, et je vis entre les deux en fait. J'ai une maison en Belgique.

Philippe Chauveau :
Nadine Monfils en un mot, en un adjectif ça serait quoi ?

Nadine Monfils :
Espiègle.

Philippe Chauveau :
Ca vous plait bien ça ?

Nadine Monfils :
Oui.

Philippe Chauveau :
Et cette espièglerie on la retrouve à la foi dans vos livres, dans vos films, on la retrouve aussi quand vous êtes sur scène. Est-ce que c'est l'écriture qui est la base de tout finalement dans votre parcours professionnel ?

Nadine Monfils :
J'ai un cheminement complètement atypique parce qu'en fait j'étais professeur de morale en Belgique. Et j'écrivais mon premier bouquin, j'avais vingt ans, c'était des contes pour petites filles perverses, qui avait été illustrés par Léonor Fini. Donc j'étais dans le paradoxe total depuis le début. J'ai toujours écrit depuis l'âge de huit ans.

Philippe Chauveau :
Quand on parle de Nadine Monfils à des libraires ou à des lecteurs notamment sur des salons, lorsque l'on parle de vous, il y a des termes qui reviennent souvent : "ses livres sont complètement barrés", "c'est complètement déjanté, c'est pour ça qu'on aime". Est-ce que vous trouvez que c'est une bonne définition, est-ce que votre écriture est justement un peu folle ?

Nadine Monfils :
Oui, j'ai toujours été comme ça, j'ai toujours écrit des choses comme ça. Même quand j'écrivais, j'en écris encore de temps en temps, des bouquins érotiques. Il y a toujours un côté complètement fantastique autour bizarre. Pour moi c'est un monde normal, c'est en fait le regard des lecteurs qui m'a fait comprendre que c'était barré.

Philippe Chauveau :
Et vous même alors dans le quotidien est-ce que vous êtes barrée, déjantée ? Comment êtes vous au quotidien, est-ce que Nadine Monfils est la même que dans ce qu'elle écrit ?

Nadine Monfils :
Je crois. Enfin ça dépend dans quel contexte. Mais quand je suis avec mes potes du polar, on déconne bien. J'ai toujours été un peu petit clown. A l'école j'étais toute seule comme fille dans une école de garçons. C'était pareil, j'étais la rigolote comme on dit, je faisais des blagues tout le temps. Et j'ai gardé ça oui.

Philippe Chauveau :
Parlons de "Coco Givrée", on peut parler aussi des "Vacances d'un serial killer". Aujourd'hui votre actualité c'est "La petite fêlée aux allumettes". Mais il y a aussi le cinéma, avec des films que vous avez mis vous même en scène. Que ce soit les enquêtes du commissaire Léon avec Annie Cordy, qui est l'une de vos proches...

Nadine Monfils :
Michel Blanc, Dominique Lavanant

Philippe Chauveau :
Et puis d'autres projets de cinéma aussi qui sont en cours.

Nadine Monfils :
En fait j'ai toujours été très attirée par l'image, donc la peinture mène à l'image. Et je suis une folle de cinéma, j'adore surtout les réalisateurs qui ont un univers. Comme Jean-Pierre Jeunet, David Lynch, Fellini, Kubrick, enfin tous ces gens la me passionnent. Et comme j'ai un univers atypique, j'ai toujours rêvé qu'un jour un réalisateur ferait quelque chose avec mes bouquins. Je n'en ai jamais trouvé. Donc j'ai fait moi même.


Philippe Chauveau :
Lorsque vous écrivez, vous amusez vous autant que le lecteur lorsqu'il a votre livre entre les mains ? Est-ce que le plaisir, l'amusement est là aussi ?


Nadine Monfils :
Ben moi je jubile quand j'écris, sinon je n'écrirais pas. Je suis pas maso, je ferais autre chose.

Philippe Chauveau :
C'est de la jubilation l'écriture ?

Nadine Monfils :
Ah oui, oui j'adore, j'adore !

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Nadine Monfils. Double actualité puisqu'il y a "Nickel blues" qui sort en version Poche aux éditions Mijade. Et puis votre actualité c'est aussi "La petite fêlée aux allumettes", et ça c'est aux éditions Belfond.

La petite fêlée aux allumettes Aux éditions Belfond
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Belge et fière de l'être, Nadine Monfils a su créer un univers littéraire bien à elle. Entre poésie, nouvelles, théâtre, érotisme et romans, sa production est diversifiée et elle compte plus d'une quarantaine d'ouvrages à son actif.C'est surtout avec le polar que le public la découvre et la série des enquêtes du commissaire Léon reste un succès de librairie. Nadine Monfils adaptera elle-même l'un des titres de la série, « Madame Edouard » avec Michel Blanc dans le rôle principal.Si elle adore le polar et si ses...Samedi 6 avril 2019 de Nadine Monfils - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Bonjour Nadine Monfils.Philippe Chauveau : Merci de nous recevoir chez vous, nous sommes à deux pas de Montmartre. Votre coeur bat à Paris mais votre coeur bat aussi beaucoup pour la Belgique. Vous êtes un lien entre ces deux pays aujourd'hui ?Nadine Monfils : Je dis toujours que je suis Belgo-Montmartroise pas Parisienne du tout. Montmartre c'est une entité, c'est un village c'est le petit village d'Astérix. Il reste encore quelques irréductibles, et j'aime bien ça. Mais je me sens très Belge dans mes racines,...Samedi 6 avril 2019 de Nadine Monfils - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau : Nadine Monfils, nous sommes ensemble, il y a une double actualité qui vous concerne, la réédition en Poche de "Nickel blues"ça c'est aux éditions Mijade, avec ce poisson rouge dans cette canette translucide. Et puis le livre que nous allons évoquer ensemble, c'est "La petite fêlée aux allumettes" ça c'est votre nouveau roman, votre nouveau polar aux éditions Belfond. Alors forcément "La petite fêlée aux allumettes", on pense tout de suite au conte d'Andersen et "La petite fille aux allumettes". La petite...Samedi 6 avril 2019 de Nadine Monfils - Le livre - Suite
    Frédéric Lapeyre – librairie Tome Dom – ParisNadine Monfils est un personnage très important dans la littérature français parce que c'est un personnage complètement à part. C'est un écrivain qui, au premier abord, on se dit « c'est complètement fou, c'est déjanté » et en fait, c'est très bien structuré. C'est du vrai « parigo ». c'est une petite fille de Audiard, une petite fille de Lautner, c'est une grande dame parce qu'elle écrit des polars comme on écrivait il y a encore vingt-trente ans et on a...Samedi 6 avril 2019 de Nadine Monfils - L'avis du libraire - Suite